Juste pour vous dire que c'est fait : J'ai déposé les statuts de
l'association Breizh Art Squat à la préfecture.
Quel est son objectif : occuper les locaux commerciaux vides pour que
des artistes puissent montrer leur travail, et que le public ait accès
aux artistes contenporains.
Foctionnement :
- Le propriétaire nous donne le local (réduction fiscale à la clef) le
temps qu'il trouve un autre locataire.
- L'artiste participe aux frais de fonctionnement du local (assurance et
électricité)
- Tous les deux/trois mois un vernissage de toutes les galeries aura
lieu, le même jour.
Pour l'instant j'ai contacté cinq propriétaires de local vide (certains
depuis plusieurs années) sur les onze que l'on trouve dans un rayon de
100m. Tous sont a priori d'accord et regardent les différents types de
contrat et bail que je leur ai soumis.
--
Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.
Quand au régime de retraite, les 3 milliards ne sont pas une fleur faite spécialement pour eux, c'est un système de péréquation entre toutes les caisses de retraites pour compenser les différences de démographie (sinon la caisse qui sert les mineurs aurait fait faillite vu qu'il n'y a plus un seul mineur actif pour cotiser). Et c'est totalement de l'âge de départ à la retraite.
Pour l'âge de départ OK. La SNCF c'est entre 55 et 57 ans pour tous sauf les conducteurs de train (50-52). Je comprends pour les conducteurs, mais pour les autres ? Une différence avec le privé ? Et puis la formule de calcul de la retraite. Elle est basée sur les six derniers mois à la SNCF et les vingt-cinq dernières années dans le privé. Comme le salaire moyen d'un salarié de la SNCF (3090¤ en 2014) est quasiznt identique au privé (2912)¤... Côté retraites !!! Extrait de <http://www.ifrap.org/comparaison-des-retraites-public-prive> « Comparaison des pensions servies pour deux hommes nés le 1er janvier 1955, mariés ayant eu deux enfants, et ayant fait toute leur carrière l'un dans le privé, l'autre dans le public, et finissant tous deux leur carrière à un salaire mensuel brut de 3.218 ¤. Bilan : le fonctionnaire touchera une pension nette de 2.235 ¤ contre 1.655 ¤ pour le salarié du privé, soit une différence mensuelle de 580 ¤. Commentaire ?
Oui, il est simple : comparer les salaires entre privé et public n'a de sens que si on le fait à structures d'emplois équivalentes. -- "...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
Le 01/04/2018 à 13:50, Benoit a écrit :
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
Quand au régime de retraite, les 3 milliards ne sont pas une fleur faite
spécialement pour eux, c'est un système de péréquation entre toutes les
caisses de retraites pour compenser les différences de démographie
(sinon la caisse qui sert les mineurs aurait fait faillite vu qu'il n'y
a plus un seul mineur actif pour cotiser). Et c'est totalement de l'âge
de départ à la retraite.
Pour l'âge de départ OK. La SNCF c'est entre 55 et 57 ans pour tous sauf
les conducteurs de train (50-52). Je comprends pour les conducteurs,
mais pour les autres ? Une différence avec le privé ?
Et puis la formule de calcul de la retraite. Elle est basée sur les six
derniers mois à la SNCF et les vingt-cinq dernières années dans le
privé. Comme le salaire moyen d'un salarié de la SNCF (3090¤ en 2014)
est quasiznt identique au privé (2912)¤... Côté retraites !!!
Extrait de <http://www.ifrap.org/comparaison-des-retraites-public-prive>
« Comparaison des pensions servies pour deux hommes nés le 1er janvier
1955, mariés ayant eu deux enfants, et ayant fait toute leur carrière
l'un dans le privé, l'autre dans le public, et finissant tous deux leur
carrière à un salaire mensuel brut de 3.218 ¤. Bilan : le fonctionnaire
touchera une pension nette de 2.235 ¤ contre 1.655 ¤ pour le salarié du
privé, soit une différence mensuelle de 580 ¤.
Commentaire ?
