En revanche, et même s'il se trompe, le novice linuxien doit _forcément_
entrer dans la compréhension de ce qu'il fait pour obtenir un système
viable ou seulement l'optimiser.
En revanche, et même s'il se trompe, le novice linuxien doit _forcément_
entrer dans la compréhension de ce qu'il fait pour obtenir un système
viable ou seulement l'optimiser.
En revanche, et même s'il se trompe, le novice linuxien doit _forcément_
entrer dans la compréhension de ce qu'il fait pour obtenir un système
viable ou seulement l'optimiser.
Ca peut rendre amer : tu vois des étudiants obligés de travailler chez
MacDo, de l'autre des connards avec matériel dernier cri, portable
cellulaire, qui te font chier pour une histoire d'achat de bouquin.
Ca peut rendre amer : tu vois des étudiants obligés de travailler chez
MacDo, de l'autre des connards avec matériel dernier cri, portable
cellulaire, qui te font chier pour une histoire d'achat de bouquin.
Ca peut rendre amer : tu vois des étudiants obligés de travailler chez
MacDo, de l'autre des connards avec matériel dernier cri, portable
cellulaire, qui te font chier pour une histoire d'achat de bouquin.
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:Non : comme pour tout le monde, même helios, parfois ils touchent juste,
souvent en répétant ce que quelqu'un de meilleur a dit. En l'occurence, leur
discours montrait surtout une profonde incompréhension de l'informatique
théorique, de la théorie de la calculabilité en particulier.
Sans oublier l'absence totale d'un truc qui s'appelle, comment déjà...
ah oui, l'humilité.
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:
Non : comme pour tout le monde, même helios, parfois ils touchent juste,
souvent en répétant ce que quelqu'un de meilleur a dit. En l'occurence, leur
discours montrait surtout une profonde incompréhension de l'informatique
théorique, de la théorie de la calculabilité en particulier.
Sans oublier l'absence totale d'un truc qui s'appelle, comment déjà...
ah oui, l'humilité.
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:Non : comme pour tout le monde, même helios, parfois ils touchent juste,
souvent en répétant ce que quelqu'un de meilleur a dit. En l'occurence, leur
discours montrait surtout une profonde incompréhension de l'informatique
théorique, de la théorie de la calculabilité en particulier.
Sans oublier l'absence totale d'un truc qui s'appelle, comment déjà...
ah oui, l'humilité.
Si tu lis "Courrier cadre", autant lire SVM !
Il y a plus d'offres d'emplois dans courrier cadre ;)
Si tu lis "Courrier cadre", autant lire SVM !
Il y a plus d'offres d'emplois dans courrier cadre ;)
Si tu lis "Courrier cadre", autant lire SVM !
Il y a plus d'offres d'emplois dans courrier cadre ;)
ne t'inquietes pas pour eux ils savent se demerder ils en ont pris
l'habitude
ils n'ont pas eu le choix
les 2/3 des patrons de la France actuelle n'ont pas le bac
je me demande bien pourquoi
en cap pendant 3 ans tu apprends a resoudre 1 equation du 2 degres
a la longueur cela devient ennuyeux si si je te le dis 3 ans c'est long
bon apres l'utilite de l'equation de 2 degres est une autre histoire
et pour le niveau aussi bas je ne veux pas tirer sur les ambulances
mais il est du a certains profs qui sont "incapables"
j'en ai collectionne une petite tripote cela va du prof qui fume en cours
au prof qui fait faire,1 h avant son interro en exercice pour sauver les
moyennes et le prive qui te fous dehors dans une filliere a la con pour
ton bien et j'en passe ....
l'ecole millieu environnement tout ce qu'il y a de plus classique
etonnant non c'est ce que l'on doit apeller les nouveaux maths modernes
ne t'inquietes pas pour eux ils savent se demerder ils en ont pris
l'habitude
ils n'ont pas eu le choix
les 2/3 des patrons de la France actuelle n'ont pas le bac
je me demande bien pourquoi
en cap pendant 3 ans tu apprends a resoudre 1 equation du 2 degres
a la longueur cela devient ennuyeux si si je te le dis 3 ans c'est long
bon apres l'utilite de l'equation de 2 degres est une autre histoire
et pour le niveau aussi bas je ne veux pas tirer sur les ambulances
mais il est du a certains profs qui sont "incapables"
j'en ai collectionne une petite tripote cela va du prof qui fume en cours
au prof qui fait faire,1 h avant son interro en exercice pour sauver les
moyennes et le prive qui te fous dehors dans une filliere a la con pour
ton bien et j'en passe ....
l'ecole millieu environnement tout ce qu'il y a de plus classique
etonnant non c'est ce que l'on doit apeller les nouveaux maths modernes
ne t'inquietes pas pour eux ils savent se demerder ils en ont pris
l'habitude
ils n'ont pas eu le choix
les 2/3 des patrons de la France actuelle n'ont pas le bac
je me demande bien pourquoi
en cap pendant 3 ans tu apprends a resoudre 1 equation du 2 degres
a la longueur cela devient ennuyeux si si je te le dis 3 ans c'est long
bon apres l'utilite de l'equation de 2 degres est une autre histoire
et pour le niveau aussi bas je ne veux pas tirer sur les ambulances
mais il est du a certains profs qui sont "incapables"
j'en ai collectionne une petite tripote cela va du prof qui fume en cours
au prof qui fait faire,1 h avant son interro en exercice pour sauver les
moyennes et le prive qui te fous dehors dans une filliere a la con pour
ton bien et j'en passe ....
l'ecole millieu environnement tout ce qu'il y a de plus classique
etonnant non c'est ce que l'on doit apeller les nouveaux maths modernes
Ok, prenons la place du recruteur. Pourquoi poser une question naive?
