Ca fait quelque mois maintenant que je teste Linux sur mon PC de couleur
blanche crème.
Et alors qu'au début j'ai trouvé ça génial, là je me rends compte qu'il
reste des zones d'ombre.
Par exemple, je me retrouve avec Mandriva 2005 limité, et au départ je ne
pensais pas que ça se passerait comme ça.
Faut payer par ans pour avoir un système complet et avoir une connexion
rapide que je n'aurais pas avant le mois de juillet.
Ca ne me dérange pas de payer par ans pour avoir toute une distribution,
mais faut aussi que je puisse faire tout ce que je veux sans problèmes
techniques et là je suis souvent bloqué.
J'ai du mal à savoir des choses au niveau sécurité. (par exemple sur Windows
je sais à quoi m'en tenir, je sais qu'il faut un par feu et un anti
virus...)
Là je n'arrive pas à faire marcher Clamav que j'ai installé à partir des
codes sources, et je ne comprends pas très bien le par feu.
En fait c'est dur Linux.
Le seul truc qu'on fait bien sur ma distribution c'est d'utiliser les
programmes déjà installé. Le reste marche mais c'est dur.
Je viens de voir que Mandriva venait de décrocher un chantier de 7 million
d'euros pour la défense je crois, tant mieux pour eux.
Je me demande si c'est toujours ou si se sera toujours libre Linux?!
(Dans la mesure où ça devient payant...)
On Wed, 08 Mar 2006 15:53:53 +0100, Antoine Leca wrote:
De plus, je n'avais pas remarqué que la GPL restreignait en droit ce monopole en empêchant l'auteur de diffuser (exploiter si tu préfères) son ouvre sous d'autres formes.
Je dois avoir des problèmes de compréhension alors, parcequ'un soft sous GPL n'est redistribuable _qu_'en GPL.
On Wed, 08 Mar 2006 15:53:53 +0100, Antoine Leca wrote:
De plus, je n'avais pas remarqué que la GPL restreignait en droit ce
monopole en empêchant l'auteur de diffuser (exploiter si tu préfères) son
ouvre sous d'autres formes.
Je dois avoir des problèmes de compréhension alors, parcequ'un soft sous
GPL n'est redistribuable _qu_'en GPL.
On Wed, 08 Mar 2006 15:53:53 +0100, Antoine Leca wrote:
De plus, je n'avais pas remarqué que la GPL restreignait en droit ce monopole en empêchant l'auteur de diffuser (exploiter si tu préfères) son ouvre sous d'autres formes.
Je dois avoir des problèmes de compréhension alors, parcequ'un soft sous GPL n'est redistribuable _qu_'en GPL.
Même chose pour les autres "clones" libres. Si j'utilise OOo, même dans sa version windows, c'est bien parce qu'il m'apporte des trucs "en plus" par rapport à MS-office.
Allons donc, tu vas faire rire tout le monde. OpenOffice a un seul avantage sur MS-Office, c'est d'être gratuit - et accessoirement de tourner sur les OS libres, mais ça ne concerne que les happy few.
Euh, ce n'est pas le seul: il y a quelques fonctionnalités bien plus pratiques dans OOo que dans Office. Le menu contextuel mieux pensé ou l'éditeur d'équations p.ex.
Même chose pour les autres "clones" libres. Si j'utilise OOo, même dans
sa version windows, c'est bien parce qu'il m'apporte des trucs "en plus"
par rapport à MS-office.
Allons donc, tu vas faire rire tout le monde. OpenOffice a un seul avantage
sur MS-Office, c'est d'être gratuit - et accessoirement de tourner sur les OS
libres, mais ça ne concerne que les happy few.
Euh, ce n'est pas le seul: il y a quelques fonctionnalités bien plus
pratiques dans OOo que dans Office. Le menu contextuel mieux pensé ou
l'éditeur d'équations p.ex.
Même chose pour les autres "clones" libres. Si j'utilise OOo, même dans sa version windows, c'est bien parce qu'il m'apporte des trucs "en plus" par rapport à MS-office.
Allons donc, tu vas faire rire tout le monde. OpenOffice a un seul avantage sur MS-Office, c'est d'être gratuit - et accessoirement de tourner sur les OS libres, mais ça ne concerne que les happy few.
Euh, ce n'est pas le seul: il y a quelques fonctionnalités bien plus pratiques dans OOo que dans Office. Le menu contextuel mieux pensé ou l'éditeur d'équations p.ex.
Nicolas George
R12y , dans le message , a écrit :
Je dois avoir des problèmes de compréhension alors, parcequ'un soft sous GPL n'est redistribuable _qu_'en GPL.
L'auteur lui-même peut distribuer le logiciel sous la licence qu'il veut, et plusieurs s'il le souhaite. GPL ou pas GPL. Ce que tu dis n'est juste qu'in extremis, parce que tu a écris *re*distribuable, c'est à dire qu'il n'est pas question de la distribution initiale.
R12y , dans le message
<pan.2006.03.08.16.10.06.897372@etu.univ-orleans.fr>, a écrit :
Je dois avoir des problèmes de compréhension alors, parcequ'un soft sous
GPL n'est redistribuable _qu_'en GPL.
L'auteur lui-même peut distribuer le logiciel sous la licence qu'il veut, et
plusieurs s'il le souhaite. GPL ou pas GPL. Ce que tu dis n'est juste qu'in
extremis, parce que tu a écris *re*distribuable, c'est à dire qu'il n'est
pas question de la distribution initiale.
