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Le retour de l'argentique !

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LeLapin
via Jules-=C3=89douard Moustic qui rajoute :

"Il serait plus simple de consid=C3=A9rer le num=C3=A9rique comme un outil
compl=C3=A9mentaire et non pas comme une alternative d=C3=A9finitive. Le
num=C3=A9rique est simplement pratique. On nous pousse =C3=A0 utiliser un
"cloud" (qui ne fait pas l'unanimit=C3=A9), =C3=A0 d=C3=A9mat=C3=A9rialiser=
nos photos, nos
musiques, nos documents etc. Certains jeunes s'aper=C3=A7oivent qu'ils non
rien, ni collection de disques, ni biblioth=C3=A8que. Le vinyle revient en
force ainsi que la Cassette (j'en ai trouv=C3=A9 une dizaine en un mois
utilis=C3=A9e par des nouveaux groupes !). Une fa=C3=A7on pour ces jeunes d=
e dire
F... aux majors et aux geeks de la Silicone Valley. Ensemble
REMAT=C3=89RIALISONS."

http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2014/04/19/vie-pratique/boitiers-f=
ilms-developpement-strasbourg-largentique-bouge-encore/

Un d=C3=A9bat qu'on a souvent ici. ;)

10 réponses

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voir_le_reply-to
LeLapin wrote:

C'est quoi un "musicien" ?



Je propose : quelqu'un qui peut jouer avec d'autres musiciens :-)

probablement laborieusement ? Parce que moi j'y intègre le petit génie
(petit ou grand) de brousse ou de bidonville qui crée sur des bases
rythmiques tribales (pour ne donner qu'un contre-exemple de canonique).



Oui. Sauf que l'univers du "musicien" peut être limité à un genre, ou au
contraire être plus polyvalent.

Professionnellement, on admet qu'une certaine polyvalence est requise,
pour pouvoir, simplement, répondre aux demandes des donneurs d'ordres.
(oui, bien sûr, on retourne un peu au business, même via la case
musicien !)

Prenons un exemple. Un truc hyper grand public d'un groupe qui n'est
pas que ça :
http://www.deezer.com/track/4253577

L'exemple est presque mauvais car sous ses dehors répétitifs et simples
c'est déjà une belle oeuvre.



Pas si mauvais. Dans la définition "un musicien", à un moment donné peut
aussi se poser la question : tu peux le jouer ou pas ? :-)
Ceci dit, je préfère le clip de Rosanna où, en plus ils sont vivant et
jeunes (on l'était aussi !). En plus on revoit le GS1 ! Souvenir !
<https://www.youtube.com/watch?v=qmOLtTGvsbM>

Tu l'abreuves avec toute la (bonne mais parfois approximative) guimauve
de Toto pour bien ferrer, et puis une fois la personne en confiance tu
lâches ça :
http://www.deezer.com/track/2482775



J'adore, mais il y a eu plus extrémistes dans le genre ! Et tiens, ça me
rappelle nos cousins québécois d'Uzeb ! Pour le plaisir :
<https://www.youtube.com/watch?v=iY6Fgda55NQ>
Superbe complicité, et très concentré l'ami Paul Brochu (Gérald, tu me
mettras un tambour de 12 et un tambour de 13 !)

Pour rester dans ton questionnement : il me semble que c'est accessible
même à des non spécialistes et malgré la sophistication rythmique voire
harmonique en deuxième partie... La qualité et le talent, parfaitement
apparents me semblent emporter une adhésion générale... mais je suis
partial... Un avis ? Y a-t-il un moment où on dirait *tous* tout
simplement : respect ?

(on rappelle qu'il n'y a pas de clavier et qu'ils sont bien trois sur
scène : les samples sont déclenchés principalement par Paul à l'octapad
et aux pads "de coude", mais Michel Cusson en balance aussi à partir de
sa guitare-synthé)

Il y a aussi pour moi un aspect "QUI PEUT LE PLUS PEUT LE MOINS MAIS
L'INVERSE N'EST PAS VRAI" en parallèle avec les notions de qualité et de
"musicien" : qu'en penses-tu ?

