Traduction de l'article de B.Perens sur le code montré par SCO
118 réponses
Xavier Brochard
J'ai traduit l'article de B.Perens
sur le code montré par SCO à LasVegas.
C'est la version du 20/08,
pas la nouvelle (plus intéressante)
qu'il vient de mettre en ligne (traduc en cours).
Avec une dualité GPL/GPL-FR ça sera déjà nettement plus compliqué... déjà, à moins de modification de la GPL, on ne pourra pas utiliser du code sous GPL (sauf si l'auteur consent à relicencer sous double GPL/GPL-FR); autremment dit on part de zéro et on doit tout réinventer.
D'ailleurs, on peut dire que si les allemands puis les espagnols nous suivent dans cette demarche (il faudrait deja que trois grandes gueules nous rejoignent) le code sera meme sous 4 licenses en meme temps.
Bien sur que ca ne simplifiera pas les choses, mais les lois internationnalles ne sont pas simples et avoir une license simple qui ne tiendrait pas devant un tribunal, la belle affaire.
Tu devrais nous rejoindre Pablo.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Pablo Saratxaga wrote:
Avec une dualité GPL/GPL-FR ça sera déjà nettement plus compliqué...
déjà, à moins de modification de la GPL, on ne pourra pas utiliser du code
sous GPL (sauf si l'auteur consent à relicencer sous double GPL/GPL-FR);
autremment dit on part de zéro et on doit tout réinventer.
D'ailleurs, on peut dire que si les allemands puis les espagnols nous
suivent dans cette demarche (il faudrait deja que trois grandes gueules
nous rejoignent) le code sera meme sous 4 licenses en meme temps.
Bien sur que ca ne simplifiera pas les choses, mais les lois
internationnalles ne sont pas simples et avoir une license simple qui ne
tiendrait pas devant un tribunal, la belle affaire.
Tu devrais nous rejoindre Pablo.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Avec une dualité GPL/GPL-FR ça sera déjà nettement plus compliqué... déjà, à moins de modification de la GPL, on ne pourra pas utiliser du code sous GPL (sauf si l'auteur consent à relicencer sous double GPL/GPL-FR); autremment dit on part de zéro et on doit tout réinventer.
D'ailleurs, on peut dire que si les allemands puis les espagnols nous suivent dans cette demarche (il faudrait deja que trois grandes gueules nous rejoignent) le code sera meme sous 4 licenses en meme temps.
Bien sur que ca ne simplifiera pas les choses, mais les lois internationnalles ne sont pas simples et avoir une license simple qui ne tiendrait pas devant un tribunal, la belle affaire.
Tu devrais nous rejoindre Pablo.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
talon
Pablo Saratxaga wrote:
tljf> Au moins ceci serait honnête et montrerait clairement tljf> que la GPL n'est pas une licence libre.
Ce n'est pas la licence qui est libre, mais le logiciel (et les utilisateurs)
OUi, je prefère une licence fermée qui force à que le code reste libre plutôt qu'une licence libre qui permets de rendre le code fermé.
On est tout à fait d'accord. Il ne reste plus qu'à se poser la question de la signification de l'expression "logiciel libre". Autant il est habituel d'associer le mot liberté à une activité humaine, et donc, on peut parler sans problème de la liberté du programmeur, ou de celle de l'utilisateur, autant ce n'est pas habituel pour une chose inanimée comme un logiciel. Il y a lieu de se demander si cette expression ne cache pas un concept vide de sens, qui permet de donner belle allure à la GPL, tout en défendant en fait une licence fermée. Je dois dire que si on lit directement la prose de la FSF, ils n'emploient pas cette expression, et font trés attention de définir des libertés concrètes attribuées à des êtres humains. Du coup, évidemment, la belle réthorique de "logiciel libre" devient un peu plus grise.
-- Michel Talon
Pablo Saratxaga <srtxg@chanae.alphanet.ch> wrote:
tljf> Au moins ceci serait honnête et montrerait clairement
tljf> que la GPL n'est pas une licence libre.
Ce n'est pas la licence qui est libre, mais le logiciel (et les utilisateurs)
OUi, je prefère une licence fermée qui force à que le code reste libre
plutôt qu'une licence libre qui permets de rendre le code fermé.
