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Quand l'imaginaire rejoint la réalité...

166 réponses
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Zeldus
Bonsoir,

Si on devine clairement que certains clichés sont faux, certains semblent
sortis tout droit d'un appareil photo (plus loin dans la gallerie)...

http://www.planetside.co.uk/gallery/f/tg2/?g2_page=1

Ou encore:

http://www.e-onsoftware.com/showcase/index.php?index=0.83333333333333&page=nature&cat=2

Vive les progrès de l'informatique et des images de synthèse, à quand les
clichés N&B que l'on croit datés du 19ième siècle crées de toute pièce il y
a quelques heures sur un ordi ?...

Pierre

10 réponses

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Stephane Legras-Decussy
"FiLH" a écrit dans le message de news:
1jcu224.an4b1n19gfz7mN%
Heu... un peu de théorie de la calculabilité montre que cela est
complètement faux. Mais bon...




oui selon la théorie de la calculabilité...
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albert
"FiLH" a écrit :
Je ne suis pas sûr qu'ici « informaticien » soit le bon mot. Je dirais
plutôt les techniciens, les héritier de la culture scientiste du 19e. En
ce sens la photographie, dans son aspect technique en tant qu'art
technologique par excelence et « LE » repère de ce fantasme (en
parfaite contradiction avec le cinéma qui bien que plus technique a
laissé une part au rêve bien plus grand, peut-être parce que *d'abord*
le cinéma raconte une histoire, une fiction.




Oui, tout à fait, c'est pourquoi je dis : Peu importe lesquels. Je parle
bien de ceux qui réagissent à "la photographie, dans son aspect technique en
tant qu'art". Ce que Noëlle essaye de contredire, mais elle a raison aussi,
les informaticiens ont un sens pratique et ils sont en général dans le
progrès de la science et de la technologie.

Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
----------------------------------------------------------
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albert
Bonjour Noëlle,

Tu peux donner l'auteur ?

Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
FiLH a écrit :

Hum oui et non, il ne faut quand même pas oublier que l'informatique est
la fille des grandes questions du programme de Hilbert qui était une
vision de la perfection mathématique.



Rappelles moi, la belle construction de Hilbert n'a pas pris des sacrés
coups dans le fondement avec la notion d'incomplétude ? Ça, pour les
maths, et les théories d'Einstein et consorts pour la phyisque, badoum,
le 19éme siècle.

Je pense que tu as raison dans la pratique quotidienne, mais que dans le
mouvement de fond, Albert a aussi raison.



Peut-être qu'albert à raison dans la perfection théorique philosophique,
et moi dans l'imperfection expérimentale de la vie :).

Cela touche aussi au mysticilsme, il est intéressant de voir ici les
pensées de Turing , Gödel, Wittgenstein ou autres, en marge de leur
activité scientifique ou philosophique



Je ne m'aventure pas là. Les matheux sont des gens un peu à part,
personne et même pas eux même ne semble savoir s'ils découvrent ou
créent. J'en ai eu un en cours, une chose qu'il trouvait très amusant
c'est que "Les calculs des phyisiciens sont faux ! Complétement faux !
". Alors ceux des informaticiens, je ne te dis pas, follement drôle.
Et encore, c'était un mathématicien pas complétement théorique.

Noëlle Adam
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Alban Taraire
albert wrote:

A l'époque de Leibniz la pensée philosophique reposait sur le principe
que, avec une connaissance idéale des mathématiques, on pourrait accéder à
la vérité, c'est à dire la connaissance de Dieu.



Bah mettons qu'on prenne un calculateur quelconque, enfin rapide quand même,
et qu'on ponde toutes les combinaisons disons de 0 à 100MB, c'est pas
beaucoup; a priori on aurait un bon morceau de la connaissance divine, avec
l'intégralité de tout ce qui pourra jamais s'écrire en toutes les langues,
et même l'algo de compression qui fait tenir ça en 100 MB ;)

--
Alban
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Alban Taraire
Ofnuts wrote:

Le problème de la dynamique du microsillon, c'est qu'elle ne s'exprime
qu'à travers une chaîne qui vaut une petite fortune (rien que le
tourne-disque et sa cellule...) et qu'elle ne dure que les premières
écoutes (à moins d'avoir un stock de copies neuves du disque). Et elle
n'atteint 70dB qu'exceptionnelement (un CD atteint 80dB en pratique).



Jamais entendu parler de ça ?

http://www.elpj.com/

--
Alban
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filh
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth>
wrote:

FiLH a écrit :

> Hum oui et non, il ne faut quand même pas oublier que l'informatique est
> la fille des grandes questions du programme de Hilbert qui était une
> vision de la perfection mathématique.

Rappelles moi, la belle construction de Hilbert n'a pas pris des sacrés
coups dans le fondement avec la notion d'incomplétude ? Ça, pour les
maths, et les théories d'Einstein et consorts pour la phyisque, badoum,
le 19éme siècle.