P.S. : Allez, une autre pépite entre les pépites, à la basse (mais aussi
pour l'harmonie). D'un autre grand disparu génial qui a marqué
l'évolution de cet instrument, Jaco Pastorius, ici avec la légendaire
"Bass of Doom" défrettée sur un morceau un peu trapu à jouer mais pas
inaccessible et qui fédère bien les boeufs entre "musiciens" :-)
<https://www.youtube.com/watch?v=i8q6sR6yZCE>
Là encore il me semble que c'est du "qualité" accessible à un très large
"grand public", je me trompe ? (citons aussi, parce que ce n'est pas
documenté, Alex Acuna à la batterie, Joe Zawinul aux claviers et Wayne
Shorter au sax dans ce "live" de 1978 !)

--
Gérald
Avatar
Nul
Le samedi 3 mai 2014 11:09:55 UTC+2, Gerald a écrit :
LeLapin wrote:



> C'est quoi un "musicien" ?



Je propose : quelqu'un qui peut jouer avec d'autres musiciens :-)



> probablement laborieusement ? Parce que moi j'y int�gre le peti t g�nie

> (petit ou grand) de brousse ou de bidonville qui cr�e sur des b ases

> rythmiques tribales (pour ne donner qu'un contre-exemple de canonique).



Oui. Sauf que l'univers du "musicien" peut �tre limit� � un genre, ou au

contraire �tre plus polyvalent.



Professionnellement, on admet qu'une certaine polyvalence est requise,

pour pouvoir, simplement, r�pondre aux demandes des donneurs d'or dres.

(oui, bien s�r, on retourne un peu au business, m�me via la case

musicien !)



> Prenons un exemple. Un truc hyper grand public d'un groupe qui n'est

> pas que �a :

> http://www.deezer.com/track/4253577



> L'exemple est presque mauvais car sous ses dehors r�p�t itifs et simples

> c'est d�j� une belle oeuvre.



Pas si mauvais. Dans la d�finition "un musicien", � un mo ment donn� peut

aussi se poser la question : tu peux le jouer ou pas ? :-)

Ceci dit, je pr�f�re le clip de Rosanna o�, en pl us ils sont vivant et

jeunes (on l'�tait aussi !). En plus on revoit le GS1 ! Souvenir !

<https://www.youtube.com/watch?v=qmOLtTGvsbM>



> Tu l'abreuves avec toute la (bonne mais parfois approximative) guimauve

> de Toto pour bien ferrer, et puis une fois la personne en confiance tu

> l�ches �a :

> http://www.deezer.com/track/2482775



J'adore, mais il y a eu plus extr�mistes dans le genre ! Et tiens , �a me

rappelle nos cousins qu�b�cois d'Uzeb ! Pour le plaisir :

<https://www.youtube.com/watch?v=iY6Fgda55NQ>

Superbe complicit�, et tr�s concentr� l'ami Paul Brochu (G�rald, tu me

mettras un tambour de 12 et un tambour de 13 !)



Pour rester dans ton questionnement : il me semble que c'est accessible

m�me � des non sp�cialistes et malgr� la sophistication rythmique voire

harmonique en deuxi�me partie... La qualit� et le talent, parfaitement

apparents me semblent emporter une adh�sion g�n�r ale... mais je suis

partial... Un avis ? Y a-t-il un moment o� on dirait *tous* tout

simplement : respect ?



(on rappelle qu'il n'y a pas de clavier et qu'ils sont bien trois sur

sc�ne : les samples sont d�clench�s principalemen t par Paul � l'octapad

et aux pads "de coude", mais Michel Cusson en balance aussi � par tir de

sa guitare-synth�)



Il y a aussi pour moi un aspect "QUI PEUT LE PLUS PEUT LE MOINS MAIS

L'INVERSE N'EST PAS VRAI" en parall�le avec les notions de qualit � et de

"musicien" : qu'en penses-tu ?



