Bonjour,
ça fait maintenant 5 ans que j'ai pas touché a un linux, c'était mon métier
avant donc j'ai quand meme deja touché meme si actuellement j'ai plus ou
moins tout oublié, je suis donc pas au courant de ce qui se passe niveau
évolution pendant tout ce temps là.
Je cherche une distrib a installer sur mon ancien portable sur lequel j'ai
une partition de 20Go prévu pour mon futur linux...
A priori tout ce dont j'aurais besoin est compatible avec linux, c'est un P4
2,4Ghz 768Mo de ram DDR, ATI radeon 9000 pour la vidéo, j'aimerais une
distrib un peu épurée sans script trop complexe pour m'y remettre en
douceur, mais quand meme des packages binaires, au niveau du desktop gnome
ou Kde? ou il y a mieux de nos jours?
Jusque là on m'a conseillé gentoo, mais on m'a dit que c'est dérivé d'un
debian ou les scripts sont vraiment complexe, en fait je cherche une
slackware avec un système de packages plus évolué qu'il y a 5 ans... je sais
pas si slackware a évolué a ce niveau là.
Avant je travaillais sur red hat surtout et ça me convenait bien, je sais
pas si la distrib a évolué dans le bon sens et est restée plus ou moins
ouverte ou si elle s'est devellopé pour être plus "commerciale" et plus pour
les entreprises, parce que je compte en avoir une utilisation personnelle.
Mais relis bien attentivement mon message: je ne prétends pas que Windows était meilleur que les autres OS de l'époque, mais bien qu'il faisait tourner d'une part des programmes en quantité, d'autre part des programmes meilleurs que les autres.
Et donc pris dans son ensemble, tu prétends une supériorité de windows, ce que je conteste. Ce n'est pas un exemple ponctuel qui suffit à étayer ton affirmation.
Windows n'est en aucun cas partie prenante dans les débuts de la domination de Microsoft.
-- PEBCAK is obsolete. Use PICNIC instead. +----------------------------------------+ | "Problem In Chair, Not In Computer" | +----------------------------------------+
--{ Nicolas George a plopé ceci: }--
Mais relis bien attentivement mon message: je ne prétends pas que
Windows était meilleur que les autres OS de l'époque, mais bien qu'il
faisait tourner d'une part des programmes en quantité, d'autre part des
programmes meilleurs que les autres.
Et donc pris dans son ensemble, tu prétends une supériorité de windows, ce
que je conteste. Ce n'est pas un exemple ponctuel qui suffit à étayer ton
affirmation.
Windows n'est en aucun cas partie prenante dans les débuts de la
domination de Microsoft.
--
PEBCAK is obsolete. Use PICNIC instead.
+----------------------------------------+
| "Problem In Chair, Not In Computer" |
+----------------------------------------+
Mais relis bien attentivement mon message: je ne prétends pas que Windows était meilleur que les autres OS de l'époque, mais bien qu'il faisait tourner d'une part des programmes en quantité, d'autre part des programmes meilleurs que les autres.
Et donc pris dans son ensemble, tu prétends une supériorité de windows, ce que je conteste. Ce n'est pas un exemple ponctuel qui suffit à étayer ton affirmation.
Windows n'est en aucun cas partie prenante dans les débuts de la domination de Microsoft.
-- PEBCAK is obsolete. Use PICNIC instead. +----------------------------------------+ | "Problem In Chair, Not In Computer" | +----------------------------------------+
Thierry B.
--{ Michel Talon a plopé ceci: }--
Sauf qu'il y a 20 ans le PC était un ordinateur parmi beaucoup d'autres, plutôt cher et pas performant, donc il y avait plein de raisons de ne pas standardiser ni sur le PC ni sur Windows. Dans le milieu professionnel (et par exemple chez nous) les stations Sun, Apollo, HP, IBM, etc.
Dans le milieu des ordinateurs "personnels", ou "individuels", ou "bas de gamme", l'Apple ][ était très bien placé aussi: fiable, extensible, bonne logithèque, toussa...
Revenons bien à l'époque des _vrais_ débuts du Pécé.
-- fsck, fsck, fsck. trois fois, adjugé le crash disque au bofh du fond.
