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Xandos N°1 sur DistroWatch !

333 réponses
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Xandros
Salut à tous,

En tant que fervant défenseur de la distrib Xandros, et suite aux
maqueries de certains qui affirmaient que Xandros était une distrib nulle.

Et bien je suis heureux de vous annoncer qu'elle est classée N°1 des
distrib les pls simples à installer et à utiliser par le très célèbre
site www.distrowatch.com !

Elle se place aussi dans le top 10 des meilleurs distribs du moment.

Encore un peu, et elle sera enfin à sa vrai place !

--
Message envoyé avec Thunderbird
Sous Linux Xandros 3.0 Deluxe

10 réponses

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Eric Jacoboni
costaclt writes:

Les profs que j'ai eu, c'était variable. En gros, je dirais qu'ils se
faisaient chier tout de même. Y'a pas à tourner autour du pot : en réunion
bien plus tard, quand ce n'était plus mes profs mais de simples collègues,
ce qui les interessaient c'était la recherche. Pas faire le pitre avec
des étudiants. Ils étaient plus directs.


Ah, l'éternel dualité chercheur/enseignant... Moi, c'est la recherche
qui m'emmerde.

Sinon, innover dans un cours, je ne suis pas trop convaincu. Il y a
maintenant tellement de documentation, et souvent très bien faite, que
se faire suer à trouver trois bricoles... Enfin, c'est pas mon truc.


Il n'est pas question d'innover, mais de jouer sa partition. Ça se
saurait un peu si la façon de dispenser un enseignement n'avait pas
d'impact sur la compréhension des étudiants.

Ah mais ça c'est différent. C'est ton problème d'une certaine manière, pas
celui des étudiants.


Ah ? Tu veux que je te présente des gus qui ne préparent pas leurs
cours en info ? Qui ne font pas un minimum de veille technologique ?
Tu veux voir ce que ça donne au final sur une brouette d'étudiants ?

En fait, je ne supporte pas les situations qui ne sont pas des
situations professionnelles, qui sont des exigences plus ou moins
farfelues qu'on impose aux étudiants et qu'on s'impose aussi, de
manière très artificielle.


Ben, une situation professionnelle, c'est un mec qui fait ce qu'on lui
dit de faire. Ça peut paraître ballot, mais ceux qui s'affranchissent
de cette contrainte ne sont pas la majorité. Si un gus n'arrive pas à
se lever pour suivre un cours, ni s'organiser pour son travail
estudiantin, je te prie de croire que dans le joyeux monde de
l'informatique, il n'ira pas bien loin (il sort quand même plus de
développeurs que de théoricien de la preuve, hein...). Les
« professionnels » (ce terme m'a toujours fait marrer), je me les
coltine au cours des conseils de perfectionnement et ceux qui y sont
n'ont pas vraiment le même discours que toi.

J'essaie de ne pas imposer aux étudiants ces hypocrisies ou ces rituels
pédagogiques qui ne correspondent pas à ce que fait un professionnel.


On ne doit pas fréquenter les mêmes professionnels...

Professionnellement, c'est un truc qu'on ne fait pas. Admettons que
je vienne m'inscrire à ton cours pour y comprendre un peu mieux
l'informatique. Tu crois que je serais présent ? Certainement pas !
J'ai autre chose à faire.


Eh oh, je ne t'ai pas forcé, hein, c'est toi qui a voulu venir... si
tu n'as pas besoin de moi, pourquoi t'inscrire puisque tu crois que tu
y arriveras tout seul ? (des gus qui connaissent l'informatique mieux
que moi parce qu'ils lisent SVM dans le texte, il y en a plein les
facs : on a le temps de les connaître car ils restent plus longtemps
que les autres).

Concrètement, je réagirais en professionnel : je te demanderais ta
biblio, tes fichiers. En temps, je travaillerais bien plus vite à
mon bureau. En revanche, quand je me déplacerai pour que tu me
donnes des explications sur un truc que je ne pige pas, je ne te
lacherai pas comme ça !


