Toujours marquer sa différence

La marque Nothing a misé sur ses designs avec coque transparente pour se démarquer. Après les premiers produits audio, elle a rapidement étoffé son offre en se lançant dans les smartphones.

Son fondateur, Carl Pei, a co-dirigé le fabricant OnePlus avant de suivre sa propre voie, mais il a rapidement su mettre en pratique avec Nothing les recettes apprises précédemment.

Pour se distinguer sur un marché très concurrentiel, la jeune marque a joué de la transparence, mais aussi de la lumière en proposant des bandes lumineuses Glyph au dos de ses smartphones.

Elles peuvent servir aux notifications ou à identifier l'appelant être utilisées comme barre de progression pour certaines applications ou bien s'animer en musique. Il faut adhérer à l'idée de laisser son smartphone retourné, mais Nothing y voit un moyen de moins être accro à l'écran de l'appareil mobile pour être plus engagé avec l'environnement immédiat. Soit.

Après plusieurs modèles Nothing Phone (1) et (2) surfant à la limite du milieu et du haut de gamme, Nothing a étendu sa série avec les séries (2a) (voir nos tests du Nothing (2a) et Nothing (2a) Plus) puis en début d'année (3a) (voir notre test du Nothing 3(a) et (3a) Pro) jouant sur un terrain plus milieu de gamme, mais toujours en conservant le Glyph.

Pour ce qui est d'un Nothing Phone (3), la firme a pris le temps de développer au sein de son interface Nothing OS une couche d'intelligence artificielle qui ne soit pas qu'un simple ajout de chatbot.

Avec Essential Space, lancé sur les Nothing Phone (3a) / (3a) Pro et sur le CMF Phone 2 Pro, elle propose une "deuxième mémoire" pouvant rassembler souvenirs, petits détails du quotidien et idées à la volée, le tout avec un arrangement IA.

Un an et demi après le Nothing Phone (2), voici donc venir le Nothing Phone (3) qui ne veut pas être une simple évolution de la fiche technique, mais une véritable nouvelle proposition.

Le smartphone arrive dans une grande boîte plate comprenant un câble de charge et une coque, mais pas de chargeur qu'il faudra réutiliser d'un équipement précédent ou bien acquérir à part.

Caractéristiques du Nothing Phone (3)

  • 8,99 mm d'épaisseur pour 218 grammes
  • Android 15 et surcouche Nothing OS 3.5 + Essential Space (5 ans de mises à jour)
  • Affichage AMOLED 6,67 pouces FHD+ et rafraîchissement 120 Hz dynamique
  • Processeur Snapdragon 8S Gen 4 octocore 3,2 GHz avec GPU Adreno 825
  • Mémoire 12 ou 16 Go RAM / 256 ou 512 Go stockage
  • Compatible WiFi 7 / Bluetooth 6.0 / NFC
  • Triple capteur photo arrière :
    - principal 50 mégapixels f/1,68 OIS / EIS zoom sur capteur x2
    - ultra grand angle 50 mégapixels f/2,2 angle de vision 114 degrés
    - téléobjectif périscopique 50 mégapixels f/2,68 zoom optique x5, sur capteur x6 et ultra zoom jusqu'à x60
  • Capteur photo avant 50 mégapixels f/2,2 champ de vision 81,2 degrés
  • Batterie Silicium Carbone 5150 mAh
  • Charge filaire 65 W / sans fil 15 W / sans fil inversée 5 W / filaire inversée 7,5 W
  • Dos transparent avec écran Glyph Matrix
  • Certification IP68
  • Compatible 2G à 5G et eSIM
  • Prix de référence : 849 € (12/256 Go) ou 949 € (16/512 Go) sur le site officiel

Le goût de faire les choses différemment

On l'a dit : pas facile de se démarquer dans un marché aux nombreuses références et aux acteurs capables de lancer des gammes de plusieurs modèles tous les trois mois.

Nothing n'a pas cette puissance de feu, mais elle compense en jouant de son originalité et le nouveau Nothing Phone (3) ne fait pas exception à cette règle. Certes, l'avant du smartphone reste classique avec un affichage plan OLED de 6,67 pouces FHD+ avec rafraîchissement 120 Hz dynamique.