--{ Michel Talon a plopé ceci: }--
Sauf qu'il y a 20 ans le PC était un ordinateur parmi beaucoup d'autres,
plutôt cher et pas performant, donc il y avait plein de raisons de ne pas
standardiser ni sur le PC ni sur Windows. Dans le milieu professionnel
(et par exemple chez nous) les stations Sun, Apollo, HP, IBM, etc.
Dans le milieu des ordinateurs "personnels", ou "individuels",
ou "bas de gamme", l'Apple ][ était très bien placé aussi:
fiable, extensible, bonne logithèque, toussa...
Revenons bien à l'époque des _vrais_ débuts du Pécé.
--
fsck, fsck, fsck.
trois fois, adjugé le crash disque au bofh du fond.
Sauf qu'il y a 20 ans le PC était un ordinateur parmi beaucoup d'autres, plutôt cher et pas performant, donc il y avait plein de raisons de ne pas standardiser ni sur le PC ni sur Windows. Dans le milieu professionnel (et par exemple chez nous) les stations Sun, Apollo, HP, IBM, etc.
Dans le milieu des ordinateurs "personnels", ou "individuels", ou "bas de gamme", l'Apple ][ était très bien placé aussi: fiable, extensible, bonne logithèque, toussa...
Revenons bien à l'époque des _vrais_ débuts du Pécé.
-- fsck, fsck, fsck. trois fois, adjugé le crash disque au bofh du fond.
Thierry B.
--{ Nicolas George a plopé ceci: }--
Oui, mais ce n'est pas lié à une prétendue supériorité de windows : quand le PC a tué les autres plates-formes matérielles, vers 1990-1995 grâce à l'autorisation des clones et de l'évolutivité, microsoft avait déjà essentiellement tué la concurrence sur la plate-forme PC.
Mmmmm, les premiers clônes sont apparus bien avant. Vers 1983/4, et je n'ai pas souvenir d'une quelconque autorisation. Si je me souviens bien, les "technicals manuals" des premiers IBM-PC donnaient toutes les informations techniques, jusqu'au listing assembleur du BIOS, dans le but de faire venir à la plate-forme les fabriquants de cartes d'extensions, et d'augmenter ainsi l'attrait de la plate-forme grâce à ses possibilitées nombreuses et variées. Bien sûr, les clôneurs se sont engouffrés dans la brêche, et cette brêche est devenue le lit douillet de Microsoft.
-- YMMV.
--{ Nicolas George a plopé ceci: }--
Oui, mais ce n'est pas lié à une prétendue supériorité de windows : quand le
PC a tué les autres plates-formes matérielles, vers 1990-1995 grâce à
l'autorisation des clones et de l'évolutivité, microsoft avait déjà
essentiellement tué la concurrence sur la plate-forme PC.
Mmmmm, les premiers clônes sont apparus bien avant. Vers 1983/4, et
je n'ai pas souvenir d'une quelconque autorisation. Si je me souviens
bien, les "technicals manuals" des premiers IBM-PC donnaient toutes
les informations techniques, jusqu'au listing assembleur du BIOS,
dans le but de faire venir à la plate-forme les fabriquants de cartes
d'extensions, et d'augmenter ainsi l'attrait de la plate-forme
grâce à ses possibilitées nombreuses et variées. Bien sûr, les
clôneurs se sont engouffrés dans la brêche, et cette brêche est
devenue le lit douillet de Microsoft.
Oui, mais ce n'est pas lié à une prétendue supériorité de windows : quand le PC a tué les autres plates-formes matérielles, vers 1990-1995 grâce à l'autorisation des clones et de l'évolutivité, microsoft avait déjà essentiellement tué la concurrence sur la plate-forme PC.
Mmmmm, les premiers clônes sont apparus bien avant. Vers 1983/4, et je n'ai pas souvenir d'une quelconque autorisation. Si je me souviens bien, les "technicals manuals" des premiers IBM-PC donnaient toutes les informations techniques, jusqu'au listing assembleur du BIOS, dans le but de faire venir à la plate-forme les fabriquants de cartes d'extensions, et d'augmenter ainsi l'attrait de la plate-forme grâce à ses possibilitées nombreuses et variées. Bien sûr, les clôneurs se sont engouffrés dans la brêche, et cette brêche est devenue le lit douillet de Microsoft.
-- YMMV.
Thierry B.