Je dois avoir des problèmes de compréhension alors, parcequ'un soft sous GPL n'est redistribuable _qu_'en GPL.
L'auteur lui-même peut distribuer le logiciel sous la licence qu'il veut, et plusieurs s'il le souhaite. GPL ou pas GPL. Ce que tu dis n'est juste qu'in extremis, parce que tu a écris *re*distribuable, c'est à dire qu'il n'est pas question de la distribution initiale.
Jerome Lambert
(...)
Non, je suis persuadé que c'est simplement de la mauvaise volonté, que ces braves gens ne veulent surtout pas déchoir à utiliser un truc pour malades mentaux, faibles d'esprits et autres pauvres types.
Ce n'est pas aussi simple.
P.ex: "05. Mes opérations Homebanking ne peuvent-elles être effectuées que sous Windows?
Le module de sécurité ainsi que les fonctionnalités Homebanking ont été optimalisées pour les systèmes d'exploitation Microsoft, à savoir:
Windows '98; Windows NT; Windows 2000; Windows ME; Windows XP (Home & professional)."
Et j'ai testé, même en modifiant le User-Agent, le site envoit sur les roses. Donc se débarasser de Windows, pour le gars qui a son compte chez eux, c'est pas gagné...
(...)
Non, je suis persuadé que c'est simplement de la mauvaise volonté, que ces
braves gens ne veulent surtout pas déchoir à utiliser un truc pour malades
mentaux, faibles d'esprits et autres pauvres types.
Ce n'est pas aussi simple.
P.ex:
"05. Mes opérations Homebanking ne peuvent-elles être effectuées que
sous Windows?
Le module de sécurité ainsi que les fonctionnalités Homebanking ont été
optimalisées pour les systèmes d'exploitation Microsoft, à savoir:
Windows '98;
Windows NT;
Windows 2000;
Windows ME;
Windows XP (Home & professional)."
Et j'ai testé, même en modifiant le User-Agent, le site envoit sur les
roses. Donc se débarasser de Windows, pour le gars qui a son compte chez
eux, c'est pas gagné...
Non, je suis persuadé que c'est simplement de la mauvaise volonté, que ces braves gens ne veulent surtout pas déchoir à utiliser un truc pour malades mentaux, faibles d'esprits et autres pauvres types.
Ce n'est pas aussi simple.
P.ex: "05. Mes opérations Homebanking ne peuvent-elles être effectuées que sous Windows?
Le module de sécurité ainsi que les fonctionnalités Homebanking ont été optimalisées pour les systèmes d'exploitation Microsoft, à savoir:
Windows '98; Windows NT; Windows 2000; Windows ME; Windows XP (Home & professional)."
Et j'ai testé, même en modifiant le User-Agent, le site envoit sur les roses. Donc se débarasser de Windows, pour le gars qui a son compte chez eux, c'est pas gagné...
Antoine Leca
En news:dums58$2kub$, Nicolas George va escriure:
"Antoine Leca" , dans le message <dumr6d$smm$,
Sources ?
C'est la base du CPI : une oeuvre ne peut être diffusée qu'avec l'autorisation de l'auteur. Appliquée au cas où l'oeuvre représente one dizaine de lignes de code : il faut l'autorisation de l'auteur pour diffuser l'oeuvre ou ce qui en découle (le code objet).
Désolé pour le raccourci. C'est la source pour *cette* application que je cherche. Dans le cas d'un projet de logiciel libre typique, avec des centaines de contributeurs qui pourraient se targuer d'avoir, à un moment ou un autre, fourni un patch d'une dizaine de lignes (parfois à leur insu).
Et je ne parle pas de la diffusion de l'ouvre pour laquelle ils ont contribué le morceau de code (qui est clairement sous GPL), mais des autres ouvres parallèles de l'auteur original (désolé pour l'expression malheureuse, j'espère que l'idée reste claire).
Par ailleurs, j'ai du mal à imaginer l'applicabilité pratique de ce que tu décris ; par contre, si on considère l'ouvre comme collective, cela devient beaucoup plus facile à imaginer...
Et je n'avais compris que le fait de coller une GPL sur un logiciel changeait /ipso facto/ le droit afférent.
Personne n'a jamais prétendu ça.
Pas dit que qq1 l'avait prétendu, c'est juste un coupe-feu pour éviter que le débat ne parte sur l'interprétation de la GPL au regard du droit américain (domaine où je suis incapable de comprendre).
Ça marche dans les deux sens : Toto Contributeur dit à l'auteur « tu acceptes mon patch sous _mes_ conditions, et si tu n'es pas content tu n'as qu'à refaire le boulot toi-même. ».
Euh, non, cela je ne le prends pas. Mais si j'ai bien compris qu'en fait tu sous-entends « je contribue à ton logiciel que sous la promesse que tu le gardes libre », pour moi cela ne marche pas, en tous cas je ne trouve pas cela évident (en droit, moralement c'est autre chose).
D'abord, je fais une différence à ce niveau entre un patch qui précise explicitement (ou implicitement au travers des conditions du projet, un peu genre le contrat Debian) "ce patch est placé sous GPL", et un autre qui ne le fait pas. Dans la pratique, je vois passer les deux.
