En tant que fervant défenseur de la distrib Xandros, et suite aux
maqueries de certains qui affirmaient que Xandros était une distrib nulle.
Et bien je suis heureux de vous annoncer qu'elle est classée N°1 des
distrib les pls simples à installer et à utiliser par le très célèbre
site www.distrowatch.com !
Elle se place aussi dans le top 10 des meilleurs distribs du moment.
Encore un peu, et elle sera enfin à sa vrai place !
--
Message envoyé avec Thunderbird
Sous Linux Xandros 3.0 Deluxe
Mais surtout, la fac-école peut très bien organiser les choses avec les grands groupes. Ce qui fait qu'on achète à un étudiant un carnet d'adresse. Pas d'hypothétiques compétences.
Ok, mais on est dans les classes dirigeantes là. Jusqu'à présent -- excusez moi de cette grossièreté -- je croyais que nous parlions aussi des plébéiens demeurés.
Quand j'étais ado, j'avais une copine dont le père était architecte. J'avais de très bons rapports avec lui. Il me disait que l'essentiel de son travail se faisait à partir de 11h du soir. En clubs, boites, sauteries diverses.
Quelle horeur. Je suis parfaitement incapable de faire ça.
Certaines écoles et facs ont compris ça depuis longtemps. D'autres essaient de former des gens compétents. Les pauvres !
Vrai ? Grotesque !
Mais surtout, la fac-école peut très bien organiser les choses avec
les grands groupes. Ce qui fait qu'on achète à un étudiant un carnet
d'adresse. Pas d'hypothétiques compétences.
Ok, mais on est dans les classes dirigeantes là. Jusqu'à présent --
excusez moi de cette grossièreté -- je croyais que nous parlions aussi
des plébéiens demeurés.
Quand j'étais ado, j'avais une copine dont le père était architecte. J'avais
de très bons rapports avec lui. Il me disait que l'essentiel de son travail
se faisait à partir de 11h du soir. En clubs, boites, sauteries diverses.
Quelle horeur. Je suis parfaitement incapable de faire ça.
Certaines écoles et facs ont compris ça depuis longtemps. D'autres
essaient de former des gens compétents. Les pauvres !
Mais surtout, la fac-école peut très bien organiser les choses avec les grands groupes. Ce qui fait qu'on achète à un étudiant un carnet d'adresse. Pas d'hypothétiques compétences.
Ok, mais on est dans les classes dirigeantes là. Jusqu'à présent -- excusez moi de cette grossièreté -- je croyais que nous parlions aussi des plébéiens demeurés.
Quand j'étais ado, j'avais une copine dont le père était architecte. J'avais de très bons rapports avec lui. Il me disait que l'essentiel de son travail se faisait à partir de 11h du soir. En clubs, boites, sauteries diverses.
Quelle horeur. Je suis parfaitement incapable de faire ça.
Certaines écoles et facs ont compris ça depuis longtemps. D'autres essaient de former des gens compétents. Les pauvres !
Vrai ? Grotesque !
talon
costaclt wrote:
Pour assurer des cours, j'ai eu des vieux dont j'étais très satisfaits.
C'est sûr que si c'est pour te dire d'ouvrir tel bouquin, et revenir le jour de l'examen, ils peuvent le faire à 70 ans ... Si c'est pour sortir un amphi de sa torpeur et porter les étudiants vers un peu plus de connaissance, j'en doute plus. Je crois que c'est encore plus difficile que de faire de la recherche. L'énergie aussi s'use rapidement.
--
Michel TALON
costaclt <fun@numericable.fr> wrote:
Pour assurer des cours, j'ai eu des vieux dont j'étais très satisfaits.
C'est sûr que si c'est pour te dire d'ouvrir tel bouquin, et revenir le jour
de l'examen, ils peuvent le faire à 70 ans ...
Si c'est pour sortir un amphi de sa torpeur et porter les étudiants vers
un peu plus de connaissance, j'en doute plus. Je crois que c'est encore plus
difficile que de faire de la recherche. L'énergie aussi s'use rapidement.
Pour assurer des cours, j'ai eu des vieux dont j'étais très satisfaits.
