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A quoi peut bien servir Linux ?

731 réponses
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Jérémie Bottone
Bonjour à tous,

Je pose cette question, un brin provoquante

Après avoir testé nombre de distributions, plus ou moins inégale, que
j'ai souvent trouvées intéressantes, je constate tout de même que

- la fiabilité Linux n'est pas au rendez-vous, sur mes différentes
machines, j'ai passablement d'incompatibilité

- Les programmes fournis sont obsolètes, c'est à daire que sous
Windows, je peux télécharger Open Office 3.01 alors que sous Linux,
cela vient encore avec des versions 2 ou 2.1, et c'est très difficile
de faire des mises à jour sans tout planter le système

- Les logiciels Linux sont intéressants, mais bon, à part Firefox queje
connais bien, les autres sont de qualité assez modeste, alors que sous
Windows on trouve des superlogiciels, comme Office Famille (pour env.
70 Euros) et des logiciels de gravures permettan de graver gratuitement

- Les logiciels sont trop nombreux à faire la même chose; par exemple,
vous avez un fichier mp3, on ne sait plus avec quoi le lire (J'utilise
normalement Amarok...) tellement il y'a de possibilités, et qucun ne
marche bien sauf celui que je viens de cité. Pourquoi faire autant de
programmes malfichus ?

- Si on trouve autant de programmes malfichus (des milliers de petits
logiciels...) très peu sont par contre bons, j'ai fait une liste des
meilleures à mon sens

- Mozilla
- OpenOffice (quand on trouve la dernière version)
- Amarok (lecteur multimédia)
- ThunderBird (pour les messages)

Maintenant, pour faire de la retouche photos, on me parle de GIMP, mais
je trouve que c'est trop le foutoir, y'a t'il quelque chose comme
Photoshop Elemens ?

Mais voilà, malgré les heures et les heures que je passe devant Linux,
je ne comprends toujours pas pourquoi cela serait sensé être mieux que
Windows, alors que c'est beaucoup plus durs à faire marcher

Est-ce que l'on peut dire que c'est surtout pour les étudiants ?

Pour les familles, Linux n'a aucune valeure

Salutations,

Jérémie

10 réponses

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talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
C'est quand même un peu simpliste comme analyse : je suis un des premiers à
me rendre compte que vouloir envoyer 80% d'une classe d'âge vers un bac
général ou technologique,



?????

mais ce n'est pas pour autant que les méthodes
d'il y a cinquante ans marcheraient mieux aujourd'hui : la
désindustrialisation de la France a beaucoup réduit les débouchés potentiels
pour un apprentissage à 14 ans.




C'est pour ça qu'on fait venir tous les ans des tonnes de gens de
l'extérieur pour remplir des multitudes d'emplois que les gens du cru
"ne veulent pas" remplir ...
Je me souviens d'un article de Allègre dans Le Monde, où il faisait son
mea culpa au sujet des 80% d'une classe d'age au bac - il en est un
grand responsable, avec son copain Jospin - et terminait en disant,
"on n'avait pas pensé qu'une fois les gens arrivés au bac, ils ne
voudraient plus devenir ouvriers", ben oui, ces deux là ils ne pensaient
pas beaucoup. Il n'ont pas pensé que rester sur les bancs de l'école
indéfiniment sans rien y foutre et en n'y apprenant rien, c'est l'école
de la fainéantise et l'antichambre du RMI, exactement autant que la
prison est l'école du crime.



--

Michel TALON
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remy
Nicolas George a écrit :
Michel Talon, dans le message <h2hrmg$1mpg$,
a écrit :
Moi quand je vois des merdeux de ce genre, je me dis surtout que les
profs sont des incapables, et qu'on engloutit des milliards à employer
800 000 profs pour un résultat complètement nul.



