En tant que fervant défenseur de la distrib Xandros, et suite aux
maqueries de certains qui affirmaient que Xandros était une distrib nulle.
Et bien je suis heureux de vous annoncer qu'elle est classée N°1 des
distrib les pls simples à installer et à utiliser par le très célèbre
site www.distrowatch.com !
Elle se place aussi dans le top 10 des meilleurs distribs du moment.
Encore un peu, et elle sera enfin à sa vrai place !
--
Message envoyé avec Thunderbird
Sous Linux Xandros 3.0 Deluxe
Y'a aucun risque. Ils n'ont même pas la notion du boycott. Par leurs comportements, leurs achats, ils apportent une caution en béton à ceux qui les enculent ensuite dans les entreprises.
A force, ça devient presque jouissif. T'as presque envie de dire au bourreau : "Allez, tapez plus fort, ils achètent quand même !".
A Marseille, j'évite les abords du Vélodrome les jours de match, car sinon je me sens prêt à adhérer aux thèses de Madelin. Je vois Bush dans la rue, je lui demande aussitôt de bombarder ce tas de cons qui pleurnichent le jour et sucent à fond dès qu'il y a un ballon.
costaclt
In article <slrndg6o7g.6hq.kwyxz@grumpf.kwyxz.org>, Benjamin FRANCOIS wrote:
Ou alors ils le sont encore, et c'est pire.
Y'a aucun risque. Ils n'ont même pas la notion du boycott. Par leurs
comportements, leurs achats, ils apportent une caution en béton à ceux
qui les enculent ensuite dans les entreprises.
A force, ça devient presque jouissif. T'as presque envie de dire au
bourreau : "Allez, tapez plus fort, ils achètent quand même !".
A Marseille, j'évite les abords du Vélodrome les jours de match, car sinon
je me sens prêt à adhérer aux thèses de Madelin. Je vois Bush dans la rue,
je lui demande aussitôt de bombarder ce tas de cons qui pleurnichent le
jour et sucent à fond dès qu'il y a un ballon.
Y'a aucun risque. Ils n'ont même pas la notion du boycott. Par leurs comportements, leurs achats, ils apportent une caution en béton à ceux qui les enculent ensuite dans les entreprises.
A force, ça devient presque jouissif. T'as presque envie de dire au bourreau : "Allez, tapez plus fort, ils achètent quand même !".
A Marseille, j'évite les abords du Vélodrome les jours de match, car sinon je me sens prêt à adhérer aux thèses de Madelin. Je vois Bush dans la rue, je lui demande aussitôt de bombarder ce tas de cons qui pleurnichent le jour et sucent à fond dès qu'il y a un ballon.
costaclt
costaclt
In article , Stephane Zuckerman wrote:
La fac n'est pas là pour t'apprendre un métier, sauf dans le cas de formations ouvertement professionnalisées (IUT/IUP/Licence pro et éventuellement Master pro). Et jusqu'à preuve du contraire, une première année de Master est encore officiellement non-spécialisée. Il y a une tentative (louable à mon sens) de quand même mettre un peu de notions "pratiques" dans les mimines des étudiants pour éviter le "tout théorique", mais bon.
Il faut se méfier de cette histoire de "théorique vs pratique". On en revient. Les entreprises ont fait le forcing pour obtenir qu'on forme des gens opérationnels. Maintenant, elles commencent à déchanter. On les avait prévenues pourtant que c'était loin d'être aussi simple...
Sur ce système IUT, cette présence obligatoire rend un truc finalement très difficile : comment tu fais quand, comme moi quand j'étais étudiant, tu n'a pas un rond et que tu dois travailler à droite à gauche pour pouvoir te payer tes études ?
costaclt
In article <Pine.OSF.4.58.0508171527480.142434@vega.utc.fr>, Stephane Zuckerman wrote:
La fac n'est pas là pour t'apprendre un métier, sauf dans le cas de
formations ouvertement professionnalisées (IUT/IUP/Licence pro et
éventuellement Master pro). Et jusqu'à preuve du contraire, une première
année de Master est encore officiellement non-spécialisée. Il y a une
tentative (louable à mon sens) de quand même mettre un peu de notions
"pratiques" dans les mimines des étudiants pour éviter le "tout
théorique", mais bon.