C'est sûr que si c'est pour te dire d'ouvrir tel bouquin, et revenir le jour de l'examen, ils peuvent le faire à 70 ans ... Si c'est pour sortir un amphi de sa torpeur et porter les étudiants vers un peu plus de connaissance, j'en doute plus. Je crois que c'est encore plus difficile que de faire de la recherche. L'énergie aussi s'use rapidement.
--
Michel TALON
Stephane Zuckerman
Dans d'autres IUT un peu moins peuplés, il arrivait qu'on fasse l'appel des 80 étudiants car il y avait trop d'absents en amphi...
Quelle horreur ! L'IUT est payé en fonction des présents ou quoi ?
Non, mais théoriquement, le principe de l'IUT, c'est de former en deux ans, avec 35h de cours en moyenne par semaine (sans compter les divers projets, qui peuvent prendre vraiment beaucoup de temps), un technicien qui sera capable d'évoluer en entreprise. Du coup, on s'attend à ce que tu sois en cours dès que ce sera possible.
La fac n'est pas là pour t'apprendre un métier, sauf dans le cas de formations ouvertement professionnalisées (IUT/IUP/Licence pro et éventuellement Master pro). Et jusqu'à preuve du contraire, une première année de Master est encore officiellement non-spécialisée. Il y a une tentative (louable à mon sens) de quand même mettre un peu de notions "pratiques" dans les mimines des étudiants pour éviter le "tout théorique", mais bon.
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Dans d'autres IUT un peu moins peuplés, il arrivait qu'on fasse l'appel
des 80 étudiants car il y avait trop d'absents en amphi...
Quelle horreur ! L'IUT est payé en fonction des présents ou quoi ?
Non, mais théoriquement, le principe de l'IUT, c'est de former en deux
ans, avec 35h de cours en moyenne par semaine (sans compter les divers
projets, qui peuvent prendre vraiment beaucoup de temps), un technicien
qui sera capable d'évoluer en entreprise. Du coup, on s'attend à ce que tu
sois en cours dès que ce sera possible.
La fac n'est pas là pour t'apprendre un métier, sauf dans le cas de
formations ouvertement professionnalisées (IUT/IUP/Licence pro et
éventuellement Master pro). Et jusqu'à preuve du contraire, une première
année de Master est encore officiellement non-spécialisée. Il y a une
tentative (louable à mon sens) de quand même mettre un peu de notions
"pratiques" dans les mimines des étudiants pour éviter le "tout
théorique", mais bon.
--
"Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce
que je veux !"
"The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy
way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Dans d'autres IUT un peu moins peuplés, il arrivait qu'on fasse l'appel des 80 étudiants car il y avait trop d'absents en amphi...
Quelle horreur ! L'IUT est payé en fonction des présents ou quoi ?
Non, mais théoriquement, le principe de l'IUT, c'est de former en deux ans, avec 35h de cours en moyenne par semaine (sans compter les divers projets, qui peuvent prendre vraiment beaucoup de temps), un technicien qui sera capable d'évoluer en entreprise. Du coup, on s'attend à ce que tu sois en cours dès que ce sera possible.
La fac n'est pas là pour t'apprendre un métier, sauf dans le cas de formations ouvertement professionnalisées (IUT/IUP/Licence pro et éventuellement Master pro). Et jusqu'à preuve du contraire, une première année de Master est encore officiellement non-spécialisée. Il y a une tentative (louable à mon sens) de quand même mettre un peu de notions "pratiques" dans les mimines des étudiants pour éviter le "tout théorique", mais bon.
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
talon
Arnaud wrote:
C'est une école militaire où on considère qu'un certain comportement fait partie des choses qu'il est nécessaire d'acquérir.
Toutafé. D'ailleurs, je disais pas ça pour critiquer : j'y ai rencontré, tous "niveaux" confondus, plutôt moins de cons au m² que dans le civil en général, et qu'à la fac en particulier. D'ailleurs, on peut trouver dommage qu'on ne juge pas nécessaire ailleurs d'acquérir un certain comportement.
