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Sleeping Beauty - Photographier à la Chambre ?

89 réponses
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ShootinG StaR
Bonjour à tous,

J'ai pu manipuler à loisir, et j'ai la possibilité d'utiliser cette chambre
photo :

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.2348867085660.2142396.1369578066&l=ba514616e5&type=1
(Nul besoin de compte FB pour consulter les images)

Est-ce qu'il y en a parmis vous qui ont déjà manipulé et utilisé ce genre
d'objets traversant le temps ?
J'ai qq questions à leur poser par ce que j'aimerais sortir celle-ci de son
sommeil !

Question subsidiaire vous savez sur quel genre de pied c'était monté ?
Tout bois ?
Auriez vous des photos ?

Merci !

@+
--
Yann aka ShootinG StaR && DjYanK || deejOnKt - YAHT#1
Une fois, j'ai voulu mettre du gaz, c'était pas ma taille, j'ai renoncé.

10 réponses

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Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit
( 4e6e4dbe$0$18775$ )

Disons que c'est une autre philosophie.

Tiens, un témoignage authentique :
http://www.oitregor.com/presentation/actus/edito_JVdB.html



J'ai mieux, définitivement :
http://www.galerie-photo.com/collodion-humide-francois-besson.html

Je pense que commencer à la chambre et au collodion humide pour finir au
papier de boucherie sous l'agrandisseur et avoir des extases à la Bernin
devant trois méchantes herbes, c'est insurpassable. Un poème.
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Charles Vassallo
Bour-Brown a écrit :
Charles Vassallo a écrit
( 4e6e4dbe$0$18775$ )

Disons que c'est une autre philosophie.

Tiens, un témoignage authentique :
http://www.oitregor.com/presentation/actus/edito_JVdB.html



J'ai mieux, définitivement :
http://www.galerie-photo.com/collodion-humide-francois-besson.html

Je pense que commencer à la chambre et au collodion humide pour finir au
papier de boucherie sous l'agrandisseur et avoir des extases à la Bernin
devant trois méchantes herbes, c'est insurpassable. Un poème.




Tout de même, le collodion humide n'est pas vraiment indispensable pour
se servir d'une chambre (à l'inverse, faire du collodion humide dans un
24x36, n'est-ce-pas...)

Mon copain est beaucoup plus sérieux. Faut pas trop plaisanter avec
l'art sacré en basse bretagne !

Charles
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delestaque
"Bour-Brown" a écrit dans le message de groupe de discussion
: 4e6e511f$0$18811$
Charles Vassallo a écrit
( 4e6e4dbe$0$18775$ )

Disons que c'est une autre philosophie.

Tiens, un témoignage authentique :
http://www.oitregor.com/presentation/actus/edito_JVdB.html



J'ai mieux, définitivement :
http://www.galerie-photo.com/collodion-humide-francois-besson.html

Je pense que commencer à la chambre et au collodion humide pour finir au
papier de boucherie sous l'agrandisseur et avoir des extases à la Bernin
devant trois méchantes herbes, c'est insurpassable. Un poème.


Tout le monde et de tous temps a aussitôt adopté la technique la plus pratique à
mettre en œuvre sitôt qu'elle a été disponible, on est resté au gélatino-bromure
d'argent bien longtemps, j'ai fait ça des années, il ne venait à personne l'idée
de remettre le procédé en cause, personne même ne l'imaginait, n'y pensait,
penser à quoi d'ailleurs.
Dès que ce truc invraisemblable qu'était le collodion humide a été remplacé, il
est tombé dans l'oubli, pensez donc, un truc qui n'est que faiblement sensible
que quand il est humide, les vapeurs de mercure pour sensibiliser, les émulsions
orthochromatiques en photo naturelle, les plaques de verre fragiles remplacées
pas le film souple, et encore on s'est trimbalé du film très inflammable pendant
longtemps.
on peut certes se lancer dans les procédés anciens, c'est vrai, mais bon, il
faut peut être aussi commencer par le commencement.

--
Ricco
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delestaque
"Bour-Brown" a écrit dans le message de groupe de discussion
: 4e6e4ab2$0$30795$
£g a écrit
( 4e6e381a$0$5049$ )

C'est bien pourquoi j'ais dis à Ricco qu'il aurait mieux fait d'essayer de
faire comprendre à SS dans la galère qu'il se mettait et pas de tenter de
le dégoûter de poser une question.