P.S. : Allez, une autre p�pite entre les p�pites, ï¿ ½ la basse (mais aussi

pour l'harmonie). D'un autre grand disparu g�nial qui a marquï ¿½

l'�volution de cet instrument, Jaco Pastorius, ici avec la lï ¿½gendaire

"Bass of Doom" d�frett�e sur un morceau un peu trapu ï ¿½ jouer mais pas

inaccessible et qui f�d�re bien les boeufs entre "musicie ns" :-)

<https://www.youtube.com/watch?v=i8q6sR6yZCE>

L� encore il me semble que c'est du "qualit�" accessible � un tr�s large

"grand public", je me trompe ? (citons aussi, parce que ce n'est pas

document�, Alex Acuna � la batterie, Joe Zawinul aux clav iers et Wayne

Shorter au sax dans ce "live" de 1978 !)





Je n'ais pas lus trop long, foutaise, masturbation mental, en photo (pour r evenir à la charte) tout qui sait pousser sur le déclencheur de son app areil, se dit photographe, en musique tout qui sait siffloter un air, peut se dire musicien.
La preuve : une simple grive peut être musicienne.
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LeLapin
Le Sat, 3 May 2014 11:09:55 +0200
(Gerald) a écrit :

LeLapin wrote:

> C'est quoi un "musicien" ?

Je propose : quelqu'un qui peut jouer avec d'autres musiciens :-)

> probablement laborieusement ? Parce que moi j'y intègre le petit
> génie (petit ou grand) de brousse ou de bidonville qui crée s ur des
> bases rythmiques tribales (pour ne donner qu'un contre-exemple de
> canonique).

Oui. Sauf que l'univers du "musicien" peut être limité à u n genre, ou
au contraire être plus polyvalent.

Professionnellement, on admet qu'une certaine polyvalence est requise,
pour pouvoir, simplement, répondre aux demandes des donneurs d'ordre s.
(oui, bien sûr, on retourne un peu au business, même via la case
musicien !)

> Prenons un exemple. Un truc hyper grand public d'un groupe qui n'est
> pas que ça :
> http://www.deezer.com/track/4253577

> L'exemple est presque mauvais car sous ses dehors répétitifs et
> simples c'est déjà une belle oeuvre.

Pas si mauvais. Dans la définition "un musicien", à un moment d onné
peut aussi se poser la question : tu peux le jouer ou pas ? :-)
Ceci dit, je préfère le clip de Rosanna où, en plus ils so nt vivant et
jeunes (on l'était aussi !). En plus on revoit le GS1 ! Souvenir !
<https://www.youtube.com/watch?v=qmOLtTGvsbM>

> Tu l'abreuves avec toute la (bonne mais parfois approximative)
> guimauve de Toto pour bien ferrer, et puis une fois la personne en
> confiance tu lâches ça :
> http://www.deezer.com/track/2482775

J'adore, mais il y a eu plus extrémistes dans le genre ! Et tiens, ça
me rappelle nos cousins québécois d'Uzeb ! Pour le plaisir :
<https://www.youtube.com/watch?v=iY6Fgda55NQ>



https://www.youtube.com/watch?v=dtjKWsu9kEo
:p
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Doug713705
Le 02-05-2014, Gerald nous expliquait dans
fr.rec.photo
(<1ll0v7h.fr9rh3evuzseN%) :

En musique, le concept artistique unitaire est d'une *½uvre*. Une oeuvre
a un début, un déroulement, une fin, elle se suffit à elle-même. Elle a
éventuellement des découpages, des mouvements, ou une structure (suite,
variations...), et sa durée est très généralement contrainte par... RIEN
ou plutôt par la logique stylistique, syntaxique et grammaticale de la
musique elle-même.



En quoi un simple morceau de 3 minutes 30 ne rentre t-il pas dans cette
définition ?

En quoi un album[1] ne pourrait-il pas être un recueil d'oeuvres
finies d'une durée de 3 minutes 30 ?