Oui, il est simple : comparer les salaires entre privé et public n'a de
sens que si on le fait à structures d'emplois équivalentes.
--
"...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le
même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
Quand au régime de retraite, les 3 milliards ne sont pas une fleur faite spécialement pour eux, c'est un système de péréquation entre toutes les caisses de retraites pour compenser les différences de démographie (sinon la caisse qui sert les mineurs aurait fait faillite vu qu'il n'y a plus un seul mineur actif pour cotiser). Et c'est totalement de l'âge de départ à la retraite.
Pour l'âge de départ OK. La SNCF c'est entre 55 et 57 ans pour tous sauf les conducteurs de train (50-52). Je comprends pour les conducteurs, mais pour les autres ? Une différence avec le privé ? Et puis la formule de calcul de la retraite. Elle est basée sur les six derniers mois à la SNCF et les vingt-cinq dernières années dans le privé. Comme le salaire moyen d'un salarié de la SNCF (3090¤ en 2014) est quasiznt identique au privé (2912)¤... Côté retraites !!! Extrait de <http://www.ifrap.org/comparaison-des-retraites-public-prive> « Comparaison des pensions servies pour deux hommes nés le 1er janvier 1955, mariés ayant eu deux enfants, et ayant fait toute leur carrière l'un dans le privé, l'autre dans le public, et finissant tous deux leur carrière à un salaire mensuel brut de 3.218 ¤. Bilan : le fonctionnaire touchera une pension nette de 2.235 ¤ contre 1.655 ¤ pour le salarié du privé, soit une différence mensuelle de 580 ¤. Commentaire ?
Oui, il est simple : comparer les salaires entre privé et public n'a de sens que si on le fait à structures d'emplois équivalentes. -- "...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
pehache
Le 02/04/2018 à 12:26, Benoit a écrit :
Stephane Legras-Decussy wrote:
Le 01/04/2018 18:22, GhostRaider a écrit :
Le 01/04/2018 à 16:12, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 05:03, hic a écrit :
si j'ai bien compris un fiscaliste a le même profile qu'un haker,
haha.... bien vu !
Le hacker ne respecte pas la loi, le bon fiscaliste, oui.
bah il trouve les failles juridiques sans tenir compte de l'esprit de la loi. ce qui n'est pas normal c'est d'avoir le droit d'étudier les failles juridiques mais pas les failles des cartes bancaires. on devrait creer le délit de chercher des failles juridiques :-)
C'est le cas. Si tu abuses d'une loi à ton profit, tu te fais aligné. J'ai un excellent exemple à ce sujet sur les droits de succession. Et n'oublies pas que « nul n'est sensé ignorer la loi ». Pour la connaître il faut la lire, l'apprendre et l'appliquer, mais, de temps en temps, tu n'as pas le droit de l'appliquer parce que tu l'appliques trop bien.
Mouais. Il peut arriver que des textes soient contradictoires, ou imprécis. Auquel cas il faut prendre en compte la jurisprudence. S'il y a déjà eu un jugement définitif (confirmé en cassation) disant que faire telle chose était interdite, alors c'est interdit, peu importe les textes de lois.
Si tu veux, je te donne cette exemple de loi à ne pas trop appliquer, sinon tu triches.
-- "...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
Le 01/04/2018 à 16:12, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 05:03, hic a écrit :
si j'ai bien compris un fiscaliste a le même profile qu'un haker,
haha.... bien vu !
Le hacker ne respecte pas la loi, le bon fiscaliste, oui.
bah il trouve les failles juridiques sans tenir compte de l'esprit de la
loi.
ce qui n'est pas normal c'est d'avoir le droit d'étudier les failles
juridiques mais pas les failles des cartes bancaires.
on devrait creer le délit de chercher des failles juridiques :-)
C'est le cas. Si tu abuses d'une loi à ton profit, tu te fais aligné.
J'ai un excellent exemple à ce sujet sur les droits de succession. Et
n'oublies pas que « nul n'est sensé ignorer la loi ». Pour la connaître
il faut la lire, l'apprendre et l'appliquer, mais, de temps en temps, tu
n'as pas le droit de l'appliquer parce que tu l'appliques trop bien.
