Bonjour,
ça fait maintenant 5 ans que j'ai pas touché a un linux, c'était mon métier
avant donc j'ai quand meme deja touché meme si actuellement j'ai plus ou
moins tout oublié, je suis donc pas au courant de ce qui se passe niveau
évolution pendant tout ce temps là.
Je cherche une distrib a installer sur mon ancien portable sur lequel j'ai
une partition de 20Go prévu pour mon futur linux...
A priori tout ce dont j'aurais besoin est compatible avec linux, c'est un P4
2,4Ghz 768Mo de ram DDR, ATI radeon 9000 pour la vidéo, j'aimerais une
distrib un peu épurée sans script trop complexe pour m'y remettre en
douceur, mais quand meme des packages binaires, au niveau du desktop gnome
ou Kde? ou il y a mieux de nos jours?
Jusque là on m'a conseillé gentoo, mais on m'a dit que c'est dérivé d'un
debian ou les scripts sont vraiment complexe, en fait je cherche une
slackware avec un système de packages plus évolué qu'il y a 5 ans... je sais
pas si slackware a évolué a ce niveau là.
Avant je travaillais sur red hat surtout et ça me convenait bien, je sais
pas si la distrib a évolué dans le bon sens et est restée plus ou moins
ouverte ou si elle s'est devellopé pour être plus "commerciale" et plus pour
les entreprises, parce que je compte en avoir une utilisation personnelle.
Effectivement, il ne faut pas se baser UNIQUEMENT sur le support materiel par defaut de la distribution pour choisir. Mais entre plusieurs distributions dont le reste des fonctionnalités convient au besoin, moi je choisis celle qui reconnait correctement le materiel par defaut.
Sauf que deux distributions dont le confort d'utilisation diffère uniquement par la reconnaissance du matériel à l'installation, on n'a encore vu ça. Et c'est bien normal : si deux distributions sont proches à ce point, elles fusionnent.
nicolas vigier , dans le message <slrnfau1a3.36m.boklm@powah.pewz.net>,
a écrit :
Effectivement, il ne faut pas se baser UNIQUEMENT sur le support materiel
par defaut de la distribution pour choisir. Mais entre plusieurs
distributions dont le reste des fonctionnalités convient au besoin, moi
je choisis celle qui reconnait correctement le materiel par defaut.
Sauf que deux distributions dont le confort d'utilisation diffère uniquement
par la reconnaissance du matériel à l'installation, on n'a encore vu ça. Et
c'est bien normal : si deux distributions sont proches à ce point, elles
fusionnent.
Effectivement, il ne faut pas se baser UNIQUEMENT sur le support materiel par defaut de la distribution pour choisir. Mais entre plusieurs distributions dont le reste des fonctionnalités convient au besoin, moi je choisis celle qui reconnait correctement le materiel par defaut.
Sauf que deux distributions dont le confort d'utilisation diffère uniquement par la reconnaissance du matériel à l'installation, on n'a encore vu ça. Et c'est bien normal : si deux distributions sont proches à ce point, elles fusionnent.
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Jerome Lambert , dans le message <46aeeedb$0$13857$, a écrit :
La conclusion se tire d'elle-même.
... quand on ne comprend rien aux notions de marché captif.
Le marché est devenu captif par l'opération du saint esprit?
--
Michel TALON
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
Jerome Lambert , dans le message
<46aeeedb$0$13857$ba620e4c@news.skynet.be>, a écrit :
La conclusion se tire d'elle-même.
... quand on ne comprend rien aux notions de marché captif.
Le marché est devenu captif par l'opération du saint esprit?
Michel Talon, dans le message <f8n0th$77d$, a écrit :
Le marché est devenu captif par l'opération du saint esprit?
Cf. mon autre message. Par l'opération d'un contrat décroché plus ou moins par hasard en 1981.
Rakotomandimby (R12y) Mihamina
Laurent - :
Par contre tu dis avoir testé fedora, mais pourquoi ne pas avoir testé CentOS, qui est faite pour les serveurs justement (c'est la RHEL, sans le support) ?
Ou Ubuntu Server aussi. Parceque Ubuntu est assez bonne pour la reconnaissance du matériel. Et en plus, une fois le matériel reconnu, on peut noter les modules chargés, les softs installés et ensuite passer à Debian.
