Après avoir testé nombre de distributions, plus ou moins inégale, que
j'ai souvent trouvées intéressantes, je constate tout de même que
- la fiabilité Linux n'est pas au rendez-vous, sur mes différentes
machines, j'ai passablement d'incompatibilité
- Les programmes fournis sont obsolètes, c'est à daire que sous
Windows, je peux télécharger Open Office 3.01 alors que sous Linux,
cela vient encore avec des versions 2 ou 2.1, et c'est très difficile
de faire des mises à jour sans tout planter le système
- Les logiciels Linux sont intéressants, mais bon, à part Firefox queje
connais bien, les autres sont de qualité assez modeste, alors que sous
Windows on trouve des superlogiciels, comme Office Famille (pour env.
70 Euros) et des logiciels de gravures permettan de graver gratuitement
- Les logiciels sont trop nombreux à faire la même chose; par exemple,
vous avez un fichier mp3, on ne sait plus avec quoi le lire (J'utilise
normalement Amarok...) tellement il y'a de possibilités, et qucun ne
marche bien sauf celui que je viens de cité. Pourquoi faire autant de
programmes malfichus ?
- Si on trouve autant de programmes malfichus (des milliers de petits
logiciels...) très peu sont par contre bons, j'ai fait une liste des
meilleures à mon sens
- Mozilla
- OpenOffice (quand on trouve la dernière version)
- Amarok (lecteur multimédia)
- ThunderBird (pour les messages)
Maintenant, pour faire de la retouche photos, on me parle de GIMP, mais
je trouve que c'est trop le foutoir, y'a t'il quelque chose comme
Photoshop Elemens ?
Mais voilà, malgré les heures et les heures que je passe devant Linux,
je ne comprends toujours pas pourquoi cela serait sensé être mieux que
Windows, alors que c'est beaucoup plus durs à faire marcher
Est-ce que l'on peut dire que c'est surtout pour les étudiants ?
Le Tue, 21 Jul 2009 19:33:08 +0000, Nicolas George a gâché de la bande passante pour nous écrire :
Es-tu rentier, on biens travailles-tu également ? Si tu travailles, alors c'est rigoureusement équivalent de considérer que ces 50 centimes ont été pris sur ton salaire et pas sur ta plus-value.
Ah ? J'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi : Mon salaire d'ouvrier n'a pas diminué (je peux, avec mon salaire seul, acheter la même quantité de richesse avant et après cette taxe).
Le cas d'un rentier qui n'a aucune activité productrice est plus subtil : il constitue en lui-même une taxation du travail d'autrui, il taxer cette taxation revient à la diminuer.
Ah ben la aussi j'ai besoin d'explications ! (notamment sur la dernière phrase ;-))
-- @+ Doug - Linux user #307925 - Slamd64 roulaize ;-) [ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Le Tue, 21 Jul 2009 19:33:08 +0000, Nicolas George a gâché de la bande
passante pour nous écrire :
Es-tu rentier, on biens travailles-tu également ? Si tu travailles,
alors c'est rigoureusement équivalent de considérer que ces
50 centimes ont été pris sur ton salaire et pas sur ta plus-value.
Ah ?
J'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi :
Mon salaire d'ouvrier n'a pas diminué (je peux, avec mon salaire seul,
acheter la même quantité de richesse avant et après cette taxe).
Le cas d'un rentier qui n'a aucune activité productrice est plus
subtil : il constitue en lui-même une taxation du travail d'autrui, il
taxer cette taxation revient à la diminuer.
Ah ben la aussi j'ai besoin d'explications ! (notamment sur la dernière
phrase ;-))
--
@+
Doug - Linux user #307925 - Slamd64 roulaize ;-)
[ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Le Tue, 21 Jul 2009 19:33:08 +0000, Nicolas George a gâché de la bande passante pour nous écrire :
Es-tu rentier, on biens travailles-tu également ? Si tu travailles, alors c'est rigoureusement équivalent de considérer que ces 50 centimes ont été pris sur ton salaire et pas sur ta plus-value.
Ah ? J'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi : Mon salaire d'ouvrier n'a pas diminué (je peux, avec mon salaire seul, acheter la même quantité de richesse avant et après cette taxe).
Le cas d'un rentier qui n'a aucune activité productrice est plus subtil : il constitue en lui-même une taxation du travail d'autrui, il taxer cette taxation revient à la diminuer.
Ah ben la aussi j'ai besoin d'explications ! (notamment sur la dernière phrase ;-))
-- @+ Doug - Linux user #307925 - Slamd64 roulaize ;-) [ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Nicolas George
Patrice Karatchentzeff , dans le message , a écrit :
On se demande bien pour quelle raison elle ferait ! Les sociétés qui avait une autre référence que l'or et qui sont passés à l'or ne l'ont fait que contraintes et forcées (cf. la Chine).
On ne change pas un système monétaire qui fonctionne bien et qui est entré dans les moeurs sans avoir de très très bonnes raisons.
Ou d'être inconséquent.
Étant plus rare que l'or, ce n'est déjà pas équivalent. Ensuite, je ne connais personne depuis l'Antiquité qui ait eu envie de s'accrocher un collier en tellure autour du cou !
Ça confirme bien ce que je dis, à savoir que la valeur qu'on accorde à l'or est culturelle, basée sur la confiance qu'on pourra toujours l'échanger contre quelque chose de plus utile.
tatata... le franc germinal, établi par Napoléon Bonaparte (donc début du XIXe) n'a connu sa première fluctuation monétaire qu'au XXe siècle. La France a donc traversé la « crise » californienne sans s'en rendre compte...
Je ne vois pas trop le rapport avec ce dont je parlais, à savoir la dévaluation de la monnaie, et donc l'inflation, au XVIe siècle, causée par les grandes découvertes.
Je zape la suite : on est d'accord sur la notion de richesse.
Parfait.
Patrice Karatchentzeff , dans le message
<87fxcp7ry8.fsf@belledonne.chartreuse.fr>, a écrit :
On se demande bien pour quelle raison elle ferait ! Les sociétés qui
avait une autre référence que l'or et qui sont passés à l'or ne l'ont
fait que contraintes et forcées (cf. la Chine).
On ne change pas un système monétaire qui fonctionne bien et qui est
entré dans les moeurs sans avoir de très très bonnes raisons.
Ou d'être inconséquent.
Étant plus rare que l'or, ce n'est déjà pas équivalent. Ensuite, je ne
connais personne depuis l'Antiquité qui ait eu envie de s'accrocher un
collier en tellure autour du cou !
Ça confirme bien ce que je dis, à savoir que la valeur qu'on accorde à l'or
est culturelle, basée sur la confiance qu'on pourra toujours l'échanger
contre quelque chose de plus utile.
tatata... le franc germinal, établi par Napoléon Bonaparte (donc début
du XIXe) n'a connu sa première fluctuation monétaire qu'au XXe siècle.
La France a donc traversé la « crise » californienne sans s'en rendre
compte...
Je ne vois pas trop le rapport avec ce dont je parlais, à savoir la
dévaluation de la monnaie, et donc l'inflation, au XVIe siècle, causée par
les grandes découvertes.
Je zape la suite : on est d'accord sur la notion de richesse.
Patrice Karatchentzeff , dans le message , a écrit :
On se demande bien pour quelle raison elle ferait ! Les sociétés qui avait une autre référence que l'or et qui sont passés à l'or ne l'ont fait que contraintes et forcées (cf. la Chine).
On ne change pas un système monétaire qui fonctionne bien et qui est entré dans les moeurs sans avoir de très très bonnes raisons.
Ou d'être inconséquent.
Étant plus rare que l'or, ce n'est déjà pas équivalent. Ensuite, je ne connais personne depuis l'Antiquité qui ait eu envie de s'accrocher un collier en tellure autour du cou !
Ça confirme bien ce que je dis, à savoir que la valeur qu'on accorde à l'or est culturelle, basée sur la confiance qu'on pourra toujours l'échanger contre quelque chose de plus utile.
tatata... le franc germinal, établi par Napoléon Bonaparte (donc début du XIXe) n'a connu sa première fluctuation monétaire qu'au XXe siècle. La France a donc traversé la « crise » californienne sans s'en rendre compte...
Je ne vois pas trop le rapport avec ce dont je parlais, à savoir la dévaluation de la monnaie, et donc l'inflation, au XVIe siècle, causée par les grandes découvertes.
Je zape la suite : on est d'accord sur la notion de richesse.
Parfait.
Doug713705
Le Tue, 21 Jul 2009 21:44:54 +0200, Doug713705 a gâché de la bande passante pour nous écrire :
Bigre 'y'a pan qui déconne de plus en plus et qui ne m'affiche plus le texte des messages !
FU2 fr.test -- @+ Doug - Linux user #307925 - Slamd64 roulaize ;-) [ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Le Tue, 21 Jul 2009 21:44:54 +0200, Doug713705 a gâché de la bande
passante pour nous écrire :
Bigre 'y'a pan qui déconne de plus en plus et qui ne m'affiche plus le
texte des messages !
FU2 fr.test
--
@+
Doug - Linux user #307925 - Slamd64 roulaize ;-)
[ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Le Tue, 21 Jul 2009 21:32:15 +0200, Patrice Karatchentzeff a gâché de la bande passante pour nous écrire :
Pourquoi ne puis-je pas lire le message auquel je répond ?
-- @+ Doug - Linux user #307925 - Slamd64 roulaize ;-) [ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Richard Delorme
Le 21/07/2009 21:33, Nicolas George a écrit :
Doug713705 , dans le message, a écrit :
J'ai acheté 1 action Tartempion 1 € et suite aux efforts des salariés de Tartempion, les bénéfices explosent (Marché en évolution et heures supp. pour compenser l'accroissement de la demande). Par pure voie de spéculation, l'action double et vaut aujourd'hui 2 €. Je la vend et empoche 2 € (et jesuppose que c'est là que remy pense que de la richesse est créée) sur lesquels sera prélevé 50 cents d'impôts.
Es-tu rentier, on biens travailles-tu également ? Si tu travailles, alors c'est rigoureusement équivalent de considérer que ces 50 centimes ont été pris sur ton salaire et pas sur ta plus-value.
Le cas d'un rentier qui n'a aucune activité productrice est plus subtil : il constitue en lui-même une taxation du travail d'autrui, il taxer cette taxation revient à la diminuer.
Je crois que c'est là que vos notions diffèrent. Dans la formulation de Doug713705, le capital vit dans un monde parallèle au travail. L'argent gagné avec son action ne provient pas du travail mais uniquement de la spéculation (pas de dividende, donc). Pour Doug713705, ce gain n'affecte pas le gain du travailleur de l'entreprise dont il est actionnaire.
Le problème est de savoir si la spéculation vit effectivement dans un monde parallèle, ou si, in fine, son argent provient du travail de quelqu'un ? Je pense que, pris sur un court terme, la spéculation peut en effet donner l'illusion de créer de la richesse, mais, sur le long terme, où les crises limitent les gains de la spéculation, et avec une vue plus globale de qui spéculent (les banques, les assureurs, les caisses de retraites, etc.), j'ai clairement l'impression que cet argent provient du travail d'autrui (dont le mien).
-- Richard
Le 21/07/2009 21:33, Nicolas George a écrit :
Doug713705 , dans le message<pan.2009.07.21.19.26.46@bourzy-wlan>, a
écrit :
J'ai acheté 1 action Tartempion 1 € et suite aux efforts des salariés de
Tartempion, les bénéfices explosent (Marché en évolution et heures supp.
pour compenser l'accroissement de la demande).
Par pure voie de spéculation, l'action double et vaut aujourd'hui 2 €.
Je la vend et empoche 2 € (et jesuppose que c'est là que remy pense que
de la richesse est créée) sur lesquels sera prélevé 50 cents d'impôts.
Es-tu rentier, on biens travailles-tu également ? Si tu travailles, alors
c'est rigoureusement équivalent de considérer que ces 50 centimes ont été
pris sur ton salaire et pas sur ta plus-value.
Le cas d'un rentier qui n'a aucune activité productrice est plus subtil : il
constitue en lui-même une taxation du travail d'autrui, il taxer cette
taxation revient à la diminuer.
Je crois que c'est là que vos notions diffèrent. Dans la formulation de
Doug713705, le capital vit dans un monde parallèle au travail. L'argent
gagné avec son action ne provient pas du travail mais uniquement de la
spéculation (pas de dividende, donc). Pour Doug713705, ce gain n'affecte
pas le gain du travailleur de l'entreprise dont il est actionnaire.
Le problème est de savoir si la spéculation vit effectivement dans un
monde parallèle, ou si, in fine, son argent provient du travail de
quelqu'un ? Je pense que, pris sur un court terme, la spéculation peut
en effet donner l'illusion de créer de la richesse, mais, sur le long
terme, où les crises limitent les gains de la spéculation, et avec une
vue plus globale de qui spéculent (les banques, les assureurs, les
caisses de retraites, etc.), j'ai clairement l'impression que cet argent
provient du travail d'autrui (dont le mien).
J'ai acheté 1 action Tartempion 1 € et suite aux efforts des salariés de Tartempion, les bénéfices explosent (Marché en évolution et heures supp. pour compenser l'accroissement de la demande). Par pure voie de spéculation, l'action double et vaut aujourd'hui 2 €. Je la vend et empoche 2 € (et jesuppose que c'est là que remy pense que de la richesse est créée) sur lesquels sera prélevé 50 cents d'impôts.
Es-tu rentier, on biens travailles-tu également ? Si tu travailles, alors c'est rigoureusement équivalent de considérer que ces 50 centimes ont été pris sur ton salaire et pas sur ta plus-value.
Le cas d'un rentier qui n'a aucune activité productrice est plus subtil : il constitue en lui-même une taxation du travail d'autrui, il taxer cette taxation revient à la diminuer.
Je crois que c'est là que vos notions diffèrent. Dans la formulation de Doug713705, le capital vit dans un monde parallèle au travail. L'argent gagné avec son action ne provient pas du travail mais uniquement de la spéculation (pas de dividende, donc). Pour Doug713705, ce gain n'affecte pas le gain du travailleur de l'entreprise dont il est actionnaire.
Le problème est de savoir si la spéculation vit effectivement dans un monde parallèle, ou si, in fine, son argent provient du travail de quelqu'un ? Je pense que, pris sur un court terme, la spéculation peut en effet donner l'illusion de créer de la richesse, mais, sur le long terme, où les crises limitent les gains de la spéculation, et avec une vue plus globale de qui spéculent (les banques, les assureurs, les caisses de retraites, etc.), j'ai clairement l'impression que cet argent provient du travail d'autrui (dont le mien).
-- Richard
Doug713705
Le Tue, 21 Jul 2009 22:03:03 +0200, Richard Delorme a gâché de la bande passante pour nous écrire :
Je crois que c'est là que vos notions diffèrent. Dans la formulation de Doug713705, le capital vit dans un monde parallèle au travail. L'argent gagné avec son action ne provient pas du travail mais uniquement de la spéculation (pas de dividende, donc).
Tout à fait. Je ne parle pas de dividende qui lui est bien le fruit d'un travail et du bénéfice lié à l'activité même de l'entreprise.
Pour Doug713705, ce gain n'affecte pas le gain du travailleur de l'entreprise dont il est actionnaire.
Exact, pas dans cet exemple simpliste dont le terme est cours (j'achète, je spécule et je vends une seule fois)
Le problème est de savoir si la spéculation vit effectivement dans un monde parallèle, ou si, in fine, son argent provient du travail de quelqu'un ? Je pense que, pris sur un court terme, la spéculation peut en effet donner l'illusion de créer de la richesse, mais, sur le long terme, où les crises limitent les gains de la spéculation, et avec une vue plus globale de qui spéculent (les banques, les assureurs, les caisses de retraites, etc.), j'ai clairement l'impression que cet
argent
provient du travail d'autrui (dont le mien).
A mon sens la valeur spéculative n'est pas le fruit d'un travail mais est totalement virtuelle à la manière de celle d'une collection de timbres.
Une collection de timbres de valeurs, n'a de valeur que si elle trouve preneur et uniquement au moment de sa cession. Dès qu'elle a changé de main, elle n'a de valeur que pour celui qui a déboursé pour l'obtenir. S'il décide de la vendre à son tour et qu'il ne trouve pas d'acheteur, la valeur devient nulle.
Taxé la cession de cette collection de timbres taxe le travail d'aucun facteur ou fabriquant de timbres.
-- @+ Doug - Linux user #307925 - Slamd64 roulaize ;-) [ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Le Tue, 21 Jul 2009 22:03:03 +0200, Richard Delorme a gâché de la bande
passante pour nous écrire :
Je crois que c'est là que vos notions diffèrent. Dans la formulation de
Doug713705, le capital vit dans un monde parallèle au travail. L'argent
gagné avec son action ne provient pas du travail mais uniquement de la
spéculation (pas de dividende, donc).
Tout à fait. Je ne parle pas de dividende qui lui est bien le fruit d'un
travail et du bénéfice lié à l'activité même de l'entreprise.
Pour Doug713705, ce gain n'affecte pas le gain du travailleur de
l'entreprise dont il est actionnaire.
Exact, pas dans cet exemple simpliste dont le terme est cours (j'achète,
je spécule et je vends une seule fois)
Le problème est de savoir si la spéculation vit effectivement dans un
monde parallèle, ou si, in fine, son argent provient du travail de
quelqu'un ? Je pense que, pris sur un court terme, la spéculation peut
en effet donner l'illusion de créer de la richesse, mais, sur le long
terme, où les crises limitent les gains de la spéculation, et avec une
vue plus globale de qui spéculent (les banques, les assureurs, les
caisses de retraites, etc.), j'ai clairement l'impression que cet
argent
provient du travail d'autrui (dont le mien).
A mon sens la valeur spéculative n'est pas le fruit d'un travail mais
est totalement virtuelle à la manière de celle d'une collection de
timbres.
Une collection de timbres de valeurs, n'a de valeur que si elle trouve
preneur et uniquement au moment de sa cession.
Dès qu'elle a changé de main, elle n'a de valeur que pour celui qui a
déboursé pour l'obtenir.
S'il décide de la vendre à son tour et qu'il ne trouve pas d'acheteur,
la valeur devient nulle.
Taxé la cession de cette collection de timbres taxe le travail d'aucun
facteur ou fabriquant de timbres.
--
@+
Doug - Linux user #307925 - Slamd64 roulaize ;-)
[ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Le Tue, 21 Jul 2009 22:03:03 +0200, Richard Delorme a gâché de la bande passante pour nous écrire :
Je crois que c'est là que vos notions diffèrent. Dans la formulation de Doug713705, le capital vit dans un monde parallèle au travail. L'argent gagné avec son action ne provient pas du travail mais uniquement de la spéculation (pas de dividende, donc).
Tout à fait. Je ne parle pas de dividende qui lui est bien le fruit d'un travail et du bénéfice lié à l'activité même de l'entreprise.
Pour Doug713705, ce gain n'affecte pas le gain du travailleur de l'entreprise dont il est actionnaire.
Exact, pas dans cet exemple simpliste dont le terme est cours (j'achète, je spécule et je vends une seule fois)
Le problème est de savoir si la spéculation vit effectivement dans un monde parallèle, ou si, in fine, son argent provient du travail de quelqu'un ? Je pense que, pris sur un court terme, la spéculation peut en effet donner l'illusion de créer de la richesse, mais, sur le long terme, où les crises limitent les gains de la spéculation, et avec une vue plus globale de qui spéculent (les banques, les assureurs, les caisses de retraites, etc.), j'ai clairement l'impression que cet
argent
provient du travail d'autrui (dont le mien).
A mon sens la valeur spéculative n'est pas le fruit d'un travail mais est totalement virtuelle à la manière de celle d'une collection de timbres.
Une collection de timbres de valeurs, n'a de valeur que si elle trouve preneur et uniquement au moment de sa cession. Dès qu'elle a changé de main, elle n'a de valeur que pour celui qui a déboursé pour l'obtenir. S'il décide de la vendre à son tour et qu'il ne trouve pas d'acheteur, la valeur devient nulle.
Taxé la cession de cette collection de timbres taxe le travail d'aucun facteur ou fabriquant de timbres.
-- @+ Doug - Linux user #307925 - Slamd64 roulaize ;-) [ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]