Traduction de l'article de B.Perens sur le code montré par SCO
118 réponses
Xavier Brochard
J'ai traduit l'article de B.Perens
sur le code montré par SCO à LasVegas.
C'est la version du 20/08,
pas la nouvelle (plus intéressante)
qu'il vient de mettre en ligne (traduc en cours).
Droit qui rendent concrètement impossible la vente de la version proprio.
Ah bon? Et MySQL, TrollTech, StarOffice?
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Stephane TOUGARD
Richard Delorme wrote:
Allez les beaux parleurs, il y en a qui veulent participer ? Je suis entièrement d'accord mais je ne connais que pouic au droit...
Je pense que pour commencer, il faudrait deja partir d'une traduction de
la GPL et de toutes les FAC associees. A priori, c'est en cours :
http://fsffrance.org/gpl/gpl.fr.html
Trouver une traduction potable de la GPL n'est pas dur, le plus long ne sera meme pas de l'adapter au droit francais ou je suis sur que des specalistes en droit vont se faire un plaisir.
Mais contacter tous les developpeurs de soft sous license GPL pour leur proposer de passer leur code sous double license GPL et P-GPL-FR (le P veut dire "Presque"), tenir toutes les discussions en //, argumenter car beaucoup refuseront de prime abord, trouver un projet phare qui accepte pour que les autres suivent, negocier la compatibilite GPL avec la FSF, ...
Sans blaguer, si des gens sont partants pour un tel projet, je suis tout a fait pret a participer pour la redaction de la license, la recherche d'informations ou le contact des developpeur de par le monde ainsi que la recherche d'initiatives du meme genre dans des pays non-anglophones.
Je suis meme OK pour herberger le site web du truc, payer un nom de domaine et heberger les boites mails (ou les alias) et la mailing liste du projet.
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote des radiateurs.
Si un autre pense qu'il peut organiser les choses mieux que moi, surtout qu'il n'hesite pas a le faire savoir, je le suivrai sans hesiter si sa motivation est sans faille, ses capacites et connaissances suffisantes et qu'il est connu sur ce forum depuis assez de temps pour savoir qu'il ne disparaitra pas demain matin.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Richard Delorme wrote:
Allez les beaux parleurs, il y en a qui veulent participer ?
Je suis entièrement d'accord mais je ne connais que pouic au droit...
Je pense que pour commencer, il faudrait deja partir d'une traduction de
la GPL et de toutes les FAC associees.
A priori, c'est en cours :
http://fsffrance.org/gpl/gpl.fr.html
Trouver une traduction potable de la GPL n'est pas dur, le plus long ne
sera meme pas de l'adapter au droit francais ou je suis sur que des
specalistes en droit vont se faire un plaisir.
Mais contacter tous les developpeurs de soft sous license GPL pour leur
proposer de passer leur code sous double license GPL et P-GPL-FR (le P
veut dire "Presque"), tenir toutes les discussions en //, argumenter car
beaucoup refuseront de prime abord, trouver un projet phare qui accepte
pour que les autres suivent, negocier la compatibilite GPL avec la FSF,
...
Sans blaguer, si des gens sont partants pour un tel projet, je suis tout
a fait pret a participer pour la redaction de la license, la recherche
d'informations ou le contact des developpeur de par le monde ainsi que
la recherche d'initiatives du meme genre dans des pays non-anglophones.
Je suis meme OK pour herberger le site web du truc, payer un nom de
domaine et heberger les boites mails (ou les alias) et la mailing liste
du projet.
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par
mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a
participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote
des radiateurs.
Si un autre pense qu'il peut organiser les choses mieux que moi, surtout
qu'il n'hesite pas a le faire savoir, je le suivrai sans hesiter si sa
motivation est sans faille, ses capacites et connaissances suffisantes
et qu'il est connu sur ce forum depuis assez de temps pour savoir qu'il
ne disparaitra pas demain matin.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Allez les beaux parleurs, il y en a qui veulent participer ? Je suis entièrement d'accord mais je ne connais que pouic au droit...
Je pense que pour commencer, il faudrait deja partir d'une traduction de
la GPL et de toutes les FAC associees. A priori, c'est en cours :
http://fsffrance.org/gpl/gpl.fr.html
Trouver une traduction potable de la GPL n'est pas dur, le plus long ne sera meme pas de l'adapter au droit francais ou je suis sur que des specalistes en droit vont se faire un plaisir.