Il faut se méfier de cette histoire de "théorique vs pratique". On en revient.
Les entreprises ont fait le forcing pour obtenir qu'on forme des gens
opérationnels. Maintenant, elles commencent à déchanter. On les avait
prévenues pourtant que c'était loin d'être aussi simple...
Sur ce système IUT, cette présence obligatoire rend un truc finalement
très difficile : comment tu fais quand, comme moi quand j'étais étudiant,
tu n'a pas un rond et que tu dois travailler à droite à gauche pour
pouvoir te payer tes études ?
La fac n'est pas là pour t'apprendre un métier, sauf dans le cas de formations ouvertement professionnalisées (IUT/IUP/Licence pro et éventuellement Master pro). Et jusqu'à preuve du contraire, une première année de Master est encore officiellement non-spécialisée. Il y a une tentative (louable à mon sens) de quand même mettre un peu de notions "pratiques" dans les mimines des étudiants pour éviter le "tout théorique", mais bon.
Il faut se méfier de cette histoire de "théorique vs pratique". On en revient. Les entreprises ont fait le forcing pour obtenir qu'on forme des gens opérationnels. Maintenant, elles commencent à déchanter. On les avait prévenues pourtant que c'était loin d'être aussi simple...
Sur ce système IUT, cette présence obligatoire rend un truc finalement très difficile : comment tu fais quand, comme moi quand j'étais étudiant, tu n'a pas un rond et que tu dois travailler à droite à gauche pour pouvoir te payer tes études ?
costaclt
talon
costaclt wrote:
En revanche, sur des connaissances de base, même je dirais du vocabulaire de base, il y a des défaillances telles que je crains que les profs ne soient même plus conscients du fait que le "djeun" est incapable de les comprendre.
Le problème n°1 c'est qu'un pourcentage important de jeunes sortent de l'école primaire sans savoir lire, écrire et compter. Ca c'est un véritable scandale, quand tout parent sait qu'il a pu apprendre ces choses de bases en au plus quelque mois a ses enfants - s'il s'est donné la peine de le faire, avant de rentrer à l'école primaire (seule méthode sure pour qu'ils en sortent avec ces connaissances). Des années sont passées à l'école primaire, en théories fumeuses, sans qu'il en sorte grand chose, et pour ce résultat brillant, on a élevé le niveu des instits de bachelier à licencié! A contrario, dans l'école républicaine du début du 20°s, des instits bacheliers se rendaient dans les campagnes, face à l'hostilité patente des parents, et parvenaient à alphabétiser correctement la quasi totalité de leurs élèves.
En tout cas, en fac, c'est vraiment une catastrophe sur les premières années. Tu ne peux même plus faire un pronostic en fonction d'un bac. Tu crois acquis certaines choses et elles ne le sont pas du tout. Et le mec a tout de même un bac !
J'ai eu des stagiaires cette année, en 4° année de fac (maîtrise), qui rendaient des rapports de stage avec une faute par mot, aucun verbe conjugué, etc. tout à fait le style hélios. Ils ont été évalués par des professeurs de Jussieu, l'un a eu 16 de moyenne à son stage, l'autre 15. Ca en dit long sur l'état du "référentiel". Des zozos de ce calibre percolent jusqu'à la thèse, pondent 10 articles par an, passent pour des génies, sont recrutés comme MDC, magouillent dans toutes les commissions, et finissent profs à la vitesse V, quand ils ne terminent pas à l'Académie.
Les référentiels, ce sont les souris qui les ont bouffés ou quoi ?
On est toujours méfiant quand on constate ça. On se dit : "Qu'est-ce que je deviens vieux con !". Mais là, en ce moment, je suis assez démobilisé...
Ce n'est pas pour rien que les universités françaises sont considérées à peu prés comme celles de Mongolie extérieure dans le monde, et que tout se passe à Oxford, Cambridge et Londres pour ce qui concerne l'Europe.
costaclt
--
Michel TALON
costaclt <fun@numericable.fr> wrote:
En revanche, sur des connaissances de base, même je dirais du vocabulaire
de base, il y a des défaillances telles que je crains que les profs ne soient
même plus conscients du fait que le "djeun" est incapable de les comprendre.