Ensuite, une fois que le patch est sur la table, un grand nombre de patchs sont tellement triviaux dans leur rédaction que je ne suis pas sûr qu'une habile copie (au sens qu'a ce mot en peinture, c'est-à-dire la création d'une imitation "parfaite") passerait sous le couperet du droit d'auteur. Ce qui importe souvent, c'est l'idée qui est derrière le patch, le test oublié, le masque d'une valeur, la valeur différente d'une variable de configuration sur une architecture différente..., et nous savons bien que cette idée n'est pas soumise aux mêmes règles.
Une autre chose c'est quand le patch propose un nouveau module, une nouvelle fonctionnalité, mais je ne parle pas de cela.
Antoine
En news:dums58$2kub$1@nef.ens.fr, Nicolas George va escriure:
"Antoine Leca" , dans le message <dumr6d$smm$2@shakotay.alphanet.ch>,
Sources ?
C'est la base du CPI : une oeuvre ne peut être diffusée qu'avec
l'autorisation de l'auteur. Appliquée au cas où l'oeuvre représente
one dizaine de lignes de code : il faut l'autorisation de l'auteur
pour diffuser l'oeuvre ou ce qui en découle (le code objet).
Désolé pour le raccourci. C'est la source pour *cette* application que je
cherche.
Dans le cas d'un projet de logiciel libre typique, avec des centaines de
contributeurs qui pourraient se targuer d'avoir, à un moment ou un autre,
fourni un patch d'une dizaine de lignes (parfois à leur insu).
Et je ne parle pas de la diffusion de l'ouvre pour laquelle ils ont
contribué le morceau de code (qui est clairement sous GPL), mais des autres
ouvres parallèles de l'auteur original (désolé pour l'expression
malheureuse, j'espère que l'idée reste claire).
Par ailleurs, j'ai du mal à imaginer l'applicabilité pratique de ce que tu
décris ; par contre, si on considère l'ouvre comme collective, cela devient
beaucoup plus facile à imaginer...
Et je n'avais compris que le fait de coller une GPL sur un logiciel
changeait /ipso facto/ le droit afférent.
Personne n'a jamais prétendu ça.
Pas dit que qq1 l'avait prétendu, c'est juste un coupe-feu pour éviter que
le débat ne parte sur l'interprétation de la GPL au regard du droit
américain (domaine où je suis incapable de comprendre).
Ça marche dans les deux sens : Toto Contributeur dit à l'auteur « tu
acceptes mon patch sous _mes_ conditions, et si tu n'es pas content
tu n'as qu'à refaire le boulot toi-même. ».
Euh, non, cela je ne le prends pas.
Mais si j'ai bien compris qu'en fait tu sous-entends « je contribue à ton
logiciel que sous la promesse que tu le gardes libre », pour moi cela ne
marche pas, en tous cas je ne trouve pas cela évident (en droit, moralement
c'est autre chose).
D'abord, je fais une différence à ce niveau entre un patch qui précise
explicitement (ou implicitement au travers des conditions du projet, un peu
genre le contrat Debian) "ce patch est placé sous GPL", et un autre qui ne
le fait pas. Dans la pratique, je vois passer les deux.
Ensuite, une fois que le patch est sur la table, un grand nombre de patchs
sont tellement triviaux dans leur rédaction que je ne suis pas sûr qu'une
habile copie (au sens qu'a ce mot en peinture, c'est-à-dire la création
d'une imitation "parfaite") passerait sous le couperet du droit d'auteur. Ce
qui importe souvent, c'est l'idée qui est derrière le patch, le test oublié,
le masque d'une valeur, la valeur différente d'une variable de configuration
sur une architecture différente..., et nous savons bien que cette idée n'est
pas soumise aux mêmes règles.
Une autre chose c'est quand le patch propose un nouveau module, une nouvelle
fonctionnalité, mais je ne parle pas de cela.
C'est la base du CPI : une oeuvre ne peut être diffusée qu'avec l'autorisation de l'auteur. Appliquée au cas où l'oeuvre représente one dizaine de lignes de code : il faut l'autorisation de l'auteur pour diffuser l'oeuvre ou ce qui en découle (le code objet).
Désolé pour le raccourci. C'est la source pour *cette* application que je cherche. Dans le cas d'un projet de logiciel libre typique, avec des centaines de contributeurs qui pourraient se targuer d'avoir, à un moment ou un autre, fourni un patch d'une dizaine de lignes (parfois à leur insu).
Et je ne parle pas de la diffusion de l'ouvre pour laquelle ils ont contribué le morceau de code (qui est clairement sous GPL), mais des autres ouvres parallèles de l'auteur original (désolé pour l'expression malheureuse, j'espère que l'idée reste claire).
Par ailleurs, j'ai du mal à imaginer l'applicabilité pratique de ce que tu décris ; par contre, si on considère l'ouvre comme collective, cela devient beaucoup plus facile à imaginer...
Et je n'avais compris que le fait de coller une GPL sur un logiciel changeait /ipso facto/ le droit afférent.
Personne n'a jamais prétendu ça.
Pas dit que qq1 l'avait prétendu, c'est juste un coupe-feu pour éviter que le débat ne parte sur l'interprétation de la GPL au regard du droit américain (domaine où je suis incapable de comprendre).
Ça marche dans les deux sens : Toto Contributeur dit à l'auteur « tu acceptes mon patch sous _mes_ conditions, et si tu n'es pas content tu n'as qu'à refaire le boulot toi-même. ».
Euh, non, cela je ne le prends pas. Mais si j'ai bien compris qu'en fait tu sous-entends « je contribue à ton logiciel que sous la promesse que tu le gardes libre », pour moi cela ne marche pas, en tous cas je ne trouve pas cela évident (en droit, moralement c'est autre chose).