--{ Jerome Lambert a plopé ceci: }--
Ça dépend à quel niveau tu place la supériorité: sur le plan technique, on est bien d'accord que Windows était sans doute un des plus mal fichu, mais manque de bol c'est lui qui avait la meilleure logithèque. Et comme le second critère est bien plus important que le premier...
A l'époque où les premiers Windows sont sortis, la meilleure logithèque était sur les divers 68k de l'époque. Mac, Atari, Amiga... Le monde ne commence pas avec Windows, hein ?
-- David Lightman: What is the primary goal? Joshua: You should know, Professor. You programmed me. David Lightman: C'mon. What is the primary goal? Joshua: To win the game.
--{ Jerome Lambert a plopé ceci: }--
Ça dépend à quel niveau tu place la supériorité: sur le plan technique,
on est bien d'accord que Windows était sans doute un des plus mal fichu,
mais manque de bol c'est lui qui avait la meilleure logithèque. Et comme
le second critère est bien plus important que le premier...
A l'époque où les premiers Windows sont sortis, la meilleure
logithèque était sur les divers 68k de l'époque. Mac, Atari,
Amiga... Le monde ne commence pas avec Windows, hein ?
--
David Lightman: What is the primary goal?
Joshua: You should know, Professor. You programmed me.
David Lightman: C'mon. What is the primary goal?
Joshua: To win the game.
Ça dépend à quel niveau tu place la supériorité: sur le plan technique, on est bien d'accord que Windows était sans doute un des plus mal fichu, mais manque de bol c'est lui qui avait la meilleure logithèque. Et comme le second critère est bien plus important que le premier...
A l'époque où les premiers Windows sont sortis, la meilleure logithèque était sur les divers 68k de l'époque. Mac, Atari, Amiga... Le monde ne commence pas avec Windows, hein ?
-- David Lightman: What is the primary goal? Joshua: You should know, Professor. You programmed me. David Lightman: C'mon. What is the primary goal? Joshua: To win the game.
Thierry B.
--{ SL a plopé ceci: }--
diversités dse langues. Les tendances à l'expension, à la folie meurtrière, au recours à la guerre pour maintenir ses structures
Puis-je me permettre de vous conseiller la lecture d'un roman
assez méconnu de Herbert George Wells, intitulé "La guerre dans les airs", écrit en 1908, et qui traite, avec une modernité terrifiante des ces choses-là ?
L'exemplaire que j'ai est un poche des éditions Folio, imprimé en 1984 (année symbolique).
diversités dse langues. Les tendances à l'expension, à la folie
meurtrière, au recours à la guerre pour maintenir ses structures
Puis-je me permettre de vous conseiller la lecture d'un roman
assez méconnu de Herbert George Wells, intitulé "La guerre dans
les airs", écrit en 1908, et qui traite, avec une modernité
terrifiante des ces choses-là ?
L'exemplaire que j'ai est un poche des éditions Folio, imprimé
en 1984 (année symbolique).
diversités dse langues. Les tendances à l'expension, à la folie meurtrière, au recours à la guerre pour maintenir ses structures
Puis-je me permettre de vous conseiller la lecture d'un roman
assez méconnu de Herbert George Wells, intitulé "La guerre dans les airs", écrit en 1908, et qui traite, avec une modernité terrifiante des ces choses-là ?
L'exemplaire que j'ai est un poche des éditions Folio, imprimé en 1984 (année symbolique).
On 31 juil, 09:10, "Rakotomandimby (R12y) Mihamina" polyvalente.fr> wrote:
Jérémy JUST - :
c'est la Mandriva... Et pourtant, son propre fondateur préfère les distribution Debian
based:http://distrowatch.com/table.php?distribution=ulteo D'un autre côté, il s'est fait mettre à la porte de chez lui. Dans
ces conditions, comment pourrait-il continuer à faire la promotion de Mandriva?
Oui mais les choix techniques ne devraient pas etre guidés par le coeur!
Ca peut parfois fonctionner. J'ai choisi FreeBSD car j'étais plus en accord avec la philosophie BSD, et il s'est avéré que ça me correspondait aussi techniquement :)
J'ai une question pour les pros des serveurs ; on a reçu deux serveurs quadri-processeurs (enfin deux processeurs de deux coeurs) chacun, chacun 8 GO de Ram, de superbes cartes mère Tyan, et qui se partagent une baie en Raid 6 de 7,5 TO.
Et le site du constructeur il dit quelque chose au niveau du support ou de la certification ?