Le problème n°1 c'est qu'un pourcentage important de jeunes sortent de l'école
primaire sans savoir lire, écrire et compter. Ca c'est un véritable scandale,
quand tout parent sait qu'il a pu apprendre ces choses de bases en au plus
quelque mois a ses enfants - s'il s'est donné la peine de le faire, avant de
rentrer à l'école primaire (seule méthode sure pour qu'ils en sortent avec
ces connaissances). Des années sont passées à l'école primaire, en théories
fumeuses, sans qu'il en sorte grand chose, et pour ce résultat brillant, on a
élevé le niveu des instits de bachelier à licencié! A contrario, dans l'école
républicaine du début du 20°s, des instits bacheliers se rendaient dans les
campagnes, face à l'hostilité patente des parents, et parvenaient à
alphabétiser correctement la quasi totalité de leurs élèves.
En tout cas, en fac, c'est vraiment une catastrophe sur les premières
années. Tu ne peux même plus faire un pronostic en fonction d'un bac. Tu
crois acquis certaines choses et elles ne le sont pas du tout. Et le mec
a tout de même un bac !
J'ai eu des stagiaires cette année, en 4° année de fac (maîtrise), qui
rendaient des rapports de stage avec une faute par mot, aucun verbe conjugué,
etc. tout à fait le style hélios. Ils ont été évalués par des professeurs de
Jussieu, l'un a eu 16 de moyenne à son stage, l'autre 15. Ca en dit long
sur l'état du "référentiel". Des zozos de ce calibre percolent jusqu'à la
thèse, pondent 10 articles par an, passent pour des génies, sont recrutés
comme MDC, magouillent dans toutes les commissions, et finissent profs à la
vitesse V, quand ils ne terminent pas à l'Académie.
Les référentiels, ce sont les souris qui les ont bouffés ou quoi ?
On est toujours méfiant quand on constate ça. On se dit : "Qu'est-ce que
je deviens vieux con !". Mais là, en ce moment, je suis assez démobilisé...
Ce n'est pas pour rien que les universités françaises sont considérées à peu
prés comme celles de Mongolie extérieure dans le monde, et que tout se passe
à Oxford, Cambridge et Londres pour ce qui concerne l'Europe.
En revanche, sur des connaissances de base, même je dirais du vocabulaire de base, il y a des défaillances telles que je crains que les profs ne soient même plus conscients du fait que le "djeun" est incapable de les comprendre.
Le problème n°1 c'est qu'un pourcentage important de jeunes sortent de l'école primaire sans savoir lire, écrire et compter. Ca c'est un véritable scandale, quand tout parent sait qu'il a pu apprendre ces choses de bases en au plus quelque mois a ses enfants - s'il s'est donné la peine de le faire, avant de rentrer à l'école primaire (seule méthode sure pour qu'ils en sortent avec ces connaissances). Des années sont passées à l'école primaire, en théories fumeuses, sans qu'il en sorte grand chose, et pour ce résultat brillant, on a élevé le niveu des instits de bachelier à licencié! A contrario, dans l'école républicaine du début du 20°s, des instits bacheliers se rendaient dans les campagnes, face à l'hostilité patente des parents, et parvenaient à alphabétiser correctement la quasi totalité de leurs élèves.
En tout cas, en fac, c'est vraiment une catastrophe sur les premières années. Tu ne peux même plus faire un pronostic en fonction d'un bac. Tu crois acquis certaines choses et elles ne le sont pas du tout. Et le mec a tout de même un bac !
J'ai eu des stagiaires cette année, en 4° année de fac (maîtrise), qui rendaient des rapports de stage avec une faute par mot, aucun verbe conjugué, etc. tout à fait le style hélios. Ils ont été évalués par des professeurs de Jussieu, l'un a eu 16 de moyenne à son stage, l'autre 15. Ca en dit long sur l'état du "référentiel". Des zozos de ce calibre percolent jusqu'à la thèse, pondent 10 articles par an, passent pour des génies, sont recrutés comme MDC, magouillent dans toutes les commissions, et finissent profs à la vitesse V, quand ils ne terminent pas à l'Académie.
Les référentiels, ce sont les souris qui les ont bouffés ou quoi ?
On est toujours méfiant quand on constate ça. On se dit : "Qu'est-ce que je deviens vieux con !". Mais là, en ce moment, je suis assez démobilisé...
