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Xandos N°1 sur DistroWatch !

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Xandros
Salut à tous,

En tant que fervant défenseur de la distrib Xandros, et suite aux
maqueries de certains qui affirmaient que Xandros était une distrib nulle.

Et bien je suis heureux de vous annoncer qu'elle est classée N°1 des
distrib les pls simples à installer et à utiliser par le très célèbre
site www.distrowatch.com !

Elle se place aussi dans le top 10 des meilleurs distribs du moment.

Encore un peu, et elle sera enfin à sa vrai place !

--
Message envoyé avec Thunderbird
Sous Linux Xandros 3.0 Deluxe

10 réponses

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costaclt
In article , olive wrote:

Et assister sur une année à la transformation des rapports au savoir, au
moins chez quelques uns, voire à la conquête de leur autonomie
constitue une des grandes satisfactions de l'enseignement à ce niveau,
amha.


Le " au moins chez quelques uns", ça veut dire : "la génétique a le
dessus, hélas " :)

En fait, l'air de rien, jouer le rôle de prof est assez compliqué.

Si on fait un cours sur un truc qu'on connaît parfaitement, c'est
lamentablement chiant sur la matière et du coup on se réfugie sur
l'affectif avec un tout petit nombre d'étudiants, qu'il a fallu en général
5 mn chrono pour repérer dès le début.

J'aime bien le rapport presque affectueux qui peut s'instaurer avec de
rares étudiants. Mais ça ne me suffit pas. Il faut que moi aussi j'apprenne
quelque chose. Je vois toujours plus le prof comme un organisateur que
comme quelqu'un qui délivre un savoir.

C'est un peu comme le type qui se pointe avec une angine chez le médecin.
Si tu n'as pas de rapports proches avec le patient, c'est chiant au possible.

L'idéal, un peu prétentieux, serait de pouvoir dire aux étudiants :
"J'en sais à peine plus que vous sur ce coup. Mais avec moi aux commandes
nous apprendrons tous dix fois plus vite".

costaclt

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Eric Jacoboni
Julien BLACHE writes:

Voeu pieu.


Pas tout à fait car je l'ai un peu constaté... (en IUP, il ne sont pas
500 dans un amphi, donc on peut rapidement savoir qui fait quoi, ou ne
fait pas).

La question benoîte au début d'un cours qui va se dérouler par
transparents/vidéo : « M'sieur, est-ce qu'on aura le support ? » n'est
certainement pas la manifestation de l'intérêt de l'étudiant pour le
travail de l'enseignement (il le mériterait, pourtant), mais
simplement une version édulcorée de « zyva, cool, pas besoin de
gratter, faut simplement être là pendant deux heures pour pas être
repéré et pas besoin d'écouter vu que j'aurai le support... je vais
pouvoir lire mes SMS et je relirai les 200 transparents la veille de
l'exam ».

Bon, pour être honnête, il y a aussi la version des vieux barbons
élevés à la pédagogie iufmiemme : « comme l'étudiant, loué soit-il,
n'a pas a encombrer son esprit par cette tâche fastidieuse qu'est
l'écriture, il a (loué soit-il) son esprit plus disponible pour
appréhender le contenu du message exprimé par l'enseignant et peut
porter un regard critique : son écoutabilité est alors optimale »
(j'exagère à peine le délire). Il n'y a que ceux qui ne font pas cours
pour prétendre des conneries pareilles.

Maintenant, imaginons qu'à cette question benoîte, l'enseignant, ce
sale con, réponde : « non ». Il ne peut pas le faire si son cours est
sur transparents, ce ne serait pas honnête (encore que, de mon temps,
j'ai vu faire...), mais il peut le faire si lui-même gratte au
tableau. Si l'étudiant ne prend pas de notes (ou les prend mal), ça
va vite se voir (en tous cas, moi, je le vois vite) : « M'sieur, c'est
quoi la différence entre un verrou consultatif et un verrou impératif
? » « Je l'ai expliqué au dernier cours, vous n'avez pas relu vos
notes avant de venir ? » (ils ne relisent jamais leurs notes avant de
venir, je le sais... mais celui-là me foutra au moins la paix le
restant du cours). Par ailleurs, quelqu'un qui ne gratte pas au milieu
de 20 ou 30 pelés ça se repère assez vite donc, du coup, il prend des
notes.

