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Retour vers le futur

425 réponses
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Manuel Leclerc
En 2010, quelqu'un a ouvert une bug sur le bugzilla du W3C en ce qui
concerne le tag <video> du HTML5 :
"<video> element needs to support some form of DRM solution"
https://www.w3.org/Bugs/Public/show_bug.cgi?id=10902

Il s'est fait jeté comme un malpropre, la discussion est néanmoins
intéressante.

Toujours est-il que ce monsieur n'en est pas resté là, et est un de ceux
à l'origine de la fameuse proposition que certains appellent "HollyWeb"
: "Encrypted Media Extensions" (EME) qui a passé début mai le cap
symbolique de "First Public Working Draft".

https://dvcs.w3.org/hg/html-media/raw-file/tip/encrypted-media/encrypted-media-fpwd.html

Quelques liens :

Un billet "DRM at the W3C? Not such a Bad Idea"
http://john.foliot.ca/drm-at-the-w3c/

La débat en cours (surtout mai 2013) :
http://lists.w3.org/Archives/Public/public-restrictedmedia/

(le débat a lieu là, vu que qu'il y a eu des menaces de bannir les
nuisibles de la liste officielle qui est normalement
http://lists.w3.org/Archives/Public/public-html-media/

Il me semble bien qu'on avait trollé ici en long en large et en travers
sur ces histoires de DRM il y a près de 10 ans, et ça fait vraiment une
drôle d'impression de voir ça arriver aujourd'hui au W3C.

--
Outright sale of ownership rights, rental and subscription have all been
around for centuries. The fact that the marginal cost of distribution is
falling doesn't have huge relevance for the business models.
--Mark Watson

10 réponses

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Nicolas George
Toxico Nimbus , dans le message <519f0d1d$0$2424$,
a écrit :
Ils les ont édités en premier lieu.



Et ce faisant, ils les ont pillés.

Ce n'est pas un hasard si tous les
créateurs ou interprètes aspirants professionnels sont désespérément à
la recherche d'un éditeur, ils ne sont pas masos.



Pourtant, ceux qui décident d'éviter le racket des éditeurs de nos jours
s'en trouvent plutôt bien.
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Toxico Nimbus
Le 24/05/2013 09:21, ST a écrit :
On 2013-05-24, Toxico Nimbus wrote:
La musique qui a passé l'épreuve du temps est une musique qui a été
soutenue par des éditeurs, de producteurs ou des mécènes en leur temps.



Ce qui ne change strictement rien ...



Bin si, il y a toujours eu un rapport entre art et argent. Les œuvres
qui sont restées jusqu'à nous ont été conservées parce qu'elles avaient
de la valeur pécuniaire et la plupart sont aussi des commandes.

Une grande musique passera l'épreuve du temps, du piratage, elle passera
toutes les épreuves parce qu'elle n'est pas écrite pour faire de
l'argent pour la musique en elle même.



Comme Mozart, qui a passé sa vie à composer pour couvrir ses dettes.

Il suffit de voir la quantité de critiques négatives adressées à Chopin
ou Debussy de leur vivant. Ce que tu trouve pourri aujourd'hui sera
peut-être le classique de demain.



Nous n'avons gardé du passé qu'une infime portion de ce qui y a été
créé. Ce qui nous est arrivé est beau et grand, ce qui a été oublié ne
valait sans doute pas grand chose.



Ça ne coûte rien de le prétendre.

Il en sera exactement de même avec la musique d'aujourd'hui dans le
futur. Le piratage ne changera strictement rien à cela. Parce qu'un
homme qui écrit de la grande musique le fait de toutes façon, piratage
ou pas, état de guerre ou de paix, même sourd, il écrira de la grande
musique. Et si le piratage pouvait même être une épreuve de plus pour
éradiquer la merde, qu'il en soit ainsi.



Bah oui, ce que tu n'aimes pas, c'est de la merde, on peut l'éradiquer.
Vive la censure !