-- "C'est très facile d'avoir des idées de partage quand on n'a rien." Patrice KARATCHENTZEFF
Par contre tu dis avoir testé fedora, mais pourquoi ne pas avoir testé
CentOS, qui est faite pour les serveurs justement (c'est la RHEL, sans
le support) ?
Ou Ubuntu Server aussi.
Parceque Ubuntu est assez bonne pour la reconnaissance du matériel.
Et en plus, une fois le matériel reconnu, on peut noter les modules chargés,
les softs installés et ensuite passer à Debian.
--
"C'est très facile d'avoir des idées de partage quand on n'a rien."
Patrice KARATCHENTZEFF
Par contre tu dis avoir testé fedora, mais pourquoi ne pas avoir testé CentOS, qui est faite pour les serveurs justement (c'est la RHEL, sans le support) ?
Ou Ubuntu Server aussi. Parceque Ubuntu est assez bonne pour la reconnaissance du matériel. Et en plus, une fois le matériel reconnu, on peut noter les modules chargés, les softs installés et ensuite passer à Debian.
-- "C'est très facile d'avoir des idées de partage quand on n'a rien." Patrice KARATCHENTZEFF
Jerome Lambert
Jerome Lambert , dans le message
Non. Je te parle d'il y a près de 20 ans, quand Windows cotoyait d'autres OS et d'autres surcouches graphiques à DOS, et où le choix était encore possible, mais MS n'a pas fait l'erreur des autres et à doté son interface d'un ensemble logiciel cohérent, chose que l'on ne retrouvait nulle part ailleurs. Une fois la pompe amorcée...
Tu ré-écris l'histoire. Il y a 20 ans, microsoft avait déjà depuis six ans le contrat avec IBM faisant de leur OS l'OS préinstallé sur tous les PC vendus. C'est ça, et rien d'autre, qui explique la dominance de microsoft actuellement.
Mouarf! Je rigole toujours en lisant ce genre de choses. Quels que soient les moyens mis en oeuvre, l'adoption ne peut se faire que si on y trouve son compte d'une manière ou d'une autre, ne t'en déplaise. Dans le cas présent, c'est essentiellement la suite Office qui a joué le rôle de catalyseur, étant bien meilleure que ses concurrents dès sa première version (uniformisation des menus et des raccourcis-claviers, meilleure intégration des outils entre eux, etc.). Quand on avait à côté (pour les plus célèbres) un Mac hors de prix et un OS/2 sans logithèque conséquente, le choix était très vite fait. Il faut d'ailleurs remarquer que la même erreur n'a pas été faites par les entreprises soutenant Linux: le prix est nul, et d'énormes efforts ont été consentis pour le doter d'une logithèque moderne et attractive (OpenOffice.org p.ex.).
Jerome Lambert , dans le message
Non. Je te parle d'il y a près de 20 ans, quand Windows cotoyait
d'autres OS et d'autres surcouches graphiques à DOS, et où le choix
était encore possible, mais MS n'a pas fait l'erreur des autres et à
doté son interface d'un ensemble logiciel cohérent, chose que l'on ne
retrouvait nulle part ailleurs. Une fois la pompe amorcée...
Tu ré-écris l'histoire. Il y a 20 ans, microsoft avait déjà depuis six ans
le contrat avec IBM faisant de leur OS l'OS préinstallé sur tous les PC
vendus. C'est ça, et rien d'autre, qui explique la dominance de microsoft
actuellement.
Mouarf! Je rigole toujours en lisant ce genre de choses. Quels que
soient les moyens mis en oeuvre, l'adoption ne peut se faire que si on y
trouve son compte d'une manière ou d'une autre, ne t'en déplaise. Dans
le cas présent, c'est essentiellement la suite Office qui a joué le rôle
de catalyseur, étant bien meilleure que ses concurrents dès sa première
version (uniformisation des menus et des raccourcis-claviers, meilleure
intégration des outils entre eux, etc.). Quand on avait à côté (pour les
plus célèbres) un Mac hors de prix et un OS/2 sans logithèque
conséquente, le choix était très vite fait.