Sérieusement, il n'a pas fait autre chose. Allez, je peux ? Sur ce fil, son
premier post :

« je vois, aux traces qu'il y a dû avoir longtemps une plaquette porte
objectif avec un obturateur.
Qui n'est plus là.
Tu ne nous dis pas quel est le format, il semble à l'oil que ce soit du 13 x
18, à moins qu'il ne s'agisse d'un format américain, en pouces.
une chambre sans obturateur, c'est quasiment inutilisable, à moins que ce
soit en studio, en reproduction, tu peux travailler en allumant et éteignant
l'éclairage, le coup du chapeau et du bouchon, là, faut des poses longues,
pour éviter les bougés.
Quant aux graduations ...16 / 22 / 32 etc, encore faudrait il qu'elles
soient là et que l'objectif date de l'époque où l'on a standardisé les
ouvertures, c'est pas grave en pratique, mais tu vois, il y a fort
longtemps, je me suis aussi amusé avec ces appareils, j'en ai aussi utilisé
pour le travail chambre en bois Demaria Lapierre, Schrambach, Gilles Faller,
mais elles disposaient toutes d'un obturateur, c'est quand même un minimum.
Et puis, c'est un modèle plutôt " studio " visiblement pas de bascules ni
décentrement, qui sont l'essence même de la chambre photographique. »

Comme tu vois, du sérieux. Son deuxième post :

« tu parles de plaques ou de chassis ?
parce que des plaques ?
des plaques ou des plan films, personne n'utilisait de plaques depuis
l'arrivée du film souple, ou pour des usages scientifiques, bon, j'ai peut
être laissé des messages en route, mais quel est le format ? »

Là encore, rien de méchant. Son troisième post :

« mais pour l'instant il semble que tu ne dispose pas des châssis, que tu
appellerais "plaques "ce qui va quand même poser un pb, les standards , à
l'époque...
Pas de bascules, ce qui veut dire que c'est une chambre de studio destinée à
des reproductions, et le fait qu'il n'y ait pas d'obturateur le confirmerait
Quant à la pose, et le temps de pose, à supposer que tu trouves des plan
films, le coup du bouchon, à notre époque, on est quand même en instantané,
il faut un obturateur mais bon, j'ai déjà vu cet émerveillement, on veut
faire des photos avec, alors qu'il existe des modèles, eux, opérationnels
immédiatement, équipés de leurs châssis et obturateur mais ceci dit, trouver
une optique avec obturateur n'est vraiment pas difficile
ni très cher non plus0. »

Toujours du sérieux- un peu narquois peut-être, mais je trouve que c'est de
la participation étayée, ouverte, avec des questions pour pouvoir y
répondre.

Si après ça part en sucette (même pas, puisqu'on discute) cela fait
peut-être partie de ce forums, mais sur ce coup, honnêtement, les
participations de tous sont vraiment pas mal.


ça ne suffit visiblement pas, merci néanmoins pour cette compilation,BB, je
n'ai pas eu moi-même le courage devant tant d'obstination.
Ceci dit, si c'est pour faire du collodion humide, il est certain que la
présence d'un obturateur n'est pas indispensable, j'attends la première image
avec impatience
Je ne sais pas si le posteur initial ne s'en fiche pas, finalement ?

--
Ricco
Avatar
filh
Bour-Brown wrote:

Je pense que commencer à la chambre et au collodion humide pour finir au
papier de boucherie sous l'agrandisseur et avoir des extases à la Bernin
devant trois méchantes herbes, c'est insurpassable. Un poème.



Ce pauvre BB, toujours obligé de mépriser ce qu'il ne comprend pas pour
arriver au plaisir...

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Avatar
Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit
( 4e6e55f1$0$30761$ )

Mon copain est beaucoup plus sérieux. Faut pas trop plaisanter avec l'art
sacré en basse bretagne !



Hé hé.

Pour moi le plaisir ne se discute pas, que ceux qui font de la chambre aient
tout le bonheur qu'ils cherchent.

Ce qui me gêne, c'est quand tout ce beau monde vient afficher une prétendue
supériorité. Le site dont je parle a quand même multiplié les comparaisons
avec le numérique. Le site dont tu parles écrit malheureusement « Dire qu’il
y a des gens qui passent dix minutes à la visite, avec leur petit numérique
(ou leur gros), et s’en repartent contents d’avoir de quoi alimenter leurs
souvenirs. Sont-ils sûrs d’avoir bien regardé ? »

C'est cela - et cela seul - que je trouve pénible. La morale implicite. La
façon qu'il y aurait de faire les choses. Pour une image le prix du labeur,
de la peine.

La photographie comme cilice, merci bien.
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Bour-Brown
delestaque a écrit
( 4e6e81e6$0$26841$ )

Tout le monde et de tous temps a aussitôt adopté la technique la plus
pratique à mettre en œuvre sitôt qu'elle a été disponible



C'est exactement ce que je pense, et c'est d'ailleurs ce qui explique le
succès du numérique et de l'informatique : finalement ça marche quand même
pas mal.

Le seul regret c'est que ça ne marche pas mieux.


on peut certes se lancer dans les procédés anciens, c'est vrai, mais bon,
il faut peut être aussi commencer par le commencement.



Le seul truc qui m'aurait vraiment plu avec la chambre, c'est de pouvoir
basculer le plan de netteté. Un jour j'aurai un tilt & shift rien que pour
ça, c'est sûr.

N'empêche, à la chambre c'est quasiment nécessaire tellement les surfaces
sensibles sont grandes. Devoir le faire tout le temps et pour tout, galère :
http://www.galerie-photo.com/mise_au_point_a_la_chambre.html
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Bour-Brown
delestaque a écrit
( 4e6e82c2$0$7282$ )

Ceci dit, si c'est pour faire du collodion humide, il est certain que la
présence d'un obturateur n'est pas indispensable, j'attends la première
image avec impatience



Moi je verrais bien les choses comme ça : découpe d'un papier photo
parfaitement industriel, exposition pifométrique choisie avec grand soin et
beaucoup de logique floue, révélation avec des produits industriels
également, numérisation au scanner et traitement informatique lourd, et
fierté d'avoir fait revivre l'engin en exhibant une pauvre photo sépia pour
faire « à la manière de », photo qu'on aurait pu faire en dix secondes avec
n'importe quel apn et le mode qui va bien.

Bon, d'accord, ce n'est pas bien de le dire, mais est-ce que la photo a
besoin de ça ?
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Ghost-Rider
Le 13/09/2011 08:35, Bour-Brown a écrit :

Pour moi le plaisir ne se discute pas, que ceux qui font de la chambre
aient tout le bonheur qu'ils cherchent.

Ce qui me gêne, c'est quand tout ce beau monde vient afficher une prétendue
supériorité. Le site dont je parle a quand même multiplié les comparaisons
avec le numérique. Le site dont tu parles écrit malheureusement « Dire
qu’il
y a des gens qui passent dix minutes à la visite, avec leur petit numérique
(ou leur gros), et s’en repartent contents d’avoir de quoi alimenter leurs
souvenirs. Sont-ils sûrs d’avoir bien regardé ? »



Le chambriste a surtout coltiné du matériel, trifouillé sa mise au point
et regardé une image sombre à l'envers, mais comme on nous dit, cela
fait réfléchir à la composition. Et comme il ne peut pas mitrailler, les
images qu'il produit sont nécessairement dignes d'admiration par leur
unicité.

C'est cela - et cela seul - que je trouve pénible. La morale implicite. La
façon qu'il y aurait de faire les choses. Pour une image le prix du labeur,
de la peine.



Mais la récompense, c'est le plaisir d'apparaître supérieur par
contagion d'une supposée supériorité du procédé, inaccessible aux
ignorants, à celui qui l'utilise.

La photographie comme cilice, merci bien.



Quand je vois qu'il faut 15 kilos de matériel et une camionnette pour
photographier une chapelle, je me marre. Avec les optiques et capteurs
actuels, plus le redressement des perspectives à l'ordinateur, l'amateur
peut ranger les chambres aux greniers.

--
Ghost Rider
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Charles Vassallo
Bour-Brown a écrit :


Ce qui me gêne, c'est quand tout ce beau monde vient afficher une prétendue
supériorité. Le site dont je parle a quand même multiplié les comparaisons
avec le numérique. Le site dont tu parles écrit malheureusement « Dire
qu’il
y a des gens qui passent dix minutes à la visite, avec leur petit numérique
(ou leur gros), et s’en repartent contents d’avoir de quoi alimenter leurs
souvenirs. Sont-ils sûrs d’avoir bien regardé ? »

C'est cela - et cela seul - que je trouve pénible. La morale implicite. La
façon qu'il y aurait de faire les choses. Pour une image le prix du labeur,
de la peine.
La photographie comme cilice, merci bien.




Triste monde, où il ne faut décidément pas plaisanter.

charles