Vous avez 2 heures ;-)

[1] http://fr.wiktionary.org/wiki/album
--
Douc'ment les filles. Faut pas flipper.
La bidoche est faite pour saigner.
-- H.F. Thiéfaine, Dies olé Sparadrap Joey
Avatar
Marinella Marionossi
"Gerald" a écrit dans le message de
news:1ll0v7h.fr9rh3evuzseN%
Marinella Marionossi wrote:

Bottage en touche.

Marechal 1- Geraldo 0



Pas de bottage en touche du tout : Rolling Stone est considéré comme
référence nullissime en matière de musique (de musique en tant qu'art,
s'entend). Il ne s'occupe (mais par contre : bien) QUE de music-business
qui est à la musique ce que la bicyclette est au poisson rouge.




Lorsque Rolling Stone est né, vous étiez, dans le meilleur des cas en culotte courte,
dans le pire en phase méiotique, essayez donc de rester dans votre domaine de
compétence et avouez que vous n'avez connu R.S. que dans les années 80 ou 90,
lorsqu'il a commencé a changé de cap.

En musique, le concept artistique unitaire est d'une *½uvre*. Une oeuvre
a un début, un déroulement, une fin, elle se suffit à elle-même. Elle a
éventuellement des découpages, des mouvements, ou une structure (suite,
variations...), et sa durée est très généralement contrainte par... RIEN
ou plutôt par la logique stylistique, syntaxique et grammaticale de la
musique elle-même.



Est-ce que "Day tripper" et "Good vibrations" ont la logique stylistique,
syntaxique et grammaticale de la musique ?
J'avoue ne m'être jamais posé la question, mais ni pour "Marinella" de Tino
ou les Diabelli, non plus.


L'album est un concept commercial et matériel à durée figée



Comme la quasi-totalité, biens culturels compris, de ce que nous consommons...so what ?


(avec une
part variable, mais assez faible en réalité). Il regroupe en général des
oeuvres disparates et sans lien *musical*.



Ne serait-ce que parce qu'elles ont été enregistrée par les même musiciens ,
à un moment précis de leur existence, moment qui ne reviendra jamais,
dans le même studio, mixées par le même ingénieur du son les chansons
d'un album ont une cohérence certaine entre elles, un album est un objet musical
qui est perçu par l'auditeur dans son entièreté, chaque morceau est physiquement
(sur le disque) et mentalement, relié à celui qui le précède et qui le suit, entendre
les dernières notes d'une plage, c'est déjà entendre les premières de la suivante,
percevoir c'est anticiper ou se souvenir, et il est facile de mettre dans l'inconfort un habitué
de la version GB de "Aftermath" en lui faisant écouter la version US, nombre de
morceaux, durée de certains et ordre differents .
Bien que séparés par moins d'un an les deux premiers Doors sont complètement
différents dans leur esprit et dans leur sonorité et accoupler une face de chacun
serait une hérésie.

IL A EXISTÉ des albums qu'on a appelé souvent "concept-albums" en pop
musique, dans lesquels une logique musicale (parfois une histoire) se
développait sur la durée d'une plage de vinyle ou de CD. Cette volonté a
parfois été illustrée par un enregistrement en continu, ou quasi sans
interruption. On a cité les Pink Floyd, on pourrait citer "L'homme à la
tête de choux"



Hibou, caillou, chou, genou...

Essayez de citer correctement... "L'homme à tête de chou".


de Gainsbourg, et dans une certaine mesure la face B de
Abbey Road des Beatles (ici en direct "live" en studio) :
<http://vimeo.com/11237479>

Juste pour dire que je ne m'isole pas dans une tour d'ivoire plus ou
moins élitiste pour parler. C'est parce que je connais (et pratique !)
*aussi* la pop musique (et pas seulement du J.S. Bach ou du jazz)