Il faut d'ailleurs remarquer que la même erreur n'a pas été faites par
les entreprises soutenant Linux: le prix est nul, et d'énormes efforts
ont été consentis pour le doter d'une logithèque moderne et attractive
(OpenOffice.org p.ex.).
Non. Je te parle d'il y a près de 20 ans, quand Windows cotoyait d'autres OS et d'autres surcouches graphiques à DOS, et où le choix était encore possible, mais MS n'a pas fait l'erreur des autres et à doté son interface d'un ensemble logiciel cohérent, chose que l'on ne retrouvait nulle part ailleurs. Une fois la pompe amorcée...
Tu ré-écris l'histoire. Il y a 20 ans, microsoft avait déjà depuis six ans le contrat avec IBM faisant de leur OS l'OS préinstallé sur tous les PC vendus. C'est ça, et rien d'autre, qui explique la dominance de microsoft actuellement.
Mouarf! Je rigole toujours en lisant ce genre de choses. Quels que soient les moyens mis en oeuvre, l'adoption ne peut se faire que si on y trouve son compte d'une manière ou d'une autre, ne t'en déplaise. Dans le cas présent, c'est essentiellement la suite Office qui a joué le rôle de catalyseur, étant bien meilleure que ses concurrents dès sa première version (uniformisation des menus et des raccourcis-claviers, meilleure intégration des outils entre eux, etc.). Quand on avait à côté (pour les plus célèbres) un Mac hors de prix et un OS/2 sans logithèque conséquente, le choix était très vite fait. Il faut d'ailleurs remarquer que la même erreur n'a pas été faites par les entreprises soutenant Linux: le prix est nul, et d'énormes efforts ont été consentis pour le doter d'une logithèque moderne et attractive (OpenOffice.org p.ex.).
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Jerome Lambert , dans le message <46aefd96$0$13854$, a écrit :
Non. Je te parle d'il y a près de 20 ans, quand Windows cotoyait d'autres OS et d'autres surcouches graphiques à DOS, et où le choix était encore possible, mais MS n'a pas fait l'erreur des autres et à doté son interface d'un ensemble logiciel cohérent, chose que l'on ne retrouvait nulle part ailleurs. Une fois la pompe amorcée...
Tu ré-écris l'histoire. Il y a 20 ans, microsoft avait déjà depuis six ans le contrat avec IBM faisant de leur OS l'OS préinstallé sur tous les PC vendus. C'est ça, et rien d'autre, qui explique la dominance de microsoft actuellement.
Sauf qu'il y a 20 ans le PC était un ordinateur parmi beaucoup d'autres, plutôt cher et pas performant, donc il y avait plein de raisons de ne pas standardiser ni sur le PC ni sur Windows. Dans le milieu professionnel (et par exemple chez nous) les stations Sun, Apollo, HP, IBM, etc. étaient souvent bien plus répandues que les PC (sauf au secrétariat), sans parler des Macs. Chez nous on a fini par standardiser sur les PC *sous Linux* parceque c'était bien plus intéressant financièrement. Ce qui a assuré le succés des PC et pas des Macs ou des Sun, c'est que M. tout le monde y a trouvé son compte, y compris les jeux, les logiciels bureautique, les trucs genre autocad, etc. sans oublier un prix raisonnable voire même nul grace au piratage.
--
Michel TALON
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
Jerome Lambert , dans le message
<46aefd96$0$13854$ba620e4c@news.skynet.be>, a écrit :
Non. Je te parle d'il y a près de 20 ans, quand Windows cotoyait
d'autres OS et d'autres surcouches graphiques à DOS, et où le choix
était encore possible, mais MS n'a pas fait l'erreur des autres et à
doté son interface d'un ensemble logiciel cohérent, chose que l'on ne
retrouvait nulle part ailleurs. Une fois la pompe amorcée...
Tu ré-écris l'histoire. Il y a 20 ans, microsoft avait déjà depuis six ans
le contrat avec IBM faisant de leur OS l'OS préinstallé sur tous les PC
vendus. C'est ça, et rien d'autre, qui explique la dominance de microsoft
actuellement.
Sauf qu'il y a 20 ans le PC était un ordinateur parmi beaucoup d'autres,
plutôt cher et pas performant, donc il y avait plein de raisons de ne pas
standardiser ni sur le PC ni sur Windows. Dans le milieu professionnel
(et par exemple chez nous) les stations Sun, Apollo, HP, IBM, etc.