On est tout à fait d'accord. Il ne reste plus qu'à se poser la question de la
signification de l'expression "logiciel libre". Autant il est habituel
d'associer le mot liberté à une activité humaine, et donc, on peut parler sans
problème de la liberté du programmeur, ou de celle de l'utilisateur, autant ce
n'est pas habituel pour une chose inanimée comme un logiciel. Il y a lieu de
se demander si cette expression ne cache pas un concept vide de sens,
qui permet de donner belle allure à la GPL, tout en défendant en fait une
licence fermée. Je dois dire que si on lit directement la prose de la FSF, ils
n'emploient pas cette expression, et font trés attention de définir des
libertés concrètes attribuées à des êtres humains. Du coup, évidemment, la
belle réthorique de "logiciel libre" devient un peu plus grise.
tljf> Au moins ceci serait honnête et montrerait clairement tljf> que la GPL n'est pas une licence libre.
Ce n'est pas la licence qui est libre, mais le logiciel (et les utilisateurs)
OUi, je prefère une licence fermée qui force à que le code reste libre plutôt qu'une licence libre qui permets de rendre le code fermé.
On est tout à fait d'accord. Il ne reste plus qu'à se poser la question de la signification de l'expression "logiciel libre". Autant il est habituel d'associer le mot liberté à une activité humaine, et donc, on peut parler sans problème de la liberté du programmeur, ou de celle de l'utilisateur, autant ce n'est pas habituel pour une chose inanimée comme un logiciel. Il y a lieu de se demander si cette expression ne cache pas un concept vide de sens, qui permet de donner belle allure à la GPL, tout en défendant en fait une licence fermée. Je dois dire que si on lit directement la prose de la FSF, ils n'emploient pas cette expression, et font trés attention de définir des libertés concrètes attribuées à des êtres humains. Du coup, évidemment, la belle réthorique de "logiciel libre" devient un peu plus grise.
-- Michel Talon
talon
Pablo Saratxaga wrote:
Non. Ce serait la même théorie si JFS et XFS ne fonctionnaient qu'avec un et un seul système d'exploitation, et que ce seul système soit la propriété de SCO.
Bien sûr il s'agit de la création de XFS et JFS à l'origine, qui ne tournaient que sur un seul Unix, celui dont SCO est actuellement propriétaire, et dont AIX, HP-UX, IRIX, etc. sont de toutes façons des dérivés (là sans aucun doute, à mon avis, et sans possibilité d'arguties). Donc historiquement XFS et JFS ont été des dérivés d'Unix, si on accepte ta théorie, ou celle de la FSF, ce qui, en vertu du caractère viral de la licence Unix de l'époque, à conféré un droit de propriété sur XFS et XFS à ATT, et donc maintenant à SCO. Telle est la théorie de SCO. Etant initialement des dérivés d'Unix, on peut prétendre avec des arguties plus ou moins foireuses que tout développement ultérieur n'a pas pu changer ce statut, et au contraire que tous les développements ultérieurs sont à fortiori des dérivés de logiciels appartenant à SCO. Il importerait donc peu que maintenant, ces logiciels tournent sur d'autres OS.
Ce n'est pas le cas (il y a au moins AIX, Linux, Irix; peut-être d'autres. Et à contrario je me demande si JFS ou XFS ont été portés sur un OS appartenant à SCO...)
tljf> conseiller juridique de la FSF (le prof de droit à Columbia) se met à dire tljf> que cette théorie est ridicule,
Ce qui est surtout ridicule c'est de pretendre avoir la *propriété* sur du code d'autrui.
Ce n'est pas clair du tout, la licence originale d'Unix prévoyait ce genre de chose pour les produits dérivés. Donc ce qui est rééllement en cause, c'est de savoir si dans les conditions de l'époque, XFS et JFS étaint effectivement dérivés, et si la situation a pu changer.
Et c'est surtout ça qui n'a aucune chance d'être accepté.
tljf> Berkeley. Le juge y dit trés clairement que la présence de headers appartenant tljf> à ATT dans le code BSD n'est pas une violation des copyrights de ATT tljf> contrairement à la théorie de la FSF), car ils sont nécessaires pour assurer tljf> l'interopérabilité, et que la possibilité de celle ci est garantie par la loi.
Le tout étant donc de voir s'il s'agit d'interoperabilité ou pas...
dans le cas de l'existance de plusieures implementations differentes, il faut une interoperabilité, effectivement; dans le cas de l'existance d'une seule implementation, peut-on réellement parler d'*inter*operabilité?