Mais contacter tous les developpeurs de soft sous license GPL pour leur proposer de passer leur code sous double license GPL et P-GPL-FR (le P veut dire "Presque"), tenir toutes les discussions en //, argumenter car beaucoup refuseront de prime abord, trouver un projet phare qui accepte pour que les autres suivent, negocier la compatibilite GPL avec la FSF, ...
Sans blaguer, si des gens sont partants pour un tel projet, je suis tout a fait pret a participer pour la redaction de la license, la recherche d'informations ou le contact des developpeur de par le monde ainsi que la recherche d'initiatives du meme genre dans des pays non-anglophones.
Je suis meme OK pour herberger le site web du truc, payer un nom de domaine et heberger les boites mails (ou les alias) et la mailing liste du projet.
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote des radiateurs.
Si un autre pense qu'il peut organiser les choses mieux que moi, surtout qu'il n'hesite pas a le faire savoir, je le suivrai sans hesiter si sa motivation est sans faille, ses capacites et connaissances suffisantes et qu'il est connu sur ce forum depuis assez de temps pour savoir qu'il ne disparaitra pas demain matin.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Emmanuel Florac
Dans article , disait...
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote des radiateurs.
Moi je dis oui, ça fait déjà un.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <slrnbkfajg.9h7.stephane@goliath.kirch>, stephane@unices.org
disait...
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par
mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a
participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote
des radiateurs.
Moi je dis oui, ça fait déjà un.
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote des radiateurs.
Moi je dis oui, ça fait déjà un.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Stephane TOUGARD
Emmanuel Florac wrote:
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote des radiateurs. Moi je dis oui, ça fait déjà un.
Ok, premier participant enregistre.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Emmanuel Florac wrote:
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par
mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a
participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote
des radiateurs.
Moi je dis oui, ça fait déjà un.
Ok, premier participant enregistre.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote des radiateurs. Moi je dis oui, ça fait déjà un.
Ok, premier participant enregistre.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Sam Hocevar
On Sat, 23 Aug 2003 07:42:44 +0000 (UTC), wrote:
Ben pour résumer ma vision des choses, ce qu'on reproche à l'action de SCO est moins le fait qu'un module pour un OS soit une oeuvre déri- vée que leur interprétation selon laquelle il y aurait renonciation de droits lors de la création de l'oeuvre dérivée, et ça c'est véritable- ment du vol.
Je suis à peu prés d'accord avec toi, sauf sur ce point. Si une entité (comme la FSF) peut imposer des conditions sur l'oeuvre dérivée (par exemple qu'elle soit sous GPL) c'est qu'elle s'est appropriée l'oeuvre dérivée.
La FSF ne fait qu'imposer des conditions sur la _redistribution_ de l'oeuvre dérivée, il n'y a aucune appropriation là-dedans. Rappelons que de toute façon les licences de la FSF se basent exclusivement sur le copyright, et celui-ci ne régit pas l'utilisation du logiciel ; si quoi que ce soit vous empêche d'utiliser un logiciel acheté (pour par exemple en créer l'oeuvre dérivée dont on parle ici), ça se fait de manière contractuelle, que ce soit une licence clic-clic-j'accepte ou un vrai contrat.
Seul le propriétaire est libre de disposer à sa guise des conditions de distribution de l'oeuvre. Ma position c'est que celui qui écrit le logiciel est le seul propriétaire, et donc parfaitement libre de le mettre sous la licence qu'il veut, y compris propriétaire.
Histoire que je comprenne bien, tu contestes simplement que le logi- ciel dérivé (dans le sens extrême où l'entend SCO pour JFS), même séparé de l'original, soit une oeuvre dérivée, ou bien tu contestes que cette oeuvre dérivée soit soumise aux mêmes conditions que les oeuvres dérivées plus "conventionnelles" (modification d'un programme) ?
A partir du moment où on décide que ce logiciel séparé (je ne parle pas de l'ensemble formé par ce logiciel plus celui dont il est censé dériver) est un produit dérivé d'un autre, ce qui permet de lui imposer des contraintes, on a volé l'auteur de ses droits sur son travail. C'est exactement ce que SCO essaye de faire avec JFS et XFS.