étaient souvent bien plus répandues que les PC (sauf au secrétariat),
sans parler des Macs. Chez nous on a fini par standardiser sur les PC
*sous Linux* parceque c'était bien plus intéressant financièrement.
Ce qui a assuré le succés des PC et pas des Macs ou des Sun, c'est que
M. tout le monde y a trouvé son compte, y compris les jeux, les
logiciels bureautique, les trucs genre autocad, etc. sans oublier un
prix raisonnable voire même nul grace au piratage.
Jerome Lambert , dans le message <46aefd96$0$13854$, a écrit :
Non. Je te parle d'il y a près de 20 ans, quand Windows cotoyait d'autres OS et d'autres surcouches graphiques à DOS, et où le choix était encore possible, mais MS n'a pas fait l'erreur des autres et à doté son interface d'un ensemble logiciel cohérent, chose que l'on ne retrouvait nulle part ailleurs. Une fois la pompe amorcée...
Tu ré-écris l'histoire. Il y a 20 ans, microsoft avait déjà depuis six ans le contrat avec IBM faisant de leur OS l'OS préinstallé sur tous les PC vendus. C'est ça, et rien d'autre, qui explique la dominance de microsoft actuellement.
Sauf qu'il y a 20 ans le PC était un ordinateur parmi beaucoup d'autres, plutôt cher et pas performant, donc il y avait plein de raisons de ne pas standardiser ni sur le PC ni sur Windows. Dans le milieu professionnel (et par exemple chez nous) les stations Sun, Apollo, HP, IBM, etc. étaient souvent bien plus répandues que les PC (sauf au secrétariat), sans parler des Macs. Chez nous on a fini par standardiser sur les PC *sous Linux* parceque c'était bien plus intéressant financièrement. Ce qui a assuré le succés des PC et pas des Macs ou des Sun, c'est que M. tout le monde y a trouvé son compte, y compris les jeux, les logiciels bureautique, les trucs genre autocad, etc. sans oublier un prix raisonnable voire même nul grace au piratage.
--
Michel TALON
Rakotomandimby (R12y) Mihamina
nicolas vigier - :
c'est la Mandriva... Et pourtant, son propre fondateur préfère les distribution Debian
based: http://distrowatch.com/table.php?distribution=ulteo D'un autre côté, il s'est fait mettre à la porte de chez lui. Dans
ces conditions, comment pourrait-il continuer à faire la promotion de Mandriva? Oui mais les choix techniques ne devraient pas etre guidés par le coeur!
Et pourquoi ? En tout cas, ils le sont souvent au moins un peu.
Parceque par exemple, Yugo ne choisirait pas Debian, alors que c'est une bonne distribution.
-- "C'est très facile d'avoir des idées de partage quand on n'a rien." Patrice KARATCHENTZEFF
nicolas vigier - <slrnfau0n4.36m.boklm@powah.pewz.net> :
c'est la Mandriva...
Et pourtant, son propre fondateur préfère les distribution Debian
based: http://distrowatch.com/table.php?distribution=ulteo
D'un autre côté, il s'est fait mettre à la porte de chez lui. Dans
ces conditions, comment pourrait-il continuer à faire la promotion de
Mandriva?
Oui mais les choix techniques ne devraient pas etre guidés par le coeur!
Et pourquoi ? En tout cas, ils le sont souvent au moins un peu.
Parceque par exemple, Yugo ne choisirait pas Debian, alors que c'est une
bonne distribution.
--
"C'est très facile d'avoir des idées de partage quand on n'a rien."
Patrice KARATCHENTZEFF
c'est la Mandriva... Et pourtant, son propre fondateur préfère les distribution Debian
based: http://distrowatch.com/table.php?distribution=ulteo D'un autre côté, il s'est fait mettre à la porte de chez lui. Dans
ces conditions, comment pourrait-il continuer à faire la promotion de Mandriva? Oui mais les choix techniques ne devraient pas etre guidés par le coeur!
Et pourquoi ? En tout cas, ils le sont souvent au moins un peu.
Parceque par exemple, Yugo ne choisirait pas Debian, alors que c'est une bonne distribution.
