Parmi les faits qui ont marqué l’actualité de la semaine précédente, on rappellera le rétropédalage de Free concernant le blocage des publicités, le lest lâché par le CSA concernant la mention des réseaux sociaux à la radio et à la télévision, le refus de Twitter de donner des informations pour les tweets antisémites, la suspicion de détournement de trafic par Google et la peine encourue par un Chinois pour 100 millions de dollars de piratage de logiciel.

On évoquera également l’abandon de l’activité téléchargement pour Spotify, la suppression d’un fake qui a sévi pendant plus de cinq ans sur Wikipédia et la pétition lancée par Anonymous pour légaliser les attaques de type DDoS.

Sur ce, bonne lecture et bon début de semaine sur GNT.


Free désactive le blocage des publicités : sans diffuser une nouvelle mise à jour de la Freebox Révolution, le FAI Free désactive son bloqueur de publicités qui a suscité la polémique. Malgré le rétropédalage, la ministre déléguée à l'Économie numérique juge la méthode pas acceptable, puisqu'ayant remis en cause le modèle économique de nombreux sites Internet.


Facebook et Twitter peuvent être mentionnés : le Conseil supérieur de l'audiovisuel a lâché du lest en autorisant, sous certaines conditions, la référence nominative à des réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter à la télévision et à la radio.


Spotify arrête le téléchargement : la plate-forme Spotify met un terme à l'achat de téléchargements qu’elle proposait grâce à un partenariat avec 7digital, pour se concentrer sur le streaming de musique, son cœur de métier. Sans doute l’activité générait-elle trop peu de revenus.


Un fake pendant plus de cinq ans : pendant plus de cinq ans, l'encyclopédie libre Wikipédia a publié un article sur un soi-disant conflit ayant eu lieu en Inde entre 1640 et 1641. Un canular au long cours, mais ce n'est pas une première.


Twitter ne veut pas donner l'identité des auteurs : sans l'aval de la justice US, Twitter ne veut pas fournir des données pour l'identification des auteurs de messages racistes dans l'affaire du hashtag #UnBonJuif. Pour le service de microblogging, les données ne sont tout simplement pas collectées ou traitées en France, mais aux États-Unis, un pays où la notion de liberté d'expression est très forte en vertu du premier amendement de la Constitution.


Piratage de logiciels à 100 millions de dollars pour un homme d'affaires : aux États-Unis, un homme de nationalité chinoise a plaidé coupable pour le piratage et la revente de logiciels, pour un total de plus de 100 millions de dollars. L'homme, qui a présenté ses excuses, connaîtra le sort qui lui est réservé en mai 2013. Il encourt jusqu'à vingt ans d'emprisonnement et 500 000 dollars d'amende.


Une pétition à la maison blanche pour légaliser les attaques DDoS : il est difficile d'imaginer qu'un groupe œuvrant au-dessus des lois sur Internet comme Anonymous puisse un jour espérer une légalisation de leurs actions et c'est pourtant ce que demande le groupe d'hacktivistes à la Maison-Blanche.


Google suspecté de détourner du trafic : dans le dossier européen sur des allégations d'abus de position dominante, le groupe Google est accusé de détourner du trafic vers ses propres services de recherche. C'est en tout cas la conviction du commissaire européen à la concurrence.