En quoi est il faux ? Je travaille dans une grosse entreprise, et je peux
t'assurer que des chefs, non seulement ils sont nombreux, mais en plus
ils sont mauvais. Ce que j'ai vu à l'armée me faisait beaucoup penser au
principe de Peter. Il ne faut bien sûr pas le prendre comme une parole
d'évangile, mais il explique certains trucs que j'ai pu voir autour de
moi.
En quoi est il faux ? Je travaille dans une grosse entreprise, et je peux
t'assurer que des chefs, non seulement ils sont nombreux, mais en plus
ils sont mauvais. Ce que j'ai vu à l'armée me faisait beaucoup penser au
principe de Peter. Il ne faut bien sûr pas le prendre comme une parole
d'évangile, mais il explique certains trucs que j'ai pu voir autour de
moi.
En quoi est il faux ? Je travaille dans une grosse entreprise, et je peux
t'assurer que des chefs, non seulement ils sont nombreux, mais en plus
ils sont mauvais. Ce que j'ai vu à l'armée me faisait beaucoup penser au
principe de Peter. Il ne faut bien sûr pas le prendre comme une parole
d'évangile, mais il explique certains trucs que j'ai pu voir autour de
moi.
En plus il est d'une logique imparable, au moins dans l'administration. Tant
que tu sais faire ton boulot, tu es promu (*). Quand tu arrives à ton niveau
d'incompétence tu stagnes. Conclusion, tous les postes tendent à être occupés
par des incompétents. Evidemment dans le privé il y a une autre solution, on
te vire. Mais il y a plein d'autres raisons qui fonctionnent dans le privé
et amènent encore à la justification du principe de Peter. L'une d'entre
elles étant que tout chef a peur en premier lieu de ses subordonnés, donc a
tout intérêt a les prendre juste au niveau de compétence le plus passable
possible, pour qu'ils fassent à peu prés le boulot, mais ne risquent pas
de le faire passer pour un clown.
En plus il est d'une logique imparable, au moins dans l'administration. Tant
que tu sais faire ton boulot, tu es promu (*). Quand tu arrives à ton niveau
d'incompétence tu stagnes. Conclusion, tous les postes tendent à être occupés
par des incompétents. Evidemment dans le privé il y a une autre solution, on
te vire. Mais il y a plein d'autres raisons qui fonctionnent dans le privé
et amènent encore à la justification du principe de Peter. L'une d'entre
elles étant que tout chef a peur en premier lieu de ses subordonnés, donc a
tout intérêt a les prendre juste au niveau de compétence le plus passable
possible, pour qu'ils fassent à peu prés le boulot, mais ne risquent pas
de le faire passer pour un clown.
En plus il est d'une logique imparable, au moins dans l'administration. Tant
que tu sais faire ton boulot, tu es promu (*). Quand tu arrives à ton niveau
d'incompétence tu stagnes. Conclusion, tous les postes tendent à être occupés
par des incompétents. Evidemment dans le privé il y a une autre solution, on
te vire. Mais il y a plein d'autres raisons qui fonctionnent dans le privé
et amènent encore à la justification du principe de Peter. L'une d'entre
elles étant que tout chef a peur en premier lieu de ses subordonnés, donc a
tout intérêt a les prendre juste au niveau de compétence le plus passable
possible, pour qu'ils fassent à peu prés le boulot, mais ne risquent pas
de le faire passer pour un clown.
remy wrote:je lui ai pose un petit probleme
2+2+2+2=8=?*2
20 minutes pour avoir un 4 avec un arbre bien bizarre a partir du 8
Euh, tu te rends compte qu'il a 7 ou 8 ans le gamin, hein ? L'addition et
la soustraction sont à peine assimilés, la multiplication idem. En plus,
si cela ne l'intéresse pas trop, pas étonnant qu'il mette du temps à
répondre (et à se concentrer).
cela veut surtout dire que l enseignant ne lui a pas explique
que la multiplication etait une succession d'add indentiques
et qu'il n'a pas compris comment fct les tables de multiplications
Apprendre 8 * 5 = 40, ce n'est pas la même chose que d'apprendre 40 = 8 * 5.