Quoi qu'il en soit, quelle que soit la méthode, elle ne transformera
pas un glandeur en bosseur, c'est clair : celui qui ne sait pas
prendre de notes ne saura pas non plus lire un support de cours (et je
ne lui prédis pas un grand avenir dans les études). Ceux qui bossent
pour de vrai s'en foutent un peu, à vrai dire (d'ailleurs, ce ne sont
jamais eux qui se plaignent). Par contre, j'ai constaté qu'un cours
« au tableau » était largement plus vivant qu'une projection et que,
donc, les interactions avec les étudiants étaient plus enrichissantes
(ce qui, accessoirement, permet de détecter plus vite une mauvaise
compréhension). Vu que c'est pour moi, bien plus agréable, je ne vais
plus me gêner.
--
Éric Jacoboni, né il y a 1427650066 secondes

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labra
Ce 15 Aug 2005 16:23:06 +0200, notre cher(e) SL écrivais:

Stephane TOUGARD writes:

Dans le fond de ma poubelle, avec les autres distrib a neuneu qui ne
font que ramener plus d'emmerdeurs dans ton genre, les luc2, helios
et autres neuneus de services.



Pour ce qui es des distrib's, elle toutes du pour et du contre, là, pour ma
part, il y a trop de critère qui rentre en jeux.
Donc pour ma part, même si j'ai une préférence pour les produits de chez redhat
et mandrake (heu mandriva), ce sont des appréciations perso. car elle sont
bonnes dans leurs domaines et moins bonnes dans d'autre, Hmmm
De plus on peut bidouiller sur chaque pour les configurer selon ses propres
critères... (Ok, pas à la porté du premier beguiner de passage) mais bon.

Je suis étonné de ne pas voir plus souvent des regrets devant la
diffusion de linux dans le grand public, sachant qu'on peut être
certain qu'une fois que linux sera largement adopté, il sera
impossible de le distinguer de Windows.


Pas fort d'accord, il est vrais qu'au niveau installe et upgrade, la plupart des
distrib s'amméliore et deviennent de plus en plus utilisable par beaucoup de
beguinner, et que bientôt on pourra installer aussi facilement une distrib linux
like qu'un système winchose.
Mais Il ne faut quand même pas comparer windows et linux.enfin si, mais faut pas
assimiler l'une à l'autre.
Les deux OS, sont fondamentalement différent. cela faudra jamais l'oublier,
car justement c'est fondamentale.

Bon, j'vais arreter, j'commence à me repeter ;-)

labra


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Michel Billaud
Eric Jacoboni writes:

Donc, à partir de pas plus tard que la rentrée,


Ho, ça sent la bonne résolution de début d'année ça :-)

je rapatrie tout dans
des documents qui me serviront de support de cours et tout se fera au
tableau, comme dans le temps, avec des craies (et des pantalons plein
de marques blanches) ou ces saloperies de feutres (et des pantalons
pleins de marques noires). Et les étudiants, au lieu de discuter avec
le voisin de leur prochaine sortie en boîte, s'occuperont les mains à
gratter car ils n'auront pas les supports, na : c'est chiant de noter
quelque chose qu'on ne comprend pas, donc les plus consciencieux se
sentent obligé de poser des questions, le cours reprend un peu de vie
et tout le monde est content.


Je veux pas te saper le moral, mais c'est ce que je fais depuis deux ans et
ça ne marche pas mieux.

* on fournit les documents => pas la peine de bosser en cours (ni
entre) parce qu'il suffira de bachoter la veille de l'exam. Prévoir
que la veille, y en a 3 ou 4 qui vont débarquer réclamer le polycop
qu'on a donné en début d'année, et qu'ils viennent juste de perdre,
comme c'est bête.

* on les fournit pas => on trouvera bien un pigeon (géneralement une
pigeonne, elles écrivent mieux) qui a pris des notes qu'on
photocopiera la veille (voir plus haut). Et sinon c'est pas grave, y a
plein de sites web (sauf celui du prof, c'est vexant).

Faut pas leur en vouloir, au lycée ça marchait en faisant comme ça, y
a pas de raison que ça marche pas comme ça après.

Donc le problème, c'est plutot qu'ils consacrent 0 minute 0 secondes à
une matière entre deux séances de guignol. A la seconde séance ils ont
oublié le sujet de la première et ont de la peine à suivre, à la
troisième ils sont largués, et à la quatrième c'est le dégoût qui
pointe. Et pourquoi bosser un truc chiant, hein ?

Je vais peut être tenter un autre truc cette année (bonne résolution)
pour mettre le hola à la passivité. En gros,

* 3 ou 4 pages à lire avant chaque séance, genre introduction et
terminologie (l'idée c'est que 10 minutes de lectures peuvent
avantageusement remplacer une bonne demi-heure de platitudes, genre
"de tout temps, les ordinateurs ont eu des périphériques d'entrée et
de sortie".