Mouais. Il peut arriver que des textes soient contradictoires, ou
imprécis. Auquel cas il faut prendre en compte la jurisprudence. S'il y
a déjà eu un jugement définitif (confirmé en cassation) disant que faire
telle chose était interdite, alors c'est interdit, peu importe les
textes de lois.
Si tu veux, je te donne cette exemple de loi à ne pas trop appliquer,
sinon tu triches.
--
"...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le
même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
Le 01/04/2018 à 16:12, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 05:03, hic a écrit :
si j'ai bien compris un fiscaliste a le même profile qu'un haker,
haha.... bien vu !
Le hacker ne respecte pas la loi, le bon fiscaliste, oui.
bah il trouve les failles juridiques sans tenir compte de l'esprit de la loi. ce qui n'est pas normal c'est d'avoir le droit d'étudier les failles juridiques mais pas les failles des cartes bancaires. on devrait creer le délit de chercher des failles juridiques :-)
C'est le cas. Si tu abuses d'une loi à ton profit, tu te fais aligné. J'ai un excellent exemple à ce sujet sur les droits de succession. Et n'oublies pas que « nul n'est sensé ignorer la loi ». Pour la connaître il faut la lire, l'apprendre et l'appliquer, mais, de temps en temps, tu n'as pas le droit de l'appliquer parce que tu l'appliques trop bien.
Mouais. Il peut arriver que des textes soient contradictoires, ou imprécis. Auquel cas il faut prendre en compte la jurisprudence. S'il y a déjà eu un jugement définitif (confirmé en cassation) disant que faire telle chose était interdite, alors c'est interdit, peu importe les textes de lois.
Si tu veux, je te donne cette exemple de loi à ne pas trop appliquer, sinon tu triches.
-- "...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
Cette idée du revenu universel met à bas les principes de base d'existence et de fonctionnement de la famille. Les jeunes ne sont plus à la charge de leurs parents, qui n'ont plus de ressources suffisantes, mais à la charge de l’État, à supposer qu'il le puisse. C'est une idée totalitaire et non de liberté.
c'est déja le cas, ça s'appelle les allocations familliales. si je fais le compte de ce qu'on a reçu depuis la naissance de ma fille, elle m'a coûté zéro...
Le 02/04/2018 09:20, GhostRaider a écrit :
Cette idée du revenu universel met à bas les principes de base
d'existence et de fonctionnement de la famille. Les jeunes ne sont plus
à la charge de leurs parents, qui n'ont plus de ressources suffisantes,
mais à la charge de l’État, à supposer qu'il le puisse.
C'est une idée totalitaire et non de liberté.
c'est déja le cas, ça s'appelle les allocations familliales.
si je fais le compte de ce qu'on a reçu depuis la naissance de ma fille,
elle m'a coûté zéro...
Cette idée du revenu universel met à bas les principes de base d'existence et de fonctionnement de la famille. Les jeunes ne sont plus à la charge de leurs parents, qui n'ont plus de ressources suffisantes, mais à la charge de l’État, à supposer qu'il le puisse. C'est une idée totalitaire et non de liberté.
c'est déja le cas, ça s'appelle les allocations familliales. si je fais le compte de ce qu'on a reçu depuis la naissance de ma fille, elle m'a coûté zéro...
Stephane Legras-Decussy
Le 02/04/2018 09:24, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 01-04-2018, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 22:09, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Ce ne sont pas de vraies autoroutes --- par endroits,
l'A84 est une vraie, à 130, et gratuite.
Il y a une portion dangereuse limitée à 110... Je parlais du réseau breton à 110 reliant Rennes, Brest, Lorient et Nantes.
ok, la seule différence que je vois c'est l'absence de sortie numérotée, ce qui est pratique sur "vraies" autoroutes. je roule à 110 sur les routes 130... :-)
Le 02/04/2018 09:24, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 01-04-2018, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 22:09, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Ce ne sont pas de vraies autoroutes --- par endroits,
l'A84 est une vraie, à 130, et gratuite.
