Depuis l'arrivée des nouvelles générations de consoles de jeu vidéo PlayStation 5 et Xbox Series, les fabricants comme les éditeurs voient l'occasion de facturer l'évolution technologique aux joueurs.

Ubisoft : une feuille de route chargée


Skull and Bones 1.

Sony a été le premier à être décrié pour la pratique avec ses jeux premium affiché à 80 euros. Certains éditeurs ont même refusé de proposer des mises à jour évolutives gratuites en forçant les joueurs à passer de nouveau à la caisse pour les versions next gen en ultra HD de leurs jeux, on peut ainsi citer 2K games.

Mais finalement, la tendance pourrait bien se généraliser à en croire les propos tenus par Ubisoft.

Ces derniers jours ont été particulièrement prolifiques pour l'éditeur qui a annoncé l'arrivée de plusieurs jeux issus de la franchise Assassin's Creed, confirmé l'investissement de 300 millions de dollars de Tencent dans la société, et évoqué des partenariats noués avec Netflix pour la création de jeux mobiles exclusifs.

Hausse des prix : une tendance globale sur le secteur du jeu vidéo


Skull & bones

Aujourd'hui, petit retour sur la présentation de Skull & Bones, le jeu de piraterie qui s'est dévoilé à travers une nouvelle vidéo... Mais c'est une info annexe qui occupe l'actualité, plus particulièrement le prix du jeu qui s'affiche à 80€.

Il s'agit du tout premier jeu d'Ubisoft exclusivement orienté vers les consoles de salon next gen PS5 et Xbox Series, le titre ne sortira pas sur PS4 ni Xbox One. De fait Ubisoft a déjà ajusté son prix.

Yves Guillemot, le patron et fondateur d'Ubisoft a indiqué que le prix s'alignait sur celui généralement pratiqué sur le marché et que la norme voulait des jeux AAA à 70 dollars (soit 80€ chez nous).

Difficile de justifier cette hausse de prix quand on considère que chaque titre AAA sort avec des achats intégrés qui viennent doper les revenus au fil du temps et que payer le prix fort n'est pas forcément gage ni de qualité, ni ne permet d'éviter les bugs au jour de sortie.