* Questions (triviales) sur le texte a rendre obligatoirement _avant_
le cours (via une appli web, l'ordinateur est notre ami). Le cours ne
consiste plus à dicter des définitions ni à réciter des banalités.

* Exercices à faire après le cours, à remettre via le web, du niveau
"facile si on a compris le cours".

reste plus qu'à trouver une petite appli web qui se charge du
flica^h^h^h^h^h contrôle pédagogique, ou à la faire si y en a pas, ça
devrait pas être trop dur. Et à convaincre les collègues.

MB

--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)

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Eric Jacoboni
Michel Billaud writes:

Donc, à partir de pas plus tard que la rentrée,


Ho, ça sent la bonne résolution de début d'année ça :-)


Ben oué, je suis en train de me retaper les cours, là, donc c'est chaud :)

Faut pas leur en vouloir, au lycée ça marchait en faisant comme ça, y
a pas de raison que ça marche pas comme ça après.

Donc le problème, c'est plutot qu'ils consacrent 0 minute 0 secondes à
une matière entre deux séances de guignol.


Oui, comme je le disais, un glandeur trouvera toujours le moyen de
glander... Cela dit, s'il ne m'emmerde pas, qu'il suit bien et qu'il
ne perturbe pas les autres... (mais c'est hélas rarement le cas).

Je vais peut être tenter un autre truc cette année (bonne résolution)
pour mettre le hola à la passivité. En gros,


En fait, à partir de cette année, il y a un gros bâton qui les attend
en fin d'année et je crois bien que ça suffira... Avant, il suffisait
d'avoir sa moyenne en sortie d'IUP1 pour entrer d'office en IUP2 (et
idem pour le passage IUP2 -> IUP3) donc ça encourageait pas mal les
branleurs qui, puisqu'ils sont branleurs, ont toujours des ressources
pour se tirer d'affaire (compensations, moyenne générale et tout le toutim)

Avec le joyeux passage en LMD, exit l'IUP1, bonjour le L3. Le
programme sera à peu près le même que l'IUP2 (faut pas rêver)
MAIS.... le passage en M1 d'IUP (l'équivalent de l'IUP3 actuel, tu me
suis ?) n'est plus automatique car le L3 fait partie de la formation
universitaire classique, à la différence du M1 IUP.

On pourra donc dire à un glandeur notoire : c'est bien mon gars, t'as
ton L3, mais ton M1 tu ne le feras pas chez nous, et on ne va pas se
gêner. Évidemment, comme on n'est pas des fourbes, on va bien insister
là-dessus dès la rentrée... Pas de M1 égal pas de 2 ans en alternance
payées pour faire M1 et M2 : à eux de voir.

N'empêche qu'avec les conneries des mauvais que j'avais cette année en
IUP1 je suis bon pour me retaper quasiment autant de sujets que j'ai
de matières pour Septembre, pour 2 ou 3 gus...

--
Éric Jacoboni, né il y a 1427658346 secondes


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Patrice Karatchentzeff
Eric Jacoboni writes:

Patrice Karatchentzeff writes:

Pourtant, je sens que c'est la meilleure solution à terme... Il
suffirait d'un outil ouisimachin en front-end du xml pour rendre la
chose aisée...


Il existe des éditeurs XML assez pointus, mais ils sont également très
chers... En fait, ce n'est pas tant l'édition qui me pose problème
(nxml est *très* bien) que le traitement du XML pour produire une
version imprimable avec des outils perennes et, surtout, souples.


En fait, je crois que je me suis mal exprimé... éditer du XML, peu ou
prou, c'est facile : il existe pléthore d'outils pour cela.

Ce que je cherche, c'est un outil ouisimachin, qui intègre la majeur
partie de la DTD docbook, qui ne lise et produise que du XML/docbook
pour le source et - à la rigueur - embarque un CVS/subversion (c'est
caduque s'il produit vraiment du xml en sortie).

Le but, c'est de permettre une prise en main triviale pour les
utilisateurs de type technicien, et de faciliter le travail
collaboratif par l'édition simultanée d'un document... éditer du XML
directement demande d'acquérir un savoir-faire inutile à ce
niveau-là... peu ou pas différent d'ailleurs de TeX/LaTeX.

Quand je cherchais cela, ce qui se rapportait de plus proche était LyX
et TeXmacs... malheureusement, aucun ne produise(ait) du XML/Docbook
en sortie...

J'élimine OOo & Co vue la complexité du bousin...

Je louche aujourd'hui sur les Wikis mais c'est un peu en marge quand
même... et trop typé web (par définition).