Il y a une portion dangereuse limitée à 110...
Je parlais du réseau breton à 110 reliant Rennes, Brest, Lorient et Nantes.
ok, la seule différence que je vois c'est l'absence de sortie numérotée,
ce qui est pratique sur "vraies" autoroutes.
Le 02/04/2018 09:24, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 01-04-2018, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 22:09, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Ce ne sont pas de vraies autoroutes --- par endroits,
l'A84 est une vraie, à 130, et gratuite.
Il y a une portion dangereuse limitée à 110... Je parlais du réseau breton à 110 reliant Rennes, Brest, Lorient et Nantes.
ok, la seule différence que je vois c'est l'absence de sortie numérotée, ce qui est pratique sur "vraies" autoroutes. je roule à 110 sur les routes 130... :-)
En gros : tu te débrouilles pour faire croire que tu fais vaguement un truc qui peut ressembler à de la recherche, je te file du pognon, et t'inquiète on viendra pas trop gratter.
N'importe quoi, vraiment.
C'est sûr. Les sénateurs et la cour des compte sont des ramassis d'incompétents gauchissants : https://www.franceculture.fr/sciences/credit-impot-recherche-quand-la-fraude-devient-une-industrie
Ton ton polémique est peu adapté à des raisonnements rationnels. Le CIR engendre des dérives, de la fraude, des officines spécialisées pour frauder ? OK, mais est-ce que c'est le principe lui-même qui est mauvais ? Non, évidemment. Il faut aller lire la conclusion de l'article : "D’un côté, cette niche fiscale a donc engendré des dérives, mais de l’autre, si elle n’existait pas, c’est peut-être tout un pan de l’innovation française qui s’effondrerait." Ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est un élément comme un autre de politique fiscale. Et je te ferai remarquer que les docteurs y sont particulièrement bien traités, ce qui n'est pas un mal me semble-t-il.
Par ailleurs mon expérience personnelle va tout à fait dans ce sens : dans le meilleur des cas les entreprises maquillent un peu leur activité qui peut passer pour de la recherche pour toucher le CIR, dans le pire des cas c'est plus que du maquillage.
Ouiiiii, mais bon, il y a des fraudes, et très importantes, à la TVA dans l'UE, des officines qui fabriquent des factures, des bulletins de paie pour le chômage, des ordonnances pour la Sécu, des permis de conduire et des cartes d'invalidité. Faut-il supprimer la cause des ces fraudes ? Qu'il faille plus de contrôles, et plus intelligents par des gens mieux formés, d'accord.
Bon, parfois ça se voit un peu, comme lorsque Bocuse fait passer sa cuisine pour un labo de recherche, ou les banques font de la recherche en produits financiers spéculatifs. Mais sinon tout le monde s'en tape.
Sauf les vrais chercheurs du public qui voient leurs budgets baisser...
Tu caricatures, d'ailleurs, Bocuse est mort.
Mais les banques pas encore http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/06/qui-profite-du-credit-d-impot-recherche_4993109_4355770.html
Tu relèves une seule phrase, pourtant positive pour l'école française de mathématiques, dans un article pas aussi négatif que ça. Conclusion de l'article : "En revanche, si l’on mesure la performance de l’innovation en termes de nombre des brevets déposés, la France occupe une position intermédiaire parmi les pays industrialisés, derrière les Etats-Unis et l’Allemagne." Et sans CIR, où en serions-nous ? Qui pourrait répondre ? Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Le 02/04/2018 à 11:22, efji a écrit :
Le 02/04/2018 à 10:39, GhostRaider a écrit :
En gros : tu te débrouilles pour faire croire que tu fais vaguement
un truc qui peut ressembler à de la recherche, je te file du pognon,
et t'inquiète on viendra pas trop gratter.
N'importe quoi, vraiment.
