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Squat

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Jobi
Bonjour,
Vous partez 3 jours en WE, et vous revenez les serrures sont changées et
votre maison est squattée.
Vous faites quoi ?

Apparemment ce genre de gag arrive, et légalement c'est pas évident de
récupérer son bien, voir ici:

http://immobilier.lefigaro.fr/article/une-octogenaire-se-retrouve-a-la-rue-delogee-par-des-squatteurs_f4c87e3c-ef20-11e4-b77d-c597eba3ec55/

10 réponses

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dmkgbt
Albert ARIBAUD wrote:

(réponse rédigée après lecture de la réponse de Dominique sur la
flagrance ; je ne discute donc ici que les cas qui ne relèvent pas de
la flagrance -- par exemple absence de preuves flagrante d'occupation
illicite)



(coupe)

Seulement pour ça, il faudrait d'abord que ce trouble soit mesuré
réellement ; or pour ma part, je n'ai trouvé aucune indication du
nombre annuel de squats de logements *principaux*, seul cas où il y ait
un sens à vouloir "réintègre[r] immédiatemen [s]on logement". J'ai vu
des cas de logements secondaires ou non habitées par le propriétaire
et inoccupés depuis longtemps, mais je cherche toujours un exemple réel
de squat de logement principal qui ne relève pas de la flagrance et
qui aurait duré des mois.



J'ai un cas assez proche ici même, en Corse;
Il s'agit d'un couple en retraite qui a fait construire une grande
maison dans le but d'en faire sa résidence principale.
Ils ont vendu leur résidence sur le continent et ont loué un meublé en
attendant que les travaux soient terminés mais le constructeur n'a
jamais _officiellement_ achevé les travaux et s'est tout bonnement
installé dans la maison.
Il leur a fallu plus de 3 ans pour obtenir l'expulsion du type et de sa
(nombreuse) famille et, quand ils ont enfin récupéré leur pavillon, ils
se sont aperçus que le type en question avait tout ravagé avant de
décamper.

Il est difficile, par conséquent, de déterminer si une nouvelle loi est
nécessaire pour protéger les habitations principales d'une menace
réelle. En fait, il est difficile de déterminer s'il existe une telle
menace tout court.



La mode, depuis quelque temps, c'est plus la pratique de la vente ou de
la location du bien à des tiers de bonne foi pendant que les légitimes
propriétaires sont en vacances ou partis provisoirement ailleurs.

(si quelqu'un connaît ou trouve de tels cas *avérés* d'occupation
éclair et prolongée de logements principaux, ou des statistiques
fiables de tels faits, je suis intéressé.)



<http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/12/01016-20130712ARTFIG00391-bordeaux-elle-retrouve-son-appartement-occupe-par-des-bulgares.php>


Amicalement,




--
«Il vaut mieux se faire détester pour ce que l'on est
que de se faire aimer pour ce que l'on est pas»
Andre Gide
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dmkgbt
Albert ARIBAUD wrote:

Bonjour Jobi,

Le Sat, 02 May 2015 09:22:39 +0200, Jobi a écrit :



(coupe)

> Maintenant élargissons le problème, aux résidences secondaires.
> Vous n'êtes pas allé dans votre résidence secondaire depuis 6 mois
> vous la retrouvez squattée au printemps.
> Est-on dans le me cas de figure que précédemment ?

Oui sauf pour la flagrance qui n'est pas applicable.



Ben si, pourquoi elle ne serait pas apllicable?
Le domicile, ce n'est pas que la résidence principale comme en matière
fiscale.


> où sera t'il plus compliqué de récupérer son bien ?

Dominique a cité l'article 38 de la loi du 5 mars 2007 mais qui touche
au domicile, pas à la résidence secondaire.



Vous faites erreur (mais je vous rassure, elle est courante).
Le domicile ça peut même être une caravane, une chambre d'hôtel ou un
cabanon illégalement construit dans les bois :-)

"la demeure d'un citoyen, alors même que celle-ci ne constituerait, ni
son domicile légal, ni même sa résidence habituelle. Ainsi, nous
n'hésiterions à considérer comme un domicile, dans le sens de cette
disposition, une chambre d'hôtel, même louée pour une journée par un
voyageur."

<http://ledroitcriminel.free.fr/la_science_criminelle/penalistes/la_loi_penale/infraction/pcpales_incrim/garcon_violat_dom.htm>


C'est donc un outil de
moins pour récupérer le bien si c'est une résidence secondaire. De
même, la flagrance, pour l'exemple que tu donnes, ne serait pas
applicable. J'imagine cependant qu'un référé est possible, en tout cas
je ne vois pas ce qui l'interdirait dès lors que le caractère illicite
de l'occupation est établi.

Amicalement,




--
«Il vaut mieux se faire détester pour ce que l'on est
que de se faire aimer pour ce que l'on est pas»
Andre Gide
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dmkgbt
Dominique G. wrote:


C'est un délit donc l'accomplissement se prolonge dans le temps,



dont




--
«Il vaut mieux se faire détester pour ce que l'on est
que de se faire aimer pour ce que l'on est pas»
Andre Gide
Avatar
.
Le 02/05/2015 14:55, Jobi a écrit :
Le 02/05/2015 13:46, . a écrit :

Une bombe de mousse expansive dans la cheminée ...
de la résine epoxy dans toutes les serrures et cadenas


c'est pas con ça !...



Si les squatteurs foutent le feu, quid des assurances
1 pour son bien
2 pour les dégats colatéraux chez les voisins



effectivement question intéressante,
à mon avis l'ardoise c'est pour Maryvonne



.../...


et la responsabilité civile de Maryvonne si quelqu'un s'électrocute avec
des installations en travaux laissées telles que ..
exemple : une salle de bains opérationnelle mais non conforme car non
achevée


C'est bien beau de faire du grand baratin sur les textes
concernant l'accès et la légitimité
mais il ne faut pas oublier la réalité de terrain
sur le " fonctionnement de l'occupation *
et qui aussi relève de textes fixant les droits et obligations

J'ai eu comme info 18 mois d'occupation squat
qui a payé la facture d'eau ?

qui a détourné le courrier de Maryvonne qu'elle recevait encore à cette
adresse ?
Des modification auraient été apportées au logement sur les contrôles
d'accès

qui a validé la déclaration préalable de travaux ?

qui va payer les dégradations de l'occupation?




V

Qu'est-ce qu'il est allé foutre à l'Ile Longue le Manouel
ferait mieux de s'occuper du dossier de Maryvonne !
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Albert ARIBAUD
Bonjour Dominique,

Le Sat, 2 May 2015 15:27:56 +0200, (Dominique G.) a
écrit :

Albert ARIBAUD wrote:

> (réponse rédigée après lecture de la réponse de Dominique sur la
> flagrance ; je ne discute donc ici que les cas qui ne relèvent pas de
> la flagrance -- par exemple absence de preuves flagrante d'occupation
> illicite)

(coupe)

> Seulement pour ça, il faudrait d'abord que ce trouble soit mesuré
> réellement ; or pour ma part, je n'ai trouvé aucune indication du
> nombre annuel de squats de logements *principaux*, seul cas où il y a it
> un sens à vouloir "réintègre[r] immédiatemen [s]on logement". J 'ai vu
> des cas de logements secondaires ou non habitées par le propriétaire
> et inoccupés depuis longtemps, mais je cherche toujours un exemple r éel
> de squat de logement principal qui ne relève pas de la flagrance et
> qui aurait duré des mois.

J'ai un cas assez proche ici même, en Corse;
Il s'agit d'un couple en retraite qui a fait construire une grande
maison dans le but d'en faire sa résidence principale.
Ils ont vendu leur résidence sur le continent et ont loué un meublé en
attendant que les travaux soient terminés mais le constructeur n'a
jamais _officiellement_ achevé les travaux et s'est tout bonnement
installé dans la maison.
Il leur a fallu plus de 3 ans pour obtenir l'expulsion du type et de sa
(nombreuse) famille et, quand ils ont enfin récupéré leur pavillon, ils
se sont aperçus que le type en question avait tout ravagé avant de
décamper.



Ok, /fair enough/ : c'est la résidence principale. :)

Mais ce n'est pas le logement principal au sens où, justement, il
n'était pas occupé par les propriétaires qui s'étaient installés
ailleurs et, du reste, n'entendaient pas occuper le logement tant que
duraient les travaux. Ce que je recherche c'est un exemple d'occupation
"éclair", dans l'espace d'un week-end, donc apparue et constatée très
rapidement, du logement principal et qui aurait duré des mois. Désolé
de ne pas avoir été assez clair.

> Il est difficile, par conséquent, de déterminer si une nouvelle loi est
> nécessaire pour protéger les habitations principales d'une menace
> réelle. En fait, il est difficile de déterminer s'il existe une tel le
> menace tout court.

La mode, depuis quelque temps, c'est plus la pratique de la vente ou de
la location du bien à des tiers de bonne foi pendant que les légitimes
propriétaires sont en vacances ou partis provisoirement ailleurs.

> (si quelqu'un connaît ou trouve de tels cas *avérés* d'occupation
> éclair et prolongée de logements principaux, ou des statistiques
> fiables de tels faits, je suis intéressé.)

<http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/12/01016-20130712ARTFIG0 0391-bordeaux-elle-retrouve-son-appartement-occupe-par-des-bulgares.php>



Idem : il s'agit d'une absence de longue durée, pas juste d'un week-end.

Amicalement,
--
Albert.
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Albert ARIBAUD
Bonjour Dominique,

Le Sat, 2 May 2015 15:27:57 +0200, (Dominique G.) a
écrit :

Albert ARIBAUD wrote:

> Bonjour Jobi,
>
> Le Sat, 02 May 2015 09:22:39 +0200, Jobi a écrit :

(coupe)
>
> > Maintenant élargissons le problème, aux résidences secondaires.
> > Vous n'êtes pas allé dans votre résidence secondaire depuis 6 m ois
> > vous la retrouvez squattée au printemps.
> > Est-on dans le me cas de figure que précédemment ?
>
> Oui sauf pour la flagrance qui n'est pas applicable.

Ben si, pourquoi elle ne serait pas apllicable?
Le domicile, ce n'est pas que la résidence principale comme en matière
fiscale.

>
> > où sera t'il plus compliqué de récupérer son bien ?
>
> Dominique a cité l'article 38 de la loi du 5 mars 2007 mais qui touche
> au domicile, pas à la résidence secondaire.

Vous faites erreur (mais je vous rassure, elle est courante).
Le domicile ça peut même être une caravane, une chambre d'hôtel o u un
cabanon illégalement construit dans les bois :-)

"la demeure d'un citoyen, alors même que celle-ci ne constituerait, ni
son domicile légal, ni même sa résidence habituelle. Ainsi, nous
n'hésiterions à considérer comme un domicile, dans le sens de cette
disposition, une chambre d'hôtel, même louée pour une journée par un
voyageur."

<http://ledroitcriminel.free.fr/la_science_criminelle/penalistes/la_loi_p enale/infraction/pcpales_incrim/garcon_violat_dom.htm>



Je bats mon poulpe. :)

On aurait donc un seul domicile légal unique, mais des domiciles
partout où l'on est en mesure de résider à titre personnel ?

Amicalement,
--
Albert.
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dmkgbt
Albert ARIBAUD wrote:

Bonjour Dominique,



Hello-ô, Albert,


Le Sat, 2 May 2015 15:27:57 +0200, (Dominique G.) a
écrit :


> > Dominique a cité l'article 38 de la loi du 5 mars 2007 mais qui touche
> > au domicile, pas à la résidence secondaire.
>
> Vous faites erreur (mais je vous rassure, elle est courante).
> Le domicile ça peut même être une caravane, une chambre d'hôtel ou un
> cabanon illégalement construit dans les bois :-)
>
> "la demeure d'un citoyen, alors même que celle-ci ne constituerait, ni
> son domicile légal, ni même sa résidence habituelle. Ainsi, nous
> n'hésiterions à considérer comme un domicile, dans le sens de cette
> disposition, une chambre d'hôtel, même louée pour une journée par un
> voyageur."
>
> <http://ledroitcriminel.free.fr/la_science_criminelle/penalistes/la_loi_
> penale/infraction/pcpales_incrim/garcon_violat_dom.htm>

Je bats mon poulpe. :)



Et moi mon ormeau :-)

On aurait donc un seul domicile légal unique, mais des domiciles
partout où l'on est en mesure de résider à titre personnel ?



Le domicile=résidence principale est une notion purement fiscale, mon
ami :-D
C'est utile pour divers impôts : la taxe d'habitation (la résidence
principale bénéficie d'abattements), l'ISF et les droits
d'enregistrement (la résidence principale bénéficie d'un abattement
d'occupation sur la valeur vénale), la détermination de la résidence en
France pour l'impôt sur le revenu (la résidence principale est celle où
vous avez le centre de vos intérêts familiaux et économiques et où vous
résidez plus de 180 jours par an)...


--
«Il vaut mieux se faire détester pour ce que l'on est
que de se faire aimer pour ce que l'on est pas»
Andre Gide
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yves
Le Sat, 02 May 2015 11:25:05 +0000, yves a écrit:

C'est si confus, qu'en pratique on peut deviner ce qui se passe:



Et effectivement, c'est tellement confus que les sénateurs viennent (en
décembre dernier) de débattre largement de la confusion en question:

Ca commence ici,

http://www.senat.fr/rap/l14-142/l14-1420.html

et ça continue sur les six pages suivantes.

@+
--
Yves
Avatar
yves
Le Sat, 02 May 2015 19:35:16 +0000, yves a écrit:

Et effectivement, c'est tellement confus que les sénateurs viennent (en
décembre dernier) de débattre largement de la confusion en question:

Ca commence ici,

http://www.senat.fr/rap/l14-142/l14-1420.html

et ça continue sur les six pages suivantes.



Et les débats là, avec le dessous des cartes:

http://www.nossenateurs.fr/seance/11841


@+
--
Yves
Avatar
JCL
Dominique G. a exposé le 02/05/2015 :

Ben si, pourquoi elle ne serait pas apllicable?
Le domicile, ce n'est pas que la résidence principale comme en matière
fiscale.



D'après JR et d'après ça, si:

http://www.dictionnaire-juridique.com/definition/domicile-domiciliation.php

--
http://jcl.on.line.monsite-orange.fr/index.html
La photographie numérique pour débutants et futurs débutants