Pour etudier ma reaction, ok. Et puis?
Ca me fait penser aux entretiens type "coup de poing" qui consistent a
recevoir le candidat par des series de desobligeances marquees et
repetees (genre pas de chaise pour s'asseoir, un tutoyement agressif :"tu
as trouve ta cravate dans une poubelle"). A l'epoque (dans les annees
70 il me semble) cela permettait au recruteur de "tester" les candidats.
Ce recrutement tombe en desuetude, sans doute pour manque de resultat
probant.
Je ne comprends toujours pas ce que ma reponse va amener au recruteur: "
le candidat face a une question naive a bien reagi sans se laisser
demonter, ni se laisser surprendre". Bon, et apres?
A contrario, un recruteur qui me demande si je parle anglais et qui
continue l'entretien dans la langue de Shakespeare me parait etre
un bien meilleur test de "mise en situation".
Comment se fait il que deux cabinets de recrutements avouent publiquement
dans un journal a grande diffusion l'utilisation de medium, de morpho-
psychologues, de specialistes d'enneagrammes? Meme le sonde le plus
sceptique tressait des lauriers a la graphologie: "science" "vraie" etc..
J'ai eu une discussion interessante avec un recruteur. Il m'a avoue ne
jamais poser de questions pieges. L'idee etant que le recrute n'est pas
un imbecile et qu'il se rend de lui meme tres vite compte du (des) piege.
Et la, l'entretien change de visage: ce n'est plus un entretien qui
permet de connaitre le candidat, mais un parcours d'obstacles. De plus,
les candidats sont excellement bien formes a ce genre de situation, donc
ce n'est plus du tout discriminant..
Dans les echos de vendredi 19 samedi 20, il y a une critique du livre
ecrit par le PDG de Michael Page Europe concernant le recrutement.
Florilege:
"recruter est l'acte de management le plus important"
"trop d'entreprises laissent les operationnels se debattre
seuls face au probleme, avec le risque qu'ils cherchent surtout a ne
pas recruter d'elements potentiellement meilleurs qu'eux pour asseoir
leur propre statut"
(le moins qu'on puisse dire c'est qu'il preche en sa chapelle)
Mais surtout: "nous entrons dans l'ere de la main d'oeuvre en flux tendu:
flexible, fluide et jetable, mais experte et hautement qualifiee", a
mettre en relation avec "les cadres d'aujourd'hui sont sceptiques, cyniques
et propices a developper une relation utilitariste avec l'entreprise".
Interessant. Ces cadres sont vraiment mechants, on les jette comme des
vieux kleenex, mais ils sont devenus cyniques, ca alors.
Et plus prosaiquement: "nous quittons lentement le monde de l'experience
tangible et concrete, pour gagner l'univers, plus subtil, de la
personnalite, de la motivation, de l'etre... et du neant"
Je te conseille "le principe de Peter", qui tente de repondre a la
question. C'est amusant en tout cas.
Ok, prenons la place du recruteur. Pourquoi poser une question naive?
Pour etudier ma reaction, ok. Et puis?
Ca me fait penser aux entretiens type "coup de poing" qui consistent a
recevoir le candidat par des series de desobligeances marquees et
repetees (genre pas de chaise pour s'asseoir, un tutoyement agressif :"tu
as trouve ta cravate dans une poubelle"). A l'epoque (dans les annees
70 il me semble) cela permettait au recruteur de "tester" les candidats.
Ce recrutement tombe en desuetude, sans doute pour manque de resultat
probant.
Je ne comprends toujours pas ce que ma reponse va amener au recruteur: "
le candidat face a une question naive a bien reagi sans se laisser
demonter, ni se laisser surprendre". Bon, et apres?
A contrario, un recruteur qui me demande si je parle anglais et qui
continue l'entretien dans la langue de Shakespeare me parait etre
un bien meilleur test de "mise en situation".
Comment se fait il que deux cabinets de recrutements avouent publiquement
dans un journal a grande diffusion l'utilisation de medium, de morpho-
psychologues, de specialistes d'enneagrammes? Meme le sonde le plus
sceptique tressait des lauriers a la graphologie: "science" "vraie" etc..
J'ai eu une discussion interessante avec un recruteur. Il m'a avoue ne
jamais poser de questions pieges. L'idee etant que le recrute n'est pas
un imbecile et qu'il se rend de lui meme tres vite compte du (des) piege.