Ce n'est pas pour rien que les universités françaises sont considérées à peu prés comme celles de Mongolie extérieure dans le monde, et que tout se passe à Oxford, Cambridge et Londres pour ce qui concerne l'Europe.
costaclt
--
Michel TALON
Stephane Zuckerman
Sur ce système IUT, cette présence obligatoire rend un truc finalement très difficile : comment tu fais quand, comme moi quand j'étais étudiant, tu n'a pas un rond et que tu dois travailler à droite à gauche pour pouvoir te payer tes études ?
Tu es boursier.
J'ai une amie qui était dans le même IUT que moi, qui faisait un double cursus (DEUG LEA + IUT), et qui bossait toutes les vacances à la SNCF (oui, forcément, qq part, il y avait du piston, et non, elle n'était pas fauchée - n'empêche, elle réussissait à avoir du fric de cette manière-là).
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Sur ce système IUT, cette présence obligatoire rend un truc finalement
très difficile : comment tu fais quand, comme moi quand j'étais étudiant,
tu n'a pas un rond et que tu dois travailler à droite à gauche pour
pouvoir te payer tes études ?
Tu es boursier.
J'ai une amie qui était dans le même IUT que moi, qui faisait un double
cursus (DEUG LEA + IUT), et qui bossait toutes les vacances à la SNCF
(oui, forcément, qq part, il y avait du piston, et non, elle n'était pas
fauchée - n'empêche, elle réussissait à avoir du fric de cette
manière-là).
--
"Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce
que je veux !"
"The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy
way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Sur ce système IUT, cette présence obligatoire rend un truc finalement très difficile : comment tu fais quand, comme moi quand j'étais étudiant, tu n'a pas un rond et que tu dois travailler à droite à gauche pour pouvoir te payer tes études ?
Tu es boursier.
J'ai une amie qui était dans le même IUT que moi, qui faisait un double cursus (DEUG LEA + IUT), et qui bossait toutes les vacances à la SNCF (oui, forcément, qq part, il y avait du piston, et non, elle n'était pas fauchée - n'empêche, elle réussissait à avoir du fric de cette manière-là).
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
bruno
In article , SL wrote:
"Plus discret". C'est à dire moins le cas, non ?
J'ose l'espérer.
Le problème, c'est qu'en fait tout est légal. Quand une fac-école, sous prétexte que ses étudiants paient des fortunes, offrent des diplômes en pochette surprise, et va jusqu'à aboutir à une auto-censure des enseignants, c'est un peu tuant.
On peut se dire : "Mais les étudiants sont minables et les entreprises n'en voudront pas".
Pas si simple. D'une part, ils ne sont pas forcément minables : ils peuvent être très bons comme très mauvais.
Mais surtout, la fac-école peut très bien organiser les choses avec les grands groupes. Ce qui fait qu'on achète à un étudiant un carnet d'adresse. Pas d'hypothétiques compétences.
La force de ces écoles, c'est leur redoutable capacité à aider l'étudiant à se constituer de solides amitiés avec les décideurs d'entreprises. Sa compétence technique, franchement, tout le monde s'en fout un peu.
Quand j'étais ado, j'avais une copine dont le père était architecte. J'avais de très bons rapports avec lui. Il me disait que l'essentiel de son travail se faisait à partir de 11h du soir. En clubs, boites, sauteries diverses.
C'est là qu'il ramenait un contrat ou pas. Travailler sur la planche d'architecte, il appelait ça "faire une besogne".
Certaines écoles et facs ont compris ça depuis longtemps. D'autres essaient de former des gens compétents. Les pauvres !
costaclt C'est parceque tu crois que diplome = competences (comme des tas de
francais) et bien c'est loin d'etre e cas. Dans une université peut etre dans un LP surement pas et dans un centre de profit aucune chance: l'ingenieur sans charisme, sans sens des relations mais avec un beau diplome ne s'n sortira pas
In article <u7jekzqs0.fsf@nospam.com>, SL wrote:
"Plus discret". C'est à dire moins le cas, non ?
J'ose l'espérer.