C'est sûr. Les sénateurs et la cour des compte sont des ramassis
d'incompétents gauchissants :
https://www.franceculture.fr/sciences/credit-impot-recherche-quand-la-fraude-devient-une-industrie
Ton ton polémique est peu adapté à des raisonnements rationnels.
Le CIR engendre des dérives, de la fraude, des officines spécialisées
pour frauder ?
OK, mais est-ce que c'est le principe lui-même qui est mauvais ? Non,
évidemment.
Il faut aller lire la conclusion de l'article : "D’un côté, cette niche
fiscale a donc engendré des dérives, mais de l’autre, si elle n’existait
pas, c’est peut-être tout un pan de l’innovation française qui
s’effondrerait."
Ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est un élément comme un autre de
politique fiscale.
Et je te ferai remarquer que les docteurs y sont particulièrement bien
traités, ce qui n'est pas un mal me semble-t-il.
Par ailleurs mon expérience personnelle va tout à fait dans ce sens :
dans le meilleur des cas les entreprises maquillent un peu leur activité
qui peut passer pour de la recherche pour toucher le CIR, dans le pire
des cas c'est plus que du maquillage.
Ouiiiii, mais bon, il y a des fraudes, et très importantes, à la TVA
dans l'UE, des officines qui fabriquent des factures, des bulletins de
paie pour le chômage, des ordonnances pour la Sécu, des permis de
conduire et des cartes d'invalidité. Faut-il supprimer la cause des ces
fraudes ? Qu'il faille plus de contrôles, et plus intelligents par des
gens mieux formés, d'accord.
Bon, parfois ça se voit un peu, comme lorsque Bocuse fait passer sa
cuisine pour un labo de recherche, ou les banques font de la
recherche en produits financiers spéculatifs. Mais sinon tout le
monde s'en tape.
Sauf les vrais chercheurs du public qui voient leurs budgets baisser...
Tu relèves une seule phrase, pourtant positive pour l'école française de
mathématiques, dans un article pas aussi négatif que ça.
Conclusion de l'article :
"En revanche, si l’on mesure la performance de l’innovation en termes de
nombre des brevets déposés, la France occupe une position intermédiaire
parmi les pays industrialisés, derrière les Etats-Unis et l’Allemagne."
Et sans CIR, où en serions-nous ? Qui pourrait répondre ?
Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
En gros : tu te débrouilles pour faire croire que tu fais vaguement un truc qui peut ressembler à de la recherche, je te file du pognon, et t'inquiète on viendra pas trop gratter.
N'importe quoi, vraiment.
C'est sûr. Les sénateurs et la cour des compte sont des ramassis d'incompétents gauchissants : https://www.franceculture.fr/sciences/credit-impot-recherche-quand-la-fraude-devient-une-industrie
Ton ton polémique est peu adapté à des raisonnements rationnels. Le CIR engendre des dérives, de la fraude, des officines spécialisées pour frauder ? OK, mais est-ce que c'est le principe lui-même qui est mauvais ? Non, évidemment. Il faut aller lire la conclusion de l'article : "D’un côté, cette niche fiscale a donc engendré des dérives, mais de l’autre, si elle n’existait pas, c’est peut-être tout un pan de l’innovation française qui s’effondrerait." Ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est un élément comme un autre de politique fiscale. Et je te ferai remarquer que les docteurs y sont particulièrement bien traités, ce qui n'est pas un mal me semble-t-il.
Par ailleurs mon expérience personnelle va tout à fait dans ce sens : dans le meilleur des cas les entreprises maquillent un peu leur activité qui peut passer pour de la recherche pour toucher le CIR, dans le pire des cas c'est plus que du maquillage.
Ouiiiii, mais bon, il y a des fraudes, et très importantes, à la TVA dans l'UE, des officines qui fabriquent des factures, des bulletins de paie pour le chômage, des ordonnances pour la Sécu, des permis de conduire et des cartes d'invalidité. Faut-il supprimer la cause des ces fraudes ? Qu'il faille plus de contrôles, et plus intelligents par des gens mieux formés, d'accord.