Pour l'essentiel je suis d'accord avec tout ce que tu dis. Je pense que tu résumes parfaitement la théorie de la FSF, et qu'il faut certainement une réflexion sur les points qu'elles soulèvent. A mon avis il est loin d'être évident que tous ces points sont moralement légitimes.
-- Ki ça vos våye bén, Pablo Saratxaga
Les femmes sont sans cesse tourmentées du désir d'apprendre ce qu'elles s'obstinent à ignorer. Crebillon
-- Michel Talon
Pablo Saratxaga <srtxg@chanae.alphanet.ch> wrote:
Non.
Ce serait la même théorie si JFS et XFS ne fonctionnaient qu'avec
un et un seul système d'exploitation, et que ce seul système soit
la propriété de SCO.
Bien sûr il s'agit de la création de XFS et JFS à l'origine, qui ne tournaient
que sur un seul Unix, celui dont SCO est actuellement propriétaire, et dont
AIX, HP-UX, IRIX, etc. sont de toutes façons des dérivés (là sans aucun doute,
à mon avis, et sans possibilité d'arguties). Donc historiquement XFS et JFS
ont été des dérivés d'Unix, si on accepte ta théorie, ou celle de la FSF,
ce qui, en vertu du caractère viral de la licence Unix de l'époque, à conféré
un droit de propriété sur XFS et XFS à ATT, et donc maintenant à SCO. Telle
est la théorie de SCO. Etant initialement des dérivés d'Unix, on peut
prétendre avec des arguties plus ou moins foireuses que tout développement
ultérieur n'a pas pu changer ce statut, et au contraire que tous les
développements ultérieurs sont à fortiori des dérivés de logiciels appartenant
à SCO. Il importerait donc peu que maintenant, ces logiciels tournent sur
d'autres OS.
Ce n'est pas le cas (il y a au moins AIX, Linux, Irix; peut-être d'autres.
Et à contrario je me demande si JFS ou XFS ont été portés sur un OS
appartenant à SCO...)
tljf> conseiller juridique de la FSF (le prof de droit à Columbia) se met à dire
tljf> que cette théorie est ridicule,
Ce qui est surtout ridicule c'est de pretendre avoir la *propriété* sur du
code d'autrui.
Ce n'est pas clair du tout, la licence originale d'Unix prévoyait ce genre de
chose pour les produits dérivés. Donc ce qui est rééllement en cause, c'est de
savoir si dans les conditions de l'époque, XFS et JFS étaint effectivement
dérivés, et si la situation a pu changer.
Et c'est surtout ça qui n'a aucune chance d'être accepté.
tljf> Berkeley. Le juge y dit trés clairement que la présence de headers appartenant
tljf> à ATT dans le code BSD n'est pas une violation des copyrights de ATT
tljf> contrairement à la théorie de la FSF), car ils sont nécessaires pour assurer
tljf> l'interopérabilité, et que la possibilité de celle ci est garantie par la loi.
Le tout étant donc de voir s'il s'agit d'interoperabilité ou pas...
dans le cas de l'existance de plusieures implementations differentes, il
faut une interoperabilité, effectivement; dans le cas de l'existance
d'une seule implementation, peut-on réellement parler d'*inter*operabilité?
Pour l'essentiel je suis d'accord avec tout ce que tu dis. Je pense que tu
résumes parfaitement la théorie de la FSF, et qu'il faut certainement une
réflexion sur les points qu'elles soulèvent. A mon avis il est loin d'être
évident que tous ces points sont moralement légitimes.
--
Ki ça vos våye bén,
Pablo Saratxaga
Les femmes sont sans cesse tourmentées du désir d'apprendre ce qu'elles
s'obstinent à ignorer.
Crebillon
Non. Ce serait la même théorie si JFS et XFS ne fonctionnaient qu'avec un et un seul système d'exploitation, et que ce seul système soit la propriété de SCO.
Bien sûr il s'agit de la création de XFS et JFS à l'origine, qui ne tournaient que sur un seul Unix, celui dont SCO est actuellement propriétaire, et dont AIX, HP-UX, IRIX, etc. sont de toutes façons des dérivés (là sans aucun doute, à mon avis, et sans possibilité d'arguties). Donc historiquement XFS et JFS ont été des dérivés d'Unix, si on accepte ta théorie, ou celle de la FSF, ce qui, en vertu du caractère viral de la licence Unix de l'époque, à conféré un droit de propriété sur XFS et XFS à ATT, et donc maintenant à SCO. Telle est la théorie de SCO. Etant initialement des dérivés d'Unix, on peut prétendre avec des arguties plus ou moins foireuses que tout développement ultérieur n'a pas pu changer ce statut, et au contraire que tous les développements ultérieurs sont à fortiori des dérivés de logiciels appartenant à SCO. Il importerait donc peu que maintenant, ces logiciels tournent sur d'autres OS.