Et moi, j'agirai comme un professionnel et je te renverrai
chier... donc au final, pas la peine de t'inscrire, ça t'éviteras de
faire la queue à la rentrée :) Je te dis, nous ne fréquentons pas les
mêmes professionnels.
--
Éric Jacoboni, né il y a 1427675564 secondes

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Stephane Zuckerman
ça captait l'attention (peut être la nouveauté du procédé). En tout
cas une solution radicale pour éviter la dispersion c'est de baisser
la lumière dans la salle ; les écrans de téléphones portables se
trahissent rapidement dans l'obscurité.
Les ronflements aussi :)

--
"Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce
que je veux !"
"The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy
way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)

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tpg
Xandros writes:

En tant que fervant défenseur de la distrib Xandros, et suite aux
maqueries de certains qui affirmaient que Xandros était une distrib
nulle.


Ah ouais ? Moi qui croyais que c'était une marque de confiture avec
moins de sucre dedans ?

Désolé !

--
You're a ha-a-a-ard man, McGee!

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Marc Collin
Franck Yvonnet wrote:

Ainsi Parlait Marc Collin
que macos X innove? (quasi tout vient du libre pour cet os)


Darwin est sous licence BSD, certe, mais tout le reste (cocoa, carbon,
quicktime, etc...) sont des technos propriétaires. Avec une
méconnaissancve pareille du système, pas étonnant que tu penses que OS X
n'innove pas.


jusqu'a tout récemment, j'utilisais macos X

allez dis moi les innovations de X

--
www.laboiteaprog.com


Avatar
costaclt
In article , Eric Jacoboni wrote:
Ah, l'éternel dualité chercheur/enseignant... Moi, c'est la recherche
qui m'emmerde.


Qu'est-ce qui te plait dans l'enseignement ?

Il n'est pas question d'innover, mais de jouer sa partition. Ça se
saurait un peu si la façon de dispenser un enseignement n'avait pas
d'impact sur la compréhension des étudiants.


Jouer sa partition ? Je ne comprends pas tellement ce que cela veut
dire. Etre à l'aise avec un contenu, avec les étudiants ?


Ah ? Tu veux que je te présente des gus qui ne préparent pas leurs
cours en info ? Qui ne font pas un minimum de veille technologique ?
Tu veux voir ce que ça donne au final sur une brouette d'étudiants ?


Surtout pas malheureux ! Ils dégagent (enfin je l'espère) le plus
vite possible.


Ben, une situation professionnelle, c'est un mec qui fait ce qu'on lui
dit de faire. Ça peut paraître ballot, mais ceux qui s'affranchissent
de cette contrainte ne sont pas la majorité.


Une situation professionnelle, c'est un type qui atteint les objectifs
qu'on lui donne. Ensuite, il y a des variantes dans le management.


Si un gus n'arrive pas à
se lever pour suivre un cours, ni s'organiser pour son travail
estudiantin, je te prie de croire que dans le joyeux monde de
l'informatique, il n'ira pas bien loin (il sort quand même plus de
développeurs que de théoricien de la preuve, hein...). Les
« professionnels » (ce terme m'a toujours fait marrer), je me les
coltine au cours des conseils de perfectionnement et ceux qui y sont
n'ont pas vraiment le même discours que toi.


Tu évoques des comportements comme si tes étudiants étaient des CAP.
Ce n'est plus une matière que tu enseignes, cela devient de la ré-éducation.

Dans l'enseignement, on s'occupe "d'élèves" pas "d'enfants, d'ados ou
de jeunes adultes". Autrement dit, on ne s'occupe pas de faire en sorte
que le mec se lève, qu'il arrive à l'heure ou des trucs comme ça. Il le
fait pas, il dégage. On n'est pas des éducateurs (enfin, c'est l'Etat
qui a instauré ce distinguo fondamental élève vs enfant).


On ne doit pas fréquenter les mêmes professionnels...


Fort possible.

Eh oh, je ne t'ai pas forcé, hein, c'est toi qui a voulu venir... si
tu n'as pas besoin de moi, pourquoi t'inscrire puisque tu crois que tu
y arriveras tout seul ?


Mais pour une raison simple : je suis, admettons, obligé d'avoir réussi
ton enseignement dans le cadre d'un diplôme. C'est aussi simple que ça.
On ne peut pas dire "l'étudiant a voulu venir". C'est faux. Il est obligé
de venir (ou alors c'est une matière à option), ou en tout cas de réussir
une unité de valeur.


