"Il serait plus simple de consid=C3=A9rer le num=C3=A9rique comme un outil
compl=C3=A9mentaire et non pas comme une alternative d=C3=A9finitive. Le
num=C3=A9rique est simplement pratique. On nous pousse =C3=A0 utiliser un
"cloud" (qui ne fait pas l'unanimit=C3=A9), =C3=A0 d=C3=A9mat=C3=A9rialiser=
nos photos, nos
musiques, nos documents etc. Certains jeunes s'aper=C3=A7oivent qu'ils non
rien, ni collection de disques, ni biblioth=C3=A8que. Le vinyle revient en
force ainsi que la Cassette (j'en ai trouv=C3=A9 une dizaine en un mois
utilis=C3=A9e par des nouveaux groupes !). Une fa=C3=A7on pour ces jeunes d=
e dire
F... aux majors et aux geeks de la Silicone Valley. Ensemble
REMAT=C3=89RIALISONS."
En plus, il y a la technique de l'instrument à apprendre. S'il ne la respecte pas au départ, il n'ira jamais aussi loin, toujours sauf talent particulier et ça demande énormément de travail, très ingrat.
Sur ce point, effectivement il y a une évolution mais elle n'est pas spécifique à la musique, juste provisoirement plus apparente :
J'ai appris à lire la musique avant d'apprendre à lire le français. Parce que c'était comme ça dans ma famille. Ça faisait partie de l'éducation, comme le catéchisme, et *personne* n'aurait pensé à le discuter. Au pire on pouvait faire la tête : <http://youtu.be/qAS-2zBw9RI?t=1m16s>
Il faut maintenant que ça plaise, qu'on s'y intéresse, que tout soit un loisir. Certains le suivent et s'enfoncent dans la médiocrité. Mais dans d'autres endroits (Lycée Henri IV par exemple) la pédagogie n'a pas bougé, s'est moquée de TOUTES les réformes, et personne n'est jamais venu leur chercher des poux dans la tête. Il en résulte une fracture sociale qu'on n'a pas fini de déguster et qui a été théorisée par plein de gens dont Jean-Paul Brighelli : <http://www.sauv.net/brighelli.php>
Pour le piano, comme pour d'autres instruments, il y a un contrôle musculaire, des synapses à mettre en place qui font que si on n'a pas commencé sa pratique avant dix ans, on ne pourra matériellement pas devenir un virtuose : biologiquement impossible. Est-ce un but ? Pour certains peut-être un regret...
Il faut *quatre ans* à raison d'au moins un quart d'heure par jour *tous les jours* de l'année pour maîtriser le piano et commencer à se faire plaisir. Et c'est comme pour le sport de haut niveau, il y a de moins en moins de gens capables de faire ce genre de choix.
Je n'ai pas d'avis tranché sur ce qu'il faut en déduire.
-- Gérald
Ghost-Raider <ghost-rider@compuserve.com> wrote:
En plus, il y a la technique de l'instrument à apprendre. S'il ne la
respecte pas au départ, il n'ira jamais aussi loin, toujours sauf talent
particulier et ça demande énormément de travail, très ingrat.
Sur ce point, effectivement il y a une évolution mais elle n'est pas
spécifique à la musique, juste provisoirement plus apparente :
J'ai appris à lire la musique avant d'apprendre à lire le français.
Parce que c'était comme ça dans ma famille. Ça faisait partie de
l'éducation, comme le catéchisme, et *personne* n'aurait pensé à le
discuter. Au pire on pouvait faire la tête :
<http://youtu.be/qAS-2zBw9RI?t=1m16s>
Il faut maintenant que ça plaise, qu'on s'y intéresse, que tout soit un
loisir. Certains le suivent et s'enfoncent dans la médiocrité. Mais dans
d'autres endroits (Lycée Henri IV par exemple) la pédagogie n'a pas
bougé, s'est moquée de TOUTES les réformes, et personne n'est jamais
venu leur chercher des poux dans la tête. Il en résulte une fracture
sociale qu'on n'a pas fini de déguster et qui a été théorisée par plein
de gens dont Jean-Paul Brighelli :
<http://www.sauv.net/brighelli.php>
Pour le piano, comme pour d'autres instruments, il y a un contrôle
musculaire, des synapses à mettre en place qui font que si on n'a pas
commencé sa pratique avant dix ans, on ne pourra matériellement pas
devenir un virtuose : biologiquement impossible. Est-ce un but ? Pour
certains peut-être un regret...