Je m'oppose au piratage parce que justement il permet la diffusion de la
culture de merde. Mais je me contrefous de la protection des auteurs qui
souffrent soit-disant de ce piratage. Ils pourraient crever de faim
parce qu'ils n'arrivent pas à vendre leur merde que je m'en porterais
encore mieux.



?!
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Toxico Nimbus
Le 24/05/2013 09:27, ST a écrit :
On 2013-05-24, Toxico Nimbus wrote:
Pour ce qui est de la littérature, on peut trouver des choses vraiment
libre. En musique, à part les partition, la mjorité des enregistrements
décents ne sont pas libres.



C'est comme le logiciel Libre, tu as les sources.



L'exécution à son importance. Tu peux regarder longtemps un conducteur
d'orchestre dans ton salon, ça ne te fera pas pareil que d'écouter le
morceau interprété correctement.

On peut faire une étude comparative entre Molière et Stephen King si tu
veux, ou bien Mozart et Johnny Haliday voire entre GNU/Linux et Windows.



Que compare-t-on : les citations dans la presse, les chiffres de vente,
la notoriété auprès du public ; dans le monde, en France ?



Je compare ce qui est comparable, c'est à dire l'oeuvre en elle même.



C'est-à-dire la seule partie subjective qui n'est pas comparable.
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Toxico Nimbus
Le 24/05/2013 09:32, ST a écrit :
On 2013-05-24, Toxico Nimbus wrote:

Ah oui, Internet, c'est gratuit. D'ailleurs ce sont des hamsters dans
leurs roues qui le font tourner, et les marmottes s'occupent de router
les paquets. Il développer un réseau de distribution, payer les
distributeur, faire de la promo pour amener le public à acheter...



L'Internet est gratuit, c'est son accès qui est payant.

Pour que B vole A il faut qu'il y ait transfert illicite de richesse de
A vers B,



Non.



Si, c'est la définition légale du vol. D'ailleurs, le piratage n'est pas
légalement considéré comme du vol, mais comme de la contrefaçon.



La "soustraction frauduleuse de la chose d'autrui" n'implique pas la
notion de richesse ni de transfert.

C'est pire, c'est un CD déjà gravé et payé qui restera, invendu, sur les
bras du distributeur ou de l'éditeur en cas d'accord de retour
d'invendu. Tout cela en admettant que le "pirate" aurait acheté le
produit en premier lieu, ce qui est généralement faux.



Un DVD gravé, ça vaut 0.3 Euros à peu pres. Une marge raisonnable sur un
tel bien mettrait son prix de vente à 1 Euro, disons 1.5 Euros si on
veut que tout le monde fasse son beurre.



Oui, dans un monde où la conception, le transport, la gestion du réseau
de distribution et le stockage sont gratuits.
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Toxico Nimbus
Le 24/05/2013 10:19, Nicolas George a écrit :
Toxico Nimbus , dans le message <519f0d1d$0$2424$,
a écrit :
Ils les ont édités en premier lieu.



Et ce faisant, ils les ont pillés.

Ce n'est pas un hasard si tous les
créateurs ou interprètes aspirants professionnels sont désespérément à
la recherche d'un éditeur, ils ne sont pas masos.



Pourtant, ceux qui décident d'éviter le racket des éditeurs de nos jours
s'en trouvent plutôt bien.



Je ne vois pas de racket avéré de la part des éditeurs. Lorsqu'ils
trouvent un artiste talentueux, ils font tout pour lui assurer la
meilleure carrière possible, c'est dans leur intérêt aussi. Après,
l'erreur réside dans le fait de croire que seul le compositeur et
l'interprète sont les auteurs d'une œuvre et méritent d'en retirer un
bénéfice. Il y a des musiciens, des producteurs, des ingénieurs du son,
des techniciens, des maquettistes, des publicitaires, des cinéastes, des
vendeurs ainsi que beaucoup de matériel utilisé.
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Nicolas George
Toxico Nimbus , dans le message <519f2b0a$0$2573$,
a écrit :
Je ne vois pas de racket avéré de la part des éditeurs. Lorsqu'ils
trouvent un artiste talentueux, ils font tout pour lui assurer la
meilleure carrière possible, c'est dans leur intérêt aussi.



