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Suse ou Redhat?

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cimetiere
Étant nouveau avec Linux, serait-ce préférable que j'utilise Suse ou Redhat?

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--
Daniel
http://perso.dromadaire.com/cimetiere/psychophilo.html
(mon site web est mis-à-jour!)

10 réponses

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SL
SL wrote:

Aujourd'hui Jeanneney semble réussir assez bien à motiver les
partenaires européens pour faire quelques chose de concurrent au
niveau européen. Et il me paraît assez évident qu'il y a un enjeu
énorme à ne pas laisser les EU seuls sur ce créneau : c'est une
question de capacité de l'Europe à avoir une existence culturelle
et d'être présent, tout simplement, dans les supports de diffusion
du savoir de demain.


Ton argument est ridicule, ce projet consiste tout juste à dilapider
l'argent public pour rien, pour faire plaisr à des gros nullards
comme Jeanneney. Ce qui compte c'est que les textes soient
accessibles. Quand ils le sont gratos et de manière excellente comme
sur print.google.com, c'est génial. En quoi s'agit-il de culture
américaine monopoliste?


Si vous pensez qu'il n'y a aucun enjeu à ce que l'Europe se dote du
savoir-faire pour ce genre de projet, qui lui seront nécessaires pour
avoir la moindre politique culturelle, mes arguments vous sembleront
effectivement fumeux. De même si vous pensez qu'il n'y a aucun enjeu
en terme de « diversité » (culturelle, scientifique), à ce que ce mode
de diffusion du savoir, qui risque d'avoir une importance énorme, soit
assuré dans un seul Etat voire par une seule société -- c'est là les
dangers de renforcement de "monopole" culturel à mon avis.

C'est au contraire le meilleur de l'amérique qui se trouve là, pour
le plus mauvais il n'y a pas besoin de regarder plus loin que les
écrans de télé en ce moment.


Je n'y vois pas vraiment le meilleur de l'amérique. Je trouve ça très
symptomatique du phénomène de technologisation de la science : c'est
assez étonnant de voir un projet de type bibiothécaire guidé par la
partie "technique" de l'affaire, la moins importante. Les fondateurs
de Google ont peut être eu de bonnes idées pour appliquer la théorie
des graphes au ranking des pages web, mais ça n'en fait pas vraiment
des gens qualifiés pour ce genre de projet.

Ce que je veux dire, avant que vous ne me tombiez dessus à bras
raccourcis, c'est que je suis dubitatif en voyant un projet qui est un
peu l'équivalent (dans une toute petite mesure) de la construction des
grands bibliothèques dans l'antiquité, où à la Renaissance, etc.,
assuré non pas par des conservateurs, des bibliothècaires, etc., mais
par des techniciens. Comme si la politique collection des codex à
Alexandrie était assurée par l'architecte du bâtiment. (la comparaison
est pas très intéressante, l'informatique est quand même moins
déconnectée du fond de l'affaire que la partie architecture, mais en
forçant le trait il y a de ça).

Mais bon, la rapidité du développement technologiques donne la main à
ceux qui maitrisent ce versant là des choses, pour l'instant. Soit

Ca me fait penser à Jimbo Wales, dont je n'ai pas osé dire plus tôt ce
que je pensais, mais je pense que c'était assez clair : de toute
évidence il s'agit d'un honnête imbécile. Ou au mieux d'un quiddam
comme vous et moi. C'est assez marrant de voir tout d'un coup un
bonhomme comme ça, parce qu'il a une fortune personnelle, et à sa
disposition une technologie qui démultiplie son pouvoir d'influence
pour peu qu'il soit le premier à s'en servir, à la tête d'un projet
d'encylopédie universelle ! Ces gens ont peut être un pouvoir
démentiel, dû à cette configuration économique et technologique, mais
ça ne signifie pas qu'ils aient de lumières particulières, que leur
intervention serve l'intérêt général, etc., etc.


Avatar
SL

Ce qui n'existera pas sur Google n'existera plus, tout court.


C'est exactement le danger. C'est le pendant exacte de la destruction
de la bio-diversité : ici une seule société a un effet de
"discrimination" extrêment puissant entre ce qui continuera
'd'exister', en rentrant dans sa base, et ce qui du fait de son
exclusion, aura une existence scientifique ou culturelle
extraordinairement affaiblie.

C'est pour ça que la mise en concurrence de différents projets de ce
type est une nécessité scientifique amha.