Cordialement,
Le Tue, 31 Jul 2007 08:37:34 +0000, SL a écrit:
Le 31-07-2007, Laurent <laurent.bar@gmail.com> a écrit :
On 31 juil, 09:10, "Rakotomandimby (R12y) Mihamina" <infogera...@asso-
polyvalente.fr> wrote:
Jérémy JUST - <20070731001039.17522...@norbert.jejust.info> :
c'est la Mandriva...
Et pourtant, son propre fondateur préfère les distribution Debian
based:http://distrowatch.com/table.php?distribution=ulteo
D'un autre côté, il s'est fait mettre à la porte de chez lui. Dans
ces conditions, comment pourrait-il continuer à faire la promotion de
Mandriva?
Oui mais les choix techniques ne devraient pas etre guidés par le coeur!
Ca peut parfois fonctionner. J'ai choisi FreeBSD car j'étais plus en
accord avec la philosophie BSD, et il s'est avéré que ça me
correspondait aussi techniquement :)
J'ai une question pour les pros des serveurs ; on a reçu deux serveurs
quadri-processeurs (enfin deux processeurs de deux coeurs) chacun,
chacun 8 GO de Ram, de superbes cartes mère Tyan, et qui se partagent
une baie en Raid 6 de 7,5 TO.
Et le site du constructeur il dit quelque chose au niveau du support ou de
la certification ?
On 31 juil, 09:10, "Rakotomandimby (R12y) Mihamina" polyvalente.fr> wrote:
Jérémy JUST - :
c'est la Mandriva... Et pourtant, son propre fondateur préfère les distribution Debian
based:http://distrowatch.com/table.php?distribution=ulteo D'un autre côté, il s'est fait mettre à la porte de chez lui. Dans
ces conditions, comment pourrait-il continuer à faire la promotion de Mandriva?
Oui mais les choix techniques ne devraient pas etre guidés par le coeur!
Ca peut parfois fonctionner. J'ai choisi FreeBSD car j'étais plus en accord avec la philosophie BSD, et il s'est avéré que ça me correspondait aussi techniquement :)
J'ai une question pour les pros des serveurs ; on a reçu deux serveurs quadri-processeurs (enfin deux processeurs de deux coeurs) chacun, chacun 8 GO de Ram, de superbes cartes mère Tyan, et qui se partagent une baie en Raid 6 de 7,5 TO.
Et le site du constructeur il dit quelque chose au niveau du support ou de la certification ?
Cordialement,
Thierry B.
--{ nicolas vigier a plopé ceci: }--
distributions dont le reste des fonctionnalités convient au besoin, moi je choisis celle qui reconnait correctement le materiel par defaut.
Sur des machines de ce prix, tu peux quand même faire l'effort
de chercher comment les faire marcher, au besoin en prenant un jour ou deux. Si tu n'arrives pas à les faire marcher en comprenant comment et pourquoi, il vaut mieux les renvoyer au vendeur.
d'un materiel sur une distribution n'est pas forcement une chose très simple à faire. Les gens n'ont pas forcement beaucoup de temps à consacrer à l'installation.
C'est peut-être aussi, dans le cas d'un matériel exotique, un effort qui ne sera pas renouvelé pour la prochaine mise à jour, et là: *paf le chien*.
-- http://www.columbia.edu/acis/history/029b.jpg
--{ nicolas vigier a plopé ceci: }--
distributions dont le reste des fonctionnalités convient au besoin, moi
je choisis celle qui reconnait correctement le materiel par defaut.
Sur des machines de ce prix, tu peux quand même faire l'effort
de chercher comment les faire marcher, au besoin en prenant
un jour ou deux. Si tu n'arrives pas à les faire marcher en
comprenant comment et pourquoi, il vaut mieux les renvoyer
au vendeur.
d'un materiel sur une distribution n'est pas forcement une chose très
simple à faire. Les gens n'ont pas forcement beaucoup de temps à
consacrer à l'installation.
C'est peut-être aussi, dans le cas d'un matériel exotique, un
effort qui ne sera pas renouvelé pour la prochaine mise à jour,
et là: *paf le chien*.
distributions dont le reste des fonctionnalités convient au besoin, moi je choisis celle qui reconnait correctement le materiel par defaut.