Il faut *quatre ans* à raison d'au moins un quart d'heure par jour *tous
les jours* de l'année pour maîtriser le piano et commencer à se faire
plaisir. Et c'est comme pour le sport de haut niveau, il y a de moins en
moins de gens capables de faire ce genre de choix.
Je n'ai pas d'avis tranché sur ce qu'il faut en déduire.
En plus, il y a la technique de l'instrument à apprendre. S'il ne la respecte pas au départ, il n'ira jamais aussi loin, toujours sauf talent particulier et ça demande énormément de travail, très ingrat.
Sur ce point, effectivement il y a une évolution mais elle n'est pas spécifique à la musique, juste provisoirement plus apparente :
J'ai appris à lire la musique avant d'apprendre à lire le français. Parce que c'était comme ça dans ma famille. Ça faisait partie de l'éducation, comme le catéchisme, et *personne* n'aurait pensé à le discuter. Au pire on pouvait faire la tête : <http://youtu.be/qAS-2zBw9RI?t=1m16s>
Il faut maintenant que ça plaise, qu'on s'y intéresse, que tout soit un loisir. Certains le suivent et s'enfoncent dans la médiocrité. Mais dans d'autres endroits (Lycée Henri IV par exemple) la pédagogie n'a pas bougé, s'est moquée de TOUTES les réformes, et personne n'est jamais venu leur chercher des poux dans la tête. Il en résulte une fracture sociale qu'on n'a pas fini de déguster et qui a été théorisée par plein de gens dont Jean-Paul Brighelli : <http://www.sauv.net/brighelli.php>
Pour le piano, comme pour d'autres instruments, il y a un contrôle musculaire, des synapses à mettre en place qui font que si on n'a pas commencé sa pratique avant dix ans, on ne pourra matériellement pas devenir un virtuose : biologiquement impossible. Est-ce un but ? Pour certains peut-être un regret...
Il faut *quatre ans* à raison d'au moins un quart d'heure par jour *tous les jours* de l'année pour maîtriser le piano et commencer à se faire plaisir. Et c'est comme pour le sport de haut niveau, il y a de moins en moins de gens capables de faire ce genre de choix.
Je n'ai pas d'avis tranché sur ce qu'il faut en déduire.
-- Gérald
voir_le_reply-to
jdd wrote:
> Et d'ailleurs, si on s'inscrit dans une école de musique, un > conservatoire municipal, il est absolument obligatoire d'apprendre le > solfège et la théorie musicale, au moins au point de savoir déchiffrer. > > ce qui a dégouté de la musique des générations de jeunes...
TOTALEMENT FAUX ! Aujourd'hui même, les écoles de musique de France et de Navarre, conservatoires, écoles de jazz, chorales, manécanteries, harmonies municipales... sont pleines, archi-pleines ! Avec pour certaines des listes d'attente de plusieurs années dans certains domaines ou instruments !
Des *milliers* d'écoles, et des centaines de milliers d'élèves et de pratiquants de tous âges. <http://tinyurl.com/mv37cqt>
Ailleurs qu'en France (bien considérer la liste !) : <http://tinyurl.com/ml4a3zk>
Des "jeunes" ? Dans certains endroits (certes ici de tradition ancienne, 800 ans !), dès huit ans, on enquille deux heures de la musique polyphonique la plus complexe qui soit comme si de rien n'était : <http://youtu.be/AFnbvWHW22Q?t=2m32s> Ici Georg Christoph Biller a les pieds *dans les souliers* de J.S. Bach qui repose d'ailleurs au centre de la nef ! Un DVD exceptionnel avec des musiciens d'ex-allemagne de l'Est, austères, précis, sobres, sublimes et un des plus grands choeurs qui soit. Prise de son moderne et excellente.
Que les milliers voire millions de jeunes pratiquants des instruments les plus divers incluant la voix, de pars le monde, ne correspondent *pas* au music-business mais bien à la musique en tant qu'art est une réalité qui peut déranger, parce qu'elle met en évidence le divorce entre ces deux mondes, mais ELLE EST.
Et le solfège (disons plutôt la Théorie de la musique) n'a jamais dégouté *aucun musicien* ! C'est leur langage commun ! Pour les bouffons je ne sais pas.
Tout comme le fait d'apprendre à lire n'a jamais dégoûté aucun acteur ou comédien ! Ça met bien en évidence le ridicule de cette affirmation, car c'est *exactement* la même chose.