C'est quand-même amusant ce concept de vol de quelque chose qui n'existe pas encore, et qu'il suffit donc de ne pas créer pour ne pas se le faire voler :-)
Sam. -- Sam Hocevar <http://sam.zoy.org/> free DVD and multimedia player for Linux, Unix, OS X, Windows, BeOS, etc.: VideoLAN <http://www.videolan.org/>
On Sat, 23 Aug 2003 07:42:44 +0000 (UTC), talon@lpthe.jussieu.fr wrote:
Ben pour résumer ma vision des choses, ce qu'on reproche à l'action
de SCO est moins le fait qu'un module pour un OS soit une oeuvre déri-
vée que leur interprétation selon laquelle il y aurait renonciation de
droits lors de la création de l'oeuvre dérivée, et ça c'est véritable-
ment du vol.
Je suis à peu prés d'accord avec toi, sauf sur ce point. Si une entité
(comme la FSF) peut imposer des conditions sur l'oeuvre dérivée (par
exemple qu'elle soit sous GPL) c'est qu'elle s'est appropriée l'oeuvre
dérivée.
La FSF ne fait qu'imposer des conditions sur la _redistribution_ de
l'oeuvre dérivée, il n'y a aucune appropriation là-dedans. Rappelons
que de toute façon les licences de la FSF se basent exclusivement sur
le copyright, et celui-ci ne régit pas l'utilisation du logiciel ; si
quoi que ce soit vous empêche d'utiliser un logiciel acheté (pour par
exemple en créer l'oeuvre dérivée dont on parle ici), ça se fait de
manière contractuelle, que ce soit une licence clic-clic-j'accepte ou
un vrai contrat.
Seul le propriétaire est libre de disposer à sa guise des conditions
de distribution de l'oeuvre. Ma position c'est que celui qui écrit le
logiciel est le seul propriétaire, et donc parfaitement libre de le
mettre sous la licence qu'il veut, y compris propriétaire.
Histoire que je comprenne bien, tu contestes simplement que le logi-
ciel dérivé (dans le sens extrême où l'entend SCO pour JFS), même séparé
de l'original, soit une oeuvre dérivée, ou bien tu contestes que cette
oeuvre dérivée soit soumise aux mêmes conditions que les oeuvres
dérivées plus "conventionnelles" (modification d'un programme) ?
A partir du moment où on décide
que ce logiciel séparé (je ne parle pas de l'ensemble formé par ce logiciel
plus celui dont il est censé dériver) est un produit dérivé d'un autre, ce qui
permet de lui imposer des contraintes, on a volé l'auteur de ses droits sur
son travail. C'est exactement ce que SCO essaye de faire avec JFS et XFS.
C'est quand-même amusant ce concept de vol de quelque chose qui
n'existe pas encore, et qu'il suffit donc de ne pas créer pour ne pas
se le faire voler :-)
Sam.
--
Sam Hocevar <sam@zoy.org> <http://sam.zoy.org/>
free DVD and multimedia player for Linux, Unix, OS X, Windows, BeOS, etc.:
VideoLAN <http://www.videolan.org/>
Ben pour résumer ma vision des choses, ce qu'on reproche à l'action de SCO est moins le fait qu'un module pour un OS soit une oeuvre déri- vée que leur interprétation selon laquelle il y aurait renonciation de droits lors de la création de l'oeuvre dérivée, et ça c'est véritable- ment du vol.
Je suis à peu prés d'accord avec toi, sauf sur ce point. Si une entité (comme la FSF) peut imposer des conditions sur l'oeuvre dérivée (par exemple qu'elle soit sous GPL) c'est qu'elle s'est appropriée l'oeuvre dérivée.
La FSF ne fait qu'imposer des conditions sur la _redistribution_ de l'oeuvre dérivée, il n'y a aucune appropriation là-dedans. Rappelons que de toute façon les licences de la FSF se basent exclusivement sur le copyright, et celui-ci ne régit pas l'utilisation du logiciel ; si quoi que ce soit vous empêche d'utiliser un logiciel acheté (pour par exemple en créer l'oeuvre dérivée dont on parle ici), ça se fait de manière contractuelle, que ce soit une licence clic-clic-j'accepte ou un vrai contrat.
Seul le propriétaire est libre de disposer à sa guise des conditions de distribution de l'oeuvre. Ma position c'est que celui qui écrit le logiciel est le seul propriétaire, et donc parfaitement libre de le mettre sous la licence qu'il veut, y compris propriétaire.
