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Quel format pour vos images?

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rouliplanchiste
Bonsoir à tous,

Le nombre de photos que je shoote et stock ne fait que grandir bien sur.
Et en raw, ça prend même beaucoup de place! Même avec un "petit" 6MP.
Outre la sélection et passage à la poubelle des choses inintéressantes,
un autre moyen consiste à les sauvegarder dans un autre format. Ce
d'autant que je ne sais pas combien de temps je pourrai ouvrir un RAW!
La question est donc, quel est le meilleur format pour garder tout ça?
Sous-entendu, ce bon vieux jpeg n'est-il pas trop destructif? A l'oeil
comme ça, j'ai pas trop l'impression... Mais c'est mon oeil.

Johann

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Jean-Pierre Roche

Très simple : tous des codages d'image. Aucun n'est plus spécialement
«image» qu'un autre


Justement si. Des fichiers peuvent avoir des natures très
différentes. Par exemple vouloir comparer du bitmap et du
vectoriel est pour le moins hasardeux... Même si ces deux
fichiers peuvent produire une image sur un écran.
Le JPEG est du bitmap compressé, le TIFF du bitmap compressé
ou pas, le RAW n'est *pas* du bitmap !

Reprends-toi. Aurais-je dit par mégarde qu'on créait de l'information ?


Comment retrouver les 4 bits qui manquent sinon en créant de
l'information ? Mais ce n'est qu'un exemple pour te montrer
que tu n'as pas du tout compris qu'il s'agit d'une
différence fondamentale.

Et alors ? De toute façon, tous ces fichiers sont toujours issus de la
numérisation par un capteur, que ce soit dans l'APN ou dans le
derawtisateur. Mon fichier TIFF-16 bit peut très bien sortir d'une
première dérawtisation. Je dis en substance que ce fichier contient
potentiellement toute l'information utile du raw initial, et que ce raw
n'est finalement qu'un codage (à peu près) équivalent à celui de notre
TIFF hypothétique.


Mais justement non. Voir les autres messages sur ce sujet
par Didier Dalbera...

Tiens donc ! Bien sûr que si, ça a à voir. Je ne sais pas ce que ta
tante vient faire ici et j'ai l'impression navrante que tu ne cherches
vraiment pas à comprendre.


C'est toi qui ne comprends pas qu'on part d'une réalité
physique (la structure du capteur) et que, si tu choisis de
faire comme si elle était différente, tu bats la campagne.
Si les poules avaient des dents, si dieu existait, si les
gens étaient raisonnables, etc. Avec des si on peut imaginer
quantité de possibilités mais ce n'est pas la réalité.

Là encore, ton affirmation péremptoire n'est pas recevable. Tu ne
devrais pas t'avancer sur des domaines que tu connais mal. Je m'incline
volontiers devant tes 40 ans de photographe et ta grande expérience
pratique sur une foule d'appareils et de logiciels, mais je me redresse
aussi sec quand tu sors de tes pompes. Cette dernière réponse laisse
entrevoir quelques lacunes du côté des mathématiques de la couleur.


Les mathématiques de la couleur m'importent finalement assez
peu je dois dire : je me contente de compter les bits dont
de dispose sur les matériels que j'utilise, d'en déduire les
capacités à restituer une échelle de luminances et de
constater que certaines choses sont possibles et d'autres
non. Que dans un monde idéal par des calculs mathématiques
que tu puisses faire des choses merveilleuses c'est
possible. Dans la réalité de la prise de vue
*photographique* et du traitement des photos réalisées non.
Pour s'en convaincre, il suffit de prendre quelques photos
jpeg (d'une scène assez contrastée) en lumière du jour avec
le réglage de la balance des blancs sur tungstène. Et
d'examiner les résultats...