Amuse toi à réciter l'alphabet à l'envers, c'est le même principe. Tu verras
qui si tu n'as pas eu l'habitude de le faire, tu auras du mal. Mais tu
arriveras à le faire sans trop de problème, juste un peu plus lentement, car
tu connais l'alphabet à l'endroit par coeur. Dis toi que lui ne maîtrise pas
les multiplications, mais il en est encore à un stade d'apprentissage.
Stéphane
remy wrote:
je lui ai pose un petit probleme
2+2+2+2=8=?*2
20 minutes pour avoir un 4 avec un arbre bien bizarre a partir du 8
Euh, tu te rends compte qu'il a 7 ou 8 ans le gamin, hein ? L'addition et
la soustraction sont à peine assimilés, la multiplication idem. En plus,
si cela ne l'intéresse pas trop, pas étonnant qu'il mette du temps à
répondre (et à se concentrer).
cela veut surtout dire que l enseignant ne lui a pas explique
que la multiplication etait une succession d'add indentiques
et qu'il n'a pas compris comment fct les tables de multiplications
Apprendre 8 * 5 = 40, ce n'est pas la même chose que d'apprendre 40 = 8 * 5.
Amuse toi à réciter l'alphabet à l'envers, c'est le même principe. Tu verras
qui si tu n'as pas eu l'habitude de le faire, tu auras du mal. Mais tu
arriveras à le faire sans trop de problème, juste un peu plus lentement, car
tu connais l'alphabet à l'endroit par coeur. Dis toi que lui ne maîtrise pas
les multiplications, mais il en est encore à un stade d'apprentissage.
Stéphane
remy wrote:je lui ai pose un petit probleme
2+2+2+2=8=?*2
20 minutes pour avoir un 4 avec un arbre bien bizarre a partir du 8
Euh, tu te rends compte qu'il a 7 ou 8 ans le gamin, hein ? L'addition et
la soustraction sont à peine assimilés, la multiplication idem. En plus,
si cela ne l'intéresse pas trop, pas étonnant qu'il mette du temps à
répondre (et à se concentrer).
cela veut surtout dire que l enseignant ne lui a pas explique
que la multiplication etait une succession d'add indentiques
et qu'il n'a pas compris comment fct les tables de multiplications
Apprendre 8 * 5 = 40, ce n'est pas la même chose que d'apprendre 40 = 8 * 5.
Amuse toi à réciter l'alphabet à l'envers, c'est le même principe. Tu verras
qui si tu n'as pas eu l'habitude de le faire, tu auras du mal. Mais tu
arriveras à le faire sans trop de problème, juste un peu plus lentement, car
tu connais l'alphabet à l'endroit par coeur. Dis toi que lui ne maîtrise pas
les multiplications, mais il en est encore à un stade d'apprentissage.
Stéphane
In article <4309f327$0$7839$, remy wrote:et merde moi qui croyais que je postulais a un poste pour
avoir du fric et pour qu'on ne me casse pas les couilles
Tiens, je me souviens d'un patron qui m'avait raconté l'histoire suivante.
Il avait recruté un ingénieur informaticien. Et celui-ci mettait des
cartons remplis derrière la porte de son bureau !
Vraisemblablement, pour ne pas être emmerdé. Forcément, le patron l'a
viré sur la champ en le menaçant, s'il ne partait pas tout de suite,
de le griller sur la place publique.
Encore, je crois que le poste "ingénieur informatique" est encore assez
tranquille. C'est un type qu'on laisse un peu à part, dans son coin.
En revanche, société de service informatique, c'est plutôt : "Tu as
viré tes ingénieurs, tu veux qu'on traite ça de l'extérieur ? Oh comme
on va bien te baiser...". La logique du pouvoir donc.
Une sémiologie, c'est un tas. En gros, un listing de structures (du simple
mortel au fou dangereux) et environ 400 items que tu observes et qui
te mettent assez vite sur la piste.