(des gus qui connaissent l'informatique mieux
que moi parce qu'ils lisent SVM dans le texte, il y en a plein les
facs : on a le temps de les connaître car ils restent plus longtemps
que les autres).


Tu exagères. Tu sais très bien qu'un étudiant ne va pas tomber dans
cette caricature. Ce sont des traités qu'il va lire, pas SVM, en tout
cas pour préparer un cours.


Et moi, j'agirai comme un professionnel et je te renverrai
chier... donc au final, pas la peine de t'inscrire, ça t'éviteras de
faire la queue à la rentrée :) Je te dis, nous ne fréquentons pas les
mêmes professionnels.


Tu as tort : les profs m'adoraient et faisaient la gueule quand je ne
venais pas ! j'avais le côté "locomotive". Mais j'étais agréable car je
venais librement. Pas contraint par une fiche de présence à signer, des
procédures coercitives ou une rétention d'information par le prof.

costaclt

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Michel Billaud
costaclt writes:

In article , Michel Billaud wrote:
Ho, ça sent la bonne résolution de début d'année ça :-)



Et comme toutes les bonnes résolutions, ça sent l'échec :)

Aussi quelle idée que de se lancer dans la construction de supports de
cours...

Une bibliographie et basta !

Je me souviens d'une prof de chimie organique. La première fois qu'elle
est entrée dans l'amphi, elle nous a dit "mon cours se basera sur
l'ouvrage suivant" et hop, fini !

Tout le monde s'est procuré le bouquin en question et ça s'est bien passé.
Elle ne s'emmerdait pas à faire des paperasses à la noix, des transparents
ou des âneries de ce genre.


Oui c'et la pratique américaine d'imposer un textbook (écrit par le
prof et/ou un de ses copains, d'ailleurs) qui sert de base.

Avec quand même quelques bémols pour la mise en pratique. D'abord il
faudrait trouver un ouvrage recommandable, ce qui n'est pas gagné côté
littérature francophone en informatique "sérieuse". Sans parler du
prix, faire acheter un bouquin à 50 euros (800 pages dont 100 utiles)
pour un cours de 20 heures, sachant qu'ils ont une formation de + de
1000 heures, ça craint quand même un peu côté bons principes
républicains de gratuité des études. Et non, la bibliothèque
universitaire n'a pas 10 copies du bouquin pour 100 étudiants.

D'où tendance à faire des polycops gratuits ajustés au petit poil au
cours prévu.

D'autre part, "conseiller" une bibliographie, c'est bien. Maintenant,
comment on fait pour que les étudiants lisent ce qu'on leur dit de
lire entre les cours, histoire de pouvoir suivre, quand ils en ont +30
heures par semaine ?

MB
--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)


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costaclt
In article , l'indien wrote:
Tiens, on faisait ça en Sup et en Spé. Pour tout: les cours, les
devoirs, les DS, mêmes les colles... En fait, on travaillait par petit
groupes, mais jamais tous ensemble.
C'était vachement efficace: on avait plein de temps libre et, mine de
rien, on assimilait vachement bien...
Bon, ça faisait hurler les profs à la mort, pour qui ces années là
doivent être dédiées au bachotage, ça n'en était que plus rigolo !


Oui, c'est ce qu'on fait quand on "travaille". On est avant tout une
équipe. Pas des électrons libres. Va donc comprendre pourquoi, mais dans
le monde de l'éducation, ce n'est pas toujours très bien vu.


Le problème est que les étudiants ont le sentiment qu'on leur impose la
connaissance, bien souvent, plutôt que de la proposer...
D'ou un certain rejet instinctif...


Ce qui est enseigné devient très vite chiant. Après tout, au lycée on
te propose en matière d'art et de littérature le summum. Et le résultat,
c'est que ça emmerde tout le monde, ou presque. Le désastre est tellement
important qu'on aurait envie de dire à un prof de français "Surtout ne
leur parlez pas d'oeuvres marquantes ! Concentrez vous sur la collection
Harlequin. Sinon, vous allez foutre en l'air toute la littérature future
qu'ils auraient pu lire !".