Attention, sois cohérent : si promer est irrécupérable, tu ne peux pas
reprocher aux profs de ne pas avoir réussi à le récupérer.




promé est autant irrécupérable que le prof est incompétent



On ferait bien mieux
d'envoyer de telles tares au turbin à 14 ans comme autrefois



C'est quand même un peu simpliste comme analyse : je suis un des premiers à
me rendre compte que vouloir envoyer 80% d'une classe d'âge vers un bac
général ou technologique, mais ce n'est pas pour autant que les méthodes
d'il y a cinquante ans marcheraient mieux aujourd'hui :



il y a cinquante ans le système appliquait la même reproduction sociale
qu'il y a actuellement, d'où les problèmes d'ascenseur social actuel

la
désindustrialisation de la France a beaucoup réduit les débouchés potentiels
pour un apprentissage à 14 ans.



le monde de l'informatique c'est construit dans l'industrie sans
pratiquement aucune formation dite institutionnelle

j'aurai adoré avoir eu un prof en info aussi ouvert que toi :-)


remy
ps: s'il manque de la ponctuation ou quelques lettres n'hésites pas
comme dab
--
http://remyaumeunier.chez-alice.fr/
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Nicolas George
remy , dans le message <h2kpvd$jtf$, a écrit :
<snip>

Si tu veux t'adresser à moi, fais-le de manière lisible.
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Nicolas George
Michel Talon, dans le message <h2l0bf$2o40$,
a écrit :
C'est quand même un peu simpliste comme analyse : je suis un des premiers à
me rendre compte que vouloir envoyer 80% d'une classe d'âge vers un bac
général ou technologique,


?????



Qu'est-ce que tu ne comprends pas ?

C'est pour ça qu'on fait venir tous les ans des tonnes de gens de
l'extérieur pour remplir des multitudes d'emplois que les gens du cru
"ne veulent pas" remplir ...



Ces temps-ci, on a plutôt tendance à les expulser, ces tonnes de gens.

Et de toutes façons, à moyen terme, ce n'est pas tenable comme stratégie :
ces emplois sans qualifications sont directement en concurrence avec les
mêmes emplois dans des pays où le niveau de vie est bien plus faible.

(Sur le long terme, on peut espérer que les niveaux de vie s'égalisent.)
Avatar
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Michel Talon, dans le message <h2l0bf$2o40$,
a écrit :
>> C'est quand même un peu simpliste comme analyse : je suis un des premiers à
>> me rendre compte que vouloir envoyer 80% d'une classe d'âge vers un bac
>> général ou technologique,
> ?????

Qu'est-ce que tu ne comprends pas ?



Ta phrase est incohérente, il manque un mot.


> C'est pour ça qu'on fait venir tous les ans des tonnes de gens de
> l'extérieur pour remplir des multitudes d'emplois que les gens du cru
> "ne veulent pas" remplir ...

Ces temps-ci, on a plutôt tendance à les expulser, ces tonnes de gens.

Et de toutes façons, à moyen terme, ce n'est pas tenable comme stratégie :
ces emplois sans qualifications sont directement en concurrence avec les
mêmes emplois dans des pays où le niveau de vie est bien plus faible.




Nullement, je parle d'emplois d'ouvriers non délocalisables, comme maçon,
charpentier, boulanger, etc. que personne ne veut occuper chez nous, et
pour lesquels on fait venir massivement des immigrés. Mais ça va même
jusqu'aux infirmières, médecins hospitaliers, etc. pour lesquels on fait
venir des gens d'espagne, des pays de l'est, de syrie, d'algérie
parceque personne avec le diplôme requis ne veut le faire chez nous.
On est arrivé à une situation où les gens font des "études" infinies qui
procurent un sentiment d'importance telle que seuls des emplois de
professeur d'université ou à défaut de secrétaire "de direction" sont
dignes d'être occupés. Evidemment ceci grossit les rangs des
"intermittents du spectacle", ou des RMIstes, et à la fin des caissières
de supermarché.

(Sur le long terme, on peut espérer que les niveaux de vie s'égalisent.)



Tu peux espérer longtemps.

--

Michel TALON
Avatar
Patrice Karatchentzeff
(Michel Talon) a écrit :

Nullement, je parle d'emplois d'ouvriers non délocalisables, comme
maçon, charpentier, boulanger, etc. que personne ne veut occuper
chez nous, et pour lesquels on fait venir massivement des immigrés.
Mais ça va même jusqu'aux infirmières, médecins hospitaliers, etc.
pour lesquels on fait venir des gens d'espagne, des pays de l'est,
de syrie, d'algérie parceque personne avec le diplôme requis ne veut
le faire chez nous.



tttt... c'est parce cela permet de payer au lance-pierre ces gens en
faisant croire aux malades qu'ils ont les mêmes compétences que ceux
de chez nous.