Vous n'avez pas la monopole du bon goût, mes classes, comme beaucoup d'autres,
simples auditeurs, je les ai faites avec Rock&Folk, Best, Actuel , Diapason,
Le Monde de la musique, Classica, etc, plus quelques pavés comme :

http://www.1000recordings.com/the-list/category/classical/


que je
m'autorise à *proposer* une lecture un peu distanciée de ce qui était
dit et qui cédait beaucoup à la poudre aux yeux et aux affirmations
péremptoires (par exemple de ce magazine)



Des classements, j'aurai pu en citer 10 ou 100 autres, venant d'autres sources et
on aurait toujours eu Dylan, Beatles, Rolling Stones, Hendrix, Clapton, etc...
dans les premières places, avec un pic de créativité de 1965 à 1975, ce qui est
évident ne nécessite aucune discussion.

http://www.turkku.com/music/inter_lp.html

http://en.wikipedia.org/wiki/Albums_considered_the_greatest_ever

http://www.besteveralbums.com/thechart.php?c=5

Après chacun constitue sa discothèque pop/rock perso en fonction de sa sensibilité,
mais les grandes lignes sont déjà tracées.

ainsi qu'à la mode.

Reste une question : le fait de *savoir jouer*



Richard Clayderman et "Coeur de pirate" aussi savent "jouer" du piano.


(et pas seulement en
parler) comme dans l'exemple ci-dessus autorise-t-il au moins à exprimer
une opinion discordante parce que fondée sur la pratique et sur des
éléments techniques vérifiables ?



Si la musique n'était qu'affaire d'éléments techniques, il y a longtemps que
l'algorithme musical aurait été introduit dans les ordinateurs, la technique
sans le goût et la sensibilité, ce n'est rien.


Si je "tape le boeuf" avec Maréchal
(ou qui veut !), pour démontrer ce que j'avance, je lui mets combien de
points dans la tête ? :-)



Si tu savais...et sans toucher l'autre...
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jdd
Le 03/05/2014 20:00, Marinella Marionossi a écrit :

Bien que séparés par moins d'un an les deux premiers Doors sont complètement
différents dans leur esprit et dans leur sonorité et accoupler une face de chacun
serait une hérésie.



reste à savoir qui a concocté la version française :-(

Si la musique n'était qu'affaire d'éléments techniques, il y a longtemps que
l'algorithme musical aurait été introduit dans les ordinateurs,



ca c'est déjà fait. Quand au résultat...

en tout cas la musique incite au lyrisme :-)

jdd

--
http://www.dodin.org
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voir_le_reply-to
Marinella Marionossi wrote:

Lorsque Rolling Stone est né, vous étiez, dans le meilleur des cas en
culotte courte



Tu ne sais rien (mais je tutoie les gamins que j'aurais pu torcher !).

> L'album est un concept commercial et matériel à durée figée

Comme la quasi-totalité, biens culturels compris, de ce que nous
consommons...so what ?



Confondre culture et consommation... soupir... (mais ça explique !)

Vous n'avez pas la monopole du bon goût, mes classes, comme beaucoup
d'autres, simples auditeurs, je les ai faites avec Rock&Folk, Best, Actuel
, Diapason, Le Monde de la musique, Classica, etc,



Exactement dans la même veine que Browning Staune :
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Rolling_Stone> Que ce soit à ses débuts
(quand je portais déjà barbe et moustache et non, je ne suis pas né avec
!) ou dans sa deuxième période ou qu'il s'agisse des diverses autres
publications citées, tout cela ne couvre en aucune manière la *musique*
mais des événementiels tournant autour de stars, de modes de vie,
d'identifications, d'images, d'événements, de sorties médiatiques
d'albums... parfois de concerts s'ils entrent dans ce cadre
"spectaculaire". Telle pianiste classique dont on ne parle QUE parce
qu'elle élève des loups... "faut-il coucher avec son cheval pour faire
monter les enchères ?", se demandait un concertiste de mes amis, Prix
Chopin...