Ben oui, mais il n'en reste que le mythe fondateur est toujours là,
tiens regarde legras et GR qui nous la ressortent. Ce que je crois est
que nous restons les enfants de ce programme là même si on a démontré
qu'une grande partie est incorrecte.

Bon d'un autre côté, comme je disais plus bas, les conséquences des
résultats des années trente... faut s'accrocher pour les suivre, et là
c'est même plus le commun des matheux qui y arrive je crois.



>
> Je pense que tu as raison dans la pratique quotidienne, mais que dans le
> mouvement de fond, Albert a aussi raison.

Peut-être qu'albert à raison dans la perfection théorique philosophique,
et moi dans l'imperfection expérimentale de la vie :).
>
> Cela touche aussi au mysticilsme, il est intéressant de voir ici les
> pensées de Turing , Gödel, Wittgenstein ou autres, en marge de leur
> activité scientifique ou philosophique

Je ne m'aventure pas là.



Tu devrais : je te conseille Les démons de Gödel, ça décole plus fort
que n'importe quel bouquin de K Dick.

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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Charles VASSALLO
albert wrote:

Peut-être.. je reste quand même sur mon idée. Les informaticiens, ou peu
importe, les gens qui travaillent sur ces algorithmes, recherchent avant
tout la perfection. Il y a sous-jacent un désir de puissance et de
domination. Le pari en vaut la peine, car encore plus profond, il y a la
peur !



Tu délires gentiment. Les scientifiques (les informaticiens en sont tout
de même une variété) cherchent à résoudre des questions, et, dans les
questions de simulation, on met de l'aléatoire dès le début. Ensuite,
la perfection de la simulation dépend de la finesse de l'observation,
qui se traduira à son tout dans la complexité du modèle, les déviations
aléatoires faisant partie de cette complexité.

La peur nous fera toujours préférer la certitude à la liberté ; par
un réel parfaitement maîtrisé, que l'on peut amener à soi de façon
prévisible et sans risque. La liberté telle que celle des hasards de la
nature est dangereuse à tous points de vue.



Tu continues à te gargariser de grandes bulles verbales. C'est joli,
mais creux et pas trop consistant.


Tout à l'heure, en prenant ma douche, je réfléchissais à ces photos 3D
et à cet aspect de notre civilisation de plus en plus mécanique et
déshumanisé, ou seul le souci de confort et de certitude prime. J'avais
plein d'exemple en tête, je reste dans le domaine culturel : Le CD qui a
supplanté le Microsillon, la musique ne craque plus mais le son a perdu ses
harmoniques. Le tirage N&B numérique (pour rester en charte), l'image est
parfaite, pas une pétouille, pas de cramé, mais alors, par rapport à un
tirage de Lucien Clergue, bien noir, à l'arrache, ça vaut pas tripette.
Etc..Etc..



Je ne discuterai pas des vertus des CD modernes, mais donne-moi un
négatif de Clergue et on discutera après avoir vu ce que j'aurais su en
tirer -- moi ou un autre peut-être encore mieux au fait des techniques
de tirage numérique récentes. Ce n'est certainement pas joué d'avance.

La belle époque est toujours révolue, n'est-ce-pas, et l'âge d'or, donc,
encore plus loin, d'avant les âges du fer du bronze réunis. Eh oui, nous
en sommes à l'âge du silicium. Vieux discours, très vieux ; les choses
changent, certaines bonnes pâlissent, mais d'autres arrivent. Le seul
vrai problème que je reconnaisse est que ça change vraiment très vite
ces temps-ci. Ça devient dur quand les articulations perdent de leur
souplesse.

Changeons de registre, en pire : Au jeu d'Échec, depuis que la machine a
dépassé la pensée, il n'y a plus de championnats du monde, comme ceux qui
nous passionnaient il y a encore 25 ans, ou alors ils passent inaperçus du
grand public. Que dire de plus...?



Que tu es mal informé. Il y a toujours des championnats du monde, il y a
même eu deux en parallèle ces dernières années. Le remue-ménage
médiatique autour de Fisher avait d'autres raisons d'être que l'amour du
grand jeu.

Charles
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Stephane Legras-Decussy
"Alban Taraire" a écrit dans le message de news:
hjhue6$11q$

Jamais entendu parler de ça ?

http://www.elpj.com/



LOL... ça revient à lire un CD sans les algo
de correction d'erreur...

grrouiiik....
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Ofnuts
On 24/01/2010 17:27, albert wrote:

A l'époque de Leibniz la pensée philosophique reposait sur le principe
que, avec une connaissance idéale des mathématiques, on pourrait accéder à
la vérité, c'est à dire la connaissance de Dieu. Après, il y a eu Kant,
Heidegger, Wittgenstein (je vais vite) et Bernard-Henri Levy (Euh! Non !
Cuilà c'était un humoriste ):)



Ce sont des philosphes dont l'influence sur les mathématiciens a été au
mieux marginale. Par contre, quand Gödel a _démontré_ aux mathématiciens
qu'ils ne pourraient jamais tout démontrer, ça les a nettement plus secoués.

--
Bertrand