D'abord, je fais une différence à ce niveau entre un patch qui précise explicitement (ou implicitement au travers des conditions du projet, un peu genre le contrat Debian) "ce patch est placé sous GPL", et un autre qui ne le fait pas. Dans la pratique, je vois passer les deux.
Ensuite, une fois que le patch est sur la table, un grand nombre de patchs sont tellement triviaux dans leur rédaction que je ne suis pas sûr qu'une habile copie (au sens qu'a ce mot en peinture, c'est-à-dire la création d'une imitation "parfaite") passerait sous le couperet du droit d'auteur. Ce qui importe souvent, c'est l'idée qui est derrière le patch, le test oublié, le masque d'une valeur, la valeur différente d'une variable de configuration sur une architecture différente..., et nous savons bien que cette idée n'est pas soumise aux mêmes règles.
Une autre chose c'est quand le patch propose un nouveau module, une nouvelle fonctionnalité, mais je ne parle pas de cela.
Antoine
Nicolas George
"Antoine Leca" , dans le message <dun38k$ros$, a écrit :
Désolé pour le raccourci. C'est la source pour *cette* application que je cherche.
Il n'y en a évidemment pas. Le droit ne rentre pas dans ces détails, il donne des règles génériques qu'il suffit (hum) d'appliquer.
Et je ne parle pas de la diffusion de l'ouvre pour laquelle ils ont contribué le morceau de code (qui est clairement sous GPL), mais des autres ouvres parallèles de l'auteur original (désolé pour l'expression malheureuse, j'espère que l'idée reste claire).
Ah bon, première nouvelle. Je croyais qu'on parlait du fait qu'un auteur qui accepte une contribution tierce dans un code qu'il a distribué sous GPL perd la possibilité de distribuer sous une autre licence sans l'accord du contributeur.
Par ailleurs, j'ai du mal à imaginer l'applicabilité pratique de ce que tu décris ; par contre, si on considère l'ouvre comme collective, cela devient beaucoup plus facile à imaginer...
Le terme correct est oeuvre de collaboration, ce qui est différent d'oeuvre collective. Et ça revient à ce que je dis : la diffusion doit être autorisée par tous les auteurs.
Ça marche dans les deux sens : Toto Contributeur dit à l'auteur « tu acceptes mon patch sous _mes_ conditions, et si tu n'es pas content tu n'as qu'à refaire le boulot toi-même. ». Euh, non, cela je ne le prends pas.
Pas compris. Qu'est-ce que tu ne prends pas ?
Mais si j'ai bien compris qu'en fait tu sous-entends « je contribue à ton logiciel que sous la promesse que tu le gardes libre », pour moi cela ne marche pas, en tous cas je ne trouve pas cela évident (en droit, moralement c'est autre chose).
Non, ce n'est pas ça. Ce que c'est, c'est : « Je contribue à ton logiciel, et si tu acceptes, ça devient _notre_ logiciel. Et je te préviens, je n'accepterai pas d'autre licence que la GPL. ».
D'abord, je fais une différence à ce niveau entre un patch qui précise explicitement (ou implicitement au travers des conditions du projet, un peu genre le contrat Debian) "ce patch est placé sous GPL", et un autre qui ne le fait pas. Dans la pratique, je vois passer les deux.
Un patch à un logiciel sous GPL par quelqu'un d'autre que le titulaire du copyright de la partie patchée est toujours implicitement sous GPL, puisque la licence du logiciel interdit d'en reditstribuer des versions modifiées autrement que sous GPL, et que le patch est précisément une version modifiée.
Ensuite, une fois que le patch est sur la table, un grand nombre de patchs sont tellement triviaux
Évidemment, quand c'est remplacer un <= par un < dans un test à la con, il n'y a pas d'originalité, donc le CPI ne s'applique pas. Il est évidemment question de patches non triviaux.
"Antoine Leca" , dans le message <dun38k$ros$1@shakotay.alphanet.ch>, a
écrit :
Désolé pour le raccourci. C'est la source pour *cette* application que je
cherche.
Il n'y en a évidemment pas. Le droit ne rentre pas dans ces détails, il
donne des règles génériques qu'il suffit (hum) d'appliquer.
Et je ne parle pas de la diffusion de l'ouvre pour laquelle ils ont
contribué le morceau de code (qui est clairement sous GPL), mais des autres
ouvres parallèles de l'auteur original (désolé pour l'expression
malheureuse, j'espère que l'idée reste claire).
Ah bon, première nouvelle. Je croyais qu'on parlait du fait qu'un auteur qui
accepte une contribution tierce dans un code qu'il a distribué sous GPL perd
la possibilité de distribuer sous une autre licence sans l'accord du
contributeur.
Par ailleurs, j'ai du mal à imaginer l'applicabilité pratique de ce que tu
décris ; par contre, si on considère l'ouvre comme collective, cela devient
beaucoup plus facile à imaginer...
Le terme correct est oeuvre de collaboration, ce qui est différent d'oeuvre
collective. Et ça revient à ce que je dis : la diffusion doit être autorisée
par tous les auteurs.
Ça marche dans les deux sens : Toto Contributeur dit à l'auteur « tu
acceptes mon patch sous _mes_ conditions, et si tu n'es pas content
tu n'as qu'à refaire le boulot toi-même. ».
Euh, non, cela je ne le prends pas.