--
Jean-Pierre Roche

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Didier Dalbera
"JPW" a écrit >
"Charles VASSALLO" a écrit

Très simple : tous des codages d'image. Aucun n'est plus spécialement
«image» qu'un autre


non,
un raw de 6 MP est un fichier avec 1500 points rouges
1500 points bleus 3000 points verts
afficher cette image ne ferait pas zouli oulis


Bon, on joue avec les mots et les concepts, mais le fait de dire que pour
chaque pixel il faut du rouge, du vert et du bleu est une convention. Nos
écrans sont fait de "subpixels" uniquement rouge, vert ou bleu. Donc, si on
faisait des écran ou les pixels étaient fait sur le modèle du filtre de
Bayer, on pourrait afficher directement une image en RAW sans avoir besoin
de dématricer.
Donc, le fait de dire le RAW est une image ou pas, c'est de la discute...
Le RAW contient les informations sufisante à produire une image, au même
titre que tous les autre formats de fichiers d'image. Maintenant, on peut
dire qu'il contient plus que de la donnée nécessaire et suffisante, pour
permettre d'avoir le maximum de possibilité à la retouche (qui est faite
lors du dématriçage par exemple).

--
Didier


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Jean-Pierre Gallou

oui ?? ne serait ce pas parce que vous avez
une vision simpliste de la chose ??


Non. Passer d'une matrice de points contenant des valeurs RVGV à des
pixels RVB c'est pas plus de 10 lignes de C. Je me fais fort de les
écrire si le défi en vaut la peine.

si l'on intègre des données sur l'optique utilisée
celà devient nettement moins simple non ??


Je ne vois vraiment pas ce que l'optique vient faire là-dedans.

--
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Jean-Pierre Gallou
(supersedes )


oui ?? ne serait ce pas parce que vous avez
une vision simpliste de la chose ??


Non. Passer d'une matrice de points contenant des valeurs RVGV à des
pixels RVB c'est pas plus de 10 lignes de C.

si l'on intègre des données sur l'optique utilisée
celà devient nettement moins simple non ??


Je ne vois vraiment pas ce que l'optique vient faire là-dedans.


--
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Jean-Pierre Roche

Non. Passer d'une matrice de points contenant des valeurs RVGV à des
pixels RVB c'est pas plus de 10 lignes de C. Je me fais fort de les
écrire si le défi en vaut la peine.


Je crains que ce ne soit "légèrement" plus complexe...

Je ne vois vraiment pas ce que l'optique vient faire là-dedans.


Hé bien comme nos apn disposent des informations sur les
caractéristiques de l'optique utilisée et même des
conditions d'une prise de vue précise ils peuvent aussi
effectuer des corrections directement au niveau des données
brutes du capteur pour optimiser le résultat en fonction des
défauts de ces optiques dans les conditions choisies par
le photographe... Rien n'est simple, tout se complique mais
c'est pour simplifier la vie de l'utilisateur.

--
Jean-Pierre Roche

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Jean-Pierre Gallou


Non. Passer d'une matrice de points contenant des valeurs RVGV à des pixels
RVB c'est pas plus de 10 lignes de C. Je me fais fort de les écrire si le
défi en vaut la peine.


Je crains que ce ne soit "légèrement" plus complexe...


Non. J'ai bien précisé (dans le message précédent) qu'il s'agit de la
production d'une image rvb non optimisée, avec un pixel RVB par
quadruplet de photosites. Ce qui est complexe c'est l'interpolation,
mais c'est parfaitement connu et documenté.

Je ne vois vraiment pas ce que l'optique vient faire là-dedans.


Hé bien comme nos apn disposent des informations sur les caractéristiques de
l'optique utilisée et même des conditions d'une prise de vue précise ils
peuvent aussi effectuer des corrections directement au niveau des données
brutes du capteur pour optimiser le résultat en fonction des défauts de ces
optiques dans les conditions choisies par le photographe...


Tiens donc, vous avez un programme de dématriçage qui corrige les
défauts de l'optique. Il faudra nous dire lequel, car je ne connais que
DxO Optics Pro qui fasse ça sur les fichiers raw, et depuis peu, et
vous ne nous en avez pas parlé.

--
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