Ce n'est pas le cas (il y a au moins AIX, Linux, Irix; peut-être d'autres. Et à contrario je me demande si JFS ou XFS ont été portés sur un OS appartenant à SCO...)
tljf> conseiller juridique de la FSF (le prof de droit à Columbia) se met à dire tljf> que cette théorie est ridicule,
Ce qui est surtout ridicule c'est de pretendre avoir la *propriété* sur du code d'autrui.
Ce n'est pas clair du tout, la licence originale d'Unix prévoyait ce genre de chose pour les produits dérivés. Donc ce qui est rééllement en cause, c'est de savoir si dans les conditions de l'époque, XFS et JFS étaint effectivement dérivés, et si la situation a pu changer.
Et c'est surtout ça qui n'a aucune chance d'être accepté.
tljf> Berkeley. Le juge y dit trés clairement que la présence de headers appartenant tljf> à ATT dans le code BSD n'est pas une violation des copyrights de ATT tljf> contrairement à la théorie de la FSF), car ils sont nécessaires pour assurer tljf> l'interopérabilité, et que la possibilité de celle ci est garantie par la loi.
Le tout étant donc de voir s'il s'agit d'interoperabilité ou pas...
dans le cas de l'existance de plusieures implementations differentes, il faut une interoperabilité, effectivement; dans le cas de l'existance d'une seule implementation, peut-on réellement parler d'*inter*operabilité?
Pour l'essentiel je suis d'accord avec tout ce que tu dis. Je pense que tu résumes parfaitement la théorie de la FSF, et qu'il faut certainement une réflexion sur les points qu'elles soulèvent. A mon avis il est loin d'être évident que tous ces points sont moralement légitimes.
-- Ki ça vos våye bén, Pablo Saratxaga
Les femmes sont sans cesse tourmentées du désir d'apprendre ce qu'elles s'obstinent à ignorer. Crebillon
-- Michel Talon
Vincent Bernat
OoO En cette nuit nuageuse du jeudi 28 août 2003, vers 00:00, Emmanuel Florac disait:
Euh, vous comptez faire une "traduction" de la GPL (j'entends, adaptée au droit français) ou une autre licence appelée "GPL-FR" ?
Quelle différence fais-tu entr tes deux explications?
La différence est dans la partie quotée que tu as supprimé. Je vois mal quelque chose s'appeller "GPL-FR" et contenant un compromis sur la clause virale. -- JG> 44 YV> Perdu 45 SA> Et moi, j'en ai 46 ! -+- Collectif in GGE : J'en n'ai que 2 mais ce thread me les brise -+-
OoO En cette nuit nuageuse du jeudi 28 août 2003, vers 00:00, Emmanuel
Florac <eflorac@imaginet.fr> disait:
Euh, vous comptez faire une "traduction" de la GPL (j'entends, adaptée
au droit français) ou une autre licence appelée "GPL-FR" ?
Quelle différence fais-tu entr tes deux explications?
La différence est dans la partie quotée que tu as supprimé. Je vois
mal quelque chose s'appeller "GPL-FR" et contenant un compromis sur la
clause virale.
--
JG> 44
YV> Perdu 45
SA> Et moi, j'en ai 46 !
-+- Collectif in GGE : J'en n'ai que 2 mais ce thread me les brise -+-
OoO En cette nuit nuageuse du jeudi 28 août 2003, vers 00:00, Emmanuel Florac disait:
Euh, vous comptez faire une "traduction" de la GPL (j'entends, adaptée au droit français) ou une autre licence appelée "GPL-FR" ?
Quelle différence fais-tu entr tes deux explications?
La différence est dans la partie quotée que tu as supprimé. Je vois mal quelque chose s'appeller "GPL-FR" et contenant un compromis sur la clause virale. -- JG> 44 YV> Perdu 45 SA> Et moi, j'en ai 46 ! -+- Collectif in GGE : J'en n'ai que 2 mais ce thread me les brise -+-
manuelleclerc
manuel leclerc disait...
Participer à la rédaction d'une licence avec clause virale : plutôt crever.
Apparemment tu aimes l'OSL. [...]
Non. Les liens, c'était juste pour information.
manuel leclerc
manuel leclerc disait...
Participer à la rédaction d'une licence avec clause virale :
plutôt crever.
Participer à la rédaction d'une licence avec clause virale : plutôt crever.
Apparemment tu aimes l'OSL. [...]
Non. Les liens, c'était juste pour information.
manuel leclerc
manuelleclerc
Manuel Leclerc wrote:
Participer à la rédaction d'une licence avec clause virale : plutôt crever.
Tu as tort, ca te permettrait peut etre justement d'apporter tes idees sur la notion de clause virale, de faire partager tes reticences et peut etre nous permettre de trouver une solution qui convienne a tout le monde.
AMHA, il y a une barrière infranchissable entre les licences avec copyleft et celles sans. On est d'un côté ou de l'autre pour des raisons idéologico-philosophiques et je ne pense pas qu'il existe une "solution qui convienne à tout le monde".
manuel leclerc
Manuel Leclerc wrote:
Participer à la rédaction d'une licence avec clause virale :
plutôt crever.
Tu as tort, ca te permettrait peut etre justement d'apporter tes
idees sur la notion de clause virale, de faire partager tes
reticences et peut etre nous permettre de trouver une solution
qui convienne a tout le monde.
AMHA, il y a une barrière infranchissable entre les licences avec
copyleft et celles sans. On est d'un côté ou de l'autre pour des
raisons idéologico-philosophiques et je ne pense pas qu'il
existe une "solution qui convienne à tout le monde".
Participer à la rédaction d'une licence avec clause virale : plutôt crever.
Tu as tort, ca te permettrait peut etre justement d'apporter tes idees sur la notion de clause virale, de faire partager tes reticences et peut etre nous permettre de trouver une solution qui convienne a tout le monde.
AMHA, il y a une barrière infranchissable entre les licences avec copyleft et celles sans. On est d'un côté ou de l'autre pour des raisons idéologico-philosophiques et je ne pense pas qu'il existe une "solution qui convienne à tout le monde".
manuel leclerc
Olivier Roset
Stephane TOUGARD wrote:
Richard Delorme wrote:
Allez les beaux parleurs, il y en a qui veulent participer ?
Je suis entièrement d'accord mais je ne connais que pouic au droit...
[ deletia ]
Sans blaguer, si des gens sont partants pour un tel projet, je suis tout a fait pret a participer pour la redaction de la license, la recherche d'informations ou le contact des developpeur de par le monde ainsi que la recherche d'initiatives du meme genre dans des pays non-anglophones.
Je suis meme OK pour herberger le site web du truc, payer un nom de domaine et heberger les boites mails (ou les alias) et la mailing liste du projet.
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote des radiateurs.
Oui.
Super idée.
Stephane TOUGARD wrote:
Richard Delorme wrote:
Allez les beaux parleurs, il y en a qui veulent participer ?
Je suis entièrement d'accord mais je ne connais que pouic au droit...
[ deletia ]
Sans blaguer, si des gens sont partants pour un tel projet, je suis tout
a fait pret a participer pour la redaction de la license, la recherche
d'informations ou le contact des developpeur de par le monde ainsi que
la recherche d'initiatives du meme genre dans des pays non-anglophones.
Je suis meme OK pour herberger le site web du truc, payer un nom de
domaine et heberger les boites mails (ou les alias) et la mailing liste
du projet.
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par
mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a
participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote
des radiateurs.
Allez les beaux parleurs, il y en a qui veulent participer ?
Je suis entièrement d'accord mais je ne connais que pouic au droit...
[ deletia ]
Sans blaguer, si des gens sont partants pour un tel projet, je suis tout a fait pret a participer pour la redaction de la license, la recherche d'informations ou le contact des developpeur de par le monde ainsi que la recherche d'initiatives du meme genre dans des pays non-anglophones.
Je suis meme OK pour herberger le site web du truc, payer un nom de domaine et heberger les boites mails (ou les alias) et la mailing liste du projet.
Si j'obtiens plus de 10 oui sur ce forum en moins de 2 semaines (ou par mail), j'organise tout ca. Un oui veut dire : "Oui je suis pret a participer a ce projet" et non un vague oui du fond de la classe a cote des radiateurs.