-- Gérald
jdd <jdd@dodin.org> wrote:
> Et d'ailleurs, si on s'inscrit dans une école de musique, un
> conservatoire municipal, il est absolument obligatoire d'apprendre le
> solfège et la théorie musicale, au moins au point de savoir déchiffrer.
>
>
ce qui a dégouté de la musique des générations de jeunes...
TOTALEMENT FAUX !
Aujourd'hui même, les écoles de musique de France et de Navarre,
conservatoires, écoles de jazz, chorales, manécanteries, harmonies
municipales... sont pleines, archi-pleines ! Avec pour certaines des
listes d'attente de plusieurs années dans certains domaines ou
instruments !
Des *milliers* d'écoles, et des centaines de milliers d'élèves et de
pratiquants de tous âges.
<http://tinyurl.com/mv37cqt>
Ailleurs qu'en France (bien considérer la liste !) :
<http://tinyurl.com/ml4a3zk>
Des "jeunes" ? Dans certains endroits (certes ici de tradition ancienne,
800 ans !), dès huit ans, on enquille deux heures de la musique
polyphonique la plus complexe qui soit comme si de rien n'était :
<http://youtu.be/AFnbvWHW22Q?t=2m32s>
Ici Georg Christoph Biller a les pieds *dans les souliers* de J.S. Bach
qui repose d'ailleurs au centre de la nef ! Un DVD exceptionnel avec des
musiciens d'ex-allemagne de l'Est, austères, précis, sobres, sublimes et
un des plus grands choeurs qui soit. Prise de son moderne et excellente.
Que les milliers voire millions de jeunes pratiquants des instruments
les plus divers incluant la voix, de pars le monde, ne correspondent
*pas* au music-business mais bien à la musique en tant qu'art est une
réalité qui peut déranger, parce qu'elle met en évidence le divorce
entre ces deux mondes, mais ELLE EST.
Et le solfège (disons plutôt la Théorie de la musique) n'a jamais
dégouté *aucun musicien* ! C'est leur langage commun ! Pour les bouffons
je ne sais pas.
Tout comme le fait d'apprendre à lire n'a jamais dégoûté aucun acteur ou
comédien ! Ça met bien en évidence le ridicule de cette affirmation, car
c'est *exactement* la même chose.
> Et d'ailleurs, si on s'inscrit dans une école de musique, un > conservatoire municipal, il est absolument obligatoire d'apprendre le > solfège et la théorie musicale, au moins au point de savoir déchiffrer. > > ce qui a dégouté de la musique des générations de jeunes...
TOTALEMENT FAUX ! Aujourd'hui même, les écoles de musique de France et de Navarre, conservatoires, écoles de jazz, chorales, manécanteries, harmonies municipales... sont pleines, archi-pleines ! Avec pour certaines des listes d'attente de plusieurs années dans certains domaines ou instruments !
Des *milliers* d'écoles, et des centaines de milliers d'élèves et de pratiquants de tous âges. <http://tinyurl.com/mv37cqt>
Ailleurs qu'en France (bien considérer la liste !) : <http://tinyurl.com/ml4a3zk>
Des "jeunes" ? Dans certains endroits (certes ici de tradition ancienne, 800 ans !), dès huit ans, on enquille deux heures de la musique polyphonique la plus complexe qui soit comme si de rien n'était : <http://youtu.be/AFnbvWHW22Q?t=2m32s> Ici Georg Christoph Biller a les pieds *dans les souliers* de J.S. Bach qui repose d'ailleurs au centre de la nef ! Un DVD exceptionnel avec des musiciens d'ex-allemagne de l'Est, austères, précis, sobres, sublimes et un des plus grands choeurs qui soit. Prise de son moderne et excellente.
Que les milliers voire millions de jeunes pratiquants des instruments les plus divers incluant la voix, de pars le monde, ne correspondent *pas* au music-business mais bien à la musique en tant qu'art est une réalité qui peut déranger, parce qu'elle met en évidence le divorce entre ces deux mondes, mais ELLE EST.
Et le solfège (disons plutôt la Théorie de la musique) n'a jamais dégouté *aucun musicien* ! C'est leur langage commun ! Pour les bouffons je ne sais pas.
Tout comme le fait d'apprendre à lire n'a jamais dégoûté aucun acteur ou comédien ! Ça met bien en évidence le ridicule de cette affirmation, car c'est *exactement* la même chose.