Exemple : plus une personne est sous l'emprise de l'anxiété et plus
elle hésite à mentir, plus elle aura des gestes d'auto-palpation, plus
elle acceptera la frustration de manière éhontée etc.
costaclt
In article <4309f327$0$7839$8fcfb975@news.wanadoo.fr>, remy wrote:
et merde moi qui croyais que je postulais a un poste pour
avoir du fric et pour qu'on ne me casse pas les couilles
Tiens, je me souviens d'un patron qui m'avait raconté l'histoire suivante.
Il avait recruté un ingénieur informaticien. Et celui-ci mettait des
cartons remplis derrière la porte de son bureau !
Vraisemblablement, pour ne pas être emmerdé. Forcément, le patron l'a
viré sur la champ en le menaçant, s'il ne partait pas tout de suite,
de le griller sur la place publique.
Encore, je crois que le poste "ingénieur informatique" est encore assez
tranquille. C'est un type qu'on laisse un peu à part, dans son coin.
En revanche, société de service informatique, c'est plutôt : "Tu as
viré tes ingénieurs, tu veux qu'on traite ça de l'extérieur ? Oh comme
on va bien te baiser...". La logique du pouvoir donc.
Une sémiologie, c'est un tas. En gros, un listing de structures (du simple
mortel au fou dangereux) et environ 400 items que tu observes et qui
te mettent assez vite sur la piste.
Exemple : plus une personne est sous l'emprise de l'anxiété et plus
elle hésite à mentir, plus elle aura des gestes d'auto-palpation, plus
elle acceptera la frustration de manière éhontée etc.
costaclt
In article <4309f327$0$7839$, remy wrote:et merde moi qui croyais que je postulais a un poste pour
avoir du fric et pour qu'on ne me casse pas les couilles
Tiens, je me souviens d'un patron qui m'avait raconté l'histoire suivante.
Il avait recruté un ingénieur informaticien. Et celui-ci mettait des
cartons remplis derrière la porte de son bureau !
Vraisemblablement, pour ne pas être emmerdé. Forcément, le patron l'a
viré sur la champ en le menaçant, s'il ne partait pas tout de suite,
de le griller sur la place publique.
Encore, je crois que le poste "ingénieur informatique" est encore assez
tranquille. C'est un type qu'on laisse un peu à part, dans son coin.
En revanche, société de service informatique, c'est plutôt : "Tu as
viré tes ingénieurs, tu veux qu'on traite ça de l'extérieur ? Oh comme
on va bien te baiser...". La logique du pouvoir donc.
Une sémiologie, c'est un tas. En gros, un listing de structures (du simple
mortel au fou dangereux) et environ 400 items que tu observes et qui
te mettent assez vite sur la piste.
Exemple : plus une personne est sous l'emprise de l'anxiété et plus
elle hésite à mentir, plus elle aura des gestes d'auto-palpation, plus
elle acceptera la frustration de manière éhontée etc.
costaclt
Ok, prenons la place du recruteur. Pourquoi poser une question naive?
Pour etudier ma reaction, ok. Et puis?
Pour savoir de manière précise comment tu vas évoluer dans l'entreprise.
Car malheureusement, c'est très très prédictible. Forcément, tu ne peux
savoir qu'il y a un méthodologie tout à fait chiadée derrière.
Je rappelle les termes employes, hein "et ton papa, il fait quoi dans
Je ne comprends toujours pas ce que ma reponse va amener au recruteur: "
le candidat face a une question naive a bien reagi sans se laisser
demonter, ni se laisser surprendre". Bon, et apres?
Après, on piste pour trouver la logique du candidat. Il n'a pas forcément
"bien réagi". Ca n'a pas de sens. Ce qui compte, c'est la logique interne
de la personne. Le reste, on s'en fout.
"bien reagi", non. Mal reagi, oui, ca peut ariver je pense. Ensuite, mal
A contrario, un recruteur qui me demande si je parle anglais et qui
continue l'entretien dans la langue de Shakespeare me parait etre
un bien meilleur test de "mise en situation".
Il voit si tu parles bien l'anglais. C'est bien. Ca s'arrête là.
Oui, mais la, c'est du concret.