On trouve au sommet un poinçon centré pour le capteur à selfies, tandis que le lecteur d'empreintes est classiquement positionné en bas de l'écran. Les bordures sont assez fines, mais toujours visibles.

Les tranches métalliques sont droites et répondent aux besoins d'un smartphone qui mesure tout de même près de 9 mm d'épaisseur. Elles ont l'avantage d'assurer une bonne prise en main et de loger les lignes d'antenne.

Elles comportent d'un côté les touches de volume et de l'autre deux boutons : l'habituel bouton d'alimentation et la touche Essential Key (plus arrondie pour se distinguer au toucher du bouton on/off) déclenchant la fonction Essential Space, comme sur les Nothing Phone (3a) et (3a) Pro.

Le dos est ce qui fait toute la différence du Nothing Phone (3) par rapport à d'autres smartphones. Globalement, le fabricant s'amuse de nouveau d'un dos transparent laissant apparaître des éléments en-dessous.

Ce ne sont pas vraiment les entrailles de l'appareil mobile, mais divers panneaux, rectangulaires et circulaires, dessinant des motifs avec également des vis apparentes.

Avec le Nothing Phone (3a) Pro, la marque avait préparé les esprits à une disposition non symétrique ou alignée des capteurs photo. Le Nothing Phone (3) reprend cet esprit en séparant le téléobjectif périscopique des deux autres modules grand angle et ultra grand angle qui se retrouvent alignés en-dessous.

Cela donne un design assez particulier et dont la dissymétrie peut surprendre au premier abord. Et avec cette disposition spéciale, le smartphone ne peut pas être posé bien à plat lorsqu'il est sur le dos, même s'il reste suffisamment stable pour pouvoir taper un message. Une façon de pousser à le poser sur l'écran pour mieux tirer parti de ses fonctionnalités particulières ?

Car la spécificité du Nothing Phone (3) est d'abandonner les bandes lumineuses du Glyph utilisées sur tous les modèles jusqu'à présent. Mais attention, cela ne veut pas dire que le smartphone ne peut pas se faire remarquer !

A sa place, on trouve dans l'angle supérieur droit un écran comprenant 489 microLEDs et qui joue à plein le style matriciel de l'interface Nothing OS avec son style pixelisé.

Le Nothing Phone (3) joue donc toujours la carte des motifs lumineux avec la capacité du mini-écran à se montrer plus expressif, car capable d'afficher lettres, chiffres et motifs divers.

Pour assurer une interaction avec ce petit écran, une zone haptique est présente au dos du smartphone sous forme d'un rond déclenchant une réaction selon un toucher court ou long de la surface. Enfin, la tranche inférieure rassemble classiquement le chariot SIM, le port USB-C et une grille de haut-parleur.

Avec 8,99 mm d'épaisseur et un poids de 218 grammes, le Nothing Phone (3) n'est pas spécialement un modèle de discrétion. Le poids se ressent immédiatement, mais la finition est de qualité, en métal et verre, et la finition est excellente.

Le bouton d'alimentation et le bouton Essential Key sont bien séparés et leur touché distinct (plat et rectangulaire pour le premier, bombé et arrondi pour le second) limite les erreurs d'appui.

Le dos intrigue toujours autant et le petit écran Matrix ne manque pas de faire de l'œil et d'attirer l'attention. Attention, le choix du verre pour le dos laisse des traces de doigts et rend la surface glissante. Certes, les modules photo protubérants peuvent faire ancrage, mais le smartphone peut vite glisser s'il n'est pas posé sur une surface plane.

On apprécie la certification IP68 qui le protégera des éclaboussures, des infiltrations de poussière et des immersions courtes. Plus généralement, cela le protège mieux dans le temps contre les petites agressions du quotidien.

Sur le critère de l'originalité, le Nothing Phone (3) ne manquera pas d'atouts. Mais cela suffira-t-il à en faire un bon smartphone ?

Pas le processeur le plus puissant mais...

Pour réduire les coûts d'un smartphone, il existe différentes options, dont celle de ne pas utiliser le dernier processeur mobile premium du moment. Nothing n'a donc pas choisi la puce Snapdragon 8 Elite, présente dans une majorité de flagships, pour opter pour le SoC Snapdragon 8s Gen 4 qui n'en offre pas moins de belles performances à bord de son Nothing Phone (3).