Ah, j'ai compris...

Dis-nous, ça marche bien, Internet, dans me monde des Bisounours ?
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Julien Arlandis
Toxico Nimbus a écrit :
Le 24/05/2013 10:19, Nicolas George a écrit :
Toxico Nimbus , dans le message <519f0d1d$0$2424$,
a écrit :
Ils les ont édités en premier lieu.



Et ce faisant, ils les ont pillés.

Ce n'est pas un hasard si tous les
créateurs ou interprètes aspirants professionnels sont désespérément à
la recherche d'un éditeur, ils ne sont pas masos.



Pourtant, ceux qui décident d'éviter le racket des éditeurs de nos jours
s'en trouvent plutôt bien.



Je ne vois pas de racket avéré de la part des éditeurs. Lorsqu'ils
trouvent un artiste talentueux, ils font tout pour lui assurer la
meilleure carrière possible, c'est dans leur intérêt aussi. Après,
l'erreur réside dans le fait de croire que seul le compositeur et
l'interprète sont les auteurs d'une œuvre et méritent d'en retirer un
bénéfice. Il y a des musiciens, des producteurs, des ingénieurs du son,
des techniciens, des maquettistes, des publicitaires, des cinéastes, des
vendeurs ainsi que beaucoup de matériel utilisé.



Tiens encore un idéologue néolibéral ...


--
Ce message a été posté avec Nemo : <http://news.julien-arlandis.fr/?IDi59>
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ST
On 2013-05-24, Toxico Nimbus wrote:
Bin si, il y a toujours eu un rapport entre art et argent. Les œuvres
qui sont restées jusqu'à nous ont été conservées parce qu'elles avaient
de la valeur pécuniaire et la plupart sont aussi des commandes.



Ce qui, encore une fois, ne change strictement rien.

Bah oui, ce que tu n'aimes pas, c'est de la merde, on peut l'éradiquer.
Vive la censure !



C'est même pas qu'on "peut" l'éradiquer, la sélection naturelle s'en
chargera très bien sans mon aide.
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ST
On 2013-05-24, Toxico Nimbus wrote:

L'exécution à son importance. Tu peux regarder longtemps un conducteur
d'orchestre dans ton salon, ça ne te fera pas pareil que d'écouter le
morceau interprété correctement.



L'interprète est le mec qui gagne sa vie grace au Libre. Il n'est pas
auteur et ne touche pas des droits d'auteur, il est payé pour une
prestation.

Je compare ce qui est comparable, c'est à dire l'oeuvre en elle même.



C'est-à-dire la seule partie subjective qui n'est pas comparable.



Oui, mais c'est la seule qui a un sens.
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ST
On 2013-05-24, Toxico Nimbus wrote:

La "soustraction frauduleuse de la chose d'autrui" n'implique pas la
notion de richesse ni de transfert.



Je te parle d'une définition légale, ça sert à rien de redéfinir le
"vol" par la "soustra..." si c'est un autre terme pour dire "vol".

Le piratage, c'est de la contrefaçon et la contrefaçon c'est la
définition de la copie illégale. Et légalement, ce n'est pas du vol,
mais de la contrefaçon.

Oui, dans un monde où la conception, le transport, la gestion du réseau
de distribution et le stockage sont gratuits.



Non non, en incluant tout ce qui est en rapport avec le DVD, ca vaut ce
prix la.

Ce qu'on met dessus n'a pas de prix en soit puisque c'est une copie de
quelque chose qui existe déjà et que cela n'a pas d'existence
matérielle. D'ailleurs, tu n'achètes pas ce qui est dessus, mais le
droit de le regarder/écouter/utiliser.

En soit, toute personne qui voit un film au cinéma a déjà payé le droit
de le voir, il devrait pouvoir acheter le DVD 1.5 Euro parce que c'est
le prix réel de distribution d'un DVD.