Comment se fait il que deux cabinets de recrutements avouent publiquement
dans un journal a grande diffusion l'utilisation de medium, de morpho-
psychologues, de specialistes d'enneagrammes? Meme le sonde le plus
sceptique tressait des lauriers a la graphologie: "science" "vraie" etc..
Personnellement, je n'ai jamais vu ça. Ensuite, il y a ce qu'on dit et
il y a ce qu'on fait réellement.
S'ils avouent le medium, je me demande a quelles extremite arrivent
J'ai eu une discussion interessante avec un recruteur. Il m'a avoue ne
jamais poser de questions pieges. L'idee etant que le recrute n'est pas
un imbecile et qu'il se rend de lui meme tres vite compte du (des) piege.
Et il ne s'agit pas de piéger qui que ce soit d'ailleurs.
Et pourtant, il y a deux posts, tu disais:
Qu'on tende des pièges, oui.
Et la, l'entretien change de visage: ce n'est plus un entretien qui
permet de connaitre le candidat, mais un parcours d'obstacles. De plus,
les candidats sont excellement bien formes a ce genre de situation, donc
ce n'est plus du tout discriminant..
Les candidats ne peuvent rien faire. Mais alors, ce qui s'appelle rien.
Sauf avec le patron du garage du coin.
Je ne comprends pas ta reponse (??)
Dans les echos de vendredi 19 samedi 20, il y a une critique du livre
ecrit par le PDG de Michael Page Europe concernant le recrutement.
Florilege:
"recruter est l'acte de management le plus important"
"trop d'entreprises laissent les operationnels se debattre
seuls face au probleme, avec le risque qu'ils cherchent surtout a ne
pas recruter d'elements potentiellement meilleurs qu'eux pour asseoir
leur propre statut"
(le moins qu'on puisse dire c'est qu'il preche en sa chapelle)
Le recrutement est d'abord affaire de jeux de pouvoirs. Une entreprise
est d'abord le lieu de la préservation et du développement de pouvoirs.
La naïveté consiste à croire qu'une entreprise est là d'abord pour faire
du chiffre.
N'est ce pas toi qui disait il y a deux posts: "le fric, il n'y a que
Mais surtout: "nous entrons dans l'ere de la main d'oeuvre en flux tendu:
flexible, fluide et jetable, mais experte et hautement qualifiee", a
mettre en relation avec "les cadres d'aujourd'hui sont sceptiques, cyniques
et propices a developper une relation utilitariste avec l'entreprise".
Interessant. Ces cadres sont vraiment mechants, on les jette comme des
vieux kleenex, mais ils sont devenus cyniques, ca alors.
Et plus prosaiquement: "nous quittons lentement le monde de l'experience
tangible et concrete, pour gagner l'univers, plus subtil, de la
personnalite, de la motivation, de l'etre... et du neant"
Le discours du monsieur est tout à fait réaliste.
Mais tu as coupe mon ajout "... et de l'enneagramme" (ou du medium, ou du
Je te conseille "le principe de Peter", qui tente de repondre a la
question. C'est amusant en tout cas.
Le principe de Peter est non seulement faux, simpliste et surtout
terriblement désuet.
Non, pas faux. Enfin, pas _entierement_ faux. Il a seulement tort de
Personnellement, je te conseillerais un bouquin quelconque de sémiologie
psychiatrique. Cela t'éclairera davantage sur le principe clé : trouver
la logique interne d'un individu. Le reste ensuite va tout seul. Tant
qu'on n'a pas cette logique interne, on ne recrute pas ! (et on ne soigne
pas quand il s'agit des affaires courantes qui sont plus déontologiques
tout de même).
Non. Tant qu'on est pas rassure, on ne recrute pas. Qu'on soit rassure
Ok, prenons la place du recruteur. Pourquoi poser une question naive?
Pour etudier ma reaction, ok. Et puis?
Pour savoir de manière précise comment tu vas évoluer dans l'entreprise.
Car malheureusement, c'est très très prédictible. Forcément, tu ne peux
savoir qu'il y a un méthodologie tout à fait chiadée derrière.