Pas compris. Qu'est-ce que tu ne prends pas ?
Mais si j'ai bien compris qu'en fait tu sous-entends « je contribue à ton
logiciel que sous la promesse que tu le gardes libre », pour moi cela ne
marche pas, en tous cas je ne trouve pas cela évident (en droit, moralement
c'est autre chose).
Non, ce n'est pas ça. Ce que c'est, c'est : « Je contribue à ton logiciel,
et si tu acceptes, ça devient _notre_ logiciel. Et je te préviens, je
n'accepterai pas d'autre licence que la GPL. ».
D'abord, je fais une différence à ce niveau entre un patch qui précise
explicitement (ou implicitement au travers des conditions du projet, un peu
genre le contrat Debian) "ce patch est placé sous GPL", et un autre qui ne
le fait pas. Dans la pratique, je vois passer les deux.
Un patch à un logiciel sous GPL par quelqu'un d'autre que le titulaire du
copyright de la partie patchée est toujours implicitement sous GPL, puisque
la licence du logiciel interdit d'en reditstribuer des versions modifiées
autrement que sous GPL, et que le patch est précisément une version
modifiée.
Ensuite, une fois que le patch est sur la table, un grand nombre de patchs
sont tellement triviaux
Évidemment, quand c'est remplacer un <= par un < dans un test à la con, il
n'y a pas d'originalité, donc le CPI ne s'applique pas. Il est évidemment
question de patches non triviaux.
"Antoine Leca" , dans le message <dun38k$ros$, a écrit :
Désolé pour le raccourci. C'est la source pour *cette* application que je cherche.
Il n'y en a évidemment pas. Le droit ne rentre pas dans ces détails, il donne des règles génériques qu'il suffit (hum) d'appliquer.
Et je ne parle pas de la diffusion de l'ouvre pour laquelle ils ont contribué le morceau de code (qui est clairement sous GPL), mais des autres ouvres parallèles de l'auteur original (désolé pour l'expression malheureuse, j'espère que l'idée reste claire).
Ah bon, première nouvelle. Je croyais qu'on parlait du fait qu'un auteur qui accepte une contribution tierce dans un code qu'il a distribué sous GPL perd la possibilité de distribuer sous une autre licence sans l'accord du contributeur.
Par ailleurs, j'ai du mal à imaginer l'applicabilité pratique de ce que tu décris ; par contre, si on considère l'ouvre comme collective, cela devient beaucoup plus facile à imaginer...
Le terme correct est oeuvre de collaboration, ce qui est différent d'oeuvre collective. Et ça revient à ce que je dis : la diffusion doit être autorisée par tous les auteurs.
Ça marche dans les deux sens : Toto Contributeur dit à l'auteur « tu acceptes mon patch sous _mes_ conditions, et si tu n'es pas content tu n'as qu'à refaire le boulot toi-même. ». Euh, non, cela je ne le prends pas.
Pas compris. Qu'est-ce que tu ne prends pas ?
Mais si j'ai bien compris qu'en fait tu sous-entends « je contribue à ton logiciel que sous la promesse que tu le gardes libre », pour moi cela ne marche pas, en tous cas je ne trouve pas cela évident (en droit, moralement c'est autre chose).
Non, ce n'est pas ça. Ce que c'est, c'est : « Je contribue à ton logiciel, et si tu acceptes, ça devient _notre_ logiciel. Et je te préviens, je n'accepterai pas d'autre licence que la GPL. ».
D'abord, je fais une différence à ce niveau entre un patch qui précise explicitement (ou implicitement au travers des conditions du projet, un peu genre le contrat Debian) "ce patch est placé sous GPL", et un autre qui ne le fait pas. Dans la pratique, je vois passer les deux.
Un patch à un logiciel sous GPL par quelqu'un d'autre que le titulaire du copyright de la partie patchée est toujours implicitement sous GPL, puisque la licence du logiciel interdit d'en reditstribuer des versions modifiées autrement que sous GPL, et que le patch est précisément une version modifiée.
Ensuite, une fois que le patch est sur la table, un grand nombre de patchs sont tellement triviaux
Évidemment, quand c'est remplacer un <= par un < dans un test à la con, il n'y a pas d'originalité, donc le CPI ne s'applique pas. Il est évidemment question de patches non triviaux.
Antoine Leca
En news:, Jerome Lambert va escriure:
Windows '98; Windows NT; Windows 2000; Windows ME; Windows XP (Home & professional)."
Et j'ai testé, même en modifiant le User-Agent, le site envoit sur les roses. Donc se débarasser de Windows, pour le gars qui a son compte chez eux, c'est pas gagné...
Mouais. C'est tout de même plus large que pour un des mes admirables fournisseurs de softs, qui m'a gentillement refillé la version pour W9x, la protection de laquelle ne fonctionne pas avec NT ou quoique ce soit de non-Windows... Et je crains que dès qu'il aura réussi à comprendre marche NT ou Linux, il ne m'attende au coin du bois avec un gros gourdin, en plus...
Bref, aucune différence ici avec les pratiques de certains fournisseurs paresseux qui ne s'intéressent *qu'à* 95±5 % du marché et dédaignent le reste, ce qui existent dans absolument dans les secteurs... Seule solution, choisir avec tes pieds... un autre fornisseur.