Sur des machines de ce prix, tu peux quand même faire l'effort
de chercher comment les faire marcher, au besoin en prenant un jour ou deux. Si tu n'arrives pas à les faire marcher en comprenant comment et pourquoi, il vaut mieux les renvoyer au vendeur.
d'un materiel sur une distribution n'est pas forcement une chose très simple à faire. Les gens n'ont pas forcement beaucoup de temps à consacrer à l'installation.
C'est peut-être aussi, dans le cas d'un matériel exotique, un effort qui ne sera pas renouvelé pour la prochaine mise à jour, et là: *paf le chien*.
-- http://www.columbia.edu/acis/history/029b.jpg
sansflotusspam
Sam Hocevar a commis :
On Tue, 31 Jul 2007 19:16:49 +0200, sansflotusspam wrote:
Désolé, Maître Sam,
mais le français n'est pas comme Debian (***), il a des règles ! "sans" implique un espace totalement vide, donc 0x0x0x0x0 = toujours ZERO.
C'est marrant, il est rare que les gens qui se fourvoient en grammaire invoquent les règles ; d'habitude c'est plutôt à l'usage qu'ils ont recours pour défendre leur point de vue délirant. Je me demande bien d'où tu sors cette règle, d'ailleurs.
Je te renvoie au Grevisse (« Le Bon Usage »), ouvrage de grammaire de référence [1], qui dit à ce sujet (499 a., p. 788) :
Pour certains, la négation est incompatible avec la notion de pluriel. En réalité, le nom peut être au singulier ou au pluriel, selon qu'il serait au singulier ou au pluriel dans la construction positive correspondate.
Et de citer « un ciel sans nuages » (Baudelaire, Les Fleurs du mal, Voyage à Cythère), un appartement « sans lits jumeaux » (Cayrol, Froid du soleil, p. 19).
Je t'accorde que le Grevisse coûte cher et que tout le monde n'a pas la chance d'en avoir un ; tu peux alors te rabattre sur « Dictionnaire des difficultés de la langue française » [2], qui stipule :
Sans peut être suivi du singulier ou du pluriel, selon le sens. Ainsi on écrit : Etre sans place, Des outils sans manche, parce qu'on ne peut occuper qu'une seule place à la fois et qu'un outil n'a qu'un seul manche ; mais généralement : Une femme sans enfants, un gilet sans manches, parce qu'une femme peut avoir plusieurs enfants et qu'un gilet, quand il a des manches, en a toujours deux. Une dictée sans fautes (au pluriel) se justifie à côté de Je viendrai sans faute demain (au singulier).
Si tu n'aimes pas lire des livres, je sais c'est chiant et y'a pas d'images, tu peux visiter le site de l'Académie française [3], qui dit à ce sujet :
Pourtant, dès lors que ce dont on parle peut suggérer l'idée de pluralité, c'est le pluriel qui est le plus fréquent. On écrira : Un devoir sans fautes, en jugeant qu'un tel devoir aurait d'ordinaire comporté plusieurs fautes (qu'une faute ne vient jamais seule)
Et si tu n'aimes pas ces Français arrogants qui croient que la langue leur appartient, tu peux aussi aller voir ce qu'en pense l'Office québécois de la langue française [4] :
Bien que la préposition sans marque la privation ou l'exclusion, le mot qui suit ne se met pas toujours au singulier. C'est le sens logique de la phrase ou de l'expression qui décide. [...] Dans les exemples qui suivent cependant, le nom se met obligatoirement au pluriel : Un arbre sans feuilles, une robe sans manches, un collant sans pieds.
Écrire "sans chaussureS", "sans nuageS", etc, est une absence de raisonnement, un contresens, une faute contre l'esprit, avant d'être une faute de langue !
S'il y a une faute contre l'esprit, c'est bien l'appauvrissement sémantique que tu prônes.
Bravo et merci pour la leçon de grammaire, mais quitte à rester con, je maintiens que "sans" impliquant une absence ne peut pas produire un pluriel .... c'est ainsi qu'on l'entend en vrai français, savoir la langue merveilleuse de Descartes, Racine, Buffon, Voltaire, Chateaubriand, etc
Sam Hocevar a commis :
On Tue, 31 Jul 2007 19:16:49 +0200, sansflotusspam wrote:
Désolé, Maître Sam,
mais le français n'est pas comme Debian (***), il a des règles !
"sans" implique un espace totalement vide, donc 0x0x0x0x0 = toujours
ZERO.