Histoire que je comprenne bien, tu contestes simplement que le logi- ciel dérivé (dans le sens extrême où l'entend SCO pour JFS), même séparé de l'original, soit une oeuvre dérivée, ou bien tu contestes que cette oeuvre dérivée soit soumise aux mêmes conditions que les oeuvres dérivées plus "conventionnelles" (modification d'un programme) ?
A partir du moment où on décide que ce logiciel séparé (je ne parle pas de l'ensemble formé par ce logiciel plus celui dont il est censé dériver) est un produit dérivé d'un autre, ce qui permet de lui imposer des contraintes, on a volé l'auteur de ses droits sur son travail. C'est exactement ce que SCO essaye de faire avec JFS et XFS.
C'est quand-même amusant ce concept de vol de quelque chose qui n'existe pas encore, et qu'il suffit donc de ne pas créer pour ne pas se le faire voler :-)
Sam. -- Sam Hocevar <http://sam.zoy.org/> free DVD and multimedia player for Linux, Unix, OS X, Windows, BeOS, etc.: VideoLAN <http://www.videolan.org/>
Irvin Probst
In article , Shmurtz wrote:
Il faudrait demander à Microsoft, pour savoir comment ils font respecter leur licence à travers le monde.
Ils ont une armée d'avocats et des sous pour les payer. Ça me fait penser, la FSF indique clairement à quoi servent les dons qu'elle reçoit maintenant ?
-- Irvin Probst There are 10 types of people in the world... those who understand binary and those who don't.
In article <pan.2003.08.25.18.02.37.486934@Beurk.org>, Shmurtz wrote:
Il faudrait demander à Microsoft, pour savoir comment ils font
respecter leur licence à travers le monde.
Ils ont une armée d'avocats et des sous pour les payer.
Ça me fait penser, la FSF indique clairement à quoi servent les dons
qu'elle reçoit maintenant ?
--
Irvin Probst
There are 10 types of people in the world... those who understand binary
and those who don't.
Il faudrait demander à Microsoft, pour savoir comment ils font respecter leur licence à travers le monde.
Ils ont une armée d'avocats et des sous pour les payer. Ça me fait penser, la FSF indique clairement à quoi servent les dons qu'elle reçoit maintenant ?
-- Irvin Probst There are 10 types of people in the world... those who understand binary and those who don't.
Stephane TOUGARD
Shmurtz wrote:
Dans ce cas, je ne vois pas l'intérêt de défendre une licence non valide en France et dans d'autres pays. Ce qui me fait rigoler, c'est que les ardents défenseurs de la GPL n'informent jamais assez les débutants sur les faiblesses de cette licence.
Aucune license n'est valide en France, toutes sont en anglais. Le sujet consiste justement a en fabriquer une qui serait valide en France tout en restant compatible avec la FSF.
Je pensais, en envoyant ce message, que j'allais avoir quelques imbeciles negatifs. Mais je pensais egalement avoir plus de reactions positives. Il est sans doute vrai que la plupart des debats qui ont lieu ici se font peut etre entre Debianistes et BSDistes.
Mais suis je bete, peut etre as tu une idee ? un truc constructif a proposer, quelque chose qui ferait avancer le debat ? un truc pas habituel, nouveau, on dirait que ce serait une reaction intelligente.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Shmurtz wrote:
Dans ce cas, je ne vois pas l'intérêt de défendre une licence non
valide en France et dans d'autres pays. Ce qui me fait rigoler, c'est
que les ardents défenseurs de la GPL n'informent jamais assez les
débutants sur les faiblesses de cette licence.
Aucune license n'est valide en France, toutes sont en anglais. Le sujet
consiste justement a en fabriquer une qui serait valide en France tout
en restant compatible avec la FSF.
Je pensais, en envoyant ce message, que j'allais avoir quelques
imbeciles negatifs. Mais je pensais egalement avoir plus de reactions
positives. Il est sans doute vrai que la plupart des debats qui ont lieu
ici se font peut etre entre Debianistes et BSDistes.