Et la, l'entretien change de visage: ce n'est plus un entretien qui
permet de connaitre le candidat, mais un parcours d'obstacles. De plus,
les candidats sont excellement bien formes a ce genre de situation, donc
ce n'est plus du tout discriminant..
Dans les echos de vendredi 19 samedi 20, il y a une critique du livre
ecrit par le PDG de Michael Page Europe concernant le recrutement.
Florilege:
"recruter est l'acte de management le plus important"
"trop d'entreprises laissent les operationnels se debattre
seuls face au probleme, avec le risque qu'ils cherchent surtout a ne
pas recruter d'elements potentiellement meilleurs qu'eux pour asseoir
leur propre statut"
(le moins qu'on puisse dire c'est qu'il preche en sa chapelle)
Mais surtout: "nous entrons dans l'ere de la main d'oeuvre en flux tendu:
flexible, fluide et jetable, mais experte et hautement qualifiee", a
mettre en relation avec "les cadres d'aujourd'hui sont sceptiques, cyniques
et propices a developper une relation utilitariste avec l'entreprise".
Interessant. Ces cadres sont vraiment mechants, on les jette comme des
vieux kleenex, mais ils sont devenus cyniques, ca alors.
Et plus prosaiquement: "nous quittons lentement le monde de l'experience
tangible et concrete, pour gagner l'univers, plus subtil, de la
personnalite, de la motivation, de l'etre... et du neant"
Je te conseille "le principe de Peter", qui tente de repondre a la
question. C'est amusant en tout cas.
Ok, prenons la place du recruteur. Pourquoi poser une question naive?
Pour etudier ma reaction, ok. Et puis?
Ca me fait penser aux entretiens type "coup de poing" qui consistent a
recevoir le candidat par des series de desobligeances marquees et
repetees (genre pas de chaise pour s'asseoir, un tutoyement agressif :"tu
as trouve ta cravate dans une poubelle"). A l'epoque (dans les annees
70 il me semble) cela permettait au recruteur de "tester" les candidats.
Ce recrutement tombe en desuetude, sans doute pour manque de resultat
probant.
Je ne comprends toujours pas ce que ma reponse va amener au recruteur: "
le candidat face a une question naive a bien reagi sans se laisser
demonter, ni se laisser surprendre". Bon, et apres?
A contrario, un recruteur qui me demande si je parle anglais et qui
continue l'entretien dans la langue de Shakespeare me parait etre
un bien meilleur test de "mise en situation".
Comment se fait il que deux cabinets de recrutements avouent publiquement
dans un journal a grande diffusion l'utilisation de medium, de morpho-
psychologues, de specialistes d'enneagrammes? Meme le sonde le plus
sceptique tressait des lauriers a la graphologie: "science" "vraie" etc..
J'ai eu une discussion interessante avec un recruteur. Il m'a avoue ne
jamais poser de questions pieges. L'idee etant que le recrute n'est pas
un imbecile et qu'il se rend de lui meme tres vite compte du (des) piege.
Et la, l'entretien change de visage: ce n'est plus un entretien qui
permet de connaitre le candidat, mais un parcours d'obstacles. De plus,
les candidats sont excellement bien formes a ce genre de situation, donc
ce n'est plus du tout discriminant..
Dans les echos de vendredi 19 samedi 20, il y a une critique du livre
ecrit par le PDG de Michael Page Europe concernant le recrutement.
Florilege:
"recruter est l'acte de management le plus important"
"trop d'entreprises laissent les operationnels se debattre
seuls face au probleme, avec le risque qu'ils cherchent surtout a ne
pas recruter d'elements potentiellement meilleurs qu'eux pour asseoir
leur propre statut"
(le moins qu'on puisse dire c'est qu'il preche en sa chapelle)
Mais surtout: "nous entrons dans l'ere de la main d'oeuvre en flux tendu:
flexible, fluide et jetable, mais experte et hautement qualifiee", a
mettre en relation avec "les cadres d'aujourd'hui sont sceptiques, cyniques
et propices a developper une relation utilitariste avec l'entreprise".
Interessant. Ces cadres sont vraiment mechants, on les jette comme des
vieux kleenex, mais ils sont devenus cyniques, ca alors.
Et plus prosaiquement: "nous quittons lentement le monde de l'experience
tangible et concrete, pour gagner l'univers, plus subtil, de la
personnalite, de la motivation, de l'etre... et du neant"
Je te conseille "le principe de Peter", qui tente de repondre a la
question. C'est amusant en tout cas.
Souvent ce sont les même. j'en connais beuacoup qui travaillent au McDo
pour s'acheter les derniers Nike/Reebok/Puma ou le dernier Nokia/Palm...
mais qui t'empreintent un stylo (vert, je vais pas lui donner le stylo
avec lequel j'écris) ou te taxe quelques feuilles de ton bloc quand il
vient en cours.
Souvent ce sont les même. j'en connais beuacoup qui travaillent au McDo
pour s'acheter les derniers Nike/Reebok/Puma ou le dernier Nokia/Palm...
mais qui t'empreintent un stylo (vert, je vais pas lui donner le stylo
avec lequel j'écris) ou te taxe quelques feuilles de ton bloc quand il
vient en cours.