Dejà l'X est l'un des rares endroits où les enseignants sont rarement mauvais, vu que les élèves ont le pouvoir de les faire virer. Donc si un pistonné arrive à se faire nommer, ce qui arrive souvent, il ne fait pas de vieux os. Par contre un bon prof comme l'était Laurent Schwartz, reste longtemps. Evidemment la contre partie est que les profs sont payés assez royalement ... Il suffit de comparer au corps enseignant de la maison concurrente pour voir quel est le système le plus efficace.
--
Michel TALON
Arnaud <alebret@gmail.com> wrote:
C'est une école militaire où on considère qu'un certain comportement fait
partie des choses qu'il est nécessaire d'acquérir.
Toutafé.
D'ailleurs, je disais pas ça pour critiquer : j'y ai rencontré, tous
"niveaux" confondus, plutôt moins de cons au m² que dans le civil en
général, et qu'à la fac en particulier.
D'ailleurs, on peut trouver dommage qu'on ne juge pas nécessaire
ailleurs d'acquérir un certain comportement.
Dejà l'X est l'un des rares endroits où les enseignants sont rarement
mauvais, vu que les élèves ont le pouvoir de les faire virer. Donc si
un pistonné arrive à se faire nommer, ce qui arrive souvent, il ne fait pas de
vieux os. Par contre un bon prof comme l'était Laurent Schwartz, reste
longtemps. Evidemment la contre partie est que les profs sont payés assez
royalement ... Il suffit de comparer au corps enseignant de la maison
concurrente pour voir quel est le système le plus efficace.
C'est une école militaire où on considère qu'un certain comportement fait partie des choses qu'il est nécessaire d'acquérir.
Toutafé. D'ailleurs, je disais pas ça pour critiquer : j'y ai rencontré, tous "niveaux" confondus, plutôt moins de cons au m² que dans le civil en général, et qu'à la fac en particulier. D'ailleurs, on peut trouver dommage qu'on ne juge pas nécessaire ailleurs d'acquérir un certain comportement.
Dejà l'X est l'un des rares endroits où les enseignants sont rarement mauvais, vu que les élèves ont le pouvoir de les faire virer. Donc si un pistonné arrive à se faire nommer, ce qui arrive souvent, il ne fait pas de vieux os. Par contre un bon prof comme l'était Laurent Schwartz, reste longtemps. Evidemment la contre partie est que les profs sont payés assez royalement ... Il suffit de comparer au corps enseignant de la maison concurrente pour voir quel est le système le plus efficace.
--
Michel TALON
costaclt
In article , SL wrote:
Ok, mais on est dans les classes dirigeantes là.
Disons la grosse bourgeoisie. Suffit de regarder le parking où les étudiants garent leurs bagnoles...
Un plébéien ne peut pas tenir le coup. En tout cas, c'est rare. Il est vite mis à l'écart du groupe. Les sorties avec les fils-à-papa, ça fait des faux-frais qui montent très très vite.
Jusqu'à présent -- excusez moi de cette grossièreté -- je croyais que nous parlions aussi des plébéiens demeurés.
Ah, ceux-là n'ont d'autres solutions que de devenir compétents. Pas forcémenent pendant leurs études d'ailleurs : dans le public, il peut être aussi intéressant de surnoter jusqu'à un certain niveau.
Quoiqu'il arrive, il faut toujours d'abord regarder de près la comptabilité, qui vit de quoi, qui dépend de qui, pour commencer ensuite (et seulement ensuite) à essayer de comprendre la logique pédagogique.
Quelle horeur. Je suis parfaitement incapable de faire ça.
Alors, reste plus qu'à être une épée dans ton domaine.
Vrai ? Grotesque !
Bah oui. Tiens, une anecdote. J'avais un jour pour projet de changer des modules importants du cours (enfin du mien), tout simplement car j'ai horreur de faire plusieurs fois les mêmes choses. Je propose ça et tous les profs étaient d'accords.
Sauf qu'à un moment donné, on s'est rendu compte que ce que j'introduisais dans le cours allait flinguer un nombre important d'étudiants. Les tenanciers de la caisse ont commencé alors à trouver que cette innovation pédagogique n'était pas du tout une bonne idée !