Nous ne parlons évidemment pas de la même chose. Et je ne dis pas que
ton point de vue soit de "mauvais goût", juste il s'applique, pour moi
(et probablement pour beaucoup de musiciens) à autre chose que la
musique : une apparence (incluant sonore) que tu choisis d'appeler
musique. Je ne dis même pas que tu as "tort", juste que nous sommes sur
des planètes différentes par rapport à ce mot (cet art).

plus quelques pavés comme :
http://www.1000recordings.com/the-list/category/classical/



Cruel aveu : difficile de "parler" de musique. Il faudrait en passer par
l'écoute ?

MAIS ce n'est pas totalement vrai. On *peut* parler de musique, incluant
dans des *pavés* ! Et remplacer l'écoute par des exemples *écrits* (ce
que tu appellerais des "partitions"). Quelques exemples :

1/ sur ma table de chevet, source permanente de connaissance, le "Traité
d'Harmonie" d'Arnold Schönberg. (J.C. Lattès Ed. 1991, ISBN-13
978-2709602242). Très économique : la lecture d'une demi-page (et la
compréhension des exemples !) donne à réfléchir pour une semaine ! (en
tout cas pour moi : certains sont peut-être moins lents ? Toi ?)
592 pages de pur bonheur, tellement simple et tellement
puissant.

2/ à destination de gens souhaitant acquérir les bases de la
*compréhension* de la musique, je conseille souvent le "Guide de la
théorie de la musique" de Claude Abromont et Eugène de Montalembert,
(Fayard-Lemoine ed., 2001 ISBN-13: 978-2213609775) 608 pages et plus de
500 exemples musicaux, c'est un ouvrage récent couvrant tout les aspects
théoriques et historiques, incluant une belle ouverture vers les
musiques non occidentales et sur l'informatique musicale.

Et si on s'intéresse à la musique au-delà des notes, je recommande :

3/ Sur les rapports entre son et musique (utilisé par tous les
techniciens du son souhaitant faire le lien entre les aspects physiques
et les aspects musicaux de leur domaine) : "Acoustique et musique"
d'Émile Leipp (Masson ed. 1984, 4e ed., ISBN-13: 978-2225801969) 376 p.

4/ sur les rapports entre la musique et le cerveau : "Musicophilia"
d'Oliver Sacks (Seuil ed., 2009, ISBN-13: 978-2020969765), écrit par un
neurologue qui ne dédaigne pas de laisser dans son ouvrage une large
place à la psychiatrie. 472 p.

Richard Clayderman et "Coeur de pirate" aussi savent "jouer" du piano.



Ça se discute ! "Clé d'Hermann" (Philippe Pagès de son vrai nom)
n'ayant pas joué sur le premier disque qui porte son pseudo ! C'était un
pianiste de studio connu : Raymond Alessandrini, brun frisé, ayant
l'inconvénient de ne pas être blond romantique à cheveux longs...). Dans
ce disque rien n'est au "Richard", ni la musique (PdS), ni le costard,
ni même le chandelier... Après qu'il sache dégouliner des bluettes sur
scène... tout le monde le peut ! Idem pour Béatrice Martin (j'adore
leurs vrais patronymes !) dont la biographie, malgré un environnement
favorable et un cursus éducatif musical assez long, ne propose *aucune*
distinction en piano (concours etc.), même locale, sur toutes ces
années ! On dirait bien (en creux) qu'elle n'était pas le "top of the
fame" du conservatoire ! :-)

hth,

-- Gérald
Avatar
Ghost-Raider
Le 04/05/2014 09:31, Gerald a écrit :

Telle pianiste classique dont on ne parle QUE parce
qu'elle élève des loups... "faut-il coucher avec son cheval pour faire
monter les enchères ?", se demandait un concertiste de mes amis, Prix
Chopin...



Avec un loup, j'hésiterais.
Par contre on peut faire la sieste avec son cheval :
http://cjoint.com/14mi/DEelwmOERVG_img_0105_1.jpg
Mais faut faire gaffe au réveil :
http://cjoint.com/14mi/DEelCizSsXb_randonnee_zagora_2008_120__custom_.jpg

Ça se discute ! "Clé d'Hermann" (Philippe Pagès de son vrai nom)
n'ayant pas joué sur le premier disque qui porte son pseudo ! C'était un
pianiste de studio connu : Raymond Alessandrini, brun frisé, ayant
l'inconvénient de ne pas être blond romantique à cheveux longs...).



