Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Argentique vs num=c3=a9rique

188 réponses
Avatar
efji
Bonsoir,

suite au élucubrations d'un troll patenté à base de cycles par mm sur le
formidable kodachrome, j'ai retrouvé une vieillerie qui me semble clore
le débat.

A ma gauche : Leica M6 + 2/90 summicron + Tmax 400 (le film noir et
blanc au grain le plus fin jamais commercialisé). Scan sur scanner à
film Minolta à 2800 dpi sur 16 bits. Conversion jpeg + niveaux. Image
3846x2564 -> environ 10Mpx. Prise de vue : janvier 1996.

A ma droite : Panasonic GX1 (sorti en 2011) + 45-175 panasonic (pas
cher) à 45mm (soit 90 comme focale équivalente). Passage en noir et
blanc et niveaux. Pas d'accentuation. Image 4592x3448 -> 16Mpx. Prise de
vue : août 2014.

Resizés en 1000 pixels de large on obtient ça :
https://www.cjoint.com/doc/18_01/HAzr7ooBNiP_ny.jpg

On note un rendu des gris différent, en particulier sur l'immeuble étagé
à gauche, ce qui est bizarre puisqu'il est bleu-gris. On note aussi une
belle constance dans le cadrage au cours des ans. Et enfin une tour qui
a poussé entre temps (ils sont dingues).

Maintenant regardons ce que ça donne à 100%. En haut une portion du
centre, et en bas une portion du bord (en bas à gauche) :
https://www.cjoint.com/doc/18_01/HAzr7WiqWkP_crop.jpg

Je crois que ça se passe de commentaires.
Je pense que lorsqu'on dit que les full frame actuels sont l'équivalent
des MF argentiques on est encore largement en dessous de la réalité.

Vive le numérique.

--
F.J.

10 réponses

Avatar
birdy
Le 25/01/2018, Claudio Bonavolta a supposé :
Le 25.01.2018 à 19:19, efji a écrit :
Bonsoir,
suite au élucubrations d'un troll patenté à base de cycles par mm sur le
formidable kodachrome, j'ai retrouvé une vieillerie qui me semble clore le
débat.
A ma gauche : Leica M6 + 2/90 summicron + Tmax 400 (le film noir et blanc
au grain le plus fin jamais commercialisé). Scan sur scanner à film Minolta
à 2800 dpi sur 16 bits. Conversion jpeg + niveaux. Image 3846x2564 ->
environ 10Mpx. Prise de vue : janvier 1996.
A ma droite : Panasonic GX1 (sorti en 2011) + 45-175 panasonic (pas cher) à
45mm (soit 90 comme focale équivalente). Passage en noir et blanc et
niveaux. Pas d'accentuation. Image 4592x3448 -> 16Mpx. Prise de vue : août
2014.
Resizés en 1000 pixels de large on obtient ça :
https://www.cjoint.com/doc/18_01/HAzr7ooBNiP_ny.jpg
On note un rendu des gris différent, en particulier sur l'immeuble étagé à
gauche, ce qui est bizarre puisqu'il est bleu-gris. On note aussi une belle
constance dans le cadrage au cours des ans. Et enfin une tour qui a poussé
entre temps (ils sont dingues).
Maintenant regardons ce que ça donne à 100%. En haut une portion du centre,
et en bas une portion du bord (en bas à gauche) :
https://www.cjoint.com/doc/18_01/HAzr7WiqWkP_crop.jpg
Je crois que ça se passe de commentaires.
Je pense que lorsqu'on dit que les full frame actuels sont l'équivalent des
MF argentiques on est encore largement en dessous de la réalité.
Vive le numérique.

Quelques remarques:
- dans toutes les comparaisons argentique/numérique, on scanne un néga/dia et
on compare les fichiers à l'écran.
Si le fichier numérique est directement affiché, on impose une conversion,
avec perte, à l'argentique qui est loin d'être anodine.
Il ne viendrait à l'idée de personne de flasher un fichier numérique sur
pellicule et comparer le résultat à la loupe, pourtant, c'est le type de
transformation qu'on fait subir à l'argentique sans sourciller ...
- un scanner à 2800dpi est loin de pouvoir sortir tout ce qu'à un 24x36 dans
le ventre. Même mon Nikon LS-5000, à 4000dpi et multi-passes, n'y arrive pas
pour les pellicules les plus fines.
4000dpi en 24x36, ça nous fait quand même plus de 20mpx.
- La TMax 400 n'a *pas* un grain fin, ce sont des grains tabulaires qui se
chevauchent et provoquent une (quasi) absence visuelle de grain.
Le grain étant l'espace *entre* les cristaux d'argent qui apparait alors en
noir une fois converti en positif.
Grain ou absence de grain ne sont d'ailleurs que partiellement corrélées à la
définition. Le grain n'est pas simplement un pixel, c'est un peu plus
compliqué que ça.