<mode gerald on> En plus t'as pris le bon niveau ! <mode gerald off>
;)
jdd
Le 03/05/2014 09:13, Gerald a écrit :
jdd wrote:
Et d'ailleurs, si on s'inscrit dans une école de musique, un conservatoire municipal, il est absolument obligatoire d'apprendre le solfège et la théorie musicale, au moins au point de savoir déchiffrer.
ce qui a dégouté de la musique des générations de jeunes...
TOTALEMENT FAUX !
reviens sur terre...
jdd
-- http://www.dodin.org
Le 03/05/2014 09:13, Gerald a écrit :
jdd <jdd@dodin.org> wrote:
Et d'ailleurs, si on s'inscrit dans une école de musique, un
conservatoire municipal, il est absolument obligatoire d'apprendre le
solfège et la théorie musicale, au moins au point de savoir déchiffrer.
ce qui a dégouté de la musique des générations de jeunes...
Et d'ailleurs, si on s'inscrit dans une école de musique, un conservatoire municipal, il est absolument obligatoire d'apprendre le solfège et la théorie musicale, au moins au point de savoir déchiffrer.
ce qui a dégouté de la musique des générations de jeunes...
TOTALEMENT FAUX !
reviens sur terre...
jdd
-- http://www.dodin.org
voir_le_reply-to
jdd wrote:
tu devrais être un peu plus modeste. Une "grande" ½uvre et nécessairement une ½uvre qui plait au plus grand nombre. La seule discussion est sur la durée du calcul.
Ton point de vue va à l'encontre de celui de *l'ensemble* des enseignants en arts, incluant la musique. Il existe des critères de qualité, heureusement, et le nombre n'en a pratiquement jamais fait partie.
Tu fais l'éloge de la médiocrité, c'est ton droit. C'est pour moi une appropriation fallacieuse d'un mot, d'un art et d'un concept.
si on souhaite ça, mieux vaut éviter les écoles, mais justement classer les différentes musiques dans des cases, n'est-ce pas encourager la copie?
La copie des maîtres, en art, fait partie intégrante de l'apprentissage, et on peut même passer une vie à ne pas vraiment décoler de ça.
Rien à voir avec le plagiat, évidemment, ni avec la ré-invention de la roue et autres copyfraudes.
C'est aussi pleinement applicable à la photo.
-- Gérald
jdd <jdd@dodin.org> wrote:
tu devrais être un peu plus modeste. Une "grande" ½uvre et nécessairement une
½uvre qui plait au plus grand nombre. La seule discussion est sur la durée du
calcul.
Ton point de vue va à l'encontre de celui de *l'ensemble* des
enseignants en arts, incluant la musique. Il existe des critères de
qualité, heureusement, et le nombre n'en a pratiquement jamais fait
partie.
Tu fais l'éloge de la médiocrité, c'est ton droit. C'est pour moi une
appropriation fallacieuse d'un mot, d'un art et d'un concept.
si on souhaite ça, mieux vaut éviter les écoles, mais justement classer les
différentes musiques dans des cases, n'est-ce pas encourager la copie?
La copie des maîtres, en art, fait partie intégrante de l'apprentissage,
et on peut même passer une vie à ne pas vraiment décoler de ça.
Rien à voir avec le plagiat, évidemment, ni avec la ré-invention de la
roue et autres copyfraudes.
tu devrais être un peu plus modeste. Une "grande" ½uvre et nécessairement une ½uvre qui plait au plus grand nombre. La seule discussion est sur la durée du calcul.
Ton point de vue va à l'encontre de celui de *l'ensemble* des enseignants en arts, incluant la musique. Il existe des critères de qualité, heureusement, et le nombre n'en a pratiquement jamais fait partie.
Tu fais l'éloge de la médiocrité, c'est ton droit. C'est pour moi une appropriation fallacieuse d'un mot, d'un art et d'un concept.
si on souhaite ça, mieux vaut éviter les écoles, mais justement classer les différentes musiques dans des cases, n'est-ce pas encourager la copie?
La copie des maîtres, en art, fait partie intégrante de l'apprentissage, et on peut même passer une vie à ne pas vraiment décoler de ça.
Rien à voir avec le plagiat, évidemment, ni avec la ré-invention de la roue et autres copyfraudes.