Dans le même genre de trucs qui énervent, j'ai dû renouveler ma signature électronique ; et bien, c'est possible avec IE ou « Mozilla 1.7.X , Mozilla Firefox 1.0.X y Netscape 7.2 », mais... pas avec Opera :-(((
Tu me diras que je suis moins à plaindre car il me suffit de relancer le IE planqué dans un coin de ma bécane (ce que j'ai fait de fort mal gré), mais moi j'ai du mal à voir exactement la différence avec ton cas, en dehors du fait que l'un est une société en compétition avec d'autres, tandis que l'Administration, bin elle ne laisse pas le choix...
Antoine
En news:478h14Fegge9U1@individual.net, Jerome Lambert va escriure:
Windows '98;
Windows NT;
Windows 2000;
Windows ME;
Windows XP (Home & professional)."
Et j'ai testé, même en modifiant le User-Agent, le site envoit sur les
roses. Donc se débarasser de Windows, pour le gars qui a son compte
chez eux, c'est pas gagné...
Mouais. C'est tout de même plus large que pour un des mes admirables
fournisseurs de softs, qui m'a gentillement refillé la version pour W9x, la
protection de laquelle ne fonctionne pas avec NT ou quoique ce soit de
non-Windows...
Et je crains que dès qu'il aura réussi à comprendre marche NT ou Linux, il
ne m'attende au coin du bois avec un gros gourdin, en plus...
Bref, aucune différence ici avec les pratiques de certains fournisseurs
paresseux qui ne s'intéressent *qu'à* 95±5 % du marché et dédaignent le
reste, ce qui existent dans absolument dans les secteurs...
Seule solution, choisir avec tes pieds... un autre fornisseur.
Dans le même genre de trucs qui énervent, j'ai dû renouveler ma signature
électronique ; et bien, c'est possible avec IE ou « Mozilla 1.7.X , Mozilla
Firefox 1.0.X y Netscape 7.2 », mais... pas avec Opera :-(((
Tu me diras que je suis moins à plaindre car il me suffit de relancer le IE
planqué dans un coin de ma bécane (ce que j'ai fait de fort mal gré), mais
moi j'ai du mal à voir exactement la différence avec ton cas, en dehors du
fait que l'un est une société en compétition avec d'autres, tandis que
l'Administration, bin elle ne laisse pas le choix...
Windows '98; Windows NT; Windows 2000; Windows ME; Windows XP (Home & professional)."
Et j'ai testé, même en modifiant le User-Agent, le site envoit sur les roses. Donc se débarasser de Windows, pour le gars qui a son compte chez eux, c'est pas gagné...
Mouais. C'est tout de même plus large que pour un des mes admirables fournisseurs de softs, qui m'a gentillement refillé la version pour W9x, la protection de laquelle ne fonctionne pas avec NT ou quoique ce soit de non-Windows... Et je crains que dès qu'il aura réussi à comprendre marche NT ou Linux, il ne m'attende au coin du bois avec un gros gourdin, en plus...
Bref, aucune différence ici avec les pratiques de certains fournisseurs paresseux qui ne s'intéressent *qu'à* 95±5 % du marché et dédaignent le reste, ce qui existent dans absolument dans les secteurs... Seule solution, choisir avec tes pieds... un autre fornisseur.
Dans le même genre de trucs qui énervent, j'ai dû renouveler ma signature électronique ; et bien, c'est possible avec IE ou « Mozilla 1.7.X , Mozilla Firefox 1.0.X y Netscape 7.2 », mais... pas avec Opera :-(((
Tu me diras que je suis moins à plaindre car il me suffit de relancer le IE planqué dans un coin de ma bécane (ce que j'ai fait de fort mal gré), mais moi j'ai du mal à voir exactement la différence avec ton cas, en dehors du fait que l'un est une société en compétition avec d'autres, tandis que l'Administration, bin elle ne laisse pas le choix...
Antoine
Michel Billaud
Michel Talon wrote:
Don Guy Shot wrote:
Ceci étant dit, ils voulaient peut-être savoir s'ils pouvaient utiliser les logiciels sous Windows parce qu'ils avaient peut-être fait l'amère expérience des incompatibilités matérielles bloquantes sous Linux, ou qu'ils étaient déjà équipés de Windows en famille, ou autres raisons tout aussi valables.
Avec les cdrom live comme Knoppix, FreesBIE, etc. on peut découvrir de suite si sa machine marche sous Linux ou FreeBSD, et avec la taille monstrueuse des disques actuels on peut sans peine se faire une partition Linux ou autre. Non, je suis persuadé que c'est simplement de la mauvaise volonté, que ces braves gens ne veulent surtout pas déchoir à utiliser un truc pour malades mentaux, faibles d'esprits et autres pauvres types.
La encore, j'ai le malheur de voir les choses en sens inverse. On doit être les deux bouts de l'aiguille de la même boussole :-)
Windows est censé, dans l'imagination populaire, être un système à la portée de n'importe qui, disons du non-informaticien, sachant qu'informaticien est considéré comme un gros mot dans ledit imaginaire collectif, pas seulement celui des physiciens théoristes.
Dans la réalité, windows ne marche pas vraiment comme on veut, et l'utilisateur moyen survit à coup de truc, astuces et supersititions diverses dont il est semi-conscient de ne pas comprendre la logique. Cela le met dans une situation assez inconfortable : il revendique d'utiliser un truc pour sa simplicité, de le connaitre à peu près, et déjà il a du mal avec.