Souvent ce sont les même. j'en connais beuacoup qui travaillent au McDo
pour s'acheter les derniers Nike/Reebok/Puma ou le dernier Nokia/Palm...
mais qui t'empreintent un stylo (vert, je vais pas lui donner le stylo
avec lequel j'écris) ou te taxe quelques feuilles de ton bloc quand il
vient en cours.
J'ai comme on dit "la vague intuition très nette" que le calfeutrage des
comportements délictueux (aussi bien chez les élèves que donc chez les profs)
a quelque chose à voir avec l'avancée de carrière du proviseur/principal.
J'ai bien posé la question, mais on ne m'a pas répondu. Pourquoi lorsqu'un
élève a un comportement désagréable (il utilise son portable, crache à
la gueule du prof - ça dépend des endroits) n'y a-t-il pas réaction ?
Mode vieux con aussi : lorsque j'étais à l'école, un mot de travers, une
Oui, pourquoi pas.
tenue non conforme etc. entraînait l'exclusion du cours. Ca se reproduisait:
Là je dis stop. C'est quoi une "tenue non conforme" ? Le mec qui se la
la mise au vert. Et ensuite, on éjectait le mec sans autre forme de procès.
Ben oui, mais malheureusement, comme tu l'as très bien dit précédemment, à
Maintenant, on te présente avec fierté l'école où il ne manque plus que
les miradors, sans que cela ne semble régler ce qui se passe à l'intérieur
en plus.
Je me méfie dans les deux sens. Je me souviens combien je trouvais débilitant
d'apprendre l'allemand avec des sketchs. Pourtant, maintenant, ça m'est
encore utile.
Pour la gamine, c'est tout UCBLogo. Il n'y a pas de risques ainsi :)
Tu as des softs proprio (Microworlds, Terrapin, Imagine et Toontalk) qui
sont très très bien faits. Si la môme n'a pas encore compris comment on
multiplie ou divise quelque chose, en programmant elle-même la tortue, ça
va tout seul.
Avec des adultes, je suis sûr que ça doit être pas mal. Et il y a Papert-
Piaget : on a fait pire comme pédagogues.
J'ai comme on dit "la vague intuition très nette" que le calfeutrage des
comportements délictueux (aussi bien chez les élèves que donc chez les profs)
a quelque chose à voir avec l'avancée de carrière du proviseur/principal.
J'ai bien posé la question, mais on ne m'a pas répondu. Pourquoi lorsqu'un
élève a un comportement désagréable (il utilise son portable, crache à
la gueule du prof - ça dépend des endroits) n'y a-t-il pas réaction ?
Mode vieux con aussi : lorsque j'étais à l'école, un mot de travers, une
Oui, pourquoi pas.
tenue non conforme etc. entraînait l'exclusion du cours. Ca se reproduisait:
Là je dis stop. C'est quoi une "tenue non conforme" ? Le mec qui se la
la mise au vert. Et ensuite, on éjectait le mec sans autre forme de procès.
Ben oui, mais malheureusement, comme tu l'as très bien dit précédemment, à
Maintenant, on te présente avec fierté l'école où il ne manque plus que
les miradors, sans que cela ne semble régler ce qui se passe à l'intérieur
en plus.
Je me méfie dans les deux sens. Je me souviens combien je trouvais débilitant
d'apprendre l'allemand avec des sketchs. Pourtant, maintenant, ça m'est
encore utile.
Pour la gamine, c'est tout UCBLogo. Il n'y a pas de risques ainsi :)
Tu as des softs proprio (Microworlds, Terrapin, Imagine et Toontalk) qui
sont très très bien faits. Si la môme n'a pas encore compris comment on
multiplie ou divise quelque chose, en programmant elle-même la tortue, ça
va tout seul.
Avec des adultes, je suis sûr que ça doit être pas mal. Et il y a Papert-
Piaget : on a fait pire comme pédagogues.
J'ai comme on dit "la vague intuition très nette" que le calfeutrage des
comportements délictueux (aussi bien chez les élèves que donc chez les profs)
a quelque chose à voir avec l'avancée de carrière du proviseur/principal.
J'ai bien posé la question, mais on ne m'a pas répondu. Pourquoi lorsqu'un
élève a un comportement désagréable (il utilise son portable, crache à
la gueule du prof - ça dépend des endroits) n'y a-t-il pas réaction ?
Mode vieux con aussi : lorsque j'étais à l'école, un mot de travers, une
Oui, pourquoi pas.
tenue non conforme etc. entraînait l'exclusion du cours. Ca se reproduisait:
Là je dis stop. C'est quoi une "tenue non conforme" ? Le mec qui se la
la mise au vert. Et ensuite, on éjectait le mec sans autre forme de procès.
Ben oui, mais malheureusement, comme tu l'as très bien dit précédemment, à
Maintenant, on te présente avec fierté l'école où il ne manque plus que
les miradors, sans que cela ne semble régler ce qui se passe à l'intérieur
en plus.
Je me méfie dans les deux sens. Je me souviens combien je trouvais débilitant
d'apprendre l'allemand avec des sketchs. Pourtant, maintenant, ça m'est
encore utile.