Tu l'abreuves avec toute la (bonne mais parfois approximative) guimauve de Toto pour bien ferrer, et puis une fois la personne en confiance tu lâches ça : http://www.deezer.com/track/2482775 Ou ça : http://www.deezer.com/track/1029877
Tu l'abreuves avec toute la (bonne mais parfois approximative) guimauve
de Toto pour bien ferrer, et puis une fois la personne en confiance tu
lâches ça :
http://www.deezer.com/track/2482775
Ou ça :
http://www.deezer.com/track/1029877
Tu l'abreuves avec toute la (bonne mais parfois approximative) guimauve de Toto pour bien ferrer, et puis une fois la personne en confiance tu lâches ça : http://www.deezer.com/track/2482775 Ou ça : http://www.deezer.com/track/1029877
tu devrais être un peu plus modeste. Une "grande" ½uvre et nécessairement une ½uvre qui plait au plus grand nombre. La seule discussion est sur la durée du calcul.
Ton point de vue va à l'encontre de celui de *l'ensemble* des enseignants en arts, incluant la musique. Il existe des critères de qualité, heureusement, et le nombre n'en a pratiquement jamais fait partie.
c'est donc bien de l'élitisme.
je laisse les prétentieux où ils sont, bien oubliés...
jdd
-- http://www.dodin.org
Le 03/05/2014 09:34, Gerald a écrit :
jdd <jdd@dodin.org> wrote:
tu devrais être un peu plus modeste. Une "grande" ½uvre et nécessairement une
½uvre qui plait au plus grand nombre. La seule discussion est sur la durée du
calcul.
Ton point de vue va à l'encontre de celui de *l'ensemble* des
enseignants en arts, incluant la musique. Il existe des critères de
qualité, heureusement, et le nombre n'en a pratiquement jamais fait
partie.
c'est donc bien de l'élitisme.
je laisse les prétentieux où ils sont, bien oubliés...
tu devrais être un peu plus modeste. Une "grande" ½uvre et nécessairement une ½uvre qui plait au plus grand nombre. La seule discussion est sur la durée du calcul.
Ton point de vue va à l'encontre de celui de *l'ensemble* des enseignants en arts, incluant la musique. Il existe des critères de qualité, heureusement, et le nombre n'en a pratiquement jamais fait partie.
c'est donc bien de l'élitisme.
je laisse les prétentieux où ils sont, bien oubliés...
>> ce qui a dégouté de la musique des générations de jeunes... > > TOTALEMENT FAUX !
reviens sur terre...
Sur Terre il y a eu plusieurs divorces successifs entre le grand public et la musique. Sans remonter au moyen-âge et à savoir s'il y avait vraiment solution de continuité entre musique populaire et musique savante (pas sûr du tout), il y a eu une première étape en 1960 avec l'émergence des yés-yés (début du music-business).
Mais ça n'a pas suffit ! Car on pouvait encore *jouer* ce qu'on entendait sur le disque !
En 1967, les Beatles sortent un album dont le contenu ne peut plus être joué sur scène avec leur formation d'origine. Idem pour un grand nombre de groupes. Deuxième divorce. Car les "fans" non plus ne peuvent plus jouer la musique de leurs idoles !
Mais ça se tasse un peu avec du "rock-revival", du minimaliste punk, de nouvelles ambiances (Reggae...).
Kaboum définitif fin des années 80 : la musique (électro et variété) se fait sur des machines, ce qui passe dans les boîtes de nuit n'est plus "jouable" par personne, et surtout pas avec des instruments traditionnels, L'image et les effets de lumière prennent le pas et la musique ne devient qu'un support accessoire et hallucinatoire... END TRANS.
Ce qui a dégouté les jeunes c'est de ne plus pouvoir jouer la musique de leur temps : condamnés à "refaire du rock" à l'ancienne voire de la musique classique... aucune partition n'est responsable de quoi que ce soit là dedans.
Les Starac' (et autres Nouvelles Star ou The Voice), en sont réduites à plonger de plus en plus loin dans le passé pour avoir des références utilisables et chantables ! Exemple : <https://www.youtube.com/watch?v¢dRau4wgL0> ça sèche, hein ! Par rapport à : <https://www.youtube.com/watch?v=G9eWD_f4tXE>
P.S. : Non, Nicoletta n'est pas encore morte... C'est déjà ça !
-- Gérald
jdd <jdd@dodin.org> wrote:
>> ce qui a dégouté de la musique des générations de jeunes...
>
> TOTALEMENT FAUX !
reviens sur terre...
Sur Terre il y a eu plusieurs divorces successifs entre le grand public
et la musique. Sans remonter au moyen-âge et à savoir s'il y avait
vraiment solution de continuité entre musique populaire et musique
savante (pas sûr du tout), il y a eu une première étape en 1960 avec
l'émergence des yés-yés (début du music-business).