Je rappelle les termes employes, hein "et ton papa, il fait quoi dans
Je ne comprends toujours pas ce que ma reponse va amener au recruteur: "
le candidat face a une question naive a bien reagi sans se laisser
demonter, ni se laisser surprendre". Bon, et apres?
Après, on piste pour trouver la logique du candidat. Il n'a pas forcément
"bien réagi". Ca n'a pas de sens. Ce qui compte, c'est la logique interne
de la personne. Le reste, on s'en fout.
"bien reagi", non. Mal reagi, oui, ca peut ariver je pense. Ensuite, mal
A contrario, un recruteur qui me demande si je parle anglais et qui
continue l'entretien dans la langue de Shakespeare me parait etre
un bien meilleur test de "mise en situation".
Il voit si tu parles bien l'anglais. C'est bien. Ca s'arrête là.
Oui, mais la, c'est du concret.
Comment se fait il que deux cabinets de recrutements avouent publiquement
dans un journal a grande diffusion l'utilisation de medium, de morpho-
psychologues, de specialistes d'enneagrammes? Meme le sonde le plus
sceptique tressait des lauriers a la graphologie: "science" "vraie" etc..
Personnellement, je n'ai jamais vu ça. Ensuite, il y a ce qu'on dit et
il y a ce qu'on fait réellement.
S'ils avouent le medium, je me demande a quelles extremite arrivent
J'ai eu une discussion interessante avec un recruteur. Il m'a avoue ne
jamais poser de questions pieges. L'idee etant que le recrute n'est pas
un imbecile et qu'il se rend de lui meme tres vite compte du (des) piege.
Et il ne s'agit pas de piéger qui que ce soit d'ailleurs.
Et pourtant, il y a deux posts, tu disais:
Qu'on tende des pièges, oui.
Et la, l'entretien change de visage: ce n'est plus un entretien qui
permet de connaitre le candidat, mais un parcours d'obstacles. De plus,
les candidats sont excellement bien formes a ce genre de situation, donc
ce n'est plus du tout discriminant..
Les candidats ne peuvent rien faire. Mais alors, ce qui s'appelle rien.
Sauf avec le patron du garage du coin.
Je ne comprends pas ta reponse (??)
Dans les echos de vendredi 19 samedi 20, il y a une critique du livre
ecrit par le PDG de Michael Page Europe concernant le recrutement.
Florilege:
"recruter est l'acte de management le plus important"
"trop d'entreprises laissent les operationnels se debattre
seuls face au probleme, avec le risque qu'ils cherchent surtout a ne
pas recruter d'elements potentiellement meilleurs qu'eux pour asseoir
leur propre statut"
(le moins qu'on puisse dire c'est qu'il preche en sa chapelle)
Le recrutement est d'abord affaire de jeux de pouvoirs. Une entreprise
est d'abord le lieu de la préservation et du développement de pouvoirs.
La naïveté consiste à croire qu'une entreprise est là d'abord pour faire
du chiffre.
N'est ce pas toi qui disait il y a deux posts: "le fric, il n'y a que
Mais surtout: "nous entrons dans l'ere de la main d'oeuvre en flux tendu:
flexible, fluide et jetable, mais experte et hautement qualifiee", a
mettre en relation avec "les cadres d'aujourd'hui sont sceptiques, cyniques
et propices a developper une relation utilitariste avec l'entreprise".
Interessant. Ces cadres sont vraiment mechants, on les jette comme des
vieux kleenex, mais ils sont devenus cyniques, ca alors.
Et plus prosaiquement: "nous quittons lentement le monde de l'experience
tangible et concrete, pour gagner l'univers, plus subtil, de la
personnalite, de la motivation, de l'etre... et du neant"
Le discours du monsieur est tout à fait réaliste.
Mais tu as coupe mon ajout "... et de l'enneagramme" (ou du medium, ou du
Je te conseille "le principe de Peter", qui tente de repondre a la
question. C'est amusant en tout cas.
Le principe de Peter est non seulement faux, simpliste et surtout
terriblement désuet.