Oui.
Super idée.
manuelleclerc
Manuel Leclerc scrijheut:
ML> Participer à la rédaction d'une licence avec clause virale :
La GPL n'est pas virale, elle est héreditaire; c'est different.
Je sais/tu sais parfaitement de quelle clause il s'agit et ce qu'elle signifie.
Tu t'imagines que tu changes la réalité en changeant les mots ?
manuel leclerc, qui a un préjugé négatif envers toute pensée dont les défenseurs attachent tant d'importance aux mots corrects qu'il faut employer
Manuel Leclerc scrijheut:
ML> Participer à la rédaction d'une licence avec clause virale :
La GPL n'est pas virale, elle est héreditaire; c'est different.
Je sais/tu sais parfaitement de quelle clause il s'agit et ce
qu'elle signifie.
Tu t'imagines que tu changes la réalité en changeant les mots ?
manuel leclerc, qui a un préjugé négatif envers toute pensée
dont les défenseurs attachent tant d'importance aux mots
corrects qu'il faut employer
ML> Participer à la rédaction d'une licence avec clause virale :
La GPL n'est pas virale, elle est héreditaire; c'est different.
Je sais/tu sais parfaitement de quelle clause il s'agit et ce qu'elle signifie.
Tu t'imagines que tu changes la réalité en changeant les mots ?
manuel leclerc, qui a un préjugé négatif envers toute pensée dont les défenseurs attachent tant d'importance aux mots corrects qu'il faut employer
talon
Landry MINOZA wrote:
Pablo Saratxaga wrote: Bien sûr il s'agit de la création de XFS et JFS à l'origine, qui ne tournaient que sur un seul Unix, celui dont SCO est actuellement propriétaire, et dont AIX, HP-UX, IRIX, etc. sont de toutes façons des dérivés (là sans aucun doute, à mon avis, et sans possibilité d'arguties). Donc historiquement XFS et JFS ont été des dérivés d'Unix, si on accepte ta théorie, ou celle de la FSF, ce qui, en vertu du caractère viral de la licence Unix de l'époque, à conféré un droit de propriété sur XFS et XFS à ATT, et donc maintenant à SCO.
C'est ici où je ne vois vraiment pas le rapport entre les clauses "virales" Unix et GPL. Jamais la GPL n'a donné la propriété d'un code dérivé à l'auteur du code original, elle ne fait que garantir/imposer que le code dérivé ne soit pas fermé (~= pillé).
Mais personne ne t'a dit que la nature du "virus" dans la licence Unix et dans la GPL était la même. Le virus est clairement plus méchant dans la licence Unix. Ici on parle du principe de l'existence d'un tel virus, simplement, quel qu'il soit dans le détail.
Telle est la théorie de SCO. Etant initialement des dérivés d'Unix, on peut prétendre avec des arguties plus ou moins foireuses que tout développement ultérieur n'a pas pu changer ce statut, et au contraire que tous les développements ultérieurs sont à fortiori des dérivés de logiciels appartenant à SCO. Il importerait donc peu que maintenant, ces logiciels tournent sur d'autres OS.
Reste à savoir si ces développements ultérieurs sont effectivement des reprises du code original ou de nouvelles implémentations, ce qui à mon avis changerait tout (le code d'un fs n'éant pas plus lié à l'organisation des données sur disque que l'implémentation d'un protocole).
Je suppose qu'il ne fait aucun doute que les versions de XFS et JFS actuellement sous GPL sont des modifications des XFS et JFS tournant sous Unix, hackées pour devenir compatibles avec Linux, et non pas des réimplémentations complètes. Si tu veux une réimplémentation complète, alors Reiserfs est approprié. Là il est clair que ce n'est en rien un produit dérivé de Unix.
Pablo Saratxaga <srtxg@chanae.alphanet.ch> wrote:
Bien sûr il s'agit de la création de XFS et JFS à l'origine, qui ne tournaient
que sur un seul Unix, celui dont SCO est actuellement propriétaire, et dont
AIX, HP-UX, IRIX, etc. sont de toutes façons des dérivés (là sans aucun doute,
à mon avis, et sans possibilité d'arguties). Donc historiquement XFS et JFS
ont été des dérivés d'Unix, si on accepte ta théorie, ou celle de la FSF,
ce qui, en vertu du caractère viral de la licence Unix de l'époque, à conféré
un droit de propriété sur XFS et XFS à ATT, et donc maintenant à SCO.