On m'a proposé alors ("car on vous comprend, y a rien de plus pénible que de faire deux fois le même cours") un aménagement que je trouvais curieux. Jusqu'au moment où, pour éclairer ma lanterne, un être bienveillant m'a dit : "L'entreprise machin, ça l'interesserait beaucoup que vous parliez de ça".
Les relations de l'entreprise machin avec l'école en question sont de l'ordre de l'érotisme poussé.
costaclt
In article <uacjgy9kh.fsf@nospam.com>, SL wrote:
Ok, mais on est dans les classes dirigeantes là.
Disons la grosse bourgeoisie. Suffit de regarder le parking où les étudiants
garent leurs bagnoles...
Un plébéien ne peut pas tenir le coup. En tout cas, c'est rare. Il est
vite mis à l'écart du groupe. Les sorties avec les fils-à-papa, ça fait
des faux-frais qui montent très très vite.
Jusqu'à présent --
excusez moi de cette grossièreté -- je croyais que nous parlions aussi
des plébéiens demeurés.
Ah, ceux-là n'ont d'autres solutions que de devenir compétents. Pas
forcémenent pendant leurs études d'ailleurs : dans le public, il peut
être aussi intéressant de surnoter jusqu'à un certain niveau.
Quoiqu'il arrive, il faut toujours d'abord regarder de près la comptabilité,
qui vit de quoi, qui dépend de qui, pour commencer ensuite (et seulement
ensuite) à essayer de comprendre la logique pédagogique.
Quelle horeur. Je suis parfaitement incapable de faire ça.
Alors, reste plus qu'à être une épée dans ton domaine.
Vrai ? Grotesque !
Bah oui. Tiens, une anecdote. J'avais un jour pour projet de changer des
modules importants du cours (enfin du mien), tout simplement car j'ai
horreur de faire plusieurs fois les mêmes choses. Je propose ça et tous
les profs étaient d'accords.
Sauf qu'à un moment donné, on s'est rendu compte que ce que j'introduisais
dans le cours allait flinguer un nombre important d'étudiants. Les
tenanciers de la caisse ont commencé alors à trouver que cette innovation
pédagogique n'était pas du tout une bonne idée !
On m'a proposé alors ("car on vous comprend, y a rien de plus pénible que
de faire deux fois le même cours") un aménagement que je trouvais curieux.
Jusqu'au moment où, pour éclairer ma lanterne, un être bienveillant m'a dit :
"L'entreprise machin, ça l'interesserait beaucoup que vous parliez de ça".
Les relations de l'entreprise machin avec l'école en question sont de l'ordre
de l'érotisme poussé.
Disons la grosse bourgeoisie. Suffit de regarder le parking où les étudiants garent leurs bagnoles...
Un plébéien ne peut pas tenir le coup. En tout cas, c'est rare. Il est vite mis à l'écart du groupe. Les sorties avec les fils-à-papa, ça fait des faux-frais qui montent très très vite.
Jusqu'à présent -- excusez moi de cette grossièreté -- je croyais que nous parlions aussi des plébéiens demeurés.
Ah, ceux-là n'ont d'autres solutions que de devenir compétents. Pas forcémenent pendant leurs études d'ailleurs : dans le public, il peut être aussi intéressant de surnoter jusqu'à un certain niveau.
Quoiqu'il arrive, il faut toujours d'abord regarder de près la comptabilité, qui vit de quoi, qui dépend de qui, pour commencer ensuite (et seulement ensuite) à essayer de comprendre la logique pédagogique.
Quelle horeur. Je suis parfaitement incapable de faire ça.
Alors, reste plus qu'à être une épée dans ton domaine.
Vrai ? Grotesque !
Bah oui. Tiens, une anecdote. J'avais un jour pour projet de changer des modules importants du cours (enfin du mien), tout simplement car j'ai horreur de faire plusieurs fois les mêmes choses. Je propose ça et tous les profs étaient d'accords.
Sauf qu'à un moment donné, on s'est rendu compte que ce que j'introduisais dans le cours allait flinguer un nombre important d'étudiants. Les tenanciers de la caisse ont commencé alors à trouver que cette innovation pédagogique n'était pas du tout une bonne idée !