Non, pas faux. Enfin, pas _entierement_ faux. Il a seulement tort de
Personnellement, je te conseillerais un bouquin quelconque de sémiologie
psychiatrique. Cela t'éclairera davantage sur le principe clé : trouver
la logique interne d'un individu. Le reste ensuite va tout seul. Tant
qu'on n'a pas cette logique interne, on ne recrute pas ! (et on ne soigne
pas quand il s'agit des affaires courantes qui sont plus déontologiques
tout de même).
Non. Tant qu'on est pas rassure, on ne recrute pas. Qu'on soit rassure
Ok, prenons la place du recruteur. Pourquoi poser une question naive?
Pour etudier ma reaction, ok. Et puis?
Pour savoir de manière précise comment tu vas évoluer dans l'entreprise.
Car malheureusement, c'est très très prédictible. Forcément, tu ne peux
savoir qu'il y a un méthodologie tout à fait chiadée derrière.
Je rappelle les termes employes, hein "et ton papa, il fait quoi dans
Je ne comprends toujours pas ce que ma reponse va amener au recruteur: "
le candidat face a une question naive a bien reagi sans se laisser
demonter, ni se laisser surprendre". Bon, et apres?
Après, on piste pour trouver la logique du candidat. Il n'a pas forcément
"bien réagi". Ca n'a pas de sens. Ce qui compte, c'est la logique interne
de la personne. Le reste, on s'en fout.
"bien reagi", non. Mal reagi, oui, ca peut ariver je pense. Ensuite, mal
A contrario, un recruteur qui me demande si je parle anglais et qui
continue l'entretien dans la langue de Shakespeare me parait etre
un bien meilleur test de "mise en situation".
Il voit si tu parles bien l'anglais. C'est bien. Ca s'arrête là.
Oui, mais la, c'est du concret.
Comment se fait il que deux cabinets de recrutements avouent publiquement
dans un journal a grande diffusion l'utilisation de medium, de morpho-
psychologues, de specialistes d'enneagrammes? Meme le sonde le plus
sceptique tressait des lauriers a la graphologie: "science" "vraie" etc..
Personnellement, je n'ai jamais vu ça. Ensuite, il y a ce qu'on dit et
il y a ce qu'on fait réellement.
S'ils avouent le medium, je me demande a quelles extremite arrivent
J'ai eu une discussion interessante avec un recruteur. Il m'a avoue ne
jamais poser de questions pieges. L'idee etant que le recrute n'est pas
un imbecile et qu'il se rend de lui meme tres vite compte du (des) piege.
Et il ne s'agit pas de piéger qui que ce soit d'ailleurs.
Et pourtant, il y a deux posts, tu disais:
Qu'on tende des pièges, oui.
Et la, l'entretien change de visage: ce n'est plus un entretien qui
permet de connaitre le candidat, mais un parcours d'obstacles. De plus,
les candidats sont excellement bien formes a ce genre de situation, donc
ce n'est plus du tout discriminant..
Les candidats ne peuvent rien faire. Mais alors, ce qui s'appelle rien.
Sauf avec le patron du garage du coin.
Je ne comprends pas ta reponse (??)
Dans les echos de vendredi 19 samedi 20, il y a une critique du livre
ecrit par le PDG de Michael Page Europe concernant le recrutement.
Florilege:
"recruter est l'acte de management le plus important"
"trop d'entreprises laissent les operationnels se debattre
seuls face au probleme, avec le risque qu'ils cherchent surtout a ne
pas recruter d'elements potentiellement meilleurs qu'eux pour asseoir
leur propre statut"
(le moins qu'on puisse dire c'est qu'il preche en sa chapelle)
Le recrutement est d'abord affaire de jeux de pouvoirs. Une entreprise
est d'abord le lieu de la préservation et du développement de pouvoirs.
La naïveté consiste à croire qu'une entreprise est là d'abord pour faire
du chiffre.
N'est ce pas toi qui disait il y a deux posts: "le fric, il n'y a que
Mais surtout: "nous entrons dans l'ere de la main d'oeuvre en flux tendu:
flexible, fluide et jetable, mais experte et hautement qualifiee", a
mettre en relation avec "les cadres d'aujourd'hui sont sceptiques, cyniques
et propices a developper une relation utilitariste avec l'entreprise".