Bon, parfois ça se voit un peu, comme lorsque Bocuse fait passer sa cuisine pour un labo de recherche, ou les banques font de la recherche en produits financiers spéculatifs. Mais sinon tout le monde s'en tape.
Sauf les vrais chercheurs du public qui voient leurs budgets baisser...
Tu caricatures, d'ailleurs, Bocuse est mort.
Mais les banques pas encore http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/06/qui-profite-du-credit-d-impot-recherche_4993109_4355770.html
Tu relèves une seule phrase, pourtant positive pour l'école française de mathématiques, dans un article pas aussi négatif que ça. Conclusion de l'article : "En revanche, si l’on mesure la performance de l’innovation en termes de nombre des brevets déposés, la France occupe une position intermédiaire parmi les pays industrialisés, derrière les Etats-Unis et l’Allemagne." Et sans CIR, où en serions-nous ? Qui pourrait répondre ? Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Stephane Legras-Decussy
Le 02/04/2018 09:29, GhostRaider a écrit :
Mais le haut fonctionnaire sous-payé va pouvoir pantoufler avec un bon salaire, son expérience de la haute fonction publique et son carnet d'adresses.
le plus gros glandeur que j'ai c'est dans le privé, chez Philips semiconductor... 55 ans, responsable sécurité, 4X4 BMW, voilier. il ne se passe jamais RIEN. Boulot de la semaine, faire les démarches administratives internes pour commander et faire changer une ampoule grillée dans un boitier SORTIE au dessus d'une porte.
Le 02/04/2018 09:29, GhostRaider a écrit :
Mais le haut fonctionnaire sous-payé va pouvoir pantoufler avec un bon
salaire, son expérience de la haute fonction publique et son carnet
d'adresses.
le plus gros glandeur que j'ai c'est dans le privé, chez Philips
semiconductor... 55 ans, responsable sécurité, 4X4 BMW, voilier.
il ne se passe jamais RIEN. Boulot de la semaine, faire les démarches
administratives internes pour commander et faire changer une ampoule
grillée dans un boitier SORTIE au dessus d'une porte.
Mais le haut fonctionnaire sous-payé va pouvoir pantoufler avec un bon salaire, son expérience de la haute fonction publique et son carnet d'adresses.
le plus gros glandeur que j'ai c'est dans le privé, chez Philips semiconductor... 55 ans, responsable sécurité, 4X4 BMW, voilier. il ne se passe jamais RIEN. Boulot de la semaine, faire les démarches administratives internes pour commander et faire changer une ampoule grillée dans un boitier SORTIE au dessus d'une porte.
GhostRaider
Le 02/04/2018 à 10:56, pehache a écrit :
Le 02/04/2018 à 09:42, GhostRaider a écrit :
Le 02/04/2018 à 09:26, pehache a écrit :
Le 02/04/2018 à 08:02, GhostRaider a écrit :
Le 02/04/2018 à 01:49, efji a écrit :
Le 01/04/2018 à 18:19, GhostRaider a écrit :
Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :
Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.
J'ai une toute autre expérience... Beaucoup de choses sont passées dedans et qui ne devraient absolument pas. Et la sévérité des contrôles dépend beaucoup des relations entretenues entre les dirigeants des entreprises et les cabinets ministériels.
Comme toujours en droit fiscal, les règles sont claires, elles doivent être appliquées, pas truandées : Excuse-moi de les citer : ... Quant au contrôle, il est opéré par les contrôleurs en cas de contrôle fiscal (souvent de gauche d'ailleurs et pas particulièrement conciliants avec les entreprises), pas par les cabinets ministériels. J'en ai eu l'expérience. Il faut avoir une bonne comptabilité analytique, c'est tout.
Je ne peux évidemment pas exposer ici les cas concrets, mais je maintiens ce que j'ai écrit.
Moi, je pourrais. J'ai travaillé dans la sidérurgie, dans la pharmacie, dans l'industrie alimentaire : on faisait les choses sérieusement, sans frauder.