Avatar
remy



C'est ce que la BNF fait, depuis longtemps et avec un gros
investissement, dans le projet Gallica :

Gallica propose un accès à 70 000 ouvrages numérisés, à plus de 80
000 images et à plusieurs dizaines d'heures de ressources
sonores. Cet ensemble constitue l'une des plus importantes
bibliothèques numériques accessibles gratuitement sur l'Internet.

[...]

<http://gallica.bnf.fr/>


desole je ne connais pas l'existence ce site
c'est une veritable mine d'or

et accessoirement quel est le meilleur ocr sous gpl
ou telechargeable gratuitement je ne suis pas sectaire





Certes ce n'est pas énorme par rapport à ce que veut faire
Google.



--
des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure...
mais elles n'engagent que votre perception
remy

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manuel viet
In article , SL wrote:

Si vous pensez qu'il n'y a aucun enjeu à ce que l'Europe se dote du
savoir-faire pour ce genre de projet, qui lui seront nécessaires pour
avoir la moindre politique culturelle, mes arguments vous sembleront
effectivement fumeux. De même si vous pensez qu'il n'y a aucun enjeu
en terme de « diversité » (culturelle, scientifique), à ce que ce mode
de diffusion du savoir, qui risque d'avoir une importance énorme, soit
assuré dans un seul Etat voire par une seule société -- c'est là les
dangers de renforcement de "monopole" culturel à mon avis.


Le problème, c'est de faire et pas de papoter - surtout quand le
bavardage consiste à taper sur ceux qui réussissent là où pour
l'instant on a échoué. Jeannenay se couvre de ridicule, alors
que s'il avait félicité google pour la qualité de ses outils et
proposé une coopération, on pourrait jouer gagnant-gagnant.

C'est au contraire le meilleur de l'amérique qui se trouve là, pour
le plus mauvais il n'y a pas besoin de regarder plus loin que les
écrans de télé en ce moment.


Je n'y vois pas vraiment le meilleur de l'amérique. Je trouve ça très
symptomatique du phénomène de technologisation de la science : c'est
assez étonnant de voir un projet de type bibiothécaire


Ce n'est pas *seulement* un projet corporatiste de bibliothécaire
qui se fait plaisir sans regarder quels sont les besoins scientifiques
des utilisateurs. C'est un projet global d'accès illimité à un savoir
exhaustif.

guidé par la
partie "technique" de l'affaire, la moins importante. Les fondateurs
de Google ont peut être eu de bonnes idées pour appliquer la théorie
des graphes au ranking des pages web, mais ça n'en fait pas vraiment
des gens qualifiés pour ce genre de projet.


À ce compte là, si les informaticiens avaient la même attitude,
tu donnerais tes messages usenet à saisir à un pupitreur, et tu
ne verrais jamais une machine en vrai. D'ailleurs usenet n'existerait
pas. Bref, les bibliothécaires, c'est bien, c'est un beau métier,
ma belle-mère le fait très bien, mais ça n'est qu'un métier, pas
une vocation de vestale.

Ce que je veux dire, avant que vous ne me tombiez dessus à bras
raccourcis, c'est que je suis dubitatif en voyant un projet qui est un
peu l'équivalent (dans une toute petite mesure) de la construction des
grands bibliothèques dans l'antiquité, où à la Renaissance, etc.,
assuré non pas par des conservateurs, des bibliothècaires, etc., mais
par des techniciens.


Les bibliothèques ont toujours été faite par initiative privée, une
volonté politique d'abord, et *seulement* gérées par le personnel.
Le métier change, et les bibliothécaires doivent changer avec.

--
Manuel Viet * mailto:

Parce qu'un clavier d'ordinateur a au moins cent touches différentes,
adhérez à http://sms.informatiquefrance.com/


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SL

In article , SL wrote:

Si vous pensez qu'il n'y a aucun enjeu à ce que l'Europe se dote
du savoir-faire pour ce genre de projet, qui lui seront
nécessaires pour avoir la moindre politique culturelle, mes
arguments vous sembleront effectivement fumeux. De même si vous
pensez qu'il n'y a aucun enjeu en terme de « diversité »
(culturelle, scientifique), à ce que ce mode de diffusion du
savoir, qui risque d'avoir une importance énorme, soit assuré dans
un seul Etat voire par une seule société -- c'est là les dangers
de renforcement de "monopole" culturel à mon avis.


Le problème, c'est de faire et pas de papoter - surtout quand le
bavardage consiste à taper sur ceux qui réussissent là où pour
l'instant on a échoué.


C'est sûr...

Jeannenay se couvre de ridicule, alors que s'il avait félicité
google pour la qualité de ses outils et proposé une coopération, on
pourrait jouer gagnant-gagnant.


Je suis d'accord aussi, c'est sans doute ce qu'il avait de mieux à
faire, plutôt que de traiter ça sur le mode de la susceptibilité
nationale.

C'est au contraire le meilleur de l'amérique qui se trouve là, pour
le plus mauvais il n'y a pas besoin de regarder plus loin que les
écrans de télé en ce moment.


Je n'y vois pas vraiment le meilleur de l'amérique. Je trouve ça très
symptomatique du phénomène de technologisation de la science : c'est
assez étonnant de voir un projet de type bibiothécaire


Ce n'est pas *seulement* un projet corporatiste de bibliothécaire
qui se fait plaisir sans regarder quels sont les besoins
scientifiques


Si ; bibliothécaire ne voulait pas dire « qui se fait plaisir sans
regarder quels sont les besoins scientifiques », ça veut juste dire :
qui relève du métier de la constitution de collections et de la mise à
disposition d'ouvrages.

des utilisateurs. C'est un projet global d'accès illimité à un savoir
exhaustif.


« Global », « illimité », « exhaustif »... C'est très naïf. Je ne vais
pas reprendre exactement le débat ci-dessus sur Wikipedia, mais c'est
à peu près la même chose : ce gigantisme ne fait fait pas la place à
une réflexion -- de laquelle les bibliothéquaires au sens très large,
dont c'est le métier, sont spécialistes -- sur la question de la
représentativité, de la sélection des ouvrages à numériser, etc.

Ce gigantisme aveugle, sans évaluation, sans réflexivité, sans retour
critique sur les biais introduit par la sélection (car évidemment «
tout » n'est jamais numérisé ; au contraire « tout » numériser est la
meilleure manière d'introduire des biais) est anti-scientifique.

guidé par la partie "technique" de l'affaire, la moins
importante. Les fondateurs de Google ont peut être eu de bonnes
idées pour appliquer la théorie des graphes au ranking des pages
web, mais ça n'en fait pas vraiment des gens qualifiés pour ce
genre de projet.


À ce compte là, si les informaticiens avaient la même attitude, tu
donnerais tes messages usenet à saisir à un pupitreur, et tu ne
verrais jamais une machine en vrai. D'ailleurs usenet n'existerait
pas.


Non, je ne vois pas le rapport. Les informaticiens font avancer les
technologies informatiques indépendemment de projet comme celui-ci. Je
ne comprends pas ce que vous voulez dire.

Bref, les bibliothécaires, c'est bien, c'est un beau métier, ma
belle-mère le fait très bien, mais ça n'est qu'un métier, pas une
vocation de vestale.


La constitution d'une bibliothèque est un travail pour lequel des
spécialistes existent. je ne vois pas le problème. Je devrais parler
de conservateur plutôt que de bibliothécaire peut-être ? Mais c'est un
métier pour lequel il existe de solide formation, comme l'Ecole des
Chartes pour la plus sélective d'entre elle. Allez peut être faire un
tour sur leur site pour mesurer le "gigantisme" de la tradition
intellectuelle et scientifique qu'il y a derrière ça.

<http://www.enc.sorbonne.fr/>

Ce que je veux dire, avant que vous ne me tombiez dessus à bras
raccourcis, c'est que je suis dubitatif en voyant un projet qui
est un peu l'équivalent (dans une toute petite mesure) de la
construction des grands bibliothèques dans l'antiquité, où à la
Renaissance, etc., assuré non pas par des conservateurs, des
bibliothècaires, etc., mais par des techniciens.


Les bibliothèques ont toujours été faite par initiative privée, une
volonté politique d'abord,


? C'est l'un ou c'est l'autre alors ? Vous dites privé puis volonté politique.

et *seulement* gérées par le personnel.


??? Je ne parle pas du personnel qui rangent les bouquins en parlant
de " bibliothécaires " ! Je parle de ceux qui dirigent la politique
scientifique.

Le métier change, et les bibliothécaires doivent changer avec.


??? Ne croyez pas que google feront beaucoup changer notre
environnement culturel, nos besoins, ou la spécialisation des
métiers...



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SL

C'est ce que la BNF fait, depuis longtemps et avec un gros
investissement, dans le projet Gallica :
Gallica propose un accès à 70 000 ouvrages numérisés, à plus de
80
000 images et à plusieurs dizaines d'heures de ressources
sonores. Cet ensemble constitue l'une des plus importantes
bibliothèques numériques accessibles gratuitement sur l'Internet.
[...]
<http://gallica.bnf.fr/>


desole je ne connais pas l'existence ce site
c'est une veritable mine d'or

et accessoirement quel est le meilleur ocr sous gpl
ou telechargeable gratuitement je ne suis pas sectaire


Je ne sais pas. J'ai utilisé ABBY Fine Reader il y a quelques temps
pour numériser un corpus, mais ce n'est pas sous gpl.


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manuel viet
In article , SL wrote:

Si ; bibliothécaire ne voulait pas dire « qui se fait plaisir sans
regarder quels sont les besoins scientifiques », ça veut juste dire :
qui relève du métier de la constitution de collections et de la mise à
disposition d'ouvrages.

des utilisateurs. C'est un projet global d'accès illimité à un savoir
exhaustif.


« Global », « illimité », « exhaustif »... C'est très naïf.


Ce qui est naïf, c'est de croire qu'une caste puisse encore
régenter ad vitam æternam l'accès aux ressources. L'affaire
le montre assez : si la BNF n'est pas capable de diffuser
aussi bien que google, il y a effectivement un risque que
le patrimoine culturel se dissolve dans l'indifférence du
reste du monde. Le travail des conservateurs est une plus
value tout à fait appréciable, mais ce n'est pas le pivot
qui articule ce type d'opération.

Je ne vais
pas reprendre exactement le débat ci-dessus sur Wikipedia, mais c'est
à peu près la même chose : ce gigantisme ne fait fait pas la place à
une réflexion -- de laquelle les bibliothéquaires au sens très large,
dont c'est le métier, sont spécialistes -- sur la question de la
représentativité, de la sélection des ouvrages à numériser, etc.


Ah, oui, j'oubliais : les "spécialistes"... tour d'ivoire,
toussa toussa. En attendant, vos besoins de non-spécialistes
vous pouvez vous brosser longtemps avec. C'est bien tout le
problème, en effet.

Ce gigantisme aveugle, sans évaluation, sans réflexivité, sans retour
critique sur les biais introduit par la sélection (car évidemment «
tout » n'est jamais numérisé ; au contraire « tout » numériser est la
meilleure manière d'introduire des biais) est anti-scientifique.


Qu'une sélection induise un biais, ça, je vois bien ; le contraire
me surprend, j'aimerais bien une explication...

guidé par la partie "technique" de l'affaire, la moins
importante. Les fondateurs de Google ont peut être eu de bonnes
idées pour appliquer la théorie des graphes au ranking des pages
web, mais ça n'en fait pas vraiment des gens qualifiés pour ce
genre de projet.


À ce compte là, si les informaticiens avaient la même attitude, tu
donnerais tes messages usenet à saisir à un pupitreur, et tu ne
verrais jamais une machine en vrai. D'ailleurs usenet n'existerait
pas.


Non, je ne vois pas le rapport. Les informaticiens font avancer les
technologies informatiques indépendemment de projet comme celui-ci. Je
ne comprends pas ce que vous voulez dire.


Ce que je veux dire, c'est que si les informaticiens s'étaient
(et certains ont essayé, en pure perte) arrogés le pouvoir de
"sélectionner" l'accès à l'informatique, le grand public ne
pourrait toujours pas poser les yeux sur un clavier ; il a
fallu qu'un certain nombre de joyeux rigolos *autodidactes*
décident un peu follement de *se fabriquer* des ordinateurs
pour que nous ayons tous la possibilité de tapoter joyeusement.

La constitution d'une bibliothèque est un travail pour lequel des
spécialistes existent. je ne vois pas le problème.


Le problème, c'est quand le spécialistes excède son pouvoir
et sa mission fondamentale ; contingenter l'accès pour des
nécessités de conservations de documents physiques, c'est
normal. Ne pas saisir toutes les opportunités techniques
pour libéraliser l'accès à des documents inaltérables car
immatériels, c'est un abus de pouvoir.

Je devrais parler
de conservateur plutôt que de bibliothécaire peut-être ? Mais c'est un
métier pour lequel il existe de solide formation, comme l'Ecole des
Chartes pour la plus sélective d'entre elle. Allez peut être faire un
tour sur leur site pour mesurer le "gigantisme" de la tradition
intellectuelle et scientifique qu'il y a derrière ça.


C'est bien ce qui est dangereux : je suis à 1000% pour une
réflexion scientifique libre, j'ai fréquenté assez longtemps
l'Université pour savoir aussi exactement ce que la
pesanteur des idées reçues signifie.

Les bibliothèques ont toujours été faite par initiative privée, une
volonté politique d'abord,


? C'est l'un ou c'est l'autre alors ? Vous dites privé puis volonté politique.


Je veux dire que les personnes qui ont constitué les bibliothèques
antiques étaient des gens puissants qui les ont rassemblé pour
leur usage, ils ont insufflé une dynamique privée en engageant
leur personne et pas l'État (qui était une notion bien vague à
l'époque d'ailleurs). On peut faire de la politique avec une
base privée, ça n'a rien d'incompatible (et c'est ce que fait
google d'ailleurs). Le spécialiste n'est que le serviteur de
cette vision, pas l'acteur.

??? Ne croyez pas que google feront beaucoup changer notre
environnement culturel, nos besoins, ou la spécialisation des
métiers...


C'est un point de vue déplorable.

--
Manuel Viet * mailto:

Parce qu'un clavier d'ordinateur a au moins cent touches différentes,
adhérez à http://sms.informatiquefrance.com/



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talon
SL wrote:

Si vous pensez qu'il n'y a aucun enjeu à ce que l'Europe se dote du
savoir-faire pour ce genre de projet, qui lui seront nécessaires pour


Je ne pense rien de tel. Que l'Europe ou des sociétés européénnes se dotent
d'une technologie similaire, tant mieux. Il est possible que les poules aient
des dents avant.

avoir la moindre politique culturelle, mes arguments vous sembleront
effectivement fumeux. De même si vous pensez qu'il n'y a aucun enjeu
en terme de « diversité » (culturelle, scientifique), à ce que ce mode
de diffusion du savoir, qui risque d'avoir une importance énorme, soit
assuré dans un seul Etat voire par une seule société -- c'est là les
dangers de renforcement de "monopole" culturel à mon avis.




Je ne vois pas où est l'absence de diversité culturelle si je peux lire
Victor Hugo sur mon écran en provenance de Google ou de la BNF. Pour
moi ceci est un argument totalement et absolument pipotesque.


Je n'y vois pas vraiment le meilleur de l'amérique. Je trouve ça très
symptomatique du phénomène de technologisation de la science : c'est
assez étonnant de voir un projet de type bibiothécaire guidé par la
partie "technique" de l'affaire, la moins importante. Les fondateurs
de Google ont peut être eu de bonnes idées pour appliquer la théorie
des graphes au ranking des pages web, mais ça n'en fait pas vraiment
des gens qualifiés pour ce genre de projet.


Excuse moi de ne rien comprendre a ton laius, pour moi, pour offrir des livres
à lire il n'y a aucun autre problème que technologique. En d'autres temps
le progrés technologique a été l'invention de l'imprimerie, maintenant c'est
l'informatique. Si le problème est de trier, choisir, sélectionner, etc.
ce qu'il faut présenter et ce qu'il faut ne pas présenter, je veux bien avec
toi imaginer de faire appel à des spécialistes. Tant qu'il s'agit de numériser
en vrac tout ce qui sort, je ne vois pas ce que le spécialiste vient faire
dans cette histoire. Et sur le plan de l'accés pur et simple au texte, Google
ridiculise la BNF, objectivement. Je ne vois les propos de Jeanneney que comme
un grotesque "pissing contest".

Note: je n'ai pas parlé de la Wikipedia, dans cette histoire. Quand on voit
certains contributeurs français que tu mentionnais toi même, on ne peut avoir
que la plus extrême méfiance. Maintenant, dans sa version anglaise, et sur des
sujets techniques, je la trouve bien utile. Si par exemple je cherche "Airy
function" je suis bien content de trouver des formules et des graphes qui
m'ont l'air justes, et évitent de se déplacer à la bibliothèque.



--

Michel TALON

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talon
SL wrote:

Ce qui n'existera pas sur Google n'existera plus, tout court.


C'est exactement le danger. C'est le pendant exacte de la destruction
de la bio-diversité : ici une seule société a un effet de
"discrimination" extrêment puissant entre ce qui continuera
'd'exister', en rentrant dans sa base, et ce qui du fait de son
exclusion, aura une existence scientifique ou culturelle
extraordinairement affaiblie.

C'est pour ça que la mise en concurrence de différents projets de ce
type est une nécessité scientifique amha.


Non exactement le contraire, c'est pour ça qu'il faut se dépêcher d'y entrer à
tout prix et pas de faire la chochotte. Et accessoirement de faire aussi bien
par ailleurs *si on peut*.


--

Michel TALON


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talon
remy wrote:
et accessoirement quel est le meilleur ocr sous gpl
ou telechargeable gratuitement je ne suis pas sectaire



Il n'y en a aucun de bon, ils sont tous pitoyables.

--

Michel TALON