-- "C'est très facile d'avoir des idées de partage quand on n'a rien." Patrice KARATCHENTZEFF
Nicolas George
Michel Talon, dans le message <f8n0md$77d$, a écrit :
Débile! Une machine de ce genre coute 3k euros
Euh, non, assez nettement plus.
et on va la garder plusieurs années, un administrateur coute > 50k euros *par an*.
Et l'installation de l'OS, ça ne prend pas un an, tout au plus une semaine.
Pas du tout. La première des choses est que le matériel fonctionne. Sinon on ne va pas voir plus loin.
Et comme tu le faisais remarquer plus haut dans le thread, c'est le même noyau pour toutes les distributions, donc le matériel, il y a moyen de le faire fonctionner sur toutes les distributions.
Pourquoi crois tu que Windows est tellement répandu?
Parce qu'il est vendu préinstallé, et que l'immense majorité des utilisateurs sont trop incompétents pour avoir même l'idée de le changer.
Je ne vois pas en quoi cette remarque est pertinente ici.
Michel Talon, dans le message <f8n0md$77d$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>, a
écrit :
Débile! Une machine de ce genre coute 3k euros
Euh, non, assez nettement plus.
et on va la garder
plusieurs années, un administrateur coute > 50k euros *par an*.
Et l'installation de l'OS, ça ne prend pas un an, tout au plus une semaine.
Pas du tout. La première des choses est que le matériel fonctionne.
Sinon on ne va pas voir plus loin.
Et comme tu le faisais remarquer plus haut dans le thread, c'est le même
noyau pour toutes les distributions, donc le matériel, il y a moyen de le
faire fonctionner sur toutes les distributions.
Pourquoi crois tu que Windows
est tellement répandu?
Parce qu'il est vendu préinstallé, et que l'immense majorité des
utilisateurs sont trop incompétents pour avoir même l'idée de le changer.
Je ne vois pas en quoi cette remarque est pertinente ici.
Michel Talon, dans le message <f8n0md$77d$, a écrit :
Débile! Une machine de ce genre coute 3k euros
Euh, non, assez nettement plus.
et on va la garder plusieurs années, un administrateur coute > 50k euros *par an*.
Et l'installation de l'OS, ça ne prend pas un an, tout au plus une semaine.
Pas du tout. La première des choses est que le matériel fonctionne. Sinon on ne va pas voir plus loin.
Et comme tu le faisais remarquer plus haut dans le thread, c'est le même noyau pour toutes les distributions, donc le matériel, il y a moyen de le faire fonctionner sur toutes les distributions.
Pourquoi crois tu que Windows est tellement répandu?
Parce qu'il est vendu préinstallé, et que l'immense majorité des utilisateurs sont trop incompétents pour avoir même l'idée de le changer.
Je ne vois pas en quoi cette remarque est pertinente ici.
nicolas vigier
On 2007-07-31, Nicolas George <nicolas$ wrote:
nicolas vigier , dans le message , a écrit :
Effectivement, il ne faut pas se baser UNIQUEMENT sur le support materiel par defaut de la distribution pour choisir. Mais entre plusieurs distributions dont le reste des fonctionnalités convient au besoin, moi je choisis celle qui reconnait correctement le materiel par defaut.
Sauf que deux distributions dont le confort d'utilisation diffère uniquement par la reconnaissance du matériel à l'installation, on n'a encore vu ça. Et c'est bien normal : si deux distributions sont proches à ce point, elles fusionnent.
Ben non, elle ne different pas forcement uniquement que sur ca. Mais pour beaucoup de choses tu peux utiliser aussi bien une Debian, qu'une Redhat, une Mandriva ou une Suse.
Nicolas
On 2007-07-31, Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
nicolas vigier , dans le message <slrnfau1a3.36m.boklm@powah.pewz.net>,
a écrit :
Effectivement, il ne faut pas se baser UNIQUEMENT sur le support materiel
par defaut de la distribution pour choisir. Mais entre plusieurs
distributions dont le reste des fonctionnalités convient au besoin, moi
je choisis celle qui reconnait correctement le materiel par defaut.
Sauf que deux distributions dont le confort d'utilisation diffère uniquement
par la reconnaissance du matériel à l'installation, on n'a encore vu ça. Et
c'est bien normal : si deux distributions sont proches à ce point, elles
fusionnent.