C'est marrant, il est rare que les gens qui se fourvoient en
grammaire invoquent les règles ; d'habitude c'est plutôt à l'usage
qu'ils ont recours pour défendre leur point de vue délirant. Je me
demande bien d'où tu sors cette règle, d'ailleurs.
Je te renvoie au Grevisse (« Le Bon Usage »), ouvrage de grammaire
de
référence [1], qui dit à ce sujet (499 a., p. 788) :
Pour certains, la négation est incompatible avec la notion de
pluriel. En réalité, le nom peut être au singulier ou au pluriel,
selon qu'il serait au singulier ou au pluriel dans la
construction positive correspondate.
Et de citer « un ciel sans nuages » (Baudelaire, Les Fleurs du mal,
Voyage à Cythère), un appartement « sans lits jumeaux » (Cayrol, Froid
du soleil, p. 19).
Je t'accorde que le Grevisse coûte cher et que tout le monde n'a
pas
la chance d'en avoir un ; tu peux alors te rabattre sur « Dictionnaire
des difficultés de la langue française » [2], qui stipule :
Sans peut être suivi du singulier ou du pluriel, selon le sens.
Ainsi on écrit : Etre sans place, Des outils sans manche, parce
qu'on ne peut occuper qu'une seule place à la fois et qu'un outil
n'a qu'un seul manche ; mais généralement : Une femme sans
enfants, un gilet sans manches, parce qu'une femme peut avoir
plusieurs enfants et qu'un gilet, quand il a des manches, en a
toujours deux. Une dictée sans fautes (au pluriel) se justifie à
côté de Je viendrai sans faute demain (au singulier).
Si tu n'aimes pas lire des livres, je sais c'est chiant et y'a pas
d'images, tu peux visiter le site de l'Académie française [3], qui dit
à ce sujet :
Pourtant, dès lors que ce dont on parle peut suggérer l'idée de
pluralité, c'est le pluriel qui est le plus fréquent. On écrira :
Un devoir sans fautes, en jugeant qu'un tel devoir aurait
d'ordinaire comporté plusieurs fautes (qu'une faute ne vient
jamais seule)
Et si tu n'aimes pas ces Français arrogants qui croient que la
langue
leur appartient, tu peux aussi aller voir ce qu'en pense l'Office
québécois de la langue française [4] :
Bien que la préposition sans marque la privation ou l'exclusion,
le mot qui suit ne se met pas toujours au singulier. C'est le
sens logique de la phrase ou de l'expression qui décide. [...]
Dans les exemples qui suivent cependant, le nom se met
obligatoirement au pluriel : Un arbre sans feuilles, une robe
sans manches, un collant sans pieds.
Écrire "sans chaussureS", "sans nuageS", etc, est une absence de
raisonnement, un contresens, une faute contre l'esprit, avant d'être
une faute de langue !
S'il y a une faute contre l'esprit, c'est bien l'appauvrissement
sémantique que tu prônes.
Bravo et merci pour la leçon de grammaire,
mais quitte à rester con, je maintiens que "sans" impliquant une absence
ne peut pas produire un pluriel .... c'est ainsi qu'on l'entend en vrai
français, savoir la langue merveilleuse de Descartes, Racine, Buffon,
Voltaire, Chateaubriand, etc
On Tue, 31 Jul 2007 19:16:49 +0200, sansflotusspam wrote:
Désolé, Maître Sam,
mais le français n'est pas comme Debian (***), il a des règles ! "sans" implique un espace totalement vide, donc 0x0x0x0x0 = toujours ZERO.
C'est marrant, il est rare que les gens qui se fourvoient en grammaire invoquent les règles ; d'habitude c'est plutôt à l'usage qu'ils ont recours pour défendre leur point de vue délirant. Je me demande bien d'où tu sors cette règle, d'ailleurs.
Je te renvoie au Grevisse (« Le Bon Usage »), ouvrage de grammaire de référence [1], qui dit à ce sujet (499 a., p. 788) :
Pour certains, la négation est incompatible avec la notion de pluriel. En réalité, le nom peut être au singulier ou au pluriel, selon qu'il serait au singulier ou au pluriel dans la construction positive correspondate.
Et de citer « un ciel sans nuages » (Baudelaire, Les Fleurs du mal, Voyage à Cythère), un appartement « sans lits jumeaux » (Cayrol, Froid du soleil, p. 19).