On m'a proposé alors ("car on vous comprend, y a rien de plus pénible que de faire deux fois le même cours") un aménagement que je trouvais curieux. Jusqu'au moment où, pour éclairer ma lanterne, un être bienveillant m'a dit : "L'entreprise machin, ça l'interesserait beaucoup que vous parliez de ça".
Les relations de l'entreprise machin avec l'école en question sont de l'ordre de l'érotisme poussé.
costaclt
costaclt
In article <ddvehc$2ait$, Michel Talon wrote:
C'est sûr que si c'est pour te dire d'ouvrir tel bouquin, et revenir le jour de l'examen, ils peuvent le faire à 70 ans ... Si c'est pour sortir un amphi de sa torpeur et porter les étudiants vers un peu plus de connaissance, j'en doute plus. Je crois que c'est encore plus difficile que de faire de la recherche. L'énergie aussi s'use rapidement.
Bah tu ne connais pas les bons vieux. Regarde un peu les épaves actuelles qu'on qualifie de "jeunes". Ils n'ont même pas été communistes une seule fois, comment veux-tu leur faire confiance.
En hélitreuillage, mer démontée, urgence médicale, je vois bien une équipe de sexagénaires l'emporter sur des glandeurs chaussés de nike et fanas de chemises Lacoste. Enfin, personnellement, par instinct de survie, je n' hésite pas.
costaclt
In article <ddvehc$2ait$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>, Michel Talon wrote:
C'est sûr que si c'est pour te dire d'ouvrir tel bouquin, et revenir le jour
de l'examen, ils peuvent le faire à 70 ans ...
Si c'est pour sortir un amphi de sa torpeur et porter les étudiants vers
un peu plus de connaissance, j'en doute plus. Je crois que c'est encore plus
difficile que de faire de la recherche. L'énergie aussi s'use rapidement.
Bah tu ne connais pas les bons vieux. Regarde un peu les épaves actuelles
qu'on qualifie de "jeunes". Ils n'ont même pas été communistes une seule
fois, comment veux-tu leur faire confiance.
En hélitreuillage, mer démontée, urgence médicale, je vois bien une
équipe de sexagénaires l'emporter sur des glandeurs chaussés de nike et fanas
de chemises Lacoste. Enfin, personnellement, par instinct de survie, je n'
hésite pas.
C'est sûr que si c'est pour te dire d'ouvrir tel bouquin, et revenir le jour de l'examen, ils peuvent le faire à 70 ans ... Si c'est pour sortir un amphi de sa torpeur et porter les étudiants vers un peu plus de connaissance, j'en doute plus. Je crois que c'est encore plus difficile que de faire de la recherche. L'énergie aussi s'use rapidement.
Bah tu ne connais pas les bons vieux. Regarde un peu les épaves actuelles qu'on qualifie de "jeunes". Ils n'ont même pas été communistes une seule fois, comment veux-tu leur faire confiance.
En hélitreuillage, mer démontée, urgence médicale, je vois bien une équipe de sexagénaires l'emporter sur des glandeurs chaussés de nike et fanas de chemises Lacoste. Enfin, personnellement, par instinct de survie, je n' hésite pas.
costaclt
SL
In article <ddvehc$2ait$, Michel Talon wrote:
C'est sûr que si c'est pour te dire d'ouvrir tel bouquin, et revenir le jour de l'examen, ils peuvent le faire à 70 ans ... Si c'est pour sortir un amphi de sa torpeur et porter les étudiants vers un peu plus de connaissance, j'en doute plus. Je crois que c'est encore plus difficile que de faire de la recherche. L'énergie aussi s'use rapidement.
Bah tu ne connais pas les bons vieux. Regarde un peu les épaves actuelles qu'on qualifie de "jeunes". Ils n'ont même pas été communistes une seule fois, comment veux-tu leur faire confiance.
:-))) C'est vrai que chez moi (en Sciences du langage), la dépolitisation des jeunes enseignants est stupéfiante, surtout pour une discipline aussi politisée que l'ont été les SdL.
In article <ddvehc$2ait$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>, Michel Talon wrote:
C'est sûr que si c'est pour te dire d'ouvrir tel bouquin, et revenir le jour
de l'examen, ils peuvent le faire à 70 ans ...
Si c'est pour sortir un amphi de sa torpeur et porter les étudiants vers
un peu plus de connaissance, j'en doute plus. Je crois que c'est encore plus
difficile que de faire de la recherche. L'énergie aussi s'use rapidement.
Bah tu ne connais pas les bons vieux. Regarde un peu les épaves actuelles
qu'on qualifie de "jeunes". Ils n'ont même pas été communistes une seule
fois, comment veux-tu leur faire confiance.
:-))) C'est vrai que chez moi (en Sciences du langage), la
dépolitisation des jeunes enseignants est stupéfiante, surtout pour
une discipline aussi politisée que l'ont été les SdL.
C'est sûr que si c'est pour te dire d'ouvrir tel bouquin, et revenir le jour de l'examen, ils peuvent le faire à 70 ans ... Si c'est pour sortir un amphi de sa torpeur et porter les étudiants vers un peu plus de connaissance, j'en doute plus. Je crois que c'est encore plus difficile que de faire de la recherche. L'énergie aussi s'use rapidement.
Bah tu ne connais pas les bons vieux. Regarde un peu les épaves actuelles qu'on qualifie de "jeunes". Ils n'ont même pas été communistes une seule fois, comment veux-tu leur faire confiance.
:-))) C'est vrai que chez moi (en Sciences du langage), la dépolitisation des jeunes enseignants est stupéfiante, surtout pour une discipline aussi politisée que l'ont été les SdL.
stanislas.dekertanguy
costaclt wrote:
Après tout, au lycée on te propose en matière d'art et de littérature le summum.
Hem. Je crois hélas que vous surestimez le niveu des élèves.
Un prof de français sera bien content si en seconde un élève sait bien écrire le français, sans se limiter au présent et au passé composé et sans excédent de fautes. Alors Balzac et Hermann Broch... ça se passe comme ça dans les bulles des "grands" lycées, mais à part quelques (remarquables) exceptions ailleurs, hem...
Dans mon domaine (sciences physiques), je serai bien content si des élèves de seconde savent lire *correctement* un énoncé. Je n'ai pas un pressentiment particulièrement bon ... :-(
rendez-vous le 2 septembre pour en causer!
-- remplacez "lesptt" par "laposte" pour me joindre substitute "laposte" for "lesptt" to reach me
costaclt <fun@numericable.fr> wrote:
Après tout, au lycée on
te propose en matière d'art et de littérature le summum.
Hem. Je crois hélas que vous surestimez le niveu des élèves.
Un prof de français sera bien content si en seconde un élève sait bien
écrire le français, sans se limiter au présent et au passé composé et
sans excédent de fautes. Alors Balzac et Hermann Broch... ça se passe
comme ça dans les bulles des "grands" lycées, mais à part quelques
(remarquables) exceptions ailleurs, hem...
Dans mon domaine (sciences physiques), je serai bien content si des
élèves de seconde savent lire *correctement* un énoncé. Je n'ai pas un
pressentiment particulièrement bon ... :-(
rendez-vous le 2 septembre pour en causer!
--
remplacez "lesptt" par "laposte" pour me joindre
substitute "laposte" for "lesptt" to reach me
Après tout, au lycée on te propose en matière d'art et de littérature le summum.
Hem. Je crois hélas que vous surestimez le niveu des élèves.
Un prof de français sera bien content si en seconde un élève sait bien écrire le français, sans se limiter au présent et au passé composé et sans excédent de fautes. Alors Balzac et Hermann Broch... ça se passe comme ça dans les bulles des "grands" lycées, mais à part quelques (remarquables) exceptions ailleurs, hem...
Dans mon domaine (sciences physiques), je serai bien content si des élèves de seconde savent lire *correctement* un énoncé. Je n'ai pas un pressentiment particulièrement bon ... :-(
rendez-vous le 2 septembre pour en causer!
-- remplacez "lesptt" par "laposte" pour me joindre substitute "laposte" for "lesptt" to reach me
Benjamin FRANCOIS
costaclt s'est exprimé en ces termes:
Bah tu ne connais pas les bons vieux. Regarde un peu les épaves actuelles qu'on qualifie de "jeunes". Ils n'ont même pas été communistes une seule fois, comment veux-tu leur faire confiance.
Ou alors ils le sont encore, et c'est pire.
-- <JrJrJr> anyone know if 3d studio max is better then adobe photoshop
costaclt s'est exprimé en ces termes:
Bah tu ne connais pas les bons vieux. Regarde un peu les épaves actuelles
qu'on qualifie de "jeunes". Ils n'ont même pas été communistes une seule
fois, comment veux-tu leur faire confiance.
Ou alors ils le sont encore, et c'est pire.
--
<JrJrJr> anyone know if 3d studio max is better then adobe photoshop
Bah tu ne connais pas les bons vieux. Regarde un peu les épaves actuelles qu'on qualifie de "jeunes". Ils n'ont même pas été communistes une seule fois, comment veux-tu leur faire confiance.
Ou alors ils le sont encore, et c'est pire.
-- <JrJrJr> anyone know if 3d studio max is better then adobe photoshop
costaclt
In article <1h1g284.1elkxx2vv98mdN%, Stanislas de Kertanguy wrote:
Hem. Je crois hélas que vous surestimez le niveu des élèves.
Non, hélas je sais ce que c'est.
Un prof de français sera bien content si en seconde un élève sait bien écrire le français, sans se limiter au présent et au passé composé et sans excédent de fautes. Alors Balzac et Hermann Broch... ça se passe comme ça dans les bulles des "grands" lycées, mais à part quelques (remarquables) exceptions ailleurs, hem...
Dans mon domaine (sciences physiques), je serai bien content si des élèves de seconde savent lire *correctement* un énoncé. Je n'ai pas un pressentiment particulièrement bon ... :-(
En revanche, je ne parviens pas à comprendre comment on en est arrivé là.
Dans une époque antique (j'étais dans ce qu'on appelait les C), je ne dis pas que c'était la passion pour la littérature - les jeunes étaient à cette époque très branchés sur ce qui est soi-disant "utile" dans la vie - , ce serait exagéré. Ils avaient un côté giscardien affirmé si on veut.
Mais ça n'atteignait pas cette déchéance totale que je constate toujours plus présente, toujours plus forte aujourd'hui.
Bon, je n'étais pas spécialement attentif à ceux qui étaient en détresse. Je les ignorais et en fait, ils disparaissaient très vite de la circulation.
Donc peut-être que mon impression est faussée. Mais je n'ai pas l'impression qu'on était aussi nul tout de même.
Là, je regarde sur tous les angles le "djeun", histoire de voir s'il n'a pas acquis des compétences particulières nouvelles, des trucs qui viendraient faire bouchon dans le cerveau. Mais je ne trouve rien de spectaculaire.
En revanche, sur des connaissances de base, même je dirais du vocabulaire de base, il y a des défaillances telles que je crains que les profs ne soient même plus conscients du fait que le "djeun" est incapable de les comprendre.
En tout cas, en fac, c'est vraiment une catastrophe sur les premières années. Tu ne peux même plus faire un pronostic en fonction d'un bac. Tu crois acquis certaines choses et elles ne le sont pas du tout. Et le mec a tout de même un bac !
Les référentiels, ce sont les souris qui les ont bouffés ou quoi ?
On est toujours méfiant quand on constate ça. On se dit : "Qu'est-ce que je deviens vieux con !". Mais là, en ce moment, je suis assez démobilisé...
costaclt
In article <1h1g284.1elkxx2vv98mdN%stanislas.dekertanguy@lesptt.net>, Stanislas de Kertanguy wrote:
Hem. Je crois hélas que vous surestimez le niveu des élèves.
Non, hélas je sais ce que c'est.
Un prof de français sera bien content si en seconde un élève sait bien
écrire le français, sans se limiter au présent et au passé composé et
sans excédent de fautes. Alors Balzac et Hermann Broch... ça se passe
comme ça dans les bulles des "grands" lycées, mais à part quelques
(remarquables) exceptions ailleurs, hem...
Dans mon domaine (sciences physiques), je serai bien content si des
élèves de seconde savent lire *correctement* un énoncé. Je n'ai pas un
pressentiment particulièrement bon ... :-(
En revanche, je ne parviens pas à comprendre comment on en est arrivé là.