Alors qu'on vienne lui conseiller d'utiliser un autre truc où d'emblée il ne retrouvera pas immédiatement ses marques, qui plus est REPUTE moins convivial, ça lui laisse penser que ça va être encore plus la galère, et dans ce cas où est l'intérêt pour lui d'investir dans le changement ?
C'est pas de déchoir qui lui fait peur, c'est au contraire d'avoir à constater qu'il n'arrive pas non plus à s'en servir.
MB
Michel Talon wrote:
Don Guy Shot <repondre_sur_le_forum_svp_ce_sera_plus_utile_@_tout_le_monde.invalid> wrote:
Ceci étant dit, ils voulaient peut-être savoir s'ils pouvaient utiliser
les logiciels sous Windows parce qu'ils avaient peut-être fait l'amère
expérience des incompatibilités matérielles bloquantes sous Linux, ou
qu'ils étaient déjà équipés de Windows en famille, ou autres raisons
tout aussi valables.
Avec les cdrom live comme Knoppix, FreesBIE, etc. on peut découvrir de suite
si sa machine marche sous Linux ou FreeBSD, et avec la taille monstrueuse des
disques actuels on peut sans peine se faire une partition Linux ou autre.
Non, je suis persuadé que c'est simplement de la mauvaise volonté, que ces
braves gens ne veulent surtout pas déchoir à utiliser un truc pour malades
mentaux, faibles d'esprits et autres pauvres types.
La encore, j'ai le malheur de voir les choses en sens inverse. On doit
être les deux bouts de l'aiguille de la même boussole :-)
Windows est censé, dans l'imagination populaire, être un système à la
portée de n'importe qui, disons du non-informaticien, sachant
qu'informaticien est considéré comme un gros mot dans ledit imaginaire
collectif, pas seulement celui des physiciens théoristes.
Dans la réalité, windows ne marche pas vraiment comme on veut, et
l'utilisateur moyen survit à coup de truc, astuces et supersititions
diverses dont il est semi-conscient de ne pas comprendre la logique.
Cela le met dans une situation assez inconfortable : il revendique
d'utiliser un truc pour sa simplicité, de le connaitre à peu près, et
déjà il a du mal avec.
Alors qu'on vienne lui conseiller d'utiliser un autre truc où d'emblée
il ne retrouvera pas immédiatement ses marques, qui plus est REPUTE
moins convivial, ça lui laisse penser que ça va être encore plus la
galère, et dans ce cas où est l'intérêt pour lui d'investir dans le
changement ?
C'est pas de déchoir qui lui fait peur, c'est au contraire d'avoir à
constater qu'il n'arrive pas non plus à s'en servir.
Ceci étant dit, ils voulaient peut-être savoir s'ils pouvaient utiliser les logiciels sous Windows parce qu'ils avaient peut-être fait l'amère expérience des incompatibilités matérielles bloquantes sous Linux, ou qu'ils étaient déjà équipés de Windows en famille, ou autres raisons tout aussi valables.
Avec les cdrom live comme Knoppix, FreesBIE, etc. on peut découvrir de suite si sa machine marche sous Linux ou FreeBSD, et avec la taille monstrueuse des disques actuels on peut sans peine se faire une partition Linux ou autre. Non, je suis persuadé que c'est simplement de la mauvaise volonté, que ces braves gens ne veulent surtout pas déchoir à utiliser un truc pour malades mentaux, faibles d'esprits et autres pauvres types.
La encore, j'ai le malheur de voir les choses en sens inverse. On doit être les deux bouts de l'aiguille de la même boussole :-)
Windows est censé, dans l'imagination populaire, être un système à la portée de n'importe qui, disons du non-informaticien, sachant qu'informaticien est considéré comme un gros mot dans ledit imaginaire collectif, pas seulement celui des physiciens théoristes.
Dans la réalité, windows ne marche pas vraiment comme on veut, et l'utilisateur moyen survit à coup de truc, astuces et supersititions diverses dont il est semi-conscient de ne pas comprendre la logique. Cela le met dans une situation assez inconfortable : il revendique d'utiliser un truc pour sa simplicité, de le connaitre à peu près, et déjà il a du mal avec.
Alors qu'on vienne lui conseiller d'utiliser un autre truc où d'emblée il ne retrouvera pas immédiatement ses marques, qui plus est REPUTE moins convivial, ça lui laisse penser que ça va être encore plus la galère, et dans ce cas où est l'intérêt pour lui d'investir dans le changement ?
C'est pas de déchoir qui lui fait peur, c'est au contraire d'avoir à constater qu'il n'arrive pas non plus à s'en servir.
MB
Michel Billaud
Michel Talon wrote:
OpenOffice a un seul avantage sur MS-Office, c'est d'être gratuit - et accessoirement de tourner sur les OS libres, mais ça ne concerne que les happy few.
MS Office fait du dessin vectoriel maintenant ? Et il lit les documents OpenOffice ?
MB
Michel Talon wrote:
OpenOffice a un seul avantage
sur MS-Office, c'est d'être gratuit - et accessoirement de tourner sur les OS
libres, mais ça ne concerne que les happy few.
MS Office fait du dessin vectoriel maintenant ?
Et il lit les documents OpenOffice ?
OpenOffice a un seul avantage sur MS-Office, c'est d'être gratuit - et accessoirement de tourner sur les OS libres, mais ça ne concerne que les happy few.
MS Office fait du dessin vectoriel maintenant ? Et il lit les documents OpenOffice ?