Je t'accorde que le Grevisse coûte cher et que tout le monde n'a pas la chance d'en avoir un ; tu peux alors te rabattre sur « Dictionnaire des difficultés de la langue française » [2], qui stipule :
Sans peut être suivi du singulier ou du pluriel, selon le sens. Ainsi on écrit : Etre sans place, Des outils sans manche, parce qu'on ne peut occuper qu'une seule place à la fois et qu'un outil n'a qu'un seul manche ; mais généralement : Une femme sans enfants, un gilet sans manches, parce qu'une femme peut avoir plusieurs enfants et qu'un gilet, quand il a des manches, en a toujours deux. Une dictée sans fautes (au pluriel) se justifie à côté de Je viendrai sans faute demain (au singulier).
Si tu n'aimes pas lire des livres, je sais c'est chiant et y'a pas d'images, tu peux visiter le site de l'Académie française [3], qui dit à ce sujet :
Pourtant, dès lors que ce dont on parle peut suggérer l'idée de pluralité, c'est le pluriel qui est le plus fréquent. On écrira : Un devoir sans fautes, en jugeant qu'un tel devoir aurait d'ordinaire comporté plusieurs fautes (qu'une faute ne vient jamais seule)
Et si tu n'aimes pas ces Français arrogants qui croient que la langue leur appartient, tu peux aussi aller voir ce qu'en pense l'Office québécois de la langue française [4] :
Bien que la préposition sans marque la privation ou l'exclusion, le mot qui suit ne se met pas toujours au singulier. C'est le sens logique de la phrase ou de l'expression qui décide. [...] Dans les exemples qui suivent cependant, le nom se met obligatoirement au pluriel : Un arbre sans feuilles, une robe sans manches, un collant sans pieds.
Écrire "sans chaussureS", "sans nuageS", etc, est une absence de raisonnement, un contresens, une faute contre l'esprit, avant d'être une faute de langue !
S'il y a une faute contre l'esprit, c'est bien l'appauvrissement sémantique que tu prônes.
Bravo et merci pour la leçon de grammaire, mais quitte à rester con, je maintiens que "sans" impliquant une absence ne peut pas produire un pluriel .... c'est ainsi qu'on l'entend en vrai français, savoir la langue merveilleuse de Descartes, Racine, Buffon, Voltaire, Chateaubriand, etc
Samuel Colin
Dixit Thierry B. :
--{ Sam Hocevar a plopé ceci: }--
P'taing, la rage... Pas moyen de le faire rentrer en 4x80 !
On écrit donc mieux « il marche sans chaussures » au pluriel [...] ou « encore un été sans vacances », voire « je n'ai jamais vu un thread fcold sans grosses conneries » car il y a toujours beaucoup de grosses conneries dans un thread fcold. -+- SH in fcold: une signature sans compromis -+-
Ça va mieux là ?
Dixit Thierry B. :
--{ Sam Hocevar a plopé ceci: }--
P'taing, la rage... Pas moyen de le faire rentrer en 4x80 !
On écrit donc mieux « il marche sans chaussures » au pluriel [...] ou
« encore un été sans vacances », voire « je n'ai jamais vu un thread fcold
sans grosses conneries » car il y a toujours beaucoup de grosses conneries
dans un thread fcold. -+- SH in fcold: une signature sans compromis -+-
P'taing, la rage... Pas moyen de le faire rentrer en 4x80 !
On écrit donc mieux « il marche sans chaussures » au pluriel [...] ou « encore un été sans vacances », voire « je n'ai jamais vu un thread fcold sans grosses conneries » car il y a toujours beaucoup de grosses conneries dans un thread fcold. -+- SH in fcold: une signature sans compromis -+-
Ça va mieux là ?
Sam Hocevar
On Wed, 01 Aug 2007 10:40:28 +0200, sansflotusspam wrote:
mais quitte à rester con, je maintiens que "sans" impliquant une absence ne peut pas produire un pluriel .... c'est ainsi qu'on l'entend en vrai français, savoir la langue merveilleuse de Descartes, Racine, Buffon, Voltaire, Chateaubriand, etc
Mais tu en redemandes !
Enfin, ils admettent, comme une juste conséquence de ce principe, qu'un corps, quelque petit qu'on le supposât, pourrait, en se dilatant, croître indéfiniment, sans jamais présenter aucun vide, sans cesser de former une substance continue et sans pores.