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
ZZZzz /,`.-'`'    -.  ;-;;,_   mailto:
     |,4-  ) )-,_. , (  `'-'  http://p.karatchentzeff.free.fr
    '---''(_/--'  `-'_)       


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Julien BLACHE
Michel Billaud wrote:

Donc le problème, c'est plutot qu'ils consacrent 0 minute 0 secondes à
une matière entre deux séances de guignol. A la seconde séance ils ont
oublié le sujet de la première et ont de la peine à suivre, à la
troisième ils sont largués, et à la quatrième c'est le dégoût qui
pointe. Et pourquoi bosser un truc chiant, hein ?


T'oublies encore un truc, deux en fait, du moins c'est ce que je
constate ici :
- de toute façon y'a les TD, on y trouvera bien quelques trucs à
comprendre et ça suffira avec un peu de chance
- pour les TP et les TD y'a les pigeons de l'année précédente, qui
ont sûrement gardé des notes voire des solutions complètes, comme en
plus c'est au format Word/OOo/whatever, y'a qu'à changer les noms

D'où, dernier point :
- bah le TP rattrappera le vautrage du partiel

Le dernier point dépendant fortement de la savante formule établissant
les notes.

JB.

--
Bon, v'la les donneurs de leçon qui rapliquent, dites-moi donc :
qu'est-ce que veut dire "spam" et "follow up" ? Je donne une info, qui
mérite d'être largement diffusée. Oû est la faute ?
-+- RC in : Guide du Neuneu d'Usenet - Laisse aller, c'est tout bon -+-

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SL

Ce que je cherche, c'est un outil ouisimachin, qui intègre la majeur
partie de la DTD docbook, qui ne lise et produise que du XML/docbook
pour le source et - à la rigueur - embarque un CVS/subversion (c'est
caduque s'il produit vraiment du xml en sortie).

Le but, c'est de permettre une prise en main triviale pour les
utilisateurs de type technicien, et de faciliter le travail
collaboratif par l'édition simultanée d'un document... édi ter du XML
directement demande d'acquérir un savoir-faire inutile à ce
niveau-là... peu ou pas différent d'ailleurs de TeX/LaTeX.

Quand je cherchais cela, ce qui se rapportait de plus proche était L yX
et TeXmacs... malheureusement, aucun ne produise(ait) du XML/Docbook
en sortie...


Si je vous ai bien compris c'est ce genre d'éditeur (édition WYSI WYG
de docbook) que vous recherchez :

<http://www.syntext.com/products/serna/illustrated.htm>

Je l'avais essayé pendant deux minutes. Naturellement à part une
version d'essai c'est payant.

SL

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Eric Jacoboni
Julien BLACHE writes:

- pour les TP et les TD y'a les pigeons de l'année précédente, qui
ont sûrement gardé des notes voire des solutions complètes, comme en
plus c'est au format Word/OOo/whatever, y'a qu'à changer les noms


Sauf si les sujets changent tous les ans... c'est dur à refourguer un
projet qui ne correspond pas à l'énoncé. Après, si l'enseignant est
une grosse feignasse, il ne pourra pas se plaindre que ses étudiants
le soient aussi.

D'où, dernier point :
- bah le TP rattrappera le vautrage du partiel


Ben... je sais pas chez vous, mais une note de projet, chez moi, ne
peut mathématiquement pas rattraper un vautrage.

Le dernier point dépendant fortement de la savante formule établissant
les notes.


Voilà... et comme disait Fernand, « c'est étudié pour... ».

--
Éric Jacoboni, né il y a 1427660559 secondes

Avatar
SL

La question benoîte au début d'un cours qui va se dérouler par
transparents/vidéo : « M'sieur, est-ce qu'on aura le support ? » n'est
certainement pas la manifestation de l'intérêt de l'étudia nt pour le
travail de l'enseignement (il le mériterait, pourtant), mais
simplement une version édulcorée de « zyva, cool, pas beso in de
gratter, faut simplement être là pendant deux heures pour pas être
repéré et pas besoin d'écouter vu que j'aurai le support.. . je vais
pouvoir lire mes SMS et je relirai les 200 transparents la veille de
l'exam ».


Il m'a semblé que l'avantage du diaporama c'est qu'il permet de
préparer les détails du cours, le temps qu'on passe sur telle par tie,
le détail de l'explication d'un point particulier, etc. Mais je n'ai
peut être ressenti ce côté béquille que du fait du manq ue
d'expérience, qui donne l'impression qu'un cours sans support est de
l'improvisation. Du côté des élèves, j'avais plutô t l'impression que
ça captait l'attention (peut être la nouveauté du procé dé). En tout
cas une solution radicale pour éviter la dispersion c'est de baisser
la lumière dans la salle ; les écrans de téléphones por tables se
trahissent rapidement dans l'obscurité.