MB
Emmanuel Florac
Le Wed, 08 Mar 2006 12:24:21 +0100, Antoine Leca a écrit :
Choix nº1 : on interdit de recompiler/porter un logiciel « libre » sur Windows. C'est le choix d'Ulrich Drepper, par exemple. C'est marant, mais là j'ai un problème sémantique ; suis-je le seul ? Le seul résultat pour moi, c'est que je décide de ne plus utiliser de tels logiciels.
Oui mais tu utilises Windows, donc tu peux crever, en l'ocurrence.
Choix nº2 : on laisse faire, en attendant que cela diffuse, et que cela efface la barrière entre les OS, et donc que cela subtilise à MS son verrou du marché (qui est le principal souci qu'ont les entreprises vis-à-vis du monopole). Après, il se trouve que sans le verrou, MS continue à être préféré[...]
Parce que les gens sont extrèmement attachés à leurs habitudes, surtout celles qui leur ont coûté. Pour la plupart des gens, l'apprentissage des tâches windowsiennes de base a été long et douloureux. Le plus infime changement de ces habitudes est vécu comme pénible, un changement un tant soit peu important (comme passer de windows à KDE) est vécu comme intolérable. C'est absolument indépendant de la qualité des logiciels; si on ne fait pas l'effort de s'habituer aux nouveaux paradigmes (de gré ou de force), on préférera conserver ce à quoi on est habitué du moment qu'il fournit une "expérience utilisateur" de qualité suffisante. Cette force de l'habitude est si extrème que les voitures européennes n'ont toujours pas de boîte de vitesse automatique, alors que ça existe depuis plus de 60 ans.
Une illustration dans joel on software de ce principe essentiel :
-- De longs désirs, une longue admiration sans espérance, voilà le moyen d'adorer les femmes, et de rendre l'amour une passion délicieuse! N. Rétif de la Bretonne.
Le Wed, 08 Mar 2006 12:24:21 +0100, Antoine Leca a écrit :
Choix nº1 : on interdit de recompiler/porter un logiciel « libre » sur
Windows. C'est le choix d'Ulrich Drepper, par exemple. C'est marant, mais
là j'ai un problème sémantique ; suis-je le seul ? Le seul résultat
pour moi, c'est que je décide de ne plus utiliser de tels logiciels.
Oui mais tu utilises Windows, donc tu peux crever, en l'ocurrence.
Choix nº2 : on laisse faire, en attendant que cela diffuse, et que cela
efface la barrière entre les OS, et donc que cela subtilise à MS son
verrou du marché (qui est le principal souci qu'ont les entreprises
vis-à-vis du monopole).
Après, il se trouve que sans le verrou, MS continue à être préféré[...]
Parce que les gens sont extrèmement attachés à leurs habitudes, surtout
celles qui leur ont coûté. Pour la plupart des gens, l'apprentissage des
tâches windowsiennes de base a été long et douloureux. Le plus infime
changement de ces habitudes est vécu comme pénible, un changement un
tant soit peu important (comme passer de windows à KDE) est vécu comme
intolérable. C'est absolument indépendant de la qualité des logiciels;
si on ne fait pas l'effort de s'habituer aux nouveaux paradigmes (de gré
ou de force), on préférera conserver ce à quoi on est habitué du
moment qu'il fournit une "expérience utilisateur" de qualité suffisante.
Cette force de l'habitude est si extrème que les voitures européennes
n'ont toujours pas de boîte de vitesse automatique, alors que ça existe
depuis plus de 60 ans.
Une illustration dans joel on software de ce principe essentiel :
--
De longs désirs, une longue admiration sans espérance, voilà le moyen
d'adorer les femmes, et de rendre l'amour une passion délicieuse!
N. Rétif de la Bretonne.
Le Wed, 08 Mar 2006 12:24:21 +0100, Antoine Leca a écrit :
Choix nº1 : on interdit de recompiler/porter un logiciel « libre » sur Windows. C'est le choix d'Ulrich Drepper, par exemple. C'est marant, mais là j'ai un problème sémantique ; suis-je le seul ? Le seul résultat pour moi, c'est que je décide de ne plus utiliser de tels logiciels.
Oui mais tu utilises Windows, donc tu peux crever, en l'ocurrence.
Choix nº2 : on laisse faire, en attendant que cela diffuse, et que cela efface la barrière entre les OS, et donc que cela subtilise à MS son verrou du marché (qui est le principal souci qu'ont les entreprises vis-à-vis du monopole). Après, il se trouve que sans le verrou, MS continue à être préféré[...]
Parce que les gens sont extrèmement attachés à leurs habitudes, surtout celles qui leur ont coûté. Pour la plupart des gens, l'apprentissage des tâches windowsiennes de base a été long et douloureux. Le plus infime changement de ces habitudes est vécu comme pénible, un changement un tant soit peu important (comme passer de windows à KDE) est vécu comme intolérable. C'est absolument indépendant de la qualité des logiciels; si on ne fait pas l'effort de s'habituer aux nouveaux paradigmes (de gré ou de force), on préférera conserver ce à quoi on est habitué du moment qu'il fournit une "expérience utilisateur" de qualité suffisante. Cette force de l'habitude est si extrème que les voitures européennes n'ont toujours pas de boîte de vitesse automatique, alors que ça existe depuis plus de 60 ans.
Une illustration dans joel on software de ce principe essentiel :
-- De longs désirs, une longue admiration sans espérance, voilà le moyen d'adorer les femmes, et de rendre l'amour une passion délicieuse! N. Rétif de la Bretonne.