Ben non, elle ne different pas forcement uniquement que sur ca. Mais
pour beaucoup de choses tu peux utiliser aussi bien une Debian, qu'une
Redhat, une Mandriva ou une Suse.
Effectivement, il ne faut pas se baser UNIQUEMENT sur le support materiel par defaut de la distribution pour choisir. Mais entre plusieurs distributions dont le reste des fonctionnalités convient au besoin, moi je choisis celle qui reconnait correctement le materiel par defaut.
Sauf que deux distributions dont le confort d'utilisation diffère uniquement par la reconnaissance du matériel à l'installation, on n'a encore vu ça. Et c'est bien normal : si deux distributions sont proches à ce point, elles fusionnent.
Ben non, elle ne different pas forcement uniquement que sur ca. Mais pour beaucoup de choses tu peux utiliser aussi bien une Debian, qu'une Redhat, une Mandriva ou une Suse.
Nicolas
SL
Le 31-07-2007, Sam Hocevar <sam+ a écrit :
On Tue, 31 Jul 2007 08:17:53 +0000 (UTC), SL wrote:
De bonnes intentions, pas de mauvaises idées.
Oui, des bonnes intentions, du genre « avoir qu'une seule langue pour le plus grand bonheur de l'humanité », ce qui est un programme délirant ; pourquoi pas une seule cuisine, une seule culture, une seule littérature pendant qu'on y est ? Comment s'imaginer qu'on peut interdire la variation dans le moindre domaine des activités humaines ?
Ce n'est pas un programme, c'est une uchronie (au sens de Thinès et Lempereur, pas au sens des ouvrages de SF). C'est donc une hypothèse hors du temps et je n'ai jamais prôné un retour à une langue unique, tout au plus démarré une réflexion « et si ... ? » qui ne me parait pas inintéressante tant il est clair pour moi que l'incompréhension est à la base de nombreux conflits, et que l'obstacle de la langue est à l'origine de bien des incompréhensions.
Je ne crois pas qu'on puisse établir une relation entre conflits et diversités dse langues. Les tendances à l'expension, à la folie meurtrière, au recours à la guerre pour maintenir ses structures sociales (selon Orwell selon M. Moore récemment entendu :-), bref aux conflits quelques soient les interprétations qu'on en donne n'ont pas semble-t-ils des raisons structurelles moins profondes que la diversités des langues, et on peut difficilement faire des secondes une cause des premières sans dire soit une trivialité (tout ce qui empêche la transparence parfaite irénique est par définition cause de conflit, au même titre que les différences sociales, intellectuelles, ou de la taille des sexes, la couleur des cheveux), soit quelque chose de très naïf (il faut viser l'unanimisme).
En tout cas toute considération biblique mise à part, les mutations d'une hypothétique protolangue
Il n'y a aucune « hypothèse » d'une protolangue sérieusement défendue en linguistique. Pour être honnête, il y a quelques transfuges qui trouvent des financement avec ce programme séduisant pour les non-linguistes, mais toute la discipline est fondée sur le refus de cette question.
ne me paraissent pas relever d'un besoin de diversité,
Je ne dis ps qu'il y a un besoin de divesrité, je la constate. Si ce que tu dis c'est qu'il n'y a aucune nécessité de la diversité des langues, je pense au contraire qu'il est tout à fait irraisonable de ne pas considérer cette diversité comme une caractéristique parfaitement définitoire du fait langagier, puisque la dynamique de la diversification et de la variation est la principale caractéristique des langues et quelle affecte absolument toutes ses propriétés : il est pratiquement impossible d'exiber des universaux linguistiques en dessous d'un niveau d'abstraction qui en feraient autre chose que des universaux méthodologiques. Les dynamiques de diversifications (dans le temps, dans l'espace, entre les groupes sociaux, entre les contextes socialement définis) sont par contre universelles.
Donc, la diversité des langues est une propriété largement admise comme définitoire de celle-ci et non un « accident » regrettable et contingent. La diversité des langues n'est pas moins fondamentale que la diversité des structures sociales, des systèmes politiques, des systèmes économiques, l'historicité, etc.
