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Snifsnif, minolta, c'est fini !

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fred.bleu11
minolta abandonne la photo


> http://www.clubic.com/actualite-31087-konica-minolta-se-retire-de-la-photo.html



snifsnif, mes débuts en photo font partie du passé (srt100x)
mais je pense surtout à ceux qui ont investit dans un reflex minolta
numérique.
mauvaise pioche !
sony continue, mais bon, c'est pas pareil
et à la concentration de la photo reflex entre 3 ou 4 acteurs (canon,
nikon, sony,...)

suivi eventuel sur frpm

10 réponses

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jean-daniel dodin
Pierre Pallier wrote:
Hello, Jean-Pierre Roche a écrit dans
<news:43d50fa0$0$4360$

Je doute un peu que tous les porteurs de lunettes aient
acquis un appareil à viseur HP...


Ben non, car après avoir payé les lunettes, il ne reste plus grand chose au
porteur de monture pour acheter un Nikon ad-hoc. Enfin, pour les
photographes du peuple, hein. Ceux qui se font rembourser leurs lunettes par
la sécu.


600 euros de ma poche récemment... (les lunettes)

ceci dit ehntre un visuer HP (l'EOS 10) et un non HP, il n'y
a pas tant que ca de différence

jdd

--
http://www.dodin.net
Quelques images:
http://dodin.org/galerie_photo_web/expo/index.html


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Pierre Pallier
Hello, jean-daniel dodin a écrit dans
<news:43d516a3$0$26820$

600 euros de ma poche récemment... (les lunettes)


Ah, toi aussi t'es fauché ensuite ?

ceci dit ehntre un visuer HP (l'EOS 10) et un non HP, il n'y
a pas tant que ca de différence


Hum, je garde le souvenir de vrais viseurs de la marque jaune, c'est
foutrement agréable tout de même.
--
Pierre.
Mes photographies : <URL:http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier>
La FAQ de frp : <URL:http://frp.parisv.com>
Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog

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jean-daniel dodin
Pierre Pallier wrote:

Hum, je garde le souvenir de vrais viseurs de la marque jaune, c'est
foutrement agréable tout de même.


la marque jaune? Olrik?

j'ai utilisé une dizaine de réflexes, seul l'EOS 10 avait un
viseur HP. en fait on s'habitue vite à bouger pour voir
l'ensemble du champ.

jdd

--
http://www.dodin.net
Quelques images:
http://dodin.org/galerie_photo_web/expo/index.html

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WEILL

Je connais quand même des gens qui portent des lunettes et utilisent des
appareils qui ne sont pas munis de viseurs HP. Certes HP c'est mieux de
là dire que c'est indispensable...


C'est très nettement plus adapté... Non seulement pour voir le champ du
dépoli mais aussi les indications sans gymnastique, mais aussi pour
préserver les verres des lunettes.

Le problème reste celui d'une comparaison analogique/numérique. Et
vouloir employer une méthode simpliste est totalement aberrant. Un amas
d'argent sur une pellicule est irrégulier donc le comparer à un pixel...


Ton argument se tiendrait (irrégularité) si le nombre d'amas moyen par
unité de surface était proche du nombre de pixel pour cette même
surface... C'est loin d'être le cas (tout au moins avant d'atteindre les
12Mpex sur un petit format) Ici il est clair qu'une surface du sujet est
projetée sur un nombre de phtosites numériques (pixels) inférieur au
nombre "moyen" de photosites argentiques (amas d'argent) pouvant réagir
individuellement. Il se produit donc inévitablement une perte de capture
d'information...

Je crois entendre à nouveau les fanas du vinyle : on peut constater
qu'ils n'ont jamais vu le signal qui en sortait ni effectué de mesures
sur les composants d'une chaîne de reproduction...


Pas besoin d'aller chercher le vynile, le MP3 est largement excellent
dans certaines limites de compression, si tu excèdes ces limites (ce qui
est techniquement possible) l'excellent algorithme à la base du MP 3 est
incapable d'interpoler suffisamment bien, faute de pouvoir retrouver
assez d'informations originelles lors de la décompression. Il donne donc
une "continuité musicale" (tu ne perçois pas de blancs) mais tu perds
des nuances...

Autre exemple illustrant mon point de vue: tu prends un 35mm et un moyen
format et tu photographies rigoureusement le même sujet sous le même
angle avec le même film. Tu tires ensuite les deux images sur le même
type de papier à la même dimension. Avant même que la notion de
coefficient d'agrandissement intervienne de manière perceptible, tu as
plus de nuances sur le tirage issu du MF, car chaque unité de surface du
sujet est "analysée" par ton film par plus de "capteurs" différenciés
(en l'occurence des amas d'argent).

Il sufffit de comparer des tirages 30 X 45... Qui tire plus grand sauf
de facçon exceptionnelle à partir d'un 24X36 ?