Le CIR est à la base et officiellement un mécanisme de soutien à la recherche, mais dans les faits c'est aussi une machine à distribuer indirectement des subventions à des entreprises soumises à une concurrence internationale difficile. Quitte à tordre le cou aux règles que tu cites.
On peut toujours trouver des exemples. En faire une règle pour généraliser son expérience, c'est autre chose.
Les contrôles ? In fine c'est l'état qui est juge et partie, alors tu penses...
Le juge fiscal n'est pas du tout à la botte des pouvoirs publics, là aussi je peux te rassurer.
Je te rassure, c'est pareil dans les autres pays.
Ouais, bon...
Le 02/04/2018 à 10:56, pehache a écrit :
Le 02/04/2018 à 09:42, GhostRaider a écrit :
Le 02/04/2018 à 09:26, pehache a écrit :
Le 02/04/2018 à 08:02, GhostRaider a écrit :
Le 02/04/2018 à 01:49, efji a écrit :
Le 01/04/2018 à 18:19, GhostRaider a écrit :
Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :
Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun
contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à
son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la
dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels
j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.
J'ai une toute autre expérience... Beaucoup de choses sont passées
dedans et qui ne devraient absolument pas. Et la sévérité des
contrôles dépend beaucoup des relations entretenues entre les
dirigeants des entreprises et les cabinets ministériels.
Comme toujours en droit fiscal, les règles sont claires, elles doivent
être appliquées, pas truandées :
Excuse-moi de les citer :
...
Quant au contrôle, il est opéré par les contrôleurs en cas de contrôle
fiscal (souvent de gauche d'ailleurs et pas particulièrement
conciliants avec les entreprises), pas par les cabinets ministériels.
J'en ai eu l'expérience. Il faut avoir une bonne comptabilité
analytique, c'est tout.
Je ne peux évidemment pas exposer ici les cas concrets, mais je
maintiens ce que j'ai écrit.
Moi, je pourrais. J'ai travaillé dans la sidérurgie, dans la pharmacie,
dans l'industrie alimentaire : on faisait les choses sérieusement, sans
frauder.
Le CIR est à la base et officiellement un mécanisme de soutien à la
recherche, mais dans les faits c'est aussi une machine à distribuer
indirectement des subventions à des entreprises soumises à une
concurrence internationale difficile. Quitte à tordre le cou aux règles
que tu cites.
On peut toujours trouver des exemples. En faire une règle pour
généraliser son expérience, c'est autre chose.
Les contrôles ? In fine c'est l'état qui est juge et partie, alors tu
penses...
Le juge fiscal n'est pas du tout à la botte des pouvoirs publics, là
aussi je peux te rassurer.
Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :
Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.
J'ai une toute autre expérience... Beaucoup de choses sont passées dedans et qui ne devraient absolument pas. Et la sévérité des contrôles dépend beaucoup des relations entretenues entre les dirigeants des entreprises et les cabinets ministériels.
Comme toujours en droit fiscal, les règles sont claires, elles doivent être appliquées, pas truandées : Excuse-moi de les citer : ... Quant au contrôle, il est opéré par les contrôleurs en cas de contrôle fiscal (souvent de gauche d'ailleurs et pas particulièrement conciliants avec les entreprises), pas par les cabinets ministériels. J'en ai eu l'expérience. Il faut avoir une bonne comptabilité analytique, c'est tout.
Je ne peux évidemment pas exposer ici les cas concrets, mais je maintiens ce que j'ai écrit.
Moi, je pourrais. J'ai travaillé dans la sidérurgie, dans la pharmacie, dans l'industrie alimentaire : on faisait les choses sérieusement, sans frauder.
Le CIR est à la base et officiellement un mécanisme de soutien à la recherche, mais dans les faits c'est aussi une machine à distribuer indirectement des subventions à des entreprises soumises à une concurrence internationale difficile. Quitte à tordre le cou aux règles que tu cites.
On peut toujours trouver des exemples. En faire une règle pour généraliser son expérience, c'est autre chose.
Les contrôles ? In fine c'est l'état qui est juge et partie, alors tