En tant que fervant défenseur de la distrib Xandros, et suite aux
maqueries de certains qui affirmaient que Xandros était une distrib nulle.
Et bien je suis heureux de vous annoncer qu'elle est classée N°1 des
distrib les pls simples à installer et à utiliser par le très célèbre
site www.distrowatch.com !
Elle se place aussi dans le top 10 des meilleurs distribs du moment.
Encore un peu, et elle sera enfin à sa vrai place !
--
Message envoyé avec Thunderbird
Sous Linux Xandros 3.0 Deluxe
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
Ah ben voilà, tout s'explique...
Remarque, j'ai essayé deux fois. Mais ça m'emmerde vraiment trop. En tout cas, je n'y prends pas plaisir. Ou alors faut prendre l'angle psychopédagogique. Ca peut être interessant, mais c'est un peu pervers. Les étudiants ne s'en rendent pas compte du rôle que tu leur fais jouer.
Quand j'étais étudiant, et même avant, quand j'étais lycéen, je me posais toujours la question sans avoir vraiment de réponse. Je regardais les profs et je me disais "Passer sa vie à rabacher en gros les mêmes choses, faire quelques modifications histoire d'y croire, qu'est-ce que ça doit être chiant !".
Ensuite, quand je furetais pas très loin de la salle des profs, je trouvais l'ambiance un peu crado. Genre film à la Polanski. Des mecs parlant de leur retraite, du papier cul qui manquait aux chiottes, des conseils pour savoir s'il fallait repeindre en vert caca d'oie les portes...
En première, j'avais une charmante prof de maths. Elle faisait ses cours au pas de course (si je pense au lycéens actuels, je pense que les parents d'élèves auraient saisi l'académie !), son mec venait foutre le merdier dans la salle des profs (genre amour vache) et petit à petit, on a découvert que ses absences inexpliquées correspondaient à des séjours en HP. Ce qui, pour moi, était finalement plutôt un signe de bonne santé intrinsèque.
C'est pour ça que je te demandais ce qui te plaisait dans ce type de boulot et que tu m'as répondu que c'était difficile à expliquer. Je veux bien le croire que c'est compliqué.
En fac, j'ai trouvé les gens plus directs. Ils te disent carrément : "Mais ça nous fait chier sévère ! Vivement le labo ou l'action sur le terrain." C'est surtout à patir de +4 en gros que tu commences à avoir des interlocuteurs qui peuvent, sur un point précis, en savoir plus que toi. On passe du marais un peu trouble des motivations respectives, officielles et cachées, des profs qui se coltinent les premières années, à un recentrage sur la discipline.
Je préfère personnellement ce registre là. C'est moins équivoque.
costaclt
In article <m2zmrg4d2r.fsf@titine.scrogneugneu.org>, Eric Jacoboni wrote:
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
Ah ben voilà, tout s'explique...
Remarque, j'ai essayé deux fois. Mais ça m'emmerde vraiment trop. En tout
cas, je n'y prends pas plaisir. Ou alors faut prendre l'angle
psychopédagogique. Ca peut être interessant, mais c'est un peu pervers. Les
étudiants ne s'en rendent pas compte du rôle que tu leur fais jouer.
Quand j'étais étudiant, et même avant, quand j'étais lycéen, je me posais
toujours la question sans avoir vraiment de réponse. Je regardais les
profs et je me disais "Passer sa vie à rabacher en gros les mêmes choses,
faire quelques modifications histoire d'y croire, qu'est-ce que ça doit
être chiant !".
Ensuite, quand je furetais pas très loin de la salle des profs, je trouvais
l'ambiance un peu crado. Genre film à la Polanski. Des mecs parlant de
leur retraite, du papier cul qui manquait aux chiottes, des conseils pour
savoir s'il fallait repeindre en vert caca d'oie les portes...
En première, j'avais une charmante prof de maths. Elle faisait ses cours
au pas de course (si je pense au lycéens actuels, je pense que les
parents d'élèves auraient saisi l'académie !), son mec venait foutre le
merdier dans la salle des profs (genre amour vache) et petit à petit, on
a découvert que ses absences inexpliquées correspondaient à des séjours
en HP. Ce qui, pour moi, était finalement plutôt un signe de bonne santé
intrinsèque.
C'est pour ça que je te demandais ce qui te plaisait dans ce type de boulot
et que tu m'as répondu que c'était difficile à expliquer. Je veux bien
le croire que c'est compliqué.
En fac, j'ai trouvé les gens plus directs. Ils te disent carrément : "Mais
ça nous fait chier sévère ! Vivement le labo ou l'action sur le terrain."
C'est surtout à patir de +4 en gros que tu commences à avoir des
interlocuteurs qui peuvent, sur un point précis, en savoir plus que toi.
On passe du marais un peu trouble des motivations respectives, officielles
et cachées, des profs qui se coltinent les premières années, à un recentrage
sur la discipline.
Je préfère personnellement ce registre là. C'est moins équivoque.
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
Ah ben voilà, tout s'explique...
Remarque, j'ai essayé deux fois. Mais ça m'emmerde vraiment trop. En tout cas, je n'y prends pas plaisir. Ou alors faut prendre l'angle psychopédagogique. Ca peut être interessant, mais c'est un peu pervers. Les étudiants ne s'en rendent pas compte du rôle que tu leur fais jouer.
Quand j'étais étudiant, et même avant, quand j'étais lycéen, je me posais toujours la question sans avoir vraiment de réponse. Je regardais les profs et je me disais "Passer sa vie à rabacher en gros les mêmes choses, faire quelques modifications histoire d'y croire, qu'est-ce que ça doit être chiant !".
Ensuite, quand je furetais pas très loin de la salle des profs, je trouvais l'ambiance un peu crado. Genre film à la Polanski. Des mecs parlant de leur retraite, du papier cul qui manquait aux chiottes, des conseils pour savoir s'il fallait repeindre en vert caca d'oie les portes...
En première, j'avais une charmante prof de maths. Elle faisait ses cours au pas de course (si je pense au lycéens actuels, je pense que les parents d'élèves auraient saisi l'académie !), son mec venait foutre le merdier dans la salle des profs (genre amour vache) et petit à petit, on a découvert que ses absences inexpliquées correspondaient à des séjours en HP. Ce qui, pour moi, était finalement plutôt un signe de bonne santé intrinsèque.
C'est pour ça que je te demandais ce qui te plaisait dans ce type de boulot et que tu m'as répondu que c'était difficile à expliquer. Je veux bien le croire que c'est compliqué.
En fac, j'ai trouvé les gens plus directs. Ils te disent carrément : "Mais ça nous fait chier sévère ! Vivement le labo ou l'action sur le terrain." C'est surtout à patir de +4 en gros que tu commences à avoir des interlocuteurs qui peuvent, sur un point précis, en savoir plus que toi. On passe du marais un peu trouble des motivations respectives, officielles et cachées, des profs qui se coltinent les premières années, à un recentrage sur la discipline.
Je préfère personnellement ce registre là. C'est moins équivoque.
costaclt
costaclt
In article <ddvp9u$2dd4$, Michel Talon wrote:
Le problème n°1 c'est qu'un pourcentage important de jeunes sortent de l'école primaire sans savoir lire, écrire et compter. Ca c'est un véritable scandale, quand tout parent sait qu'il a pu apprendre ces choses de bases en au plus quelque mois a ses enfants - s'il s'est donné la peine de le faire, avant de rentrer à l'école primaire (seule méthode sure pour qu'ils en sortent avec ces connaissances).
Ah, depuis que j'ai fait du bénévolat pour des instits, il ne faut plus me parler d'eux. Un cas particulier d'accord, mais le groupe "instits", non. Ils sont vraiment trop cons. C'est dur à dire, mais j'ai testé, observé, donné de mon temps car l'air de rien j'aime bien donner. Mais là, c'est trop.
Et effectivement, comme tout parent, je prends les devants !
Tu parles de théories fumeuses. Mais c'est même pas ça. Je suis intervenu quelques temps en Sciences de l'Educ (licence + maîtrise). Ah la vache ! Non seulement les enfants ne les intéressent pas (certains en ont même peur) et les modélisations, ils les trouvent trop compliquées aussi. Tu as aussi le prof qui se pointe là et qui te sort son bon gros sens de terrain. Tu lui expliques que on n'est pas à la télé, qu'il faut expérimenter, que ce qui paraît évident n'est pas forcément pertinent, mais non, gros pépère veut avoir raison. Je crois que ce sont les pires boulets.
Le public Sciences de l'Educ, en gros, ça veut entrer à l'IUFM (faudrait donc transformer les cours en système de bachotage) et surtout, ils adorent "la sécurité de l'emploi". Ah ça, ils y tiennent ! Si tu n'y connais rien, lis un bon bouquin cognitiviste et discute un peu avec un instit. Tu vas tomber de haut !
J'ai !eu des stagiaires cette année, en 4° année de fac (maîtrise), qui rendaient des rapports de stage avec une faute par mot, aucun verbe conjugué, etc. tout à fait le style hélios. Ils ont été évalués par des professeurs de Jussieu, l'un a eu 16 de moyenne à son stage, l'autre 15. Ca en dit long sur l'état du "référentiel".
C'est tout à fait habituel...
Des zozos de ce calibre percolent jusqu'à la thèse, pondent 10 articles par an, passent pour des génies, sont recrutés comme MDC, magouillent dans toutes les commissions, et finissent profs à la vitesse V, quand ils ne terminent pas à l'Académie.
Il ne faut pas se tromper non plus : le monde universitaire est rempli de requins. Ils ont l'air sympas comme ça, très gauche, la barbe, la petite queue de cheval, le tutoiement facile. Mais gaffe ! C'est pire que le Conservatoire ou IBM. Ce sont des féroces.
Ca m'a toujours fait chier car je crois avoir la culture du don. J'aime bien l'informatique libre car il y a tellement de don que ça réchauffe un peu.
En même temps, c'est la contradiction, je crois que le piège à con par excellence, c'est de ne pas payer. Quand tu paies, tu ne cherches pas l'amour de l'autre, sa bonne volonté, sa vision sociale, ses motivations. Tu le paies pour qu'il accomplisse un travail bien précis et tu mets entre parenthèses le reste.
Je me souviens d'une interview de l'acteur Luchini. On lui demandait s'il faisait payer un spectacle donné dans un quartier défavorisé. Il répondait " Toujours ! Il faut toujours faire payer. Même une somme symbolique".
Avec l'expérience, j'en suis fort contrit, mais je crains qu'il n'ait raison.
Ca fixe les motivations qui sinon restent un peu nauséuses.
costaclt
In article <ddvp9u$2dd4$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>, Michel Talon wrote:
Le problème n°1 c'est qu'un pourcentage important de jeunes sortent de l'école
primaire sans savoir lire, écrire et compter. Ca c'est un véritable scandale,
quand tout parent sait qu'il a pu apprendre ces choses de bases en au plus
quelque mois a ses enfants - s'il s'est donné la peine de le faire, avant de
rentrer à l'école primaire (seule méthode sure pour qu'ils en sortent avec
ces connaissances).
Ah, depuis que j'ai fait du bénévolat pour des instits, il ne faut plus
me parler d'eux. Un cas particulier d'accord, mais le groupe "instits", non.
Ils sont vraiment trop cons. C'est dur à dire, mais j'ai testé, observé,
donné de mon temps car l'air de rien j'aime bien donner. Mais là, c'est
trop.
Et effectivement, comme tout parent, je prends les devants !
Tu parles de théories fumeuses. Mais c'est même pas ça. Je suis intervenu
quelques temps en Sciences de l'Educ (licence + maîtrise). Ah la vache !
Non seulement les enfants ne les intéressent pas (certains en ont même peur)
et les modélisations, ils les trouvent trop compliquées aussi. Tu as aussi
le prof qui se pointe là et qui te sort son bon gros sens de terrain. Tu
lui expliques que on n'est pas à la télé, qu'il faut expérimenter, que
ce qui paraît évident n'est pas forcément pertinent, mais non, gros pépère
veut avoir raison. Je crois que ce sont les pires boulets.
Le public Sciences de l'Educ, en gros, ça veut entrer à l'IUFM (faudrait
donc transformer les cours en système de bachotage) et surtout, ils
adorent "la sécurité de l'emploi". Ah ça, ils y tiennent ! Si tu n'y
connais rien, lis un bon bouquin cognitiviste et discute un peu avec un
instit. Tu vas tomber de haut !
J'ai !eu des stagiaires cette année, en 4° année de fac (maîtrise), qui
rendaient des rapports de stage avec une faute par mot, aucun verbe conjugué,
etc. tout à fait le style hélios. Ils ont été évalués par des professeurs de
Jussieu, l'un a eu 16 de moyenne à son stage, l'autre 15. Ca en dit long
sur l'état du "référentiel".
C'est tout à fait habituel...
Des zozos de ce calibre percolent jusqu'à la
thèse, pondent 10 articles par an, passent pour des génies, sont recrutés
comme MDC, magouillent dans toutes les commissions, et finissent profs à la
vitesse V, quand ils ne terminent pas à l'Académie.
Il ne faut pas se tromper non plus : le monde universitaire est rempli
de requins. Ils ont l'air sympas comme ça, très gauche, la barbe, la
petite queue de cheval, le tutoiement facile. Mais gaffe ! C'est pire
que le Conservatoire ou IBM. Ce sont des féroces.
Ca m'a toujours fait chier car je crois avoir la culture du don. J'aime
bien l'informatique libre car il y a tellement de don que ça réchauffe un
peu.
En même temps, c'est la contradiction, je crois que le piège à con par
excellence, c'est de ne pas payer. Quand tu paies, tu ne cherches pas
l'amour de l'autre, sa bonne volonté, sa vision sociale, ses motivations.
Tu le paies pour qu'il accomplisse un travail bien précis et tu mets entre
parenthèses le reste.
Je me souviens d'une interview de l'acteur Luchini. On lui demandait s'il
faisait payer un spectacle donné dans un quartier défavorisé. Il répondait
" Toujours ! Il faut toujours faire payer. Même une somme symbolique".
Avec l'expérience, j'en suis fort contrit, mais je crains qu'il n'ait raison.
Ca fixe les motivations qui sinon restent un peu nauséuses.
Le problème n°1 c'est qu'un pourcentage important de jeunes sortent de l'école primaire sans savoir lire, écrire et compter. Ca c'est un véritable scandale, quand tout parent sait qu'il a pu apprendre ces choses de bases en au plus quelque mois a ses enfants - s'il s'est donné la peine de le faire, avant de rentrer à l'école primaire (seule méthode sure pour qu'ils en sortent avec ces connaissances).
Ah, depuis que j'ai fait du bénévolat pour des instits, il ne faut plus me parler d'eux. Un cas particulier d'accord, mais le groupe "instits", non. Ils sont vraiment trop cons. C'est dur à dire, mais j'ai testé, observé, donné de mon temps car l'air de rien j'aime bien donner. Mais là, c'est trop.
Et effectivement, comme tout parent, je prends les devants !
Tu parles de théories fumeuses. Mais c'est même pas ça. Je suis intervenu quelques temps en Sciences de l'Educ (licence + maîtrise). Ah la vache ! Non seulement les enfants ne les intéressent pas (certains en ont même peur) et les modélisations, ils les trouvent trop compliquées aussi. Tu as aussi le prof qui se pointe là et qui te sort son bon gros sens de terrain. Tu lui expliques que on n'est pas à la télé, qu'il faut expérimenter, que ce qui paraît évident n'est pas forcément pertinent, mais non, gros pépère veut avoir raison. Je crois que ce sont les pires boulets.
Le public Sciences de l'Educ, en gros, ça veut entrer à l'IUFM (faudrait donc transformer les cours en système de bachotage) et surtout, ils adorent "la sécurité de l'emploi". Ah ça, ils y tiennent ! Si tu n'y connais rien, lis un bon bouquin cognitiviste et discute un peu avec un instit. Tu vas tomber de haut !
J'ai !eu des stagiaires cette année, en 4° année de fac (maîtrise), qui rendaient des rapports de stage avec une faute par mot, aucun verbe conjugué, etc. tout à fait le style hélios. Ils ont été évalués par des professeurs de Jussieu, l'un a eu 16 de moyenne à son stage, l'autre 15. Ca en dit long sur l'état du "référentiel".
C'est tout à fait habituel...
Des zozos de ce calibre percolent jusqu'à la thèse, pondent 10 articles par an, passent pour des génies, sont recrutés comme MDC, magouillent dans toutes les commissions, et finissent profs à la vitesse V, quand ils ne terminent pas à l'Académie.
Il ne faut pas se tromper non plus : le monde universitaire est rempli de requins. Ils ont l'air sympas comme ça, très gauche, la barbe, la petite queue de cheval, le tutoiement facile. Mais gaffe ! C'est pire que le Conservatoire ou IBM. Ce sont des féroces.
Ca m'a toujours fait chier car je crois avoir la culture du don. J'aime bien l'informatique libre car il y a tellement de don que ça réchauffe un peu.
En même temps, c'est la contradiction, je crois que le piège à con par excellence, c'est de ne pas payer. Quand tu paies, tu ne cherches pas l'amour de l'autre, sa bonne volonté, sa vision sociale, ses motivations. Tu le paies pour qu'il accomplisse un travail bien précis et tu mets entre parenthèses le reste.
Je me souviens d'une interview de l'acteur Luchini. On lui demandait s'il faisait payer un spectacle donné dans un quartier défavorisé. Il répondait " Toujours ! Il faut toujours faire payer. Même une somme symbolique".
Avec l'expérience, j'en suis fort contrit, mais je crains qu'il n'ait raison.
Ca fixe les motivations qui sinon restent un peu nauséuses.
costaclt
Eric Jacoboni
costaclt writes:
En fac, j'ai trouvé les gens plus directs.
On a du mal à se comprendre... Je fais cours en IUP, et l'IUP ça se passe à la fac, et à partir de bac + 2, donc j'enseigne en Bac + 2, + 3, +4. Moi aussi, ça m'emmerderait d'enseigner en dessous de ce niveau : pas pour les mêmes raisons, mais parce que ce n'est pas ce qui m'intéresse dans la matière.
Les remarques que je faisais sur la passivité estudiantine concernaient plutôt les IUP1 et, comme je l'ai aussi expliqué, les IUP1 disparaissent à la rentrée pour raison de LMD. En IUP2 et IUP3, on n'a plus trop ce problème vu qu'ils sont en contrat d'apprentissage et en alternance.
Vivement le labo ou l'action sur le terrain."
En informatique, le « labo » pour un chercheur, ce serait plutôt son bureau ou son chez lui et l'« action sur le terrain », ce serait plutot savoir ce qu'il va raconter pour le prochain appel à publis (ceux qui m'entourent, en tous cas).
On passe du marais un peu trouble des motivations respectives, officielles et cachées, des profs qui se coltinent les premières années, à un recentrage sur la discipline.
Faut voir... A bac + 4, en info, ce n'est plus trop l'informatique que j'aime : la formation de gestion de projets et autres trucs apparentés au commercial, ça me daille (j'ai pas de bol, c'est l'orientation de l'IUP dans lequel je bosse mais, dans IUP, le P veut dire professionnalisé, donc je doute qu'il y ait des IUP3 en théorie des jeux, par exemple...).
-- Éric Jacoboni, né il y a 1427764529 secondes
costaclt <fun@numericable.fr> writes:
En fac, j'ai trouvé les gens plus directs.
On a du mal à se comprendre... Je fais cours en IUP, et l'IUP ça se
passe à la fac, et à partir de bac + 2, donc j'enseigne en Bac + 2, +
3, +4. Moi aussi, ça m'emmerderait d'enseigner en dessous de ce
niveau : pas pour les mêmes raisons, mais parce que ce n'est pas ce
qui m'intéresse dans la matière.
Les remarques que je faisais sur la passivité estudiantine
concernaient plutôt les IUP1 et, comme je l'ai aussi expliqué, les
IUP1 disparaissent à la rentrée pour raison de LMD. En IUP2 et IUP3,
on n'a plus trop ce problème vu qu'ils sont en contrat d'apprentissage
et en alternance.
Vivement le labo ou l'action sur le terrain."
En informatique, le « labo » pour un chercheur, ce serait plutôt son
bureau ou son chez lui et l'« action sur le terrain », ce serait
plutot savoir ce qu'il va raconter pour le prochain appel à publis
(ceux qui m'entourent, en tous cas).
On passe du marais un peu trouble des motivations respectives,
officielles et cachées, des profs qui se coltinent les premières
années, à un recentrage sur la discipline.
Faut voir... A bac + 4, en info, ce n'est plus trop l'informatique que
j'aime : la formation de gestion de projets et autres trucs apparentés
au commercial, ça me daille (j'ai pas de bol, c'est l'orientation de
l'IUP dans lequel je bosse mais, dans IUP, le P veut dire
professionnalisé, donc je doute qu'il y ait des IUP3 en théorie des
jeux, par exemple...).
On a du mal à se comprendre... Je fais cours en IUP, et l'IUP ça se passe à la fac, et à partir de bac + 2, donc j'enseigne en Bac + 2, + 3, +4. Moi aussi, ça m'emmerderait d'enseigner en dessous de ce niveau : pas pour les mêmes raisons, mais parce que ce n'est pas ce qui m'intéresse dans la matière.
Les remarques que je faisais sur la passivité estudiantine concernaient plutôt les IUP1 et, comme je l'ai aussi expliqué, les IUP1 disparaissent à la rentrée pour raison de LMD. En IUP2 et IUP3, on n'a plus trop ce problème vu qu'ils sont en contrat d'apprentissage et en alternance.
Vivement le labo ou l'action sur le terrain."
En informatique, le « labo » pour un chercheur, ce serait plutôt son bureau ou son chez lui et l'« action sur le terrain », ce serait plutot savoir ce qu'il va raconter pour le prochain appel à publis (ceux qui m'entourent, en tous cas).
On passe du marais un peu trouble des motivations respectives, officielles et cachées, des profs qui se coltinent les premières années, à un recentrage sur la discipline.
Faut voir... A bac + 4, en info, ce n'est plus trop l'informatique que j'aime : la formation de gestion de projets et autres trucs apparentés au commercial, ça me daille (j'ai pas de bol, c'est l'orientation de l'IUP dans lequel je bosse mais, dans IUP, le P veut dire professionnalisé, donc je doute qu'il y ait des IUP3 en théorie des jeux, par exemple...).
-- Éric Jacoboni, né il y a 1427764529 secondes
Eric Jacoboni
costaclt writes:
Le public Sciences de l'Educ, en gros, ça veut entrer à l'IUFM
C'est pas pour ça que ça a été créé ?
Je me souviens d'une interview de l'acteur Luchini. On lui demandait s'il faisait payer un spectacle donné dans un quartier défavorisé. Il répondait " Toujours ! Il faut toujours faire payer. Même une somme symbolique".
C'est connu. Un traitement chez un psy doit être payant pour qu'il ait un quelconque effet.
-- Éric Jacoboni, né il y a 1427765140 secondes
costaclt <fun@numericable.fr> writes:
Le public Sciences de l'Educ, en gros, ça veut entrer à l'IUFM
C'est pas pour ça que ça a été créé ?
Je me souviens d'une interview de l'acteur Luchini. On lui demandait s'il
faisait payer un spectacle donné dans un quartier défavorisé. Il répondait
" Toujours ! Il faut toujours faire payer. Même une somme symbolique".
C'est connu. Un traitement chez un psy doit être payant pour qu'il ait
un quelconque effet.
Le public Sciences de l'Educ, en gros, ça veut entrer à l'IUFM
C'est pas pour ça que ça a été créé ?
Je me souviens d'une interview de l'acteur Luchini. On lui demandait s'il faisait payer un spectacle donné dans un quartier défavorisé. Il répondait " Toujours ! Il faut toujours faire payer. Même une somme symbolique".
C'est connu. Un traitement chez un psy doit être payant pour qu'il ait un quelconque effet.
-- Éric Jacoboni, né il y a 1427765140 secondes
SL
costaclt writes:
Vivement le labo ou l'action sur le terrain."
En informatique, le « labo » pour un chercheur, ce serait plutôt son bureau
Tiens, moi j'ai été frappé par le fait que les informaticiens ont beaucoup plus qu'en sciences humaines des bureaux, qu'ils y travaillent, éventuellement qu'ils travaillent exclusivement là bas, etc. Par exemple pour les allocataires c'est frappant : tous ceux que je connais ont un bureau, font leur thèse *sur place* (totalement inimaginable dans nos contrées), et d'ailleurs les doctorants sont quasi systématiquement financés à ce que je vois.
costaclt <fun@numericable.fr> writes:
Vivement le labo ou l'action sur le terrain."
En informatique, le « labo » pour un chercheur, ce serait plutôt son
bureau
Tiens, moi j'ai été frappé par le fait que les informaticiens ont
beaucoup plus qu'en sciences humaines des bureaux, qu'ils y
travaillent, éventuellement qu'ils travaillent exclusivement là bas,
etc. Par exemple pour les allocataires c'est frappant : tous ceux que
je connais ont un bureau, font leur thèse *sur place* (totalement
inimaginable dans nos contrées), et d'ailleurs les doctorants sont
quasi systématiquement financés à ce que je vois.
En informatique, le « labo » pour un chercheur, ce serait plutôt son bureau
Tiens, moi j'ai été frappé par le fait que les informaticiens ont beaucoup plus qu'en sciences humaines des bureaux, qu'ils y travaillent, éventuellement qu'ils travaillent exclusivement là bas, etc. Par exemple pour les allocataires c'est frappant : tous ceux que je connais ont un bureau, font leur thèse *sur place* (totalement inimaginable dans nos contrées), et d'ailleurs les doctorants sont quasi systématiquement financés à ce que je vois.
Vincent Bernat
OoO En ce début d'après-midi ensoleillé du mercredi 17 août 2005, vers 15:26, Stephane TOUGARD disait:
Les 20 heures en questions ne sont pas la pour definir qu'on est bon apres 20 heures, mais pour justement eliminer un peu plus les erreurs possibles lors de l'examen (qui d'ailleurs pour les voitures, ne vaut pas un clou, elle n'inclue que la partie la plus facile de l'examen des motos).
Je vois difficilement comment transposer le plateau aux voitures, à moins de vouloir former des pilotes. D'ailleurs, on peut dire l'inverse : la partie la plus facile pour les motos est la plus dure pour les voitures. ;-) -- panic("sun_82072_fd_inb: How did I get here?"); 2.2.16 /usr/src/linux/include/asm-sparc/floppy.h
OoO En ce début d'après-midi ensoleillé du mercredi 17 août 2005, vers
15:26, Stephane TOUGARD <stephane@unices.org> disait:
Les 20 heures en questions ne sont pas la pour definir qu'on est bon
apres 20 heures, mais pour justement eliminer un peu plus les erreurs
possibles lors de l'examen (qui d'ailleurs pour les voitures, ne vaut
pas un clou, elle n'inclue que la partie la plus facile de l'examen des
motos).
Je vois difficilement comment transposer le plateau aux voitures, à
moins de vouloir former des pilotes. D'ailleurs, on peut dire
l'inverse : la partie la plus facile pour les motos est la plus dure
pour les voitures. ;-)
--
panic("sun_82072_fd_inb: How did I get here?");
2.2.16 /usr/src/linux/include/asm-sparc/floppy.h
OoO En ce début d'après-midi ensoleillé du mercredi 17 août 2005, vers 15:26, Stephane TOUGARD disait:
Les 20 heures en questions ne sont pas la pour definir qu'on est bon apres 20 heures, mais pour justement eliminer un peu plus les erreurs possibles lors de l'examen (qui d'ailleurs pour les voitures, ne vaut pas un clou, elle n'inclue que la partie la plus facile de l'examen des motos).
Je vois difficilement comment transposer le plateau aux voitures, à moins de vouloir former des pilotes. D'ailleurs, on peut dire l'inverse : la partie la plus facile pour les motos est la plus dure pour les voitures. ;-) -- panic("sun_82072_fd_inb: How did I get here?"); 2.2.16 /usr/src/linux/include/asm-sparc/floppy.h
Stephane TOUGARD
Vincent Bernat wrote:
Je vois difficilement comment transposer le plateau aux voitures, à moins de vouloir former des pilotes. D'ailleurs, on peut dire l'inverse : la partie la plus facile pour les motos est la plus dure pour les voitures. ;-)
Il n'y a pas un plateau uniquement pour les motos, il y en a un pour les camions, les cars et les caravanes.
S'assurer de la maitrise d'un vehicule et de sa porte a allure lente a un sens, lancer une voiture a 40 km sur 200 M puis faire un freinage sur 20M, faire un evitement ... tout ca est autant applicable a une moto qu'a une voiture.
-- http://www.unices.org Les meilleurs modules de Perl http://www.unices.org/photo/ 250 photos de Singapour, Sydney et Seoul http://artlibre.org/ Free Art License
Vincent Bernat wrote:
Je vois difficilement comment transposer le plateau aux voitures, à
moins de vouloir former des pilotes. D'ailleurs, on peut dire
l'inverse : la partie la plus facile pour les motos est la plus dure
pour les voitures. ;-)
Il n'y a pas un plateau uniquement pour les motos, il y en a un pour les
camions, les cars et les caravanes.
S'assurer de la maitrise d'un vehicule et de sa porte a allure lente a un
sens, lancer une voiture a 40 km sur 200 M puis faire un freinage sur
20M, faire un evitement ... tout ca est autant applicable a une moto
qu'a une voiture.
--
http://www.unices.org Les meilleurs modules de Perl
http://www.unices.org/photo/ 250 photos de Singapour, Sydney et Seoul
http://artlibre.org/ Free Art License
Je vois difficilement comment transposer le plateau aux voitures, à moins de vouloir former des pilotes. D'ailleurs, on peut dire l'inverse : la partie la plus facile pour les motos est la plus dure pour les voitures. ;-)
Il n'y a pas un plateau uniquement pour les motos, il y en a un pour les camions, les cars et les caravanes.
S'assurer de la maitrise d'un vehicule et de sa porte a allure lente a un sens, lancer une voiture a 40 km sur 200 M puis faire un freinage sur 20M, faire un evitement ... tout ca est autant applicable a une moto qu'a une voiture.
-- http://www.unices.org Les meilleurs modules de Perl http://www.unices.org/photo/ 250 photos de Singapour, Sydney et Seoul http://artlibre.org/ Free Art License
talon
costaclt wrote:
Il ne faut pas se tromper non plus : le monde universitaire est rempli de requins. Ils ont l'air sympas comme ça, très gauche, la barbe, la petite queue de cheval, le tutoiement facile. Mais gaffe ! C'est pire que le Conservatoire ou IBM. Ce sont des féroces.
Sauf pour la compétence réélle où ce sont plutôt des beufs.
--
Michel TALON
costaclt <fun@numericable.fr> wrote:
Il ne faut pas se tromper non plus : le monde universitaire est rempli
de requins. Ils ont l'air sympas comme ça, très gauche, la barbe, la
petite queue de cheval, le tutoiement facile. Mais gaffe ! C'est pire
que le Conservatoire ou IBM. Ce sont des féroces.
Sauf pour la compétence réélle où ce sont plutôt des beufs.
Il ne faut pas se tromper non plus : le monde universitaire est rempli de requins. Ils ont l'air sympas comme ça, très gauche, la barbe, la petite queue de cheval, le tutoiement facile. Mais gaffe ! C'est pire que le Conservatoire ou IBM. Ce sont des féroces.
Sauf pour la compétence réélle où ce sont plutôt des beufs.
--
Michel TALON
Stephane Zuckerman
In article , Michel Billaud wrote:
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le fait quand même pas trop.
On ne s'abaisse tout de même pas aux premières années tout de même...
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
C'est marrant, c'est justement parce que certaines bases m'ont toujours parues limpides et que je voyais que ce n'était pas le cas pour certains amis que j'ai envie de devenir prof (au moins à temps partiel), avec l'idée saugrenue que peut-être que si j'ai pigé "tout de suite" (ce qui est faux bien sûr), alors peut-être que ma vision de certains domaines de l'info serait claire pour d'autres que moi. :-)
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
In article <7zfyt8cusz.fsf@serveur5.labri.fr>, Michel Billaud wrote:
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier
trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le
fait quand même pas trop.
On ne s'abaisse tout de même pas aux premières années tout de même...
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
C'est marrant, c'est justement parce que certaines bases m'ont toujours
parues limpides et que je voyais que ce n'était pas le cas pour certains
amis que j'ai envie de devenir prof (au moins à temps partiel), avec
l'idée saugrenue que peut-être que si j'ai pigé "tout de suite" (ce qui
est faux bien sûr), alors peut-être que ma vision de certains domaines de
l'info serait claire pour d'autres que moi. :-)
--
"Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce
que je veux !"
"The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy
way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le fait quand même pas trop.
On ne s'abaisse tout de même pas aux premières années tout de même...
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
C'est marrant, c'est justement parce que certaines bases m'ont toujours parues limpides et que je voyais que ce n'était pas le cas pour certains amis que j'ai envie de devenir prof (au moins à temps partiel), avec l'idée saugrenue que peut-être que si j'ai pigé "tout de suite" (ce qui est faux bien sûr), alors peut-être que ma vision de certains domaines de l'info serait claire pour d'autres que moi. :-)
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Jerome Lambert
In article , Michel Billaud wrote:
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le fait quand même pas trop.
On ne s'abaisse tout de même pas aux premières années tout de même...
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
Ca, c'est facile... Et le +2, +1, voire -1 et moins, qui s'en charge alors? Encore un collègue qui préfère "taper" sur ceux qui ont donné les formations antérieures plutot que de descendre dans l'arène :-(
In article <7zfyt8cusz.fsf@serveur5.labri.fr>, Michel Billaud wrote:
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier
trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le
fait quand même pas trop.
On ne s'abaisse tout de même pas aux premières années tout de même...
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
Ca, c'est facile... Et le +2, +1, voire -1 et moins, qui s'en charge
alors? Encore un collègue qui préfère "taper" sur ceux qui ont donné les
formations antérieures plutot que de descendre dans l'arène :-(
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le fait quand même pas trop.
On ne s'abaisse tout de même pas aux premières années tout de même...
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
Ca, c'est facile... Et le +2, +1, voire -1 et moins, qui s'en charge alors? Encore un collègue qui préfère "taper" sur ceux qui ont donné les formations antérieures plutot que de descendre dans l'arène :-(