(Descartes, Essais philosophiques, p.20)
Sans parents, sans amis, désolée et craintive, Et veuve maintenant sans avoir eu d'époux, Seigneur, de mes malheurs ce sont là les plus doux.
(Racine, Mithridate, Acte I Scène II)
Rameaux écartés, terminés par deux ou trois pointes brunes, sans tubercules. Il est jaunâtre, tendre, sans écailles ni poussière apparente, s'élevant à un pouce tout au plus.
(Buffon, Histoire naturelle, générale et particulière, p.108)
Le héros malheureux, sans armes, sans défense, Voyant qu'il faut périr, et périr sans vengeance, Voulut mourir du moins comme il avait vécu, Avec toute sa gloire et toute sa vertu.
(Voltaire, La Henriade, p.19)
Les droits de la critique sont de dire nettement et clairement son avis, de juger impitoyablement un livre sans considérations aucunes, sans ménagements, sans égards aux réclamations de l'auteur.
On Wed, 01 Aug 2007 10:40:28 +0200, sansflotusspam wrote:
mais quitte à rester con, je maintiens que "sans" impliquant une absence
ne peut pas produire un pluriel .... c'est ainsi qu'on l'entend en vrai
français, savoir la langue merveilleuse de Descartes, Racine, Buffon,
Voltaire, Chateaubriand, etc
Mais tu en redemandes !
Enfin, ils admettent, comme une juste conséquence de ce principe,
qu'un corps, quelque petit qu'on le supposât, pourrait, en se
dilatant, croître indéfiniment, sans jamais présenter aucun vide,
sans cesser de former une substance continue et sans pores.
(Descartes, Essais philosophiques, p.20)
Sans parents, sans amis, désolée et craintive,
Et veuve maintenant sans avoir eu d'époux,
Seigneur, de mes malheurs ce sont là les plus doux.
(Racine, Mithridate, Acte I Scène II)
Rameaux écartés, terminés par deux ou trois pointes brunes, sans
tubercules. Il est jaunâtre, tendre, sans écailles ni poussière
apparente, s'élevant à un pouce tout au plus.
(Buffon, Histoire naturelle, générale et particulière, p.108)
Le héros malheureux, sans armes, sans défense,
Voyant qu'il faut périr, et périr sans vengeance,
Voulut mourir du moins comme il avait vécu,
Avec toute sa gloire et toute sa vertu.
(Voltaire, La Henriade, p.19)
Les droits de la critique sont de dire nettement et clairement
son avis, de juger impitoyablement un livre sans considérations
aucunes, sans ménagements, sans égards aux réclamations de
l'auteur.
On Wed, 01 Aug 2007 10:40:28 +0200, sansflotusspam wrote:
mais quitte à rester con, je maintiens que "sans" impliquant une absence ne peut pas produire un pluriel .... c'est ainsi qu'on l'entend en vrai français, savoir la langue merveilleuse de Descartes, Racine, Buffon, Voltaire, Chateaubriand, etc
Mais tu en redemandes !
Enfin, ils admettent, comme une juste conséquence de ce principe, qu'un corps, quelque petit qu'on le supposât, pourrait, en se dilatant, croître indéfiniment, sans jamais présenter aucun vide, sans cesser de former une substance continue et sans pores.
(Descartes, Essais philosophiques, p.20)
Sans parents, sans amis, désolée et craintive, Et veuve maintenant sans avoir eu d'époux, Seigneur, de mes malheurs ce sont là les plus doux.
(Racine, Mithridate, Acte I Scène II)
Rameaux écartés, terminés par deux ou trois pointes brunes, sans tubercules. Il est jaunâtre, tendre, sans écailles ni poussière apparente, s'élevant à un pouce tout au plus.
(Buffon, Histoire naturelle, générale et particulière, p.108)
Le héros malheureux, sans armes, sans défense, Voyant qu'il faut périr, et périr sans vengeance, Voulut mourir du moins comme il avait vécu, Avec toute sa gloire et toute sa vertu.
(Voltaire, La Henriade, p.19)
Les droits de la critique sont de dire nettement et clairement son avis, de juger impitoyablement un livre sans considérations aucunes, sans ménagements, sans égards aux réclamations de l'auteur.