Pour la gamine, c'est tout UCBLogo. Il n'y a pas de risques ainsi :)
Tu as des softs proprio (Microworlds, Terrapin, Imagine et Toontalk) qui
sont très très bien faits. Si la môme n'a pas encore compris comment on
multiplie ou divise quelque chose, en programmant elle-même la tortue, ça
va tout seul.
Avec des adultes, je suis sûr que ça doit être pas mal. Et il y a Papert-
Piaget : on a fait pire comme pédagogues.
In article <4309a374$0$1223$, remy wrote:ne t'inquietes pas pour eux ils savent se demerder ils en ont pris
l'habitude
ils n'ont pas eu le choix
Ce que je vois, c'est un peu de la démerde qui est possible parce que
l'Etat ferme un peu les yeux sur certaines pratiques...les 2/3 des patrons de la France actuelle n'ont pas le bac
je me demande bien pourquoi
Je ne sais pas. Faudrait regarder de près la taille des entreprises, leur
nature etc.
Les patrons non-diplômés, je les vois surtout chez les artisans. En
revanche, ailleurs, ils sont souvent très diplômés.
Il faut compter aussi avec tous ces patrons issus des années 70, qui
finissent tranquillement leur course actuellement.en cap pendant 3 ans tu apprends a resoudre 1 equation du 2 degres
a la longueur cela devient ennuyeux si si je te le dis 3 ans c'est long
bon apres l'utilite de l'equation de 2 degres est une autre histoire
Je ne le vois jamais comme une application immédiate. C'est plus comme
un jeu intellectuel qu'autre chose.et pour le niveau aussi bas je ne veux pas tirer sur les ambulances
mais il est du a certains profs qui sont "incapables"
Non, "ils manquent de moyens" :)
La compétence pour arriver à sortir de là des personnes présentant de tels
handicaps me laisse rêveur.
Pour la gamine, c'est tout UCBLogo. Il n'y a pas de risques ainsi :)
Tu as des softs proprio (Microworlds, Terrapin, Imagine et Toontalk) qui
sont très très bien faits. Si la môme n'a pas encore compris comment on
multiplie ou divise quelque chose, en programmant elle-même la tortue, ça
va tout seul.
Avec des adultes, je suis sûr que ça doit être pas mal. Et il y a Papert-
Piaget : on a fait pire comme pédagogues.
costaclt
In article <4309a374$0$1223$8fcfb975@news.wanadoo.fr>, remy wrote:
ne t'inquietes pas pour eux ils savent se demerder ils en ont pris
l'habitude
ils n'ont pas eu le choix
Ce que je vois, c'est un peu de la démerde qui est possible parce que
l'Etat ferme un peu les yeux sur certaines pratiques...
les 2/3 des patrons de la France actuelle n'ont pas le bac
je me demande bien pourquoi
Je ne sais pas. Faudrait regarder de près la taille des entreprises, leur
nature etc.
Les patrons non-diplômés, je les vois surtout chez les artisans. En
revanche, ailleurs, ils sont souvent très diplômés.
Il faut compter aussi avec tous ces patrons issus des années 70, qui
finissent tranquillement leur course actuellement.
en cap pendant 3 ans tu apprends a resoudre 1 equation du 2 degres
a la longueur cela devient ennuyeux si si je te le dis 3 ans c'est long
bon apres l'utilite de l'equation de 2 degres est une autre histoire
Je ne le vois jamais comme une application immédiate. C'est plus comme
un jeu intellectuel qu'autre chose.
et pour le niveau aussi bas je ne veux pas tirer sur les ambulances
mais il est du a certains profs qui sont "incapables"
Non, "ils manquent de moyens" :)
La compétence pour arriver à sortir de là des personnes présentant de tels
handicaps me laisse rêveur.
Pour la gamine, c'est tout UCBLogo. Il n'y a pas de risques ainsi :)
Tu as des softs proprio (Microworlds, Terrapin, Imagine et Toontalk) qui
sont très très bien faits. Si la môme n'a pas encore compris comment on
multiplie ou divise quelque chose, en programmant elle-même la tortue, ça
va tout seul.
Avec des adultes, je suis sûr que ça doit être pas mal. Et il y a Papert-
Piaget : on a fait pire comme pédagogues.
costaclt
In article <4309a374$0$1223$, remy wrote:ne t'inquietes pas pour eux ils savent se demerder ils en ont pris
l'habitude
ils n'ont pas eu le choix
Ce que je vois, c'est un peu de la démerde qui est possible parce que
l'Etat ferme un peu les yeux sur certaines pratiques...les 2/3 des patrons de la France actuelle n'ont pas le bac
je me demande bien pourquoi
Je ne sais pas. Faudrait regarder de près la taille des entreprises, leur
nature etc.
Les patrons non-diplômés, je les vois surtout chez les artisans. En
revanche, ailleurs, ils sont souvent très diplômés.