Raymond Alessandrini ?
Mais je l'ai bien connu !
On fréquentait la même MJC.
C'était déjà un pianiste hors pair.
Il jouait 12 heures par jour.
On a même fait de la muscu ensemble mais il a abandonné parce que ça
nuisait à son toucher de piano.
Il avait un soeur sublime...
Souvenirs, souvenirs...
http://www.youtube.com/watch?v>YNl8-rZCY
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voir_le_reply-to
Ghost-Raider wrote:

C'était déjà un pianiste hors pair.
Il jouait 12 heures par jour.



Également lauréat d'un certain nombre de "prix" et compositeur. Il a
beaucoup travaillé avec Michel Magne, bien connu pour utiliser un paquet
de "nègres" dont il s'attribuait les compositions !

Souvenirs, souvenirs...
http://www.youtube.com/watch?v>YNl8-rZCY



Sans être du tout un fan de Johnny, on connait ses classiques ! Et ce
scopitone est médiocre par rapport aux débuts de Johnny à la télé,
présenté par sa marraine Line Renaud :
<http://www.ina.fr/video/I09040628>
Et chantant, à 17 ans, la chanson "Laisse les filles !", conseil non pas
de sa mère mais des auteurs "Jil et Jan" (comprendra qui voudra !)...
<http://dai.ly/x159nt>

Paradoxalement son succès est venu de deux chansons absolument pas rock,
la deuxième composée par Charles Aznavour :
<http://dai.ly/xuh8q>
<http://dai.ly/x1ujzc>
qui sont un rythme de... boléro (mixé slow-fox pour le deuxième).

Mais rendons-lui cette justice : il a importé le twist en France :
<http://dai.ly/xa2lj9> dont il faut remarquer :
1/ que la "choré" mériterait un paquet de "mêmes" et de "flash mobs",
c'est un grand moment de la danse ! :-(
2/ que les paroles françaises sont absolument affligeantes : "on va
faire le twist" "ryth-meu le twist"... Johnny semble en être crédité...
3/ mais que dans la deuxième partie, il démontre qu'il aurait pu faire
une carrière en anglais (il y est plutôt bon !). Dommage...

Tout est succulent dans cette vidéo : le générique de fin complètement à
la rue, le solo de guitare sur le générique : au rendez-vous des pains !
L'invitation des "danseuses" à taper dans les mains à l'envers (sur le
temps, façon marche militaire, à la française). Par contre il danse bien
mais complètement dans le moule du modèle (Chubby Checker) :
<http://youtu.be/aWaJ0s0-E1o>
<http://youtu.be/xbK0C9AYMd8>

Moi je préférais le rock n' roll pour qui tout a commencé en 1956 :
<http://youtu.be/HdlfZ4213zM>
<http://youtu.be/jqxNSvFMkag> (et on tape des mains sur le contretemps)
<http://youtu.be/bcblXxc4oqo> et toujours la même année, évidemment :
<http://youtu.be/SdDIKONSDUM>

et même, avec le recul, plutôt le Rhythm n' Blues et le Boogie ! Mais
bon, on avait les idoles qu'on pouvait (j'avais un porte-clés avec la
photo de Vince Taylor et les franges aux poignées de la mob à selle
"bi-position" pour ceux qui savent ce que ça voulait dire !)
<http://youtu.be/IvZLA4En-ug>
Putain de bécanes là : des Indian "rigides" et "springer" sjnmb !

--
Gérald
Avatar
jdd
Le 04/05/2014 16:46, Gerald a écrit :

photo de Vince Taylor et les franges aux poignées de la mob à selle
"bi-position" pour ceux qui savent ce que ça voulait dire !)



:-)
jdd


--
http://www.dodin.org