merci de me faire rire par ces temps difficiles. On a bien cité du NB
en 25 ASA, mais vraiment le Tmax 400 considéré comme le nec plus ultra,
il faut bien des ignorants de vos générations pour oser l'écrire!
Le reste, pellicules NB à 64,100,200ASA, objectifs comme l'Elmar
Tessar, Summicron ont-ils disparu ?
Et en termes de définition, il y a bien mieux que la TMax 400 ...
- le sujet a été photographié avec 20 ans d'écart, dans des conditions de
lumière différentes et des formats, donc optiques, différents.
- il faut aussi espérer que les autres paramètres ont été faits sérieusement
(prise de vue sur statif, mise au point précise, absence de vibration, ...)
Tout ça pour dire que la comparaison est loin d'être sans reproches ...
Est-ce que le numérique a surpassé l'argentique ?
A même taille de surface sensible, oui, sans aucun doute, c'est certes plus
vrai pour certains paramètres que d'autres mais, après 20 ans de numérique,
il est assez logique qu'on fasse mieux !
Maintenant, la question n'est pas tellement de savoir si l'un est meilleur
que l'autre mais plutôt de savoir pourquoi utiliser l'un ou l'autre et la
différence de rendu suffit, à mon avis, à justifier l'un ou l'autre.
C'est le même type de choix qui conduit à l'utilisation d'un format, d'un
process ou d'un éclairage particulier: ce sont plus des choix liés à
l'esthétique que simplement techniques.
Claudio Bonavolta
www.bonavolta.ch
---
This email has been checked for viruses by AVG.
http://www.avg.com
Avatar
René
Le vendredi 26 janvier 2018 06:24:44 UTC-5, efji a écrit :
Le 25/01/2018 à 23:42, Claudio Bonavolta a écrit :

- il faut aussi espérer que les autres paramètres ont ét é faits
sérieusement (prise de vue sur statif, mise au point précise, absence de
vibration, ...)

Bien sûr que non. Je ne suis pas un photographe de mires, et d'aille urs
ça n'a pas grand intérêt. Ce qui compte c'est le résu ltat sur le terrain
en conditions réelles d'utilisation, c'est-à-dire à l'arra che au milieu
de la foule déchainée. Cela dit pour cet exemple précis, e n plein
soleil, tout ceci ne joue pas : pour la numérique on est à f7.1 1/500e,
pour l'argentique ça devait être un truc du genre f5.6 1/1000e, donc les
conditions optimales.

Je suis en accord avec vous deux. Mon critère personnel est cependant différent. Je regarde les vieux livres photos de ma bibliothèque et je suis triste de leur qualité en comparaison des possibilités actuelles. Je sais très bien que plusieurs autres facteurs intervienn ent dans la qualité visuelle finale d'une impression sur papier, je sa is que l'odeur de la chimie n'existe plus, et l'odeur de l'encre du livre n euf n'est plus que très rarement là...
Pour moi c'est le livre, ou l'affiche, ou le grand format tableau qui compt e. Et aujourd'hui c'est mieux qu'avant.
René
Avatar
Tigerfr
parce que toutes les manips chimique en labo, ça ne compte pas ?

Quelles manips chimiques?
Révélateur
fixateur, point.
Tu m'aurais parlé du tirage, il ya matière à en parler.
Chacun sa perception, mais je ne dirais pas que l'un est meilleur que
l'autre ça dépend des critères.

ya un seul critère de qualité : enregistrer et reproduire la scène devant
l'objectif.

Non il n'y en a pas qu'un seul , voir les chefs d'oeuvre flous des
grands photographes, et en quoi l'analogique n'y réussit pas?
J'ajouterai en plus l'interprétation de la scène.
Moi qui aime l'objet en général, je suis assez dubitatif en comparant un
boitier numérique tout en plastique avec un appareil photo du siècle
dernier, lourd et fourmillant d'astuces mécaniques

le plastique n'est pas un critère de qualité, un Minox 35GT est en plastique
Et de très haute qualité.

ah ah ah
Avatar
Jean-Pierre Roche
Le 27/01/2018 à 10:46, Tigerfr a écrit :
parce que toutes les manips chimique en labo, ça ne compte
pas ?