Mais suis je bete, peut etre as tu une idee ? un truc constructif a
proposer, quelque chose qui ferait avancer le debat ? un truc pas
habituel, nouveau, on dirait que ce serait une reaction intelligente.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Dans ce cas, je ne vois pas l'intérêt de défendre une licence non valide en France et dans d'autres pays. Ce qui me fait rigoler, c'est que les ardents défenseurs de la GPL n'informent jamais assez les débutants sur les faiblesses de cette licence.
Aucune license n'est valide en France, toutes sont en anglais. Le sujet consiste justement a en fabriquer une qui serait valide en France tout en restant compatible avec la FSF.
Je pensais, en envoyant ce message, que j'allais avoir quelques imbeciles negatifs. Mais je pensais egalement avoir plus de reactions positives. Il est sans doute vrai que la plupart des debats qui ont lieu ici se font peut etre entre Debianistes et BSDistes.
Mais suis je bete, peut etre as tu une idee ? un truc constructif a proposer, quelque chose qui ferait avancer le debat ? un truc pas habituel, nouveau, on dirait que ce serait une reaction intelligente.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
talon
Sam Hocevar <sam+ wrote:
Histoire que je comprenne bien, tu contestes simplement que le logi- ciel dérivé (dans le sens extrême où l'entend SCO pour JFS), même séparé de l'original, soit une oeuvre dérivée, ou bien tu contestes que cette oeuvre dérivée soit soumise aux mêmes conditions que les oeuvres dérivées plus "conventionnelles" (modification d'un programme) ?
Je ne suis pas juriste, donc ce que je te dis c'est au niveau de l'affect... Je crois que je ne suis pas trés choqué que la notion d'oeuvre dérivée existe et qu'on puisse imposer des conditions à une telle oeuvre dérivée (et donc "démembrer la propriété" de celui qui a fait cette oeuvre) quand il s'agit de dérivation au sens trés conventionnel du terme, je prends un programme et je le modifie. Par contre, je suis extrêmement choqué qu'on puisse faire la même chose quand il s'agit d'une oeuvre extrêmement séparée de l'oeuvre initiale, comme par exemple un plugin pour mozilla, ou un nouvel optimiseur pour gcc, ou bien sûr un nouveau système de fichiers. Evidemment je me doute bien que placer la limite précisément entre les deux doit être quasi impossible. Mais en tous cas, je ne peux pas admettre que JFS et XFS soient des oeuvres dérivées de Unix et que donc SCO ait des droits dessus, et donc je ne peux pas admettre la notions de dérivation telle que la FSF s'en fait l'avocat.
A partir du moment où on décide que ce logiciel séparé (je ne parle pas de l'ensemble formé par ce logiciel plus celui dont il est censé dériver) est un produit dérivé d'un autre, ce qui permet de lui imposer des contraintes, on a volé l'auteur de ses droits sur son travail. C'est exactement ce que SCO essaye de faire avec JFS et XFS.
C'est quand-même amusant ce concept de vol de quelque chose qui n'existe pas encore, et qu'il suffit donc de ne pas créer pour ne pas se le faire voler :-)
Je ne comprends pas ce que tu veux dire. JFS et XFS existent, le problème n'est donc pas là. Par contre, cette virtualité existe dans la notion de dérivation telle que l'entend la FSF. Ils prétendent qu'un programme comprenant un interface à la librairie readline est un programme dérivé, automatiquement, tant qu'il n'existe que l'implémentation GNU de cette librairie. Dés lors qu'il existe une autre implémentation (en particulier la BSD) cet automatisme tombe. Ainsi le caractère dérivé ou non dépend de facteurs extérieurs aléatoires. Pour moi, un programme, disons de calcul formel, genre maple, qui aurait un interface à readline de façon à ce que l'utilisateur puisse le compiler avec readline et profiter des avantages de readline, mais qui serait distribué sans readline, n'est en rien dérivé de readline, et doit pouvoir être mis sous quelque licence qui plait à l'auteur. Toute autre interprétation est pour moi du vol caractérisé.
Sam. -- Sam Hocevar <http://sam.zoy.org/> free DVD and multimedia player for Linux, Unix, OS X, Windows, BeOS, etc.: VideoLAN <http://www.videolan.org/>
-- Michel Talon
Sam Hocevar <sam+news@zoy.org> wrote:
Histoire que je comprenne bien, tu contestes simplement que le logi-
ciel dérivé (dans le sens extrême où l'entend SCO pour JFS), même séparé
de l'original, soit une oeuvre dérivée, ou bien tu contestes que cette
oeuvre dérivée soit soumise aux mêmes conditions que les oeuvres
dérivées plus "conventionnelles" (modification d'un programme) ?