L'autre problème, c'est que souvent un étudiant a la vue courte, il manque
d'expérience et il est difficile de lui faire comprendre pourquoi un cours
sur un sujet très lointain de ses préoccupations immédiates, est plus que
nécessaire.


Tu ne peux pas demander ça à tout le monde... Il y a des gens qui ne
sont jamais aussi bons que quand tout en dépend et d'autres pour qui
c'est la panique et donc la catastrophe assurée...


Dans la vie professionnelle, ça urge de plus en plus. Je crois que c'est
une tendance générale.

Mais peu importe. Ce que je voulais dire c'est que la connaissance doit
être dans le crâne à un moment donné. L'éducation a cassé la baraque avec
son mépris de la mémorisation dans le primaire et secondaire.

Quand tu programmes, tu n'étales pas devant toi tous tes bouquins de C
je suppose. Tu as plus que l'essentiel dans le crâne.

La disponibilité et la facilité d'accès à l'information tend souvent un
piège. Ca semble dispenser de mémoriser. Or on ne peut travailler bien
qu'en ayant en tête l'information.

C'est pour ça que ces histoires de notes, de progression pédagogiques etc.
me semblent presque vaines. Prends un manuel, peu importe lequel au fond,
et incorpore-le dans ton crâne : l'essentiel est fait !

costaclt

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Julien BLACHE
Michel Billaud wrote:

D'autre part, "conseiller" une bibliographie, c'est bien. Maintenant,
comment on fait pour que les étudiants lisent ce qu'on leur dit de
lire entre les cours, histoire de pouvoir suivre, quand ils en ont +30
heures par semaine ?


Ben, euh, il me semble qu'on leur explique à leur première rentrée (et
à chaque rentrée suivante, parce que la répétition, c'est quand même
la base de la pédagogie, enfin il paraît) qu'ils sont là pour en
chier, pour bosser, que leurs loisirs, leurs vacances et leur famille,
ils peuvent s'asseoir dessus pendant les X années à venir.


Ah, c'est pas comme ça que ça marche dans la vraie vie ? Faudra penser
à faire une note d'information ...

JB, fatigué.

--
GA> Je propose donc pour le vote :le déplacement de tous les groupes
GA> avec renommage de fcol.moderated en fcol.modere
Mes nommages madame.
-+- FB in : Guide du Neuneu d'Usenet - Troll poli pour être honnête -+-

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SL

Il y a encore un gros malheur en France : on paie souvent les gens
pour occuper une fonction et non pour atteindre des objectifs.

Pas mal d'entreprises donnent à fond dans le modèle "objectifs". Que
tu sois physiquement présent dans l'entreprise, chez un client, ou
en train de baiser dans un motel, tout le monde s'en fout : tu
atteins les objectifs, cad que tu rapportes du pognon comme nul
autre.


Ce qui autorise à présuriser le salarié comme un porc.

Et tu as aussi l'autre modèle. La caricature du prof de lycée. Il
faut qu'il occupe un poste. Qu'il massacre des générations de
lycéens est anecdotique du moment qu'il est là !


Dans ce modèle, le prof est là parce qu'il a réussi un concours
anonyme et sélectif, ce que je préfère comme moyen de recrutement avec
l'entretien devant la machine à café. C'est certains que c'est un un
autre modèle. Celui dont tu parles est le libéralisme, qui a certes
des avantages.

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SL

In article , Eric Jacoboni wrote:

Eh oh, je ne t'ai pas forcé, hein, c'est toi qui a voulu venir... si
tu n'as pas besoin de moi, pourquoi t'inscrire puisque tu crois que tu
y arriveras tout seul ?


Mais pour une raison simple : je suis, admettons, obligé d'avoir réussi
ton enseignement dans le cadre d'un diplôme. C'est aussi simple que ça.
On ne peut pas dire "l'étudiant a voulu venir". C'est faux. Il est obligé
de venir (ou alors c'est une matière à option), ou en tout cas de réussir
une unité de valeur.


Ça aussi, c'est le raisonnement "américain" où l'enseignement est un
dû (parce qu'on a payé).

Certes tu es obligé dans le cadre de ton diplôme. Mais personne ne
t'as contraints à préparer ton diplôme, et personne n'est engagé par
ton choix de le préparer. Tu peux toujours aller t'employer à vendre
des cigarettes en face.