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
ZZZzz /,`.-'`'    -.  ;-;;,_   mailto:
     |,4-  ) )-,_. , (  `'-'  http://p.karatchentzeff.free.fr
    '---''(_/--'  `-'_)       
Avatar
Nicolas George
Michel Talon, dans le message <h2l7vp$2qg3$,
a écrit :
C'est quand même un peu simpliste comme analyse : je suis un des premiers à
me rendre compte que vouloir envoyer 80% d'une classe d'âge vers un bac
général ou technologique,






Ta phrase est incohérente, il manque un mot.



En effet, désolé.

... conduit à une véritable catastrophe.

Nullement, je parle d'emplois d'ouvriers non délocalisables, comme maçon,
charpentier, boulanger, etc. que personne ne veut occuper chez nous, et
pour lesquels on fait venir massivement des immigrés.



Eh bien, on en revient à ce que je disais : on se place en concurrence avec
les pays où le niveau de vie est plus bas. Il n'y a pas de miracle : si
quelqu'un préfère le chômage/RMI à un de ces métiers, c'est qu'il est trop
pénible par rapport au salaire ou, c'est équivalent, pas assez bien rémunéré
par rapport à la pénibilité.

Tu peux espérer longtemps.



J'ai bien dit long terme.
Avatar
Doug713705
Le Fri, 03 Jul 2009 17:11:17 +0000, Nicolas George a gâché de la bande
passante pour nous écrire :

si
quelqu'un préfère le chômage/RMI à un de ces métiers, c'est qu'il est
trop pénible par rapport au salaire ou, c'est équivalent, pas assez
bien rémunéré par rapport à la pénibilité.



- Ou qu'il se la raconte à réclamer un poste qui ne mérite pas un tel
salaire (et j'en connais).
- Ou qu'il n'est pas conscient des réalités économiques (souvent les
mêmes que précédemment).

"Comment ça un technicien de surface n'est pas payé 45 K¤/an ? Mais avez
vous vu la pénibilité d'un tel métier ?"

--
@+
Doug - Linux user #307925 - Slamd64 roulaize ;-)
[ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
Avatar
Nicolas George
Doug713705 , dans le message <h2lhiv$28qi$, a
écrit :
- Ou qu'il se la raconte à réclamer un poste qui ne mérite pas un tel
salaire (et j'en connais).



Il n'y a pas de salaire « mérité » par un poste, c'est l'offre et la
demande : le patron doit réviser le salaire offert à la hausse tant que
personne ne veut faire le boulot dont il a besoin, l'employé potentiel doit
réviser ses exigences à la baisse tant qu'il ne trouve pas un boulot qui lui
convienne.

Ça c'est la théorie. En pratique, l'équilibre des forces est très fortement
biaisé en faveur des employeurs, pour plusieurs raisons, les deux plus
importantes étant que d'une part un employé potentiel qui refuse des boulots
qu'il trouve trop misérables va finir par crever de faim à relativement
court terme, alors qu'un employeur potentiel peut tenir nettement plus
longtemps ; et d'autre part il y a nettement moins d'employeurs potentiels,
ce qui leur rend infiniment plus facile de se coordonner.

Pour rééquilibrer les choses, il y a les minima sociaux : s'il veut trouver
un employé, un patron doit proposer des conditions de travail qui soient
strictement meilleures que le RMI. Ça fixe le niveau de base qu'on accepte
dans la société. Et vues les conditions de vie de quelqu'un au RMI
actuellement, ce n'est vraiment pas grand chose.

(Notons que ça joue pour les emplois sans qualification ; ce qui joue le
même rôle pour les emplois qualifiés, c'est la fonction publique : si un
patron veut un employé, il doit proposer un emploi qui apparaisse, au moins
à certains, plus plus intéressant qu'un emploi de qualification équivalente
dans le public.)
Avatar
Jo Kerr
Nicolas George a exprimé avec précision :

Pour rééquilibrer les choses, il y a les minima sociaux : s'il veut trouver
un employé, un patron doit proposer des conditions de travail qui soient
strictement meilleures que le RMI. Ça fixe le niveau de base qu'on accepte
dans la société. Et vues les conditions de vie de quelqu'un au RMI
actuellement, ce n'est vraiment pas grand chose.




le problème c'est que le RMIste va considérer que son travail est
rémunéré, non par le salire perçu, mais par la différence entre le
salaire et le RMI.

--
In gold we trust (c)