Il faut compter aussi avec tous ces patrons issus des années 70, qui
finissent tranquillement leur course actuellement.en cap pendant 3 ans tu apprends a resoudre 1 equation du 2 degres
a la longueur cela devient ennuyeux si si je te le dis 3 ans c'est long
bon apres l'utilite de l'equation de 2 degres est une autre histoire
Je ne le vois jamais comme une application immédiate. C'est plus comme
un jeu intellectuel qu'autre chose.et pour le niveau aussi bas je ne veux pas tirer sur les ambulances
mais il est du a certains profs qui sont "incapables"
Non, "ils manquent de moyens" :)
La compétence pour arriver à sortir de là des personnes présentant de tels
handicaps me laisse rêveur.
Pour la gamine, c'est tout UCBLogo. Il n'y a pas de risques ainsi :)
Tu as des softs proprio (Microworlds, Terrapin, Imagine et Toontalk) qui
sont très très bien faits. Si la môme n'a pas encore compris comment on
multiplie ou divise quelque chose, en programmant elle-même la tortue, ça
va tout seul.
Avec des adultes, je suis sûr que ça doit être pas mal. Et il y a Papert-
Piaget : on a fait pire comme pédagogues.
costaclt
In article , Kevin Denis wrote:Ok, prenons la place du recruteur. Pourquoi poser une question naive?
Pour etudier ma reaction, ok. Et puis?
Pour savoir de manière précise comment tu vas évoluer dans l'entreprise.
Car malheureusement, c'est très très prédictible. Forcément, tu ne peux
savoir qu'il y a un méthodologie tout à fait chiadée derrière.Ca me fait penser aux entretiens type "coup de poing" qui consistent a
recevoir le candidat par des series de desobligeances marquees et
repetees (genre pas de chaise pour s'asseoir, un tutoyement agressif :"tu
as trouve ta cravate dans une poubelle"). A l'epoque (dans les annees
70 il me semble) cela permettait au recruteur de "tester" les candidats.
Ce recrutement tombe en desuetude, sans doute pour manque de resultat
probant.
A ma connaissance, ça ne se fait plus. Un candidat fait toujours payer
très cher à son éventuel futur employeur ce genre de dérapage.Je ne comprends toujours pas ce que ma reponse va amener au recruteur: "
le candidat face a une question naive a bien reagi sans se laisser
demonter, ni se laisser surprendre". Bon, et apres?
Après, on piste pour trouver la logique du candidat. Il n'a pas forcément
"bien réagi". Ca n'a pas de sens. Ce qui compte, c'est la logique interne
de la personne. Le reste, on s'en fout.A contrario, un recruteur qui me demande si je parle anglais et qui
continue l'entretien dans la langue de Shakespeare me parait etre
un bien meilleur test de "mise en situation".
Il voit si tu parles bien l'anglais. C'est bien. Ca s'arrête là.Comment se fait il que deux cabinets de recrutements avouent publiquement
dans un journal a grande diffusion l'utilisation de medium, de morpho-
psychologues, de specialistes d'enneagrammes? Meme le sonde le plus
sceptique tressait des lauriers a la graphologie: "science" "vraie" etc..
Personnellement, je n'ai jamais vu ça. Ensuite, il y a ce qu'on dit et
il y a ce qu'on fait réellement.J'ai eu une discussion interessante avec un recruteur. Il m'a avoue ne
jamais poser de questions pieges. L'idee etant que le recrute n'est pas
un imbecile et qu'il se rend de lui meme tres vite compte du (des) piege.
Et il ne s'agit pas de piéger qui que ce soit d'ailleurs.Et la, l'entretien change de visage: ce n'est plus un entretien qui
permet de connaitre le candidat, mais un parcours d'obstacles. De plus,
les candidats sont excellement bien formes a ce genre de situation, donc
ce n'est plus du tout discriminant..
Les candidats ne peuvent rien faire. Mais alors, ce qui s'appelle rien.
Sauf avec le patron du garage du coin.Dans les echos de vendredi 19 samedi 20, il y a une critique du livre
ecrit par le PDG de Michael Page Europe concernant le recrutement.
Florilege:
"recruter est l'acte de management le plus important"
"trop d'entreprises laissent les operationnels se debattre
seuls face au probleme, avec le risque qu'ils cherchent surtout a ne
pas recruter d'elements potentiellement meilleurs qu'eux pour asseoir
leur propre statut"
(le moins qu'on puisse dire c'est qu'il preche en sa chapelle)
Le recrutement est d'abord affaire de jeux de pouvoirs. Une entreprise
est d'abord le lieu de la préservation et du développement de pouvoirs.
La naïveté consiste à croire qu'une entreprise est là d'abord pour faire
du chiffre.Mais surtout: "nous entrons dans l'ere de la main d'oeuvre en flux tendu:
flexible, fluide et jetable, mais experte et hautement qualifiee", a
mettre en relation avec "les cadres d'aujourd'hui sont sceptiques, cyniques
et propices a developper une relation utilitariste avec l'entreprise".
Interessant. Ces cadres sont vraiment mechants, on les jette comme des
vieux kleenex, mais ils sont devenus cyniques, ca alors.
Et plus prosaiquement: "nous quittons lentement le monde de l'experience
tangible et concrete, pour gagner l'univers, plus subtil, de la
personnalite, de la motivation, de l'etre... et du neant"
Le discours du monsieur est tout à fait réaliste.Je te conseille "le principe de Peter", qui tente de repondre a la
question. C'est amusant en tout cas.
Le principe de Peter est non seulement faux, simpliste et surtout
terriblement désuet.
Personnellement, je te conseillerais un bouquin quelconque de sémiologie
psychiatrique. Cela t'éclairera davantage sur le principe clé : trouver
la logique interne d'un individu. Le reste ensuite va tout seul. Tant
qu'on n'a pas cette logique interne, on ne recrute pas ! (et on ne soigne
pas quand il s'agit des affaires courantes qui sont plus déontologiques
tout de même).
In article <slrndgj40g.2eu.kevin@zipslack.local.tux>, Kevin Denis wrote:
Ok, prenons la place du recruteur. Pourquoi poser une question naive?
Pour etudier ma reaction, ok. Et puis?
Pour savoir de manière précise comment tu vas évoluer dans l'entreprise.
Car malheureusement, c'est très très prédictible. Forcément, tu ne peux
savoir qu'il y a un méthodologie tout à fait chiadée derrière.
Ca me fait penser aux entretiens type "coup de poing" qui consistent a
recevoir le candidat par des series de desobligeances marquees et
repetees (genre pas de chaise pour s'asseoir, un tutoyement agressif :"tu
as trouve ta cravate dans une poubelle"). A l'epoque (dans les annees
70 il me semble) cela permettait au recruteur de "tester" les candidats.
Ce recrutement tombe en desuetude, sans doute pour manque de resultat
probant.
A ma connaissance, ça ne se fait plus. Un candidat fait toujours payer
très cher à son éventuel futur employeur ce genre de dérapage.
Je ne comprends toujours pas ce que ma reponse va amener au recruteur: "
le candidat face a une question naive a bien reagi sans se laisser
demonter, ni se laisser surprendre". Bon, et apres?
Après, on piste pour trouver la logique du candidat. Il n'a pas forcément
"bien réagi". Ca n'a pas de sens. Ce qui compte, c'est la logique interne
de la personne. Le reste, on s'en fout.
A contrario, un recruteur qui me demande si je parle anglais et qui
continue l'entretien dans la langue de Shakespeare me parait etre
un bien meilleur test de "mise en situation".
Il voit si tu parles bien l'anglais. C'est bien. Ca s'arrête là.
Comment se fait il que deux cabinets de recrutements avouent publiquement
dans un journal a grande diffusion l'utilisation de medium, de morpho-
psychologues, de specialistes d'enneagrammes? Meme le sonde le plus
sceptique tressait des lauriers a la graphologie: "science" "vraie" etc..
Personnellement, je n'ai jamais vu ça. Ensuite, il y a ce qu'on dit et
il y a ce qu'on fait réellement.
J'ai eu une discussion interessante avec un recruteur. Il m'a avoue ne
jamais poser de questions pieges. L'idee etant que le recrute n'est pas
un imbecile et qu'il se rend de lui meme tres vite compte du (des) piege.
Et il ne s'agit pas de piéger qui que ce soit d'ailleurs.
Et la, l'entretien change de visage: ce n'est plus un entretien qui
permet de connaitre le candidat, mais un parcours d'obstacles. De plus,
les candidats sont excellement bien formes a ce genre de situation, donc
ce n'est plus du tout discriminant..
Les candidats ne peuvent rien faire. Mais alors, ce qui s'appelle rien.
Sauf avec le patron du garage du coin.
Dans les echos de vendredi 19 samedi 20, il y a une critique du livre
ecrit par le PDG de Michael Page Europe concernant le recrutement.
Florilege:
"recruter est l'acte de management le plus important"
"trop d'entreprises laissent les operationnels se debattre
seuls face au probleme, avec le risque qu'ils cherchent surtout a ne
pas recruter d'elements potentiellement meilleurs qu'eux pour asseoir
leur propre statut"
(le moins qu'on puisse dire c'est qu'il preche en sa chapelle)
Le recrutement est d'abord affaire de jeux de pouvoirs. Une entreprise
est d'abord le lieu de la préservation et du développement de pouvoirs.
La naïveté consiste à croire qu'une entreprise est là d'abord pour faire
du chiffre.
Mais surtout: "nous entrons dans l'ere de la main d'oeuvre en flux tendu:
flexible, fluide et jetable, mais experte et hautement qualifiee", a
mettre en relation avec "les cadres d'aujourd'hui sont sceptiques, cyniques
et propices a developper une relation utilitariste avec l'entreprise".
Interessant. Ces cadres sont vraiment mechants, on les jette comme des
vieux kleenex, mais ils sont devenus cyniques, ca alors.
Et plus prosaiquement: "nous quittons lentement le monde de l'experience
tangible et concrete, pour gagner l'univers, plus subtil, de la
personnalite, de la motivation, de l'etre... et du neant"
Le discours du monsieur est tout à fait réaliste.
Je te conseille "le principe de Peter", qui tente de repondre a la
question. C'est amusant en tout cas.
Le principe de Peter est non seulement faux, simpliste et surtout
terriblement désuet.