Tu confonds l'aspect esthétique et la restitution exacte des détails les
plus fins. Le fait que ça puisse être beau ne présage en rien de la
fidélité de restitution car c'est un logiciel d'interpolation qui comble
les vides laissés entre les points réellement analysés.

??? facteur d'agrandissement en numérique ??? les pixels ont des
dimensions ??? ou alors je ne comprends pas ce que tu veux dire.


Les photosites ont une dimension (ce sont des micro-capteurs) cette
dernière dépend de la construction bien sûr. Mais en numérique comme en
argentique, il n'existe pas de continuité absolue de l'information
captée. En argentique c'est alors le GRAIN qui ressort à
l'agrandissement, grain qui n'est que l'image agrandie des amas d'argent
développés. En numérique interpolation et lissage effacent ces vides.
Mais il n'empêche que quand tu passes du format image de ton capteur à
une dimension supérieure les pixels "grandissent" et avec eux la taille
des manques entre-eux car le nombre d'infoirmations réelles stockées lui
ne varie pas par l'opération du saint esprit. Par conséquent
l'interpolation doit combler des vides plus grands. or le nombre d'infos
réelles stockées par ton capteur est déjà moindre qu'avec un film. Par
conséquent tu cumules à l'agrandissement (numérique) à la fois la
moindre densité d'informations originelles ET un coeff d'agrandissement
plus fort puisque tu pars d'une surface plus petite... Il n'y a aucun
mystère là dedans. Que les logiciels de lissage et d'interpolation
masque en grande partie sur le plan esthétique ces problèmes est une
chose, qu'il y ait beaucoup plus de pertes d'informations réelles n'en
est pas moins incontestable.

Quelle gamme de grands angulaires ? Eventuellement *un* grand angulaire.


MDR... Si on prend le 28mm comme focale standard (env. 45° de champ)
alors tu remplaces le 35, le 28, le 24 le 20 et éventuellement quelques
ultra-grands angulaire et un fisheye par UN SEUL CAILLOUX toi ?

Et ce qu'on perd d'un coté on le gagne de l'autre faut pas l'oublier !


Non, je ne l'oublie pas... Mais je te rappelle au passage que la grande
majoprité des amateurs travaillent entre le 28 et le 200mm pour les
sujets qu'ils traitent... Même si tu te sers (selon ce que tu disais
dans un autre message) de longs télés pour ton boulot...
La question ne se pose pas de la même façon pour la moyenne des gens.

Par exemple quelle est la différence de prix (pour choisir une optique
abordable par un amateur) entre un 4/300 et l'équivalent en argentique
soit un 4/450 ? Ne parlons pas du 2.8/70-200 qui devient un 105-300
ouvrant toujours à 2.8...


Seulement les 3/4 des gens n'ont absolument pas besoin d'un 450
couramment alors qu'un 35mm (ou plutôt son équivalent en champ) est
utilisé très souvent... Voilà le hic de ce point de vue.

C'est donc pour la moyenne des utilisateurs un gain inutile vers des
focales peu utilisées. Alors que la perte de plusieurs grands
angulaires, bien plus utilisés, est immédiatement ressentie.

Alors boîtier (obsolète dans les trois ans au point de ne plus rien
valoir d'occase) + un ou deux (et là je ne suis pas large) grands
angulaires adaptés au format APS ça m'étonnerait que les économies de
traitement remboursent la différence avant obsolesence complète pour un
amateur moyen...

François P. WEILL

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Jean-Pierre Roche

C'est très nettement plus adapté... Non seulement pour voir le champ du
dépoli mais aussi les indications sans gymnastique, mais aussi pour
préserver les verres des lunettes.


Accessoirement j'ai fait le test avec les deux appareils
dont je disposais à ce moment (D100 et D200) et dans les
deux cas je voyais la totalité de l'image et les indications
avec des lunettes...

Ton argument se tiendrait (irrégularité) si le nombre d'amas moyen par
unité de surface était proche du nombre de pixel pour cette même
surface... C'est loin d'être le cas (tout au moins avant d'atteindre les
12Mpex sur un petit format) Ici il est clair qu'une surface du sujet est
projetée sur un nombre de phtosites numériques (pixels) inférieur au
nombre "moyen" de photosites argentiques (amas d'argent) pouvant réagir
individuellement. Il se produit donc inévitablement une perte de capture
d'information...


Oui mais non... Sauf peut-être à n'utiliser que quelques
rares films à très faible granulation et haute définition,
on arrive assez vite à la limite de la granulation pour les
films exploités en petit format. Donc si comparaison il y a
c'est avec le moyen format et c'est un tout autre débat.