Donc, d'une certaine façon, un programme qui viserait à avoir une seule langue est aussi terrifiant qu'un programme qui viserait à avoir un seul système social ou politique, même si c'est moins effrayant à première vue. Je ne dis pas qu'on ne peut pas préférer un système politique et militer pour son extension la plus large possible, mais imaginer qu'il faudrait se débarasser de la possibilité même de /changer/ de système politique -- comme de faire varier une langue -- est abominable. :w
donc comparer cela à l'éloge d'une monoculture, c'est un peu fort. D'ailleurs pour moi il y a bien déjà une seule cuisine, une seule culture et une seule littérature, mais probablement pas dans le sens où tu l'entends.
Et en quel sens est-ce qu'on peut dire cela ?
Le 31-07-2007, Sam Hocevar <sam+news@zoy.org> a écrit :
On Tue, 31 Jul 2007 08:17:53 +0000 (UTC), SL wrote:
De bonnes intentions, pas de mauvaises idées.
Oui, des bonnes intentions, du genre « avoir qu'une seule langue pour
le plus grand bonheur de l'humanité », ce qui est un programme
délirant ; pourquoi pas une seule cuisine, une seule culture, une seule
littérature pendant qu'on y est ? Comment s'imaginer qu'on peut
interdire la variation dans le moindre domaine des activités humaines ?
Ce n'est pas un programme, c'est une uchronie (au sens de Thinès et
Lempereur, pas au sens des ouvrages de SF). C'est donc une hypothèse
hors du temps et je n'ai jamais prôné un retour à une langue unique,
tout au plus démarré une réflexion « et si ... ? » qui ne me parait pas
inintéressante tant il est clair pour moi que l'incompréhension est
à la base de nombreux conflits, et que l'obstacle de la langue est à
l'origine de bien des incompréhensions.
Je ne crois pas qu'on puisse établir une relation entre conflits et
diversités dse langues. Les tendances à l'expension, à la folie
meurtrière, au recours à la guerre pour maintenir ses structures
sociales (selon Orwell selon M. Moore récemment entendu :-), bref aux
conflits quelques soient les interprétations qu'on en donne n'ont pas
semble-t-ils des raisons structurelles moins profondes que la diversités
des langues, et on peut difficilement faire des secondes une cause des
premières sans dire soit une trivialité (tout ce qui empêche la
transparence parfaite irénique est par définition cause de conflit, au
même titre que les différences sociales, intellectuelles, ou de la
taille des sexes, la couleur des cheveux), soit quelque chose de très
naïf (il faut viser l'unanimisme).
En tout cas toute considération biblique mise à part, les mutations
d'une hypothétique protolangue
Il n'y a aucune « hypothèse » d'une protolangue sérieusement défendue
en linguistique. Pour être honnête, il y a quelques transfuges qui
trouvent des financement avec ce programme séduisant pour les
non-linguistes, mais toute la discipline est fondée sur le refus de
cette question.
ne me paraissent pas relever d'un besoin
de diversité,
Je ne dis ps qu'il y a un besoin de divesrité, je la constate. Si ce que
tu dis c'est qu'il n'y a aucune nécessité de la diversité des langues,
je pense au contraire qu'il est tout à fait irraisonable de ne pas
considérer cette diversité comme une caractéristique parfaitement
définitoire du fait langagier, puisque la dynamique de la
diversification et de la variation est la principale caractéristique des
langues et quelle affecte absolument toutes ses propriétés : il est
pratiquement impossible d'exiber des universaux linguistiques en dessous
d'un niveau d'abstraction qui en feraient autre chose que des universaux
méthodologiques. Les dynamiques de diversifications (dans le temps, dans
l'espace, entre les groupes sociaux, entre les contextes socialement
définis) sont par contre universelles.
Donc, la diversité des langues est une propriété largement admise comme
définitoire de celle-ci et non un « accident » regrettable et
contingent. La diversité des langues n'est pas moins fondamentale que la
diversité des structures sociales, des systèmes politiques, des systèmes
économiques, l'historicité, etc.
Donc, d'une certaine façon, un programme qui viserait à avoir une seule
langue est aussi terrifiant qu'un programme qui viserait à avoir un seul
système social ou politique, même si c'est moins effrayant à première
vue. Je ne dis pas qu'on ne peut pas préférer un système politique et
militer pour son extension la plus large possible, mais imaginer qu'il
faudrait se débarasser de la possibilité même de /changer/ de système
politique -- comme de faire varier une langue -- est abominable.