Interessant. Ces cadres sont vraiment mechants, on les jette comme des
vieux kleenex, mais ils sont devenus cyniques, ca alors.
Et plus prosaiquement: "nous quittons lentement le monde de l'experience
tangible et concrete, pour gagner l'univers, plus subtil, de la
personnalite, de la motivation, de l'etre... et du neant"
Le discours du monsieur est tout à fait réaliste.
Mais tu as coupe mon ajout "... et de l'enneagramme" (ou du medium, ou du
Je te conseille "le principe de Peter", qui tente de repondre a la
question. C'est amusant en tout cas.
Le principe de Peter est non seulement faux, simpliste et surtout
terriblement désuet.
Non, pas faux. Enfin, pas _entierement_ faux. Il a seulement tort de
Personnellement, je te conseillerais un bouquin quelconque de sémiologie
psychiatrique. Cela t'éclairera davantage sur le principe clé : trouver
la logique interne d'un individu. Le reste ensuite va tout seul. Tant
qu'on n'a pas cette logique interne, on ne recrute pas ! (et on ne soigne
pas quand il s'agit des affaires courantes qui sont plus déontologiques
tout de même).
Non. Tant qu'on est pas rassure, on ne recrute pas. Qu'on soit rassure
Bref, il y a du travail pour tout le monde
Faut prevenir ceux qui font la queue a l'ANPE, alors.
Bref, il y a du travail pour tout le monde
Faut prevenir ceux qui font la queue a l'ANPE, alors.
Bref, il y a du travail pour tout le monde
Faut prevenir ceux qui font la queue a l'ANPE, alors.
Non. Tant qu'on est pas rassure, on ne recrute pas. Qu'on soit rassure
par une pile de diplomes, par une belle gueule et des dents blanches,
Non. Tant qu'on est pas rassure, on ne recrute pas. Qu'on soit rassure
par une pile de diplomes, par une belle gueule et des dents blanches,
Non. Tant qu'on est pas rassure, on ne recrute pas. Qu'on soit rassure
par une pile de diplomes, par une belle gueule et des dents blanches,
Je suis étonné de ne pas voir plus souvent des regrets devant la
diffusion de linux dans le grand public, sachant qu'on peut être
certain qu'une fois que linux sera largement adopté, il sera
impossible de le distinguer de Windows.
Je suis étonné de ne pas voir plus souvent des regrets devant la
diffusion de linux dans le grand public, sachant qu'on peut être
certain qu'une fois que linux sera largement adopté, il sera
impossible de le distinguer de Windows.
Je suis étonné de ne pas voir plus souvent des regrets devant la
diffusion de linux dans le grand public, sachant qu'on peut être
certain qu'une fois que linux sera largement adopté, il sera
impossible de le distinguer de Windows.
Le 22-08-2005, Stephane TOUGARD a écrit :
Bref, il y a du travail pour tout le monde
Le 22-08-2005, Stephane TOUGARD <stephane@unices.org> a écrit :
Bref, il y a du travail pour tout le monde
Le 22-08-2005, Stephane TOUGARD a écrit :
Bref, il y a du travail pour tout le monde
<cynisme>
C'est même à se demander pourquoi il y a encore des gens qui crèvent de
faim en France. Si leur situation leur deplait tant que ça, il ont qu'à
aller bosser vu qu'il y a du travail pour tout le monde; et puis on en
parle plus.
</cynisme>
<cynisme>
C'est même à se demander pourquoi il y a encore des gens qui crèvent de
faim en France. Si leur situation leur deplait tant que ça, il ont qu'à
aller bosser vu qu'il y a du travail pour tout le monde; et puis on en
parle plus.
</cynisme>
<cynisme>
C'est même à se demander pourquoi il y a encore des gens qui crèvent de
faim en France. Si leur situation leur deplait tant que ça, il ont qu'à
aller bosser vu qu'il y a du travail pour tout le monde; et puis on en
parle plus.
</cynisme>