Quelles manips chimiques?
Révélateur
fixateur, point.

Je me demande si tu as vraiment fait de l'argentique... Car
le révélateur suivant sa formule, sa dilution, sa
température et j'en passe peut donner des résultats très
différents. Ce ne serait pas une manip chimique ?
--
Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
Avatar
Stephane Legras-Decussy
Le 27/01/2018 10:46, Tigerfr a écrit :
Quelles manips chimiques?
Révélateur
fixateur, point.

choix de la chimie, T°, durée... ça change pas mal de choses.
Tu m'aurais parlé du tirage, il ya matière à en parler.

encore plus, oui.
Non il n'y en a pas qu'un seul , voir les chefs d'oeuvre flous des
grands photographes,

c'est une postprod sur du net.
comprendre postprod au sens conceptuel.
le photographe a ajouté à la scène nette une "postprod" de flou
de focus ou de bougé, à la prise de vue.
mathématiquement, on peut retrouver par "UNDO" la scène nette.
ah ah ah

ya rien de drôle, il y a plastique et plastique.
ça va de la chinoiserie friable à l'epoxy-carbone...
entre les 2 deux, il y a des très bon plastiques qui valent
mieux qu'un Zamak merdique.
prends exemple un beau bloc de nylon usiné CNC...
Avatar
Tigerfr
Une démonstartion de quoi?

que le numérique est d'une qualité largement supérieure à l'argentique.
c'est dingue qu'on s'accroche encore à croire l'inverse...
esprit de contradiction ? troll ? problème occulaire ?...

C'est quoi la qualité?
Tu n'as jamais perdu de fichiers photos?
Tu n'as jamais retrouvé de photos corrompues sur ton NAS?
Tu n'as jamais perdu le mdp du cloud où tu mets tes photos?
Avatar
Tigerfr
Dans son message précédent, Jean-Pierre Roche a écrit :
Le 27/01/2018 à 10:46, Tigerfr a écrit :
parce que toutes les manips chimique en labo, ça ne compte pas ?

Quelles manips chimiques?
Révélateur
fixateur, point.

Je me demande si tu as vraiment fait de l'argentique... Car le révélateur
suivant sa formule, sa dilution, sa température et j'en passe peut donner des
résultats très différents. Ce ne serait pas une manip chimique ?

Oui depuis une bonne quarantaine d'année.
Tu peux effectivement jouer avec les dilutions, les temps, la
température, voire la chimie.
Mais sinon tu peux aussi suivre les précos des fabricants ce qui permet
une constance dans les résultats.
L'idée c'est d'avoir un film, de garder le même révélateur (rodinal
dans mon cas) et la même méthodo (3 retournements/min dans mon cas).
Avatar
efji
Le 27/01/2018 à 16:38, Tigerfr a écrit :
Une démonstartion de quoi?

que le numérique est d'une qualité largement supérieure à l'argentique.
c'est dingue qu'on s'accroche encore à croire l'inverse...
esprit de contradiction ? troll ? problème occulaire ?...

C'est quoi la qualité?
Tu n'as jamais perdu de fichiers photos?
Tu n'as jamais retrouvé de photos corrompues sur ton NAS?
Tu n'as jamais perdu le mdp du cloud où tu mets tes photos?

Quel rapport ?
--
F.J.
Avatar
Jean-Pierre Roche
Le 27/01/2018 à 16:38, Tigerfr a écrit :
Tu peux effectivement jouer avec les dilutions, les temps,
la température, voire la chimie.
Mais sinon tu peux aussi suivre les précos des fabricants ce
qui permet une constance dans les résultats.
L'idée c'est d'avoir un film, de garder le même révélateur
(rodinal dans mon cas) et la même méthodo (3
retournements/min dans mon cas).

C'est valable si tu ne fais qu'un seul type de prise vue.
Car entre le film à grain fin dans les 50 ASA (les zizos
n'existaient pas) et le film rapide poussé à 3200 ASA il y a
un monde... Possible seulement en jouant à la fois sur le
type de film et le traitement. Gros avantage du numérique :
juste une molette à tourner...
--
Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
Avatar
Claudio Bonavolta
Le 27.01.2018 à 17:47, Jean-Pierre Roche a écrit :
... dans les 50 ASA (les zizos n'existaient pas) ...

Heu, sans rire, les zizos ne datent pas d'hier ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sensibilit%C3%A9_ISO
Claudio Bonavolta
www.bonavolta.ch
---
This email has been checked for viruses by AVG.
http://www.avg.com