C'est ici où je ne vois vraiment pas le rapport entre les clauses
"virales" Unix et GPL. Jamais la GPL n'a donné la propriété d'un code
dérivé à l'auteur du code original, elle ne fait que garantir/imposer
que le code dérivé ne soit pas fermé (~= pillé).
Mais personne ne t'a dit que la nature du "virus" dans la licence Unix et
dans la GPL était la même. Le virus est clairement plus méchant dans la
licence Unix. Ici on parle du principe de l'existence d'un tel virus,
simplement, quel qu'il soit dans le détail.
Telle
est la théorie de SCO. Etant initialement des dérivés d'Unix, on peut
prétendre avec des arguties plus ou moins foireuses que tout développement
ultérieur n'a pas pu changer ce statut, et au contraire que tous les
développements ultérieurs sont à fortiori des dérivés de logiciels appartenant
à SCO. Il importerait donc peu que maintenant, ces logiciels tournent sur
d'autres OS.
Reste à savoir si ces développements ultérieurs sont effectivement des
reprises du code original ou de nouvelles implémentations, ce qui à mon
avis changerait tout (le code d'un fs n'éant pas plus lié à
l'organisation des données sur disque que l'implémentation d'un protocole).
Je suppose qu'il ne fait aucun doute que les versions de XFS et JFS
actuellement sous GPL sont des modifications des XFS et JFS tournant sous
Unix, hackées pour devenir compatibles avec Linux, et non pas des
réimplémentations complètes. Si tu veux une réimplémentation complète, alors
Reiserfs est approprié. Là il est clair que ce n'est en rien un
produit dérivé de Unix.
Pablo Saratxaga wrote: Bien sûr il s'agit de la création de XFS et JFS à l'origine, qui ne tournaient que sur un seul Unix, celui dont SCO est actuellement propriétaire, et dont AIX, HP-UX, IRIX, etc. sont de toutes façons des dérivés (là sans aucun doute, à mon avis, et sans possibilité d'arguties). Donc historiquement XFS et JFS ont été des dérivés d'Unix, si on accepte ta théorie, ou celle de la FSF, ce qui, en vertu du caractère viral de la licence Unix de l'époque, à conféré un droit de propriété sur XFS et XFS à ATT, et donc maintenant à SCO.
C'est ici où je ne vois vraiment pas le rapport entre les clauses "virales" Unix et GPL. Jamais la GPL n'a donné la propriété d'un code dérivé à l'auteur du code original, elle ne fait que garantir/imposer que le code dérivé ne soit pas fermé (~= pillé).
Mais personne ne t'a dit que la nature du "virus" dans la licence Unix et dans la GPL était la même. Le virus est clairement plus méchant dans la licence Unix. Ici on parle du principe de l'existence d'un tel virus, simplement, quel qu'il soit dans le détail.
Telle est la théorie de SCO. Etant initialement des dérivés d'Unix, on peut prétendre avec des arguties plus ou moins foireuses que tout développement ultérieur n'a pas pu changer ce statut, et au contraire que tous les développements ultérieurs sont à fortiori des dérivés de logiciels appartenant à SCO. Il importerait donc peu que maintenant, ces logiciels tournent sur d'autres OS.
Reste à savoir si ces développements ultérieurs sont effectivement des reprises du code original ou de nouvelles implémentations, ce qui à mon avis changerait tout (le code d'un fs n'éant pas plus lié à l'organisation des données sur disque que l'implémentation d'un protocole).
Je suppose qu'il ne fait aucun doute que les versions de XFS et JFS actuellement sous GPL sont des modifications des XFS et JFS tournant sous Unix, hackées pour devenir compatibles avec Linux, et non pas des réimplémentations complètes. Si tu veux une réimplémentation complète, alors Reiserfs est approprié. Là il est clair que ce n'est en rien un produit dérivé de Unix.
Pablo Saratxaga wrote: Bien sûr il s'agit de la création de XFS et JFS à l'origine, qui ne tournaient que sur un seul Unix, celui dont SCO est actuellement propriétaire, et dont AIX, HP-UX, IRIX, etc. sont de toutes façons des dérivés (là sans aucun doute, à mon avis, et sans possibilité d'arguties). Donc historiquement XFS et JFS ont été des dérivés d'Unix, si on accepte ta théorie, ou celle de la FSF, ce qui, en vertu du caractère viral de la licence Unix de l'époque, à conféré un droit de propriété sur XFS et XFS à ATT, et donc maintenant à SCO.
C'est ici où je ne vois vraiment pas le rapport entre les clauses "virales" Unix et GPL. Jamais la GPL n'a donné la propriété d'un code dérivé à l'auteur du code original, elle ne fait que garantir/imposer que le code dérivé ne soit pas fermé (~= pillé).
Telle est la théorie de SCO. Etant initialement des dérivés d'Unix, on peut prétendre avec des arguties plus ou moins foireuses que tout développement ultérieur n'a pas pu changer ce statut, et au contraire que tous les développements ultérieurs sont à fortiori des dérivés de logiciels appartenant à SCO. Il importerait donc peu que maintenant, ces logiciels tournent sur d'autres OS.
Reste à savoir si ces développements ultérieurs sont effectivement des reprises du code original ou de nouvelles implémentations, ce qui à mon avis changerait tout (le code d'un fs n'éant pas plus lié à l'organisation des données sur disque que l'implémentation d'un protocole).
Pablo Saratxaga <srtxg@chanae.alphanet.ch> wrote:
Bien sûr il s'agit de la création de XFS et JFS à l'origine, qui ne tournaient
que sur un seul Unix, celui dont SCO est actuellement propriétaire, et dont
AIX, HP-UX, IRIX, etc. sont de toutes façons des dérivés (là sans aucun doute,
à mon avis, et sans possibilité d'arguties). Donc historiquement XFS et JFS
ont été des dérivés d'Unix, si on accepte ta théorie, ou celle de la FSF,
ce qui, en vertu du caractère viral de la licence Unix de l'époque, à conféré
un droit de propriété sur XFS et XFS à ATT, et donc maintenant à SCO.
C'est ici où je ne vois vraiment pas le rapport entre les clauses
"virales" Unix et GPL. Jamais la GPL n'a donné la propriété d'un code
dérivé à l'auteur du code original, elle ne fait que garantir/imposer
que le code dérivé ne soit pas fermé (~= pillé).
Telle
est la théorie de SCO. Etant initialement des dérivés d'Unix, on peut
prétendre avec des arguties plus ou moins foireuses que tout développement
ultérieur n'a pas pu changer ce statut, et au contraire que tous les
développements ultérieurs sont à fortiori des dérivés de logiciels appartenant
à SCO. Il importerait donc peu que maintenant, ces logiciels tournent sur
d'autres OS.
Reste à savoir si ces développements ultérieurs sont effectivement des
reprises du code original ou de nouvelles implémentations, ce qui à mon
avis changerait tout (le code d'un fs n'éant pas plus lié à
l'organisation des données sur disque que l'implémentation d'un protocole).
Pablo Saratxaga wrote: Bien sûr il s'agit de la création de XFS et JFS à l'origine, qui ne tournaient que sur un seul Unix, celui dont SCO est actuellement propriétaire, et dont AIX, HP-UX, IRIX, etc. sont de toutes façons des dérivés (là sans aucun doute, à mon avis, et sans possibilité d'arguties). Donc historiquement XFS et JFS ont été des dérivés d'Unix, si on accepte ta théorie, ou celle de la FSF, ce qui, en vertu du caractère viral de la licence Unix de l'époque, à conféré un droit de propriété sur XFS et XFS à ATT, et donc maintenant à SCO.
C'est ici où je ne vois vraiment pas le rapport entre les clauses "virales" Unix et GPL. Jamais la GPL n'a donné la propriété d'un code dérivé à l'auteur du code original, elle ne fait que garantir/imposer que le code dérivé ne soit pas fermé (~= pillé).
Telle est la théorie de SCO. Etant initialement des dérivés d'Unix, on peut prétendre avec des arguties plus ou moins foireuses que tout développement ultérieur n'a pas pu changer ce statut, et au contraire que tous les développements ultérieurs sont à fortiori des dérivés de logiciels appartenant à SCO. Il importerait donc peu que maintenant, ces logiciels tournent sur d'autres OS.
Reste à savoir si ces développements ultérieurs sont effectivement des reprises du code original ou de nouvelles implémentations, ce qui à mon avis changerait tout (le code d'un fs n'éant pas plus lié à l'organisation des données sur disque que l'implémentation d'un protocole).