Le problème, c'est qu'en fait tout est légal. Quand une fac-école, sous
prétexte que ses étudiants paient des fortunes, offrent des diplômes en
pochette surprise, et va jusqu'à aboutir à une auto-censure des
enseignants, c'est un peu tuant.
On peut se dire : "Mais les étudiants sont minables et les entreprises
n'en voudront pas".
Pas si simple. D'une part, ils ne sont pas forcément minables : ils peuvent
être très bons comme très mauvais.
Mais surtout, la fac-école peut très bien organiser les choses avec les
grands groupes. Ce qui fait qu'on achète à un étudiant un carnet d'adresse.
Pas d'hypothétiques compétences.
La force de ces écoles, c'est leur redoutable capacité à aider l'étudiant
à se constituer de solides amitiés avec les décideurs d'entreprises. Sa
compétence technique, franchement, tout le monde s'en fout un peu.
Quand j'étais ado, j'avais une copine dont le père était architecte. J'avais
de très bons rapports avec lui. Il me disait que l'essentiel de son travail
se faisait à partir de 11h du soir. En clubs, boites, sauteries diverses.
C'est là qu'il ramenait un contrat ou pas. Travailler sur la planche
d'architecte, il appelait ça "faire une besogne".
Certaines écoles et facs ont compris ça depuis longtemps. D'autres essaient
de former des gens compétents. Les pauvres !
costaclt
C'est parceque tu crois que diplome = competences (comme des tas de
francais) et bien c'est loin d'etre e cas. Dans une université peut etre
dans un LP surement pas et dans un centre de profit aucune chance:
l'ingenieur sans charisme, sans sens des relations mais avec un beau
diplome ne s'n sortira pas
Le problème, c'est qu'en fait tout est légal. Quand une fac-école, sous prétexte que ses étudiants paient des fortunes, offrent des diplômes en pochette surprise, et va jusqu'à aboutir à une auto-censure des enseignants, c'est un peu tuant.
On peut se dire : "Mais les étudiants sont minables et les entreprises n'en voudront pas".
Pas si simple. D'une part, ils ne sont pas forcément minables : ils peuvent être très bons comme très mauvais.
Mais surtout, la fac-école peut très bien organiser les choses avec les grands groupes. Ce qui fait qu'on achète à un étudiant un carnet d'adresse. Pas d'hypothétiques compétences.
La force de ces écoles, c'est leur redoutable capacité à aider l'étudiant à se constituer de solides amitiés avec les décideurs d'entreprises. Sa compétence technique, franchement, tout le monde s'en fout un peu.
Quand j'étais ado, j'avais une copine dont le père était architecte. J'avais de très bons rapports avec lui. Il me disait que l'essentiel de son travail se faisait à partir de 11h du soir. En clubs, boites, sauteries diverses.
C'est là qu'il ramenait un contrat ou pas. Travailler sur la planche d'architecte, il appelait ça "faire une besogne".
Certaines écoles et facs ont compris ça depuis longtemps. D'autres essaient de former des gens compétents. Les pauvres !
costaclt C'est parceque tu crois que diplome = competences (comme des tas de
francais) et bien c'est loin d'etre e cas. Dans une université peut etre dans un LP surement pas et dans un centre de profit aucune chance: l'ingenieur sans charisme, sans sens des relations mais avec un beau diplome ne s'n sortira pas
costaclt
In article <ddvqj9$i4v$, bruno wrote:
C'est parceque tu crois que diplome = competences (comme des tas de francais) et bien c'est loin d'etre e cas. Dans une université peut etre dans un LP surement pas et dans un centre de profit aucune chance: l'ingenieur sans charisme, sans sens des relations mais avec un beau diplome ne s'n sortira pas
Absolument. Tout est dans le relationnel. Ou alors faut vraiment être une épée dans son domaine.
C'est ce qu'il faut se tuer à dire aux étudiants qui n'ont que peu ou pas d'expériences de la vie professionnelle.
Leur faire croire qu'ils peuvent s'en sortir avec leur seule compétence technique, est amha, totalement frauduleux.
On se moque souvent ici des décisionnaires informatiques, grands lecteurs de revues à la noix. Ils sont décisionnaires parce qu'ils ont compris ce qu'était la relation.
costaclt
In article <ddvqj9$i4v$1@shakotay.alphanet.ch>, bruno wrote:
C'est parceque tu crois que diplome = competences (comme des tas de
francais) et bien c'est loin d'etre e cas. Dans une université peut etre
dans un LP surement pas et dans un centre de profit aucune chance:
l'ingenieur sans charisme, sans sens des relations mais avec un beau
diplome ne s'n sortira pas
Absolument. Tout est dans le relationnel. Ou alors faut vraiment être
une épée dans son domaine.
C'est ce qu'il faut se tuer à dire aux étudiants qui n'ont que peu ou
pas d'expériences de la vie professionnelle.
Leur faire croire qu'ils peuvent s'en sortir avec leur seule compétence
technique, est amha, totalement frauduleux.
On se moque souvent ici des décisionnaires informatiques, grands lecteurs
de revues à la noix. Ils sont décisionnaires parce qu'ils ont compris
ce qu'était la relation.
C'est parceque tu crois que diplome = competences (comme des tas de francais) et bien c'est loin d'etre e cas. Dans une université peut etre dans un LP surement pas et dans un centre de profit aucune chance: l'ingenieur sans charisme, sans sens des relations mais avec un beau diplome ne s'n sortira pas
Absolument. Tout est dans le relationnel. Ou alors faut vraiment être une épée dans son domaine.
C'est ce qu'il faut se tuer à dire aux étudiants qui n'ont que peu ou pas d'expériences de la vie professionnelle.
Leur faire croire qu'ils peuvent s'en sortir avec leur seule compétence technique, est amha, totalement frauduleux.
On se moque souvent ici des décisionnaires informatiques, grands lecteurs de revues à la noix. Ils sont décisionnaires parce qu'ils ont compris ce qu'était la relation.
costaclt
Michel Billaud
olive writes:
costaclt écrivait :
L'idéal, un peu prétentieux, serait de pouvoir dire aux étudiants : "J'en sais à peine plus que vous sur ce coup. Mais avec moi aux commandes nous apprendrons tous dix fois plus vite".
J'ai pas mal pratiqué ça...
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le fait quand même pas trop.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
olive <oloc@alussinan.org> writes:
costaclt écrivait :
L'idéal, un peu prétentieux, serait de pouvoir dire aux étudiants :
"J'en sais à peine plus que vous sur ce coup. Mais avec moi aux commandes
nous apprendrons tous dix fois plus vite".
J'ai pas mal pratiqué ça...
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier
trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le
fait quand même pas trop.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
L'idéal, un peu prétentieux, serait de pouvoir dire aux étudiants : "J'en sais à peine plus que vous sur ce coup. Mais avec moi aux commandes nous apprendrons tous dix fois plus vite".
J'ai pas mal pratiqué ça...
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le fait quand même pas trop.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Eric Jacoboni
Michel Billaud writes:
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le fait quand même pas trop.
Ou alors, c'est que le prof n'est vraiment pas doué pour apprendre...
-- Éric Jacoboni, né il y a 1427747978 secondes
Michel Billaud <billaud@labri.u-bordeaux.fr> writes:
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier
trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le
fait quand même pas trop.
Ou alors, c'est que le prof n'est vraiment pas doué pour apprendre...
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le fait quand même pas trop.
Ou alors, c'est que le prof n'est vraiment pas doué pour apprendre...
-- Éric Jacoboni, né il y a 1427747978 secondes
costaclt
In article , Michel Billaud wrote:
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le fait quand même pas trop.
On ne s'abaisse tout de même pas aux premières années tout de même...
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
costaclt
In article <7zfyt8cusz.fsf@serveur5.labri.fr>, Michel Billaud wrote:
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier
trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le
fait quand même pas trop.
On ne s'abaisse tout de même pas aux premières années tout de même...
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
C'est à dire que "Ca fait 10 ans que j'enseigne ce cours du premier trimestre de premiere année et j'en sais à peine plus que vous", ça le fait quand même pas trop.
On ne s'abaisse tout de même pas aux premières années tout de même...
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
costaclt
Eric Jacoboni
costaclt writes:
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.
Ah ben voilà, tout s'explique...
-- Éric Jacoboni, né il y a 1427748308 secondes
costaclt <fun@numericable.fr> writes:
Perso, pas d'étudiants en-dessous +3, sinon c'est vraiment trop dur.