Je ne suis pas juriste, donc ce que je te dis c'est au niveau de l'affect...
Je crois que je ne suis pas trés choqué que la notion d'oeuvre dérivée existe
et qu'on puisse imposer des conditions à une telle oeuvre dérivée (et donc
"démembrer la propriété" de celui qui a fait cette oeuvre) quand il s'agit
de dérivation au sens trés conventionnel du terme, je prends un programme et
je le modifie. Par contre, je suis extrêmement choqué qu'on puisse faire la
même chose quand il s'agit d'une oeuvre extrêmement séparée de l'oeuvre
initiale, comme par exemple un plugin pour mozilla, ou un nouvel optimiseur
pour gcc, ou bien sûr un nouveau système de fichiers. Evidemment je me doute
bien que placer la limite précisément entre les deux doit être quasi
impossible. Mais en tous cas, je ne peux pas admettre que JFS et XFS soient
des oeuvres dérivées de Unix et que donc SCO ait des droits dessus, et donc
je ne peux pas admettre la notions de dérivation telle que la FSF s'en fait
l'avocat.
A partir du moment où on décide
que ce logiciel séparé (je ne parle pas de l'ensemble formé par ce logiciel
plus celui dont il est censé dériver) est un produit dérivé d'un autre, ce qui
permet de lui imposer des contraintes, on a volé l'auteur de ses droits sur
son travail. C'est exactement ce que SCO essaye de faire avec JFS et XFS.
C'est quand-même amusant ce concept de vol de quelque chose qui
n'existe pas encore, et qu'il suffit donc de ne pas créer pour ne pas
se le faire voler :-)
Je ne comprends pas ce que tu veux dire. JFS et XFS existent, le problème
n'est donc pas là. Par contre, cette virtualité existe dans la notion de
dérivation telle que l'entend la FSF. Ils prétendent qu'un programme
comprenant un interface à la librairie readline est un programme dérivé,
automatiquement, tant qu'il n'existe que l'implémentation GNU de cette
librairie. Dés lors qu'il existe une autre implémentation (en particulier
la BSD) cet automatisme tombe. Ainsi le caractère dérivé ou non dépend de
facteurs extérieurs aléatoires. Pour moi, un programme, disons de calcul
formel, genre maple, qui aurait un interface à readline de façon à ce que
l'utilisateur puisse le compiler avec readline et profiter des avantages de
readline, mais qui serait distribué sans readline, n'est en rien dérivé de
readline, et doit pouvoir être mis sous quelque licence qui plait à
l'auteur. Toute autre interprétation est pour moi du vol caractérisé.
Sam.
--
Sam Hocevar <sam@zoy.org> <http://sam.zoy.org/>
free DVD and multimedia player for Linux, Unix, OS X, Windows, BeOS, etc.:
VideoLAN <http://www.videolan.org/>
Histoire que je comprenne bien, tu contestes simplement que le logi- ciel dérivé (dans le sens extrême où l'entend SCO pour JFS), même séparé de l'original, soit une oeuvre dérivée, ou bien tu contestes que cette oeuvre dérivée soit soumise aux mêmes conditions que les oeuvres dérivées plus "conventionnelles" (modification d'un programme) ?
Je ne suis pas juriste, donc ce que je te dis c'est au niveau de l'affect... Je crois que je ne suis pas trés choqué que la notion d'oeuvre dérivée existe et qu'on puisse imposer des conditions à une telle oeuvre dérivée (et donc "démembrer la propriété" de celui qui a fait cette oeuvre) quand il s'agit de dérivation au sens trés conventionnel du terme, je prends un programme et je le modifie. Par contre, je suis extrêmement choqué qu'on puisse faire la même chose quand il s'agit d'une oeuvre extrêmement séparée de l'oeuvre initiale, comme par exemple un plugin pour mozilla, ou un nouvel optimiseur pour gcc, ou bien sûr un nouveau système de fichiers. Evidemment je me doute bien que placer la limite précisément entre les deux doit être quasi impossible. Mais en tous cas, je ne peux pas admettre que JFS et XFS soient des oeuvres dérivées de Unix et que donc SCO ait des droits dessus, et donc je ne peux pas admettre la notions de dérivation telle que la FSF s'en fait l'avocat.
A partir du moment où on décide que ce logiciel séparé (je ne parle pas de l'ensemble formé par ce logiciel plus celui dont il est censé dériver) est un produit dérivé d'un autre, ce qui permet de lui imposer des contraintes, on a volé l'auteur de ses droits sur son travail. C'est exactement ce que SCO essaye de faire avec JFS et XFS.
C'est quand-même amusant ce concept de vol de quelque chose qui n'existe pas encore, et qu'il suffit donc de ne pas créer pour ne pas se le faire voler :-)
Je ne comprends pas ce que tu veux dire. JFS et XFS existent, le problème n'est donc pas là. Par contre, cette virtualité existe dans la notion de dérivation telle que l'entend la FSF. Ils prétendent qu'un programme comprenant un interface à la librairie readline est un programme dérivé, automatiquement, tant qu'il n'existe que l'implémentation GNU de cette librairie. Dés lors qu'il existe une autre implémentation (en particulier la BSD) cet automatisme tombe. Ainsi le caractère dérivé ou non dépend de facteurs extérieurs aléatoires. Pour moi, un programme, disons de calcul formel, genre maple, qui aurait un interface à readline de façon à ce que l'utilisateur puisse le compiler avec readline et profiter des avantages de readline, mais qui serait distribué sans readline, n'est en rien dérivé de readline, et doit pouvoir être mis sous quelque licence qui plait à l'auteur. Toute autre interprétation est pour moi du vol caractérisé.
Sam. -- Sam Hocevar <http://sam.zoy.org/> free DVD and multimedia player for Linux, Unix, OS X, Windows, BeOS, etc.: VideoLAN <http://www.videolan.org/>
-- Michel Talon
Emmanuel Florac
Dans article , disait...
Il faudrait demander à Microsoft, pour savoir comment ils font respecter leur licence à travers le monde.
Ils ont une armée d'avocats et des sous pour les payer.
Et ils se sont fait retoquer à plusieurs reprises, en France et en Allemagne en particulier.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <slrnbklgef.399.irvin@trinity.irvinig.org>,
irvin@irvinig.org disait...
Il faudrait demander à Microsoft, pour savoir comment ils font
respecter leur licence à travers le monde.
Ils ont une armée d'avocats et des sous pour les payer.
Et ils se sont fait retoquer à plusieurs reprises, en France et en
Allemagne en particulier.
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Il faudrait demander à Microsoft, pour savoir comment ils font respecter leur licence à travers le monde.
Ils ont une armée d'avocats et des sous pour les payer.
Et ils se sont fait retoquer à plusieurs reprises, en France et en Allemagne en particulier.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
manuelleclerc
manuel leclerc disait...
Droits qui rendent concrètement impossible la vente de la version proprio.
Ah bon ? Et MySQL, TrollTech,
Ceux là ne sont toujours là que parce qu'ils vendent à des développeurs des licences spéciales permettant à ces développeurs de faire du proprio. Et ils ne peuvent vendre de telles "licences" que parce qu'ils ont l'intégralité du copyright, ou l'accord de tout les ayants droits.
StarOffice ?
J'ai cru comprendre que'il y avait des trucs en plus dans SO par rapport à OO.
manuel leclerc
manuel leclerc disait...
Droits qui rendent concrètement impossible la vente
de la version proprio.
Ah bon ? Et MySQL, TrollTech,
Ceux là ne sont toujours là que parce qu'ils vendent
à des développeurs des licences spéciales permettant
à ces développeurs de faire du proprio. Et ils ne
peuvent vendre de telles "licences" que parce qu'ils
ont l'intégralité du copyright, ou l'accord de tout
les ayants droits.
StarOffice ?
J'ai cru comprendre que'il y avait des trucs en plus dans SO
par rapport à OO.
Droits qui rendent concrètement impossible la vente de la version proprio.
Ah bon ? Et MySQL, TrollTech,
Ceux là ne sont toujours là que parce qu'ils vendent à des développeurs des licences spéciales permettant à ces développeurs de faire du proprio. Et ils ne peuvent vendre de telles "licences" que parce qu'ils ont l'intégralité du copyright, ou l'accord de tout les ayants droits.
StarOffice ?
J'ai cru comprendre que'il y avait des trucs en plus dans SO par rapport à OO.