Pas besoin d'aller chercher le vynile, le MP3 est largement excellent
dans certaines limites de compression, si tu excèdes ces limites (ce qui
est techniquement possible) l'excellent algorithme à la base du MP 3 est
incapable d'interpoler suffisamment bien, faute de pouvoir retrouver
assez d'informations originelles lors de la décompression. Il donne donc
une "continuité musicale" (tu ne perçois pas de blancs) mais tu perds
des nuances...


Le MP3 n'est pas un bon exemple, c'est déjà du numérique et
en plus c'est quelque chose de très complexe basé sur la
psycho-acoustique...

Autre exemple illustrant mon point de vue: tu prends un 35mm et un moyen
format et tu photographies rigoureusement le même sujet sous le même
angle avec le même film. Tu tires ensuite les deux images sur le même
type de papier à la même dimension. Avant même que la notion de
coefficient d'agrandissement intervienne de manière perceptible, tu as
plus de nuances sur le tirage issu du MF, car chaque unité de surface du
sujet est "analysée" par ton film par plus de "capteurs" différenciés
(en l'occurence des amas d'argent).


Peut être quoique... Ca me rappelle un peu les arguments enf
faveur du Leica. Effectivement si on fait des photos avec un
soin extrême et si on compare avec de la production courante
les premières sont meilleures que les secondes. Quelle
surprise ! Mais amha ce n'est pas pertinent pour comparer du
numérique et de l'argentique 24X36.

Tu confonds l'aspect esthétique et la restitution exacte des détails les
plus fins. Le fait que ça puisse être beau ne présage en rien de la
fidélité de restitution car c'est un logiciel d'interpolation qui comble
les vides laissés entre les points réellement analysés.


??? en dehors du fait que la définition n'est pas forcément
la qualité première d'une photographie si on compare la
netteté d'une photo à une distance d'examen normale pour sa
taille la chose me semble valable...

Les photosites ont une dimension (ce sont des micro-capteurs) cette
dernière dépend de la construction bien sûr. Mais en numérique comme en
argentique, il n'existe pas de continuité absolue de l'information
captée. En argentique c'est alors le GRAIN qui ressort à
l'agrandissement, grain qui n'est que l'image agrandie des amas d'argent
développés. En numérique interpolation et lissage effacent ces vides.
Mais il n'empêche que quand tu passes du format image de ton capteur à
une dimension supérieure les pixels "grandissent" et avec eux la taille
des manques entre-eux car le nombre d'infoirmations réelles stockées lui
ne varie pas par l'opération du saint esprit. Par conséquent
l'interpolation doit combler des vides plus grands. or le nombre d'infos
réelles stockées par ton capteur est déjà moindre qu'avec un film. Par
conséquent tu cumules à l'agrandissement (numérique) à la fois la
moindre densité d'informations originelles ET un coeff d'agrandissement
plus fort puisque tu pars d'une surface plus petite... Il n'y a aucun
mystère là dedans. Que les logiciels de lissage et d'interpolation
masque en grande partie sur le plan esthétique ces problèmes est une
chose, qu'il y ait beaucoup plus de pertes d'informations réelles n'en
est pas moins incontestable.


Ca suppose que le film les aient captées de façon
exploitables ces fameuses informations...

MDR... Si on prend le 28mm comme focale standard (env. 45° de champ)
alors tu remplaces le 35, le 28, le 24 le 20 et éventuellement quelques
ultra-grands angulaire et un fisheye par UN SEUL CAILLOUX toi ?


Euh... Ta façon de calculer me laisse perplexe... Si tu as
déjà un 24 en numérique il devient un 35 donc tu as bien le
35 (par exemple) en gros il manque bien une focale pour
avoir l'équivalent de l'équipement typique. Le fish-eye
évidemment mais je ne suis pas sur que beaucoup de gens en
achètent. Et accessoirement mon fish-eye Nikon 2.8/10.5 est
beaucoup moins cher que l'équivalent argentique. Et tout à
fait excellent par ailleurs.

Non, je ne l'oublie pas... Mais je te rappelle au passage que la grande
majoprité des amateurs travaillent entre le 28 et le 200mm pour les
sujets qu'ils traitent... Même si tu te sers (selon ce que tu disais
dans un autre message) de longs télés pour ton boulot...
La question ne se pose pas de la même façon pour la moyenne des gens.


Beaucoup de gens aimeraient avoir une très longue focale.
Mais le prix restait dissuasif en argentique... Donc ils
n'en avaient pas...

Seulement les 3/4 des gens n'ont absolument pas besoin d'un 450
couramment alors qu'un 35mm (ou plutôt son équivalent en champ) est
utilisé très souvent... Voilà le hic de ce point de vue.


Comme déjà dit, s'ils avaient un 24 en argentique ils ont
leur 35 et puis faut voir les choses en face : les reflex
(argentiques ou numériques) se vendent généralement avec un
zoom et ils couvrent typiquement du 28 au 80 et l'équivalent
en numérique (18-55).

C'est donc pour la moyenne des utilisateurs un gain inutile vers des
focales peu utilisées. Alors que la perte de plusieurs grands
angulaires, bien plus utilisés, est immédiatement ressentie.


Non : voir plus haut

Alors boîtier (obsolète dans les trois ans au point de ne plus rien
valoir d'occase) + un ou deux (et là je ne suis pas large) grands
angulaires adaptés au format APS ça m'étonnerait que les économies de
traitement remboursent la différence avant obsolesence complète pour un
amateur moyen...


Les pratiques changent : les possesseurs d'appareils
numériques font *beaucoup* plus de photos. Car ils ont fait
l'investissement de départ et ne sont plus bridés par le
coût des films et de leur traitement...
Le prix de l'occase va probablement se stabiliser et mon
D100 fait toujours de bonnes photos même s'il ne vaut plus
grand chose à la revente. Donc pourquoi obsolète ?

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

http://jpierreroche.free.fr/

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WEILL

cette constatation n'est pas un argument. Je n'ai pas encore
lu d'étude vraiment complète sur la comparaison entre un
capteur et la pellicule vue sous cet angle.


Ca t'étonne ? :)

Plus sérieusement et simplement en logique as-tu autrefois fait dans
lkes revues de gosses ces petits jeux qui consistaient à relier des
points numérotés pour faire un dessin?

Si oui tu devrais comprendre que plus ces points étaient nombreux, plus
tu pouvais avoir un dessin final complexe et fin non ?

Et bien l'interpolation c'est exactement comme ça que ça marche en
principe général. Tu pars de points de repères REELS et tu cherches à
compléter le "dessin" (ou la musique, ou ce que tu veux) en déterminant
la position la plus probable des points manquants. Il n'empêche que plus
tu as de points réels au départ pour guider cette interpolation, moins
elle a de chance d'être fausse et plus tu peux restituer de nuances.

Par conséquent, puisque tu ne peux pas stocker autant d'informations
REELLE avec 8Mpex qu'avec 12Mpex (et bien sûr plus) tu as d'autant plus
de probabilité d'avoir des erreurs et un manque de détails REELS à
l'arrivée. Même si ton image est bien belle et bien lisse d'aspect.

Et comme tu dois agrandir plus pour un même format de tirage à partir
d'un capteur format APS qu'avec un plein format les manques d'origine
comblés par le l'invention mathématique sont d'autant plus vastes.

C'est simplement inévitable.

Les "amas d'argent" ne sont pas binaires, mais de taille
variable, de forme variable... ce qui est aussi bien un
avantage qu'un inconvénient selon l'aspect envisagé.


C'est pourquoi les grains T, la croissance régulée, ont réussi à donner
une finesse beaucoup plus grande à nos films argentiques. Reste que la
densité de capteur d'information est plus faible sur un numérique 8Mpex
que sur un numérique 12Mpex (considéré appramment comme l'équivalent
minimal d'un argentique de petit format de ce point de vue). Tu
n'obtiens donc des images esthétiquement satisfaisantes que parce qu'un
logiciel invente des points imaginaires à partir des points connus et tu
as d'autant plus de chance d'avoiir des détails non restitués que le
ratio entre les points réellement enregistrés et les points inventés est
faible.

en tout cas la comparaison mérite d'être étudiée.


Elle devrait l'être... D'ailleurs pourquoi les numériques ne sont-ils
pas caractérisés (ce qui serait logique) par une densité de photosites
par unité de surface??? Sinon parce que le problème de leur capacité
d'enregistrement d'information réelle (ou plutôt sa déficience) par
rapport à l'argentique deviendrait évidente?

on se prends au jeu du langage, là. Prétendre à
l'équivalence est parfaitement justifié, prétendre à
l'identité un non sens, trouver qui/quoi est supérieur un
challenge... que cette discussion qui tourne beaucoup en
rond montre assez bien.


Et bien non, je maintiens, "équivalence" et une équivalence bien
spécifique: la capacité d'un capteur < 12Mpex à enregistrer autant
d'informations REELLES qu'un film argentique pour une même surface
"sensible". C'est tout simplement matériellement impossible!...

tu parle beaucoup de "logiciel d'interpollation". S'en
affranchir demande à respecter strictement la chaîne
analogique (film, agrandisseur, papier) et donc à traiter
soi-même la chose car je ne crois pas qu'il reste beaucoup
de labos pour faire comme ça.


Ca prouve seulement que tu ne sais pas ce qu'est une interpolation...

Un agrandisseur (mécanique,optique...etc) , la capacité moindre du
papier à restiuer les contrastes enregistrés sur le film et bien d'autre
choses peuvent DEGRADER une image mais aucun de ces dispositifs
n'invente pour compenser des points non enregistrés sur le film. Ce qui
est le propre de l'interpolation. Donc rien à voir avec ce que tu décris
plus bas:

...(SNIP)...

je ne comprends pas ce que signifie "gamme complète de grand
angulaire". Une gammme qui se ramène à 1 ou 2 au maximum (ou
1 zoom) n'est pas une gamme.


Si 28 = focale standard, j'énumère:

35, 28, 24, 20 et tout plus grand angulaire... Ca fait un paquet

Rien que pour mon Hexar RF, je n'ai PLUS QU'UN SEUL GA, mon 21mm dans
ces conditions (et il n'équivaut même pas à un 35mm) ...

et ceux qui n'avaient pas de télé en gagnent un.. ce n'est
pas non plus un argument


Le problème c'est là de passer de la théorie à la réalité. Le type de
télé le plus long que je possède est l'équivalent d'un 300mm (500mm en
4,5x6), sur le système F2 de mon fils lui aussi termine à 300mm. Et nous
sommes assez exceptionnels, le plupart des amateurs ayant au plus un 200
(ou 210 sur zoom). Ces longs cailloux sortent très peu en fait. La
plupart des clichés sont réalisés entre 28 et 200mm (ou 180) et pas
seulement pour des raisons de coût, mais de sujet. A moins de faire du
sport ou de l'animalier le gain en télés n'aura pas la même utilité et
ne compensera pas la perte des grands angulaires, beaucoup plus souvent
sortis du fourre-tout. Inévitablement le "numérisé" de frais va donc
faire l'achat d'objectif(s) couvrant les champs manquants dont il avait
l'habitude de se servir... Ca fait marcher le commerce...

ce qui est domage avec ce fil c'est qu'il y a de _vrais_
arguments pour comparer numérique et argentique mais qu'ils
sont noyés dans le discours partisant.


Uen fois de plus, dire la vérité sur les capacité très limitées des
numériques abordables ACTUELS est assimilé à un "anti-numérisme"
primaire...

Ce n'est pas le cas chez moi. Je suis entièrement acquis au principe du
numérique. Mais je lui demande de n'être inférieur SUR AUCUN PLAN à mes
argentiques actuels avant de l'adopter.

Et je maintiens que seuls ceux dont la profession permet l'amortissment
du matériel avant son obsolescence (très rapide) et qui disposent en
final de résultats correspondant à la qualité de sortie requise de
l'image (Presse par exemple) tout en étant soumis à des impératifs de
délais, ne sont pas floués à l'arrivée dans une numérisation qui pour
les autres est PREMATUREE.

Bien amicalement

François P. WEILL

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jean-daniel dodin
WEILL wrote:

Autre exemple illustrant mon point de vue: tu prends un 35mm et un moyen
format et tu photographies rigoureusement le même sujet sous le même
angle avec le même film. Tu tires ensuite les deux images sur le même
type de papier à la même dimension. Avant même que la notion de
coefficient d'agrandissement intervienne de manière perceptible, tu as
plus de nuances sur le tirage issu du MF, car chaque unité de surface du
sujet est "analysée" par ton film par plus de "capteurs" différenciés
(en l'occurence des amas d'argent).


concrètement, tu oublie deux aspects:

* la définition de l'objectif, sans laquelle celle du film
(ou du capteur) est illusoire

* la définition du papier qui va largement gommer la
différence de définition entre 24x36 et n'importe quoi
d'autre... en tout cas aux formats usuels.

Tu confonds l'aspect esthétique et la restitution exacte des détails les
plus fins.


pourquoi n'utilises-tu pas les bons arguments? avec le
papier, toute différence est gommée. Parles-nous de diapos,
là tu vas marquer des points.

dès qu'il s'agit de _projection_, le numérique est dans les
choux (au point de vues qualité, car la commodité...).

captée. En argentique c'est alors le GRAIN qui ressort à
l'agrandissement, grain qui n'est que l'image agrandie des amas d'argent
développés. En numérique interpolation et lissage effacent ces vides.


pas nécessairement. C'est vrai que la plupart des images
utilisent du lissage, mais je ne suis pas sûr que ce soit
vrai pour une image raw enregistrée en tiff.

on a donc d'un côté une granulation aléatoire (grains T?? ca
existe toujours?) et de l'autre coté des carrés de
luminosité variable.

les variables en numérique sont, entre autres, les espaces
inter-pixels (les capteurs ne sont pas jointifs) et l'effet
des micro-lentilles (chaque pixel a sa propre lentille).

comme, en plus, il y a des effets optiques + électroniques
entre pixels, je ne sais pas qui maitrise exactement cet
aspect des choses.

Mais il n'empêche que quand tu passes du format image de ton capteur à
une dimension supérieure les pixels "grandissent" et avec eux la taille
des manques entre-eux car le nombre d'infoirmations réelles stockées lui
ne varie pas par l'opération du saint esprit.


oui et non.

par exemple, tu prends un hologramme sur plaque de verre. Tu
laisse tomber le verre, il se casse... chaque morceau
contient _la totalité de l'image_. Nos appareils ne
fonctionnent pas avec un laser, mais cet exemple montre que
le fonctionnement d'un capteur n'est pas binaire. _le
capteur n'est pas numérique_ (capteur argentique ou
numérique, pareil)


Par conséquent
l'interpolation doit combler des vides plus grands. or le nombre d'infos
réelles stockées par ton capteur est déjà moindre qu'avec un film.


les grains d'argent ou de colorants du film ne sont pas non
plus binaires. on ne peut donc pas compter le nombre de
grains et le comparer au nombre de pixels.

Déja, on ne sait pas trop quelle est la cuisine entre les
capteurs et le pixel rendu (dans un fichier raw), mais on
sait encore moins la cuisine entre les grains du film et le
rendu des images. quelle est l'influence du nombre de
couches, quel effet d'une couche sur l'autre? j'en passe et
des meilleures

chose, qu'il y ait beaucoup plus de pertes d'informations réelles n'en
est pas moins incontestable.


de quelle information parles-tu? comment peux-tu quantifier
l'information d'un paysage?

jusqu'à présent, la finesse d'une pellicule servait de
norme. Avec le numérique, les conditions de mesure ont
changé, les unités ont changé, aucune comparaison n'est
possible en dehors de mesures précises (et mesures de quoi?
de mires?)

n'oublions pas non plus que la photo argentique a presque
deux siècles derrière elle et plus beaucoup de possibilités
d'amélioration, alors que le numérique ne fait que commencer

chacun trouve alors son "seuil" d'achat. Moi j'ai eu besoin
de faire beaucoup d'images il y a trois ans, les reflexes
numériques étaient trop cher, je me suis rabattu sur un
compact (A70) qui m'a rendu exactement les services attendus.

quand le 350D est arrivé, avec deux objectifs dans le range
18-200, à 900 euros, un autre seuil a été atteint _pour moi_
et j'ai fait le saut. et je ne regrette rien.

d'ailleurs qui utilise encore aujourd'hui un compact
argentique...

jdd

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Quelques images:
http://dodin.org/galerie_photo_web/expo/index.html

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WEILL

Accessoirement j'ai fait le test avec les deux appareils dont je
disposais à ce moment (D100 et D200) et dans les deux cas je voyais la
totalité de l'image et les indications avec des lunettes...


Quelle correction?

Oui mais non... Sauf peut-être à n'utiliser que quelques rares films à
très faible granulation et haute définition, on arrive assez vite à la
limite de la granulation pour les films exploités en petit format. Donc
si comparaison il y a c'est avec le moyen format et c'est un tout autre
débat.


Tu as actuellement des films de sensibilité moyenne dont la défintion
potentielle excède celle des meilleurs optiques... Mêm si les choses
progressent, en numérique, on n'y est pas encore.

Le MP3 n'est pas un bon exemple, c'est déjà du numérique et en plus
c'est quelque chose de très complexe basé sur la psycho-acoustique...


Ce que je voulais faire ressortir c'est que la qualité d'une
interpolation ne dépendait pas seulement de la qualité de ses algoritmes
mais aussi des informations de base (réelles) qui subsistent.

Peut être quoique... Ca me rappelle un peu les arguments enf faveur du
Leica. Effectivement si on fait des photos avec un soin extrême et si on
compare avec de la production courante les premières sont meilleures que
les secondes. Quelle surprise ! Mais amha ce n'est pas pertinent pour
comparer du numérique et de l'argentique 24X36.


Bien que grand utilisateur et admirateur d'optiques Leica, je me refuse
à dire comme certains qu'elles permettent de faire ce qu'on obtient avec
un MF... Justement à cause de ce que j'exposait... Elles ont bien
d'autres qualités réelles et une "signature" spécifique particulièrement
en monochrome mais le moindre MF de qualité les écrabouille allégrement
en terme de nuances.

??? en dehors du fait que la définition n'est pas forcément la qualité
première d'une photographie si on compare la netteté d'une photo à une
distance d'examen normale pour sa taille la chose me semble valable...


Le problème c'est qu'une interpolation peut aussi très bien te créer des
détails qui n'existent pas (mais que son algoritme l'amène à penser
qu'ils existaient) ou te sucrer un détail parce que le point qui lui
aurait permis de le "deviner" n'a pas été enregistré à l'origine...

Ca suppose que le film les aient captées de façon exploitables ces
fameuses informations...


Evidemment... Ce qui est le cas de beaucoup plus d'émulsions que tu ne
sembles le réaliser...

Si nopus prenons le chiffre de Fred Bleu de 12Mpex comme base
d'équivalence avec un argentique, alors le 8Mpex de notre ami JDD va
potentiellement capter 33% de MOINS d'information native que le film...
Ce n'est pas un petit pourcentage, petit format ou pas...

Euh... Ta façon de calculer me laisse perplexe... Si tu as déjà un 24 en
numérique il devient un 35 donc tu as bien le 35 (par exemple) en gros
il manque bien une focale pour avoir l'équivalent de l'équipement
typique. Le fish-eye évidemment mais je ne suis pas sur que beaucoup de
gens en achètent. Et accessoirement mon fish-eye Nikon 2.8/10.5 est
beaucoup moins cher que l'équivalent argentique. Et tout à fait
excellent par ailleurs.


Tu prends le problème à l'inverse... J'ai un 35, un 28, un 24 et un 20
en argentique... champ couveert pour champ couvert, j'ai combien
d'optiques plus courtes à racheter au passage pour avoir l'équivament en
numérique?

Beaucoup de gens aimeraient avoir une très longue focale. Mais le prix
restait dissuasif en argentique... Donc ils n'en avaient pas...


Ils aimeraient surtout en avoir une parce que "la mienne est plus gorsse
que la tienne"... L'utiliseraient-ils vraiment?

Comme déjà dit, s'ils avaient un 24 en argentique ils ont leur 35 et
puis faut voir les choses en face : les reflex (argentiques ou
numériques) se vendent généralement avec un zoom et ils couvrent
typiquement du 28 au 80 et l'équivalent en numérique (18-55).


Laquelle optique n'eût abolument pas eu besoin d'être acquise si - le
problème posé étant celui d'un mateur disposant déjà d'un système
important en argentique - il avait pu utiliser ses optiques existantes
avec leur champ d'origine.

Bien évidemment le raisonnement ne tient pas sur ce plan pour un achat
en numérique ab-initio.

Non : voir plus haut


Je maintiens... En fonction des sujets les plus généralement
photographiés ton équivalent de 450 va sortir du fourre-tout 3 fois l'an :)

Les pratiques changent : les possesseurs d'appareils numériques font
*beaucoup* plus de photos. Car ils ont fait l'investissement de départ
et ne sont plus bridés par le coût des films et de leur traitement...


Tu te rends compte du nombre de films traités qu'il faut faire en trois
ans pour se rembourser du boîtier et de son zoom en kit... Autant
acheter ce qu'il faut pour traiter soi-même on remboursera plus vite ce
qu'on a dépenser.

Le prix de l'occase va probablement se stabiliser et mon D100 fait
toujours de bonnes photos même s'il ne vaut plus grand chose à la
revente. Donc pourquoi obsolète ?


Pure spéculation... On peut aisément se passer de bien des
perfectionnements actuels et faire de la bonne photo (aussi bonne
qu'avec le dernier cri argentique haut de gamme) avec un F2 un Leica M
etc... Mais acheter un boîtier qui sera une sous-merde par rapport à la
qualité d'image que les numériques atteindront en trois ans et qui sera
même inférieure à celle d'un compact de cette période, laisse moi rire.

La stabilisation se fera sans doute quand la technologie en question
sera mature et que les évolutions, comme en argentique, se feront
lentement. Aujourd'hui pour un amateur qui ne peut se rembourser par sa
production, c'est un gadget cher et rien d'autre.

L'avenir de ces numériques là c'est la poubelle... Et aucune chance de
s'en servir comme premier versement de l'appareil suivant.

Les tiens tu les as sans doute amortis depuis longtemps mais tu es pro...

François P. WEILL

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jean-daniel dodin
WEILL wrote:

principe général. Tu pars de points de repères REELS


sauf qu'il n'y a aucun point REEL sur une image. Un arbre,
un visage, la neige, la surface de l'eau, où sont les points
REELS???

Par conséquent, puisque tu ne peux pas stocker autant d'informations
REELLE avec 8Mpex qu'avec 12Mpex


on peut comparer deux capteurs de même technologie et de
nombre de photosites différents. Passer comme ça du
photosite au pixel supposerait que les photosites sont
indépendants, ce qui est faux...

C'est pourquoi les grains T, la croissance régulée, ont réussi à donner
une finesse beaucoup plus grande à nos films argentiques.


sauf que la dite finesse n'est définie par rien (sauf mires
ou FTM), en tout cas rien qui permette une comparaison avec
un autre système de prise de vues. d'où tous les discours
sur le "rendu", la balance des couleurs...

tiens tu pense quoi de la restituation des couleurs du film?
tu as vu à quel point elle est vaseuse? quels artifices il
faut utiliser pour qu'à l'oeil on ne voie pas trop les
défauts? je ne sais pas ce que vaut le numérique, mais ca a
des chances d'être meilleur (courbe de rendu plus régulière)
si les microfiltres sont bons. ca aussi ca fait partie de
l'information, peut-être même plus que la définition.

n'obtiens donc des images esthétiquement satisfaisantes que parce qu'un
logiciel invente des points imaginaires à partir des points connus


mais non.

l'image de la télé est considérée comme satisfaisante
parceque _les caractéristiques de l'oeil_ ne lui permettent
pas de distinguer les points, il n'y a aucune
interpollation, là (il peut pas).

l'interpollation n'est donc nullement une obligation. On
peut l'utiliser si on veut, et pourquoi s'en priver (sur papier)

Elle devrait l'être... D'ailleurs pourquoi les numériques ne sont-ils
pas caractérisés (ce qui serait logique) par une densité de photosites
par unité de surface???


c'est un peu plus compliqué, il faudrait se rapporter à une
surface _de tirage_ standard (un 10x15, par exemple)

Sinon parce que le problème de leur capacité
d'enregistrement d'information réelle (ou plutôt sa déficience) par
rapport à l'argentique deviendrait évidente?


on ne peut justement rien définir de tel en argentique.
D'ailleurs où vois-tu ce genre de définition sur les boites
de film?

Ca prouve seulement que tu ne sais pas ce qu'est une interpolation...


tu perds pied dans ton raisonnement et tu en viens à mettre
en doute le minimum d'intelligence de ton interlocuteur,
c'est pas bien, ça. Qui, ici, igore ce que c'est
qu'interpoller? tu veux une courbe de bézier ou une bicubique?


Un agrandisseur (mécanique,optique...etc) , la capacité moindre du
papier à restiuer les contrastes enregistrés sur le film et bien d'autre
choses peuvent DEGRADER une image mais aucun de ces dispositifs
n'invente pour compenser des points non enregistrés sur le film. Ce qui
est le propre de l'interpolation. Donc rien à voir avec ce que tu décris
plus bas:


à mais si!!!

quand une couleur "bave" sur la couleur voisine, c'est
exactement le même phénomène. l'interpollation peut être
analogique aussi bien que numérique.

sport ou de l'animalier le gain en télés n'aura pas la même utilité


combien d'amateurs de foot, en France? et de Rallye? et de
tennis? qui ne peuvent même pas accéder aux tribunes
officielles de presse et qui vont donc se régaler avec leur
gros télés!!!!

Uen fois de plus, dire la vérité sur les capacité très limitées des
numériques abordables ACTUELS est assimilé à un "anti-numérisme"
primaire...


le tout est de mesurer la capacité. Moi je la mesure à la
possibilité de tirer des 50x70 (il peut) et de me permettre
de faire des photos sans budget film (le rêve) - il peut.

et mieux ne m'intéresse pas. moins cher, oui, à la rigueur.

je suis un peu agacé à l'idée que mon 350d ne durera pas
autant que mon EOS 10, ce qui me console c'est que, quand il
tombera en panne, le remplacer sera bien moins couteux
qu'aujourd'hui...


Ce n'est pas le cas chez moi. Je suis entièrement acquis au principe du
numérique. Mais je lui demande de n'être inférieur SUR AUCUN PLAN à mes
argentiques actuels avant de l'adopter.


bof. Mes argentiques avaient de gros défauts et je vivais avec.

un temps, au vu du prix des scanners, j'ai pensé garder
l'argentique et numériser. mais le vrai scandale est
justement là: les scanners, eux, ne tiennent pas du tout ce
qu'ils annoncent (3200dpi de m...) - je ne parle pas des
semi-pros, mais du tout venant.

délais, ne sont pas floués à l'arrivée dans une numérisation qui pour
les autres est PREMATUREE.


si tu savais à quel point les gens apprécient d'avoir
l'image _tout de suite_, tu comprendrais que c'est le
principal argument... y compris sur les téléphones, dont la
qualité est, là, discutable.

jdd

--
http://www.dodin.net
Quelques images:
http://dodin.org/galerie_photo_web/expo/index.html

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Philippe Boite
fred.bleu11 wrote:
Oui Sony continue, mais pour combien de temps.
Ils ont arrêté brutalement la fabrication de PDA alors qu'ils
avaient des produits super.
Il parait que Sony ne survit que grâce à la Play Station, donc s'il
fait couper .. ils couperont au moins rentable...



c'est toutafais ce que je pense. Sony peut se passer de la photo sans
probléme, ce qui n'était pas le cas de Minolta


Ah bon ?
Minolta abandonne la photo, mais pas le reste.
La photo ne représentait qu'un quart du chiffre d'affaires de KonicaMinolta
:

http://konicaminolta.com/

--
Philippe Boite
http://philippe.boite.free.fr