:w
donc comparer cela à l'éloge d'une monoculture, c'est un
peu fort. D'ailleurs pour moi il y a bien déjà une seule cuisine, une
seule culture et une seule littérature, mais probablement pas dans le
sens où tu l'entends.
On Tue, 31 Jul 2007 08:17:53 +0000 (UTC), SL wrote:
De bonnes intentions, pas de mauvaises idées.
Oui, des bonnes intentions, du genre « avoir qu'une seule langue pour le plus grand bonheur de l'humanité », ce qui est un programme délirant ; pourquoi pas une seule cuisine, une seule culture, une seule littérature pendant qu'on y est ? Comment s'imaginer qu'on peut interdire la variation dans le moindre domaine des activités humaines ?
Ce n'est pas un programme, c'est une uchronie (au sens de Thinès et Lempereur, pas au sens des ouvrages de SF). C'est donc une hypothèse hors du temps et je n'ai jamais prôné un retour à une langue unique, tout au plus démarré une réflexion « et si ... ? » qui ne me parait pas inintéressante tant il est clair pour moi que l'incompréhension est à la base de nombreux conflits, et que l'obstacle de la langue est à l'origine de bien des incompréhensions.
Je ne crois pas qu'on puisse établir une relation entre conflits et diversités dse langues. Les tendances à l'expension, à la folie meurtrière, au recours à la guerre pour maintenir ses structures sociales (selon Orwell selon M. Moore récemment entendu :-), bref aux conflits quelques soient les interprétations qu'on en donne n'ont pas semble-t-ils des raisons structurelles moins profondes que la diversités des langues, et on peut difficilement faire des secondes une cause des premières sans dire soit une trivialité (tout ce qui empêche la transparence parfaite irénique est par définition cause de conflit, au même titre que les différences sociales, intellectuelles, ou de la taille des sexes, la couleur des cheveux), soit quelque chose de très naïf (il faut viser l'unanimisme).
En tout cas toute considération biblique mise à part, les mutations d'une hypothétique protolangue
Il n'y a aucune « hypothèse » d'une protolangue sérieusement défendue en linguistique. Pour être honnête, il y a quelques transfuges qui trouvent des financement avec ce programme séduisant pour les non-linguistes, mais toute la discipline est fondée sur le refus de cette question.
ne me paraissent pas relever d'un besoin de diversité,
Je ne dis ps qu'il y a un besoin de divesrité, je la constate. Si ce que tu dis c'est qu'il n'y a aucune nécessité de la diversité des langues, je pense au contraire qu'il est tout à fait irraisonable de ne pas considérer cette diversité comme une caractéristique parfaitement définitoire du fait langagier, puisque la dynamique de la diversification et de la variation est la principale caractéristique des langues et quelle affecte absolument toutes ses propriétés : il est pratiquement impossible d'exiber des universaux linguistiques en dessous d'un niveau d'abstraction qui en feraient autre chose que des universaux méthodologiques. Les dynamiques de diversifications (dans le temps, dans l'espace, entre les groupes sociaux, entre les contextes socialement définis) sont par contre universelles.
Donc, la diversité des langues est une propriété largement admise comme définitoire de celle-ci et non un « accident » regrettable et contingent. La diversité des langues n'est pas moins fondamentale que la diversité des structures sociales, des systèmes politiques, des systèmes économiques, l'historicité, etc.
Donc, d'une certaine façon, un programme qui viserait à avoir une seule langue est aussi terrifiant qu'un programme qui viserait à avoir un seul système social ou politique, même si c'est moins effrayant à première vue. Je ne dis pas qu'on ne peut pas préférer un système politique et militer pour son extension la plus large possible, mais imaginer qu'il faudrait se débarasser de la possibilité même de /changer/ de système politique -- comme de faire varier une langue -- est abominable. :w
donc comparer cela à l'éloge d'une monoculture, c'est un peu fort. D'ailleurs pour moi il y a bien déjà une seule cuisine, une seule culture et une seule littérature, mais probablement pas dans le sens où tu l'entends.