Dans une époque antique (j'étais dans ce qu'on appelait les C), je ne dis
pas que c'était la passion pour la littérature - les jeunes étaient à cette
époque très branchés sur ce qui est soi-disant "utile" dans la vie - ,
ce serait exagéré. Ils avaient un côté giscardien affirmé si on veut.
Mais ça n'atteignait pas cette déchéance totale que je constate toujours
plus présente, toujours plus forte aujourd'hui.
Bon, je n'étais pas spécialement attentif à ceux qui étaient en détresse.
Je les ignorais et en fait, ils disparaissaient très vite de la circulation.
Donc peut-être que mon impression est faussée. Mais je n'ai pas l'impression
qu'on était aussi nul tout de même.
Là, je regarde sur tous les angles le "djeun", histoire de voir s'il n'a
pas acquis des compétences particulières nouvelles, des trucs qui viendraient
faire bouchon dans le cerveau. Mais je ne trouve rien de spectaculaire.
En revanche, sur des connaissances de base, même je dirais du vocabulaire
de base, il y a des défaillances telles que je crains que les profs ne soient
même plus conscients du fait que le "djeun" est incapable de les comprendre.
En tout cas, en fac, c'est vraiment une catastrophe sur les premières
années. Tu ne peux même plus faire un pronostic en fonction d'un bac. Tu
crois acquis certaines choses et elles ne le sont pas du tout. Et le mec
a tout de même un bac !
Les référentiels, ce sont les souris qui les ont bouffés ou quoi ?
On est toujours méfiant quand on constate ça. On se dit : "Qu'est-ce que
je deviens vieux con !". Mais là, en ce moment, je suis assez démobilisé...
In article <1h1g284.1elkxx2vv98mdN%, Stanislas de Kertanguy wrote:
Hem. Je crois hélas que vous surestimez le niveu des élèves.
Non, hélas je sais ce que c'est.
Un prof de français sera bien content si en seconde un élève sait bien écrire le français, sans se limiter au présent et au passé composé et sans excédent de fautes. Alors Balzac et Hermann Broch... ça se passe comme ça dans les bulles des "grands" lycées, mais à part quelques (remarquables) exceptions ailleurs, hem...
Dans mon domaine (sciences physiques), je serai bien content si des élèves de seconde savent lire *correctement* un énoncé. Je n'ai pas un pressentiment particulièrement bon ... :-(
En revanche, je ne parviens pas à comprendre comment on en est arrivé là.
Dans une époque antique (j'étais dans ce qu'on appelait les C), je ne dis pas que c'était la passion pour la littérature - les jeunes étaient à cette époque très branchés sur ce qui est soi-disant "utile" dans la vie - , ce serait exagéré. Ils avaient un côté giscardien affirmé si on veut.
Mais ça n'atteignait pas cette déchéance totale que je constate toujours plus présente, toujours plus forte aujourd'hui.
Bon, je n'étais pas spécialement attentif à ceux qui étaient en détresse. Je les ignorais et en fait, ils disparaissaient très vite de la circulation.
Donc peut-être que mon impression est faussée. Mais je n'ai pas l'impression qu'on était aussi nul tout de même.
Là, je regarde sur tous les angles le "djeun", histoire de voir s'il n'a pas acquis des compétences particulières nouvelles, des trucs qui viendraient faire bouchon dans le cerveau. Mais je ne trouve rien de spectaculaire.
En revanche, sur des connaissances de base, même je dirais du vocabulaire de base, il y a des défaillances telles que je crains que les profs ne soient même plus conscients du fait que le "djeun" est incapable de les comprendre.
En tout cas, en fac, c'est vraiment une catastrophe sur les premières années. Tu ne peux même plus faire un pronostic en fonction d'un bac. Tu crois acquis certaines choses et elles ne le sont pas du tout. Et le mec a tout de même un bac !
Les référentiels, ce sont les souris qui les ont bouffés ou quoi ?
On est toujours méfiant quand on constate ça. On se dit : "Qu'est-ce que je deviens vieux con !". Mais là, en ce moment, je suis assez démobilisé...