Personnellement, je te conseillerais un bouquin quelconque de sémiologie
psychiatrique. Cela t'éclairera davantage sur le principe clé : trouver
la logique interne d'un individu. Le reste ensuite va tout seul. Tant
qu'on n'a pas cette logique interne, on ne recrute pas ! (et on ne soigne
pas quand il s'agit des affaires courantes qui sont plus déontologiques
tout de même).
In article , Kevin Denis wrote:Ok, prenons la place du recruteur. Pourquoi poser une question naive?
Pour etudier ma reaction, ok. Et puis?
Pour savoir de manière précise comment tu vas évoluer dans l'entreprise.
Car malheureusement, c'est très très prédictible. Forcément, tu ne peux
savoir qu'il y a un méthodologie tout à fait chiadée derrière.Ca me fait penser aux entretiens type "coup de poing" qui consistent a
recevoir le candidat par des series de desobligeances marquees et
repetees (genre pas de chaise pour s'asseoir, un tutoyement agressif :"tu
as trouve ta cravate dans une poubelle"). A l'epoque (dans les annees
70 il me semble) cela permettait au recruteur de "tester" les candidats.
Ce recrutement tombe en desuetude, sans doute pour manque de resultat
probant.
A ma connaissance, ça ne se fait plus. Un candidat fait toujours payer
très cher à son éventuel futur employeur ce genre de dérapage.Je ne comprends toujours pas ce que ma reponse va amener au recruteur: "
le candidat face a une question naive a bien reagi sans se laisser
demonter, ni se laisser surprendre". Bon, et apres?
Après, on piste pour trouver la logique du candidat. Il n'a pas forcément
"bien réagi". Ca n'a pas de sens. Ce qui compte, c'est la logique interne
de la personne. Le reste, on s'en fout.A contrario, un recruteur qui me demande si je parle anglais et qui
continue l'entretien dans la langue de Shakespeare me parait etre
un bien meilleur test de "mise en situation".
Il voit si tu parles bien l'anglais. C'est bien. Ca s'arrête là.Comment se fait il que deux cabinets de recrutements avouent publiquement
dans un journal a grande diffusion l'utilisation de medium, de morpho-
psychologues, de specialistes d'enneagrammes? Meme le sonde le plus
sceptique tressait des lauriers a la graphologie: "science" "vraie" etc..
Personnellement, je n'ai jamais vu ça. Ensuite, il y a ce qu'on dit et
il y a ce qu'on fait réellement.J'ai eu une discussion interessante avec un recruteur. Il m'a avoue ne
jamais poser de questions pieges. L'idee etant que le recrute n'est pas
un imbecile et qu'il se rend de lui meme tres vite compte du (des) piege.
Et il ne s'agit pas de piéger qui que ce soit d'ailleurs.Et la, l'entretien change de visage: ce n'est plus un entretien qui
permet de connaitre le candidat, mais un parcours d'obstacles. De plus,
les candidats sont excellement bien formes a ce genre de situation, donc
ce n'est plus du tout discriminant..
Les candidats ne peuvent rien faire. Mais alors, ce qui s'appelle rien.
Sauf avec le patron du garage du coin.Dans les echos de vendredi 19 samedi 20, il y a une critique du livre
ecrit par le PDG de Michael Page Europe concernant le recrutement.
Florilege:
"recruter est l'acte de management le plus important"
"trop d'entreprises laissent les operationnels se debattre
seuls face au probleme, avec le risque qu'ils cherchent surtout a ne
pas recruter d'elements potentiellement meilleurs qu'eux pour asseoir
leur propre statut"
(le moins qu'on puisse dire c'est qu'il preche en sa chapelle)
Le recrutement est d'abord affaire de jeux de pouvoirs. Une entreprise
est d'abord le lieu de la préservation et du développement de pouvoirs.
La naïveté consiste à croire qu'une entreprise est là d'abord pour faire
du chiffre.Mais surtout: "nous entrons dans l'ere de la main d'oeuvre en flux tendu:
flexible, fluide et jetable, mais experte et hautement qualifiee", a
mettre en relation avec "les cadres d'aujourd'hui sont sceptiques, cyniques
et propices a developper une relation utilitariste avec l'entreprise".
Interessant. Ces cadres sont vraiment mechants, on les jette comme des
vieux kleenex, mais ils sont devenus cyniques, ca alors.
Et plus prosaiquement: "nous quittons lentement le monde de l'experience
tangible et concrete, pour gagner l'univers, plus subtil, de la
personnalite, de la motivation, de l'etre... et du neant"
Le discours du monsieur est tout à fait réaliste.Je te conseille "le principe de Peter", qui tente de repondre a la
question. C'est amusant en tout cas.
Le principe de Peter est non seulement faux, simpliste et surtout
terriblement désuet.
Personnellement, je te conseillerais un bouquin quelconque de sémiologie
psychiatrique. Cela t'éclairera davantage sur le principe clé : trouver
la logique interne d'un individu. Le reste ensuite va tout seul. Tant
qu'on n'a pas cette logique interne, on ne recrute pas ! (et on ne soigne
pas quand il s'agit des affaires courantes qui sont plus déontologiques
tout de même).