Mais ça n'a pas suffit ! Car on pouvait encore *jouer* ce qu'on
entendait sur le disque !
En 1967, les Beatles sortent un album dont le contenu ne peut plus être
joué sur scène avec leur formation d'origine. Idem pour un grand nombre
de groupes. Deuxième divorce. Car les "fans" non plus ne peuvent plus
jouer la musique de leurs idoles !
Mais ça se tasse un peu avec du "rock-revival", du minimaliste punk, de
nouvelles ambiances (Reggae...).
Kaboum définitif fin des années 80 : la musique (électro et variété) se
fait sur des machines, ce qui passe dans les boîtes de nuit n'est plus
"jouable" par personne, et surtout pas avec des instruments
traditionnels, L'image et les effets de lumière prennent le pas et la
musique ne devient qu'un support accessoire et hallucinatoire... END
TRANS.
Ce qui a dégouté les jeunes c'est de ne plus pouvoir jouer la musique de
leur temps : condamnés à "refaire du rock" à l'ancienne voire de la
musique classique... aucune partition n'est responsable de quoi que ce
soit là dedans.
Les Starac' (et autres Nouvelles Star ou The Voice), en sont réduites à
plonger de plus en plus loin dans le passé pour avoir des références
utilisables et chantables ! Exemple :
<https://www.youtube.com/watch?v¢dRau4wgL0> ça sèche, hein ! Par
rapport à :
<https://www.youtube.com/watch?v=G9eWD_f4tXE>
P.S. : Non, Nicoletta n'est pas encore morte... C'est déjà ça !
>> ce qui a dégouté de la musique des générations de jeunes... > > TOTALEMENT FAUX !
reviens sur terre...
Sur Terre il y a eu plusieurs divorces successifs entre le grand public et la musique. Sans remonter au moyen-âge et à savoir s'il y avait vraiment solution de continuité entre musique populaire et musique savante (pas sûr du tout), il y a eu une première étape en 1960 avec l'émergence des yés-yés (début du music-business).
Mais ça n'a pas suffit ! Car on pouvait encore *jouer* ce qu'on entendait sur le disque !
En 1967, les Beatles sortent un album dont le contenu ne peut plus être joué sur scène avec leur formation d'origine. Idem pour un grand nombre de groupes. Deuxième divorce. Car les "fans" non plus ne peuvent plus jouer la musique de leurs idoles !
Mais ça se tasse un peu avec du "rock-revival", du minimaliste punk, de nouvelles ambiances (Reggae...).
Kaboum définitif fin des années 80 : la musique (électro et variété) se fait sur des machines, ce qui passe dans les boîtes de nuit n'est plus "jouable" par personne, et surtout pas avec des instruments traditionnels, L'image et les effets de lumière prennent le pas et la musique ne devient qu'un support accessoire et hallucinatoire... END TRANS.
Ce qui a dégouté les jeunes c'est de ne plus pouvoir jouer la musique de leur temps : condamnés à "refaire du rock" à l'ancienne voire de la musique classique... aucune partition n'est responsable de quoi que ce soit là dedans.
Les Starac' (et autres Nouvelles Star ou The Voice), en sont réduites à plonger de plus en plus loin dans le passé pour avoir des références utilisables et chantables ! Exemple : <https://www.youtube.com/watch?v¢dRau4wgL0> ça sèche, hein ! Par rapport à : <https://www.youtube.com/watch?v=G9eWD_f4tXE>
P.S. : Non, Nicoletta n'est pas encore morte... C'est déjà ça !
-- Gérald
voir_le_reply-to
jdd wrote:
> Ton point de vue va à l'encontre de celui de *l'ensemble* des > enseignants en arts, incluant la musique. [...]
c'est donc bien de l'élitisme.
je laisse les prétentieux où ils sont, bien oubliés...
Tous les enseignants des prétentieux ? D'où parles-tu pour le décréter ? D'un sacré niveau de prétention quand même !
-- Gérald
jdd <jdd@dodin.org> wrote:
> Ton point de vue va à l'encontre de celui de *l'ensemble* des
> enseignants en arts, incluant la musique. [...]
c'est donc bien de l'élitisme.
je laisse les prétentieux où ils sont, bien oubliés...
Tous les enseignants des prétentieux ? D'où parles-tu pour le décréter ?
D'un sacré niveau de prétention quand même !