C'est un processeur récent gravé en 4 nm (contre 3 nm pour le Snapdragon 8 Elite) et qui prend la suite du Snapdragon 8s Gen 3. La série s reprend une partie des caractéristiques de la puce premium, mais avec certaines concessions, ce qui permet de trouver un compromis entre performances et tarif, typiquement pour des smartphones bien équipés à moins de 1000 €.

Le processeur Snapdragon 8s Gen 4 ne pousse donc pas les curseurs au maximum, mais dispose d'une réserve de puissance confortable pour tous les usages du quotidien et ceux plus gourmands en ressources, comme des jeux exigeants ou des applications riches.

Il profite d'un GPU Adreno 825 qui offre tout le nécessaire pour jouer dans de très bonnes conditions avec de beaux framerates et des niveaux de détails élevés. Des jeux comme Fortnite ou Genshin Impact déploient leur richesse visuelle et leur réactivité sans ralentissement ni perte de qualité.

En benchmark, le Nothing Phone (3) présente des résultats très corrects : quasiment 2 millions de points sur AnTuTu, tandis que le test CPU de Geekbench 6 atteint 2160 points en test single core et presque 7000 points en test multicore. La partie GPU du test obtient 13555 points.

Sur les benchmarks testant la partie graphique comme 3DMark, le processeur Snapdragon 8s Gen 4 du Nothing Phone (3) obtient les résultats suivants : 

  • Wild Life Extreme : 4460 points / 26,71 fps
  • Solar Bay : 8063 points / 30,66 fps

Pour le benchmark synthétique PCMark, qui teste la réactivité de l'interface, le nouveau smartphone de Nothing est gratifié de 15369 points, un score très décent, même s'il dépasse les 20 000 points avec un Snapdragon 8 Elite.

Les résultats des différents benchmarks sont bien sûr en deçà des valeurs des smartphones premium de référence de la concurrence, mais ils confirment que le Nothing Phone (3) saura se débrouiller sans difficulté dans toutes les situations du quotidien tout en offrant de solides performances pour le jeu ou le divertissement.

Le Nothing Phone (3) est livré avec Android 15 (avec 5 ans de mises à jour garanties) et l'interface Nothing OS 3.5. On l'a déjà croisé précédemment avec son interface épurée et son style pixelisé (on peut opter pour une interface classique), associés à un tiroir d'applications intelligent qui regroupe les logiciels par thématique. Très pratique.

Nothing OS propose des applications et des widgets dédiés reprenant le style à points monochrome avec quelques touches de rouge choisies pour réduire la distraction des écrans.

En dehors des applications dédiées de Nothing, le fabricant a le bon goût de ne pas assommer l'utilisateur de bloatwares. Le centre de contrôle dispose de tout le nécessaire pour piloter le smartphone et l'interface est très fluide en toutes circonstances.

Il faut s'habituer au design des icônes recomposées en noir et blanc pour adopter le style Nothing, ce qui ne facilite pas toujours leur identification, mais rien de bien méchant.

Le Nothing Phone (3) intègre Essential Space, la deuxième mémoire de l'utilisateur pour sauvegarder tout ce qui lui passe par la tête ou devant les capteurs photo, avec une organisation et un traitement par IA.

Il faut en avoir l'utilité, aimer laisser l'intelligence artificielle toucher à des informations plus ou moins personnelles ou intimes, mais certains ne s'en passent déjà plus et c'est une forme d'utilisation originale de l'IA sur un smartphone, en plus de l'accès plus classique proposé via Gemini de Google, pré-installé.

Avec une telle configuration, le Nothing Phone (3) offre-t-il une bonne autonomie ? Le fabricant ne fait pas le choix d'une grande batterie de 6000 à 7000 mAh comme on peut le voir sur des smartphones concurrents récents.

Il reste sur une configuration plus classique de 5000 mAh mais en exploitant la récente technologie Si / C (silicium - carbone). Cela donne un smartphone avec une autonomie décente dépassant la journée et qui ne devrait donc pas s'épuiser trop vite, à moins de jouer au jeu de la bouteille ou au chifoumi toute la journée.

La nouveauté du Nothing Phone (3)

Les smartphones Nothing ont tous jusqu'à présent proposé une interface Glyph constituée de bandes lumineuses installées sur le dos des appareils mobiles. Appels, notifications, barre de progression, animation selon la musique...Le dispositif permet diverses possibilités sans forcément porter le regard à l'écran et être aspiré par ses contenus.

Avec le Nothing Phone (3), le fabricant transforme en partie l'expérience utilisateur. À la place des bandes lumineuses du Glyph, on trouve maintenant dans l'angle supérieur droit un affichage Glyph Matrix de 489 micro-LED sur lequel apparaissent des motifs pixelisés rappelant l'interface Nothing OS.

Plus discret, mais plus riche en expressivité, c'est la grande nouveauté du Nothing Phone (3). Comme précédemment, ce petit écran est destiné à pouvoir utiliser le smartphone posé sur l'écran et à visualiser d'un coup d'œil l'arrivée d'une notification ou l'identification d'un interlocuteur.

Mais ce n'est pas tout, car le Glyph Matrix comprend plusieurs mini-applications : horloge, barre de progression, chronomètre et même jeu de la bouteille. Il ne faudra sans doute pas longtemps avant que le catalogue ne s'enrichisse de nouvelles idées.

Nothing a intégré sur le dos du smartphone une zone haptique permettant de basculer d'une application du Glyph Matrix à une autre. Globalement, le système Matrix offre plus de possibilités informatives que le Glyph pur à consulter du coin de l'œil avec le smartphone posé sur l'écran sans être trop intrusif.

Est-ce que cela révolutionne l'usage du smartphone ? Pas sûr, mais cela rajoute des capacités d'interaction et cela prolonge l'idée de base du Glyph en rendant le dos non pas inerte comme chez la concurrence, mais capable d'apporter une information simple sans avoir les yeux rivés à l'écran.

Nothing a l'avantage de ne pas se contenter de sortir un énième smartphone neutre, mais de tenter des expériences et l'écran Matrix a le potentiel pour apporter un vrai plus au smartphone une fois que l'usage en sera plus élaboré.

L'apport des Jouets Glyph (ou Toys Glyph) sera décisif pour cette capacité à innover dans les interactions avec son smartphone, mais il faudra trouver le bon compromis entre applications futiles et véritables utilitaires.

Quatre capteurs photo de 50 mégapixels

Le smartphone Nothing Phone (3) profite d'une configuration photo de trois capteurs de 50 mégapixels chacun. On peut même dire de 4 modules 50 mégapixels puisque le capteur à selfie à l'avant offre lui aussi ce même nombre de pixels.

Avec un grand angle, un ultra grand angle et un téléobjectif avec zoom optique x3, le smartphone est paré pour la majorité des besoins de prises de vue mobiles, avec en plus un peu de macros.

Dans son application photo, le Nothing Phone (3) multiplie les possibilités en proposant du zoom x2 (réalisé sur capteur via le grand angle) et du zoom x6 en bidouillant le capteur du téléobjectif.

Cela offre ainsi un large choix de zooms que l'on pourra accentuer jusqu'au x60 grâce au mode ultra zoom, avec des résultats variables et parfois très modifiés par rapport à l'original.

Revenons au capteur grand angle principal de 50 mégapixels. Il offre de bons résultats avec une belle luminosité et se défend bien lorsque les conditions de lumière sont plus faibles.

Le rendu est plutôt naturel (avec une petite tendance à enjoliver) et l'image est bien détaillée. La maîtrise des contrastes et de l'exposition est appréciable et fournit des clichés de qualité même dans des conditions difficiles.

On apprécie le mode Action de l'application qui permet de prendre une photo sur le vif sans s'occuper des réglages et craindre le flou, mais avec une profondeur de champ contrainte.

L'ultra grand angle se défend correctement et parvient à maîtriser les verticales malgré son grand angle de vue à 114 degrés. Comme souvent, les teintes sont assez différentes entre grand angle et ultra grand angle.

De son côté, le téléobjectif de 50 mégapixels n'est pas mauvais et offre un bon rendu tant qu'il reste dans la fourchette basse du zoom. Au-delà, le rendu se complique du fait d'un certain travestissement par traitement logiciel. A fort zoom, Nothing propose un traitement par IA qui offre du bon et du moins bon. 

La petite icône "IA" désactivable en mode ultra zoom

Il permet d'atteindre un niveau de détail impressionnant (et inaccessible pour un capteur mobile), mais dont on peut questionner la réalité du fait de la reconstruction par intelligence artificielle. 

Grosse interprétation IA en ultra zoom, mais beau lissage

Vous aurez donc droit à d'étranges artefacts en lieu et place de certains détails de l'image, faute d'en avoir une meilleure définition. Ce n'est pas propre à Nothing et l'on pourrait même dire que la firme ne s'en sort pas si mal dans cet exercice en permettant de capter l'essence d'une scène lointaine en ultra zoom x60, à défaut d'en obtenir la réalité.

De nuit, d'autres problèmes peuvent émerger, comme une difficulté à faire la mise au point, même en pointant sur des éléments précis. En revanche, le rendu reste assez fidèle aux conditions de lumière et aux teintes naturelles.

A l'avant, le Nothing Phone (3) propose un capteur à selfie de 50 mégapixels logé en poinçon dans l'écran. La qualité est au rendez-vous quand la luminosité est forte, mais aussi quand elle est faible en utilisant un affichage blanc avant la prise de vue.

On pourra étendre légèrement le cadre pour des selfies de groupe ou pour intégrer un paysage et une fonction de retouche rendra le portrait encore plus beau.

Conclusion

Le Nothing Phone (3) était attendu au tournant et il se montre finalement plus surprenant que prévu. L'abandon des bandes lumineuses Glyph pour un écran secondaire Matrix crée la surprise et maintient une certaine différenciation par rapport à la concurrence.

Il reste que l'idée de base, cherchant à mettre en avant le dos du smartphone, est toujours présente, même si l'intérêt d'un tel mode d'interaction reste à démontrer au quotidien.

L'écran Glyph Matrix a l'avantage d'offrir plus de possibilités et de maintenir une continuité avec l'interface épurée et pixelisée du fabricant, mais il faudra trouver des usages au-delà des notifications et de l'affichage de l'heure.

Le Nothing Phone (3) offre des performances très correctes avec son processeur Snapdragon 8s Gen 4 même si elles restent éloignées des smartphones premium du moment. Cela reste tout à fait suffisant pour une utilisation au quotidien, mais aussi un usage plus conséquent avec des jeux ou des applications lourdes.

L'interface Nothing OS contribue aussi à distinguer le smartphone de la concurrence. On aime ou pas le style noir et blanc, pixelisé et le redesign des icônes des applications (il est possible de conserver un aspect classique) et on apprécie le tiroir intelligent qui range les applications par catégorie.

L'Essential Space, découvert avec les versions (3a) / (3a) Pro, est toujours de la partie pour organiser ses souvenirs et données enregistrées à la volée, puis traitées et archivées grâce à l'intelligence artificielle.  Il a l'avantage d'aller au-delà du simple chatbot pré-installé.

Doté d'une autonomie décente (il manque toujours le chargeur dans la boîte), le Nothing Phone (3) offre aussi une belle combinaison de trois capteurs photo de 50 mégapixels au rendu intéressant, mais assez souvent retouché via une couche IA.

Au final, le Nothing Phone (3) est plutôt une bonne surprise qui, certes, monte en gamme et en prix, mais fait des choix le positionnant sous les 1000 €. Le développement des versions milieu de gamme (3a) et la couverture de l'entrée de gamme avec la marque fille CMF lui permettent d'occuper le segment supérieur avec une proposition maline, mais peut-être pas encore capable de rivaliser avec les modèles premium.

Vous trouverez sur le site officiel de la marque le smartphone Nothing Phone (3) en coloris noir ou blanc à 849 € en version 12/256 Go ou 949 € en version 16/512 Go. A noter que pour son lancement, la version 16/512 Go est au même prix que la version 12/256 Go soit à seulement 849 € au lieu de 949 €, une excellente affaire.
Vous trouverez également au même prix, et avec la même promotion, le Nothing Phone (3) sur leur boutique dédiée chez Amazon.

+ Les plus

  • Design asymétrique
  • Bonne autonomie
  • Ecran Matrix à l'arrière
  • Interface Nothing OS

- Les moins

  • Assez lourd et épais
  • Beaucoup de post-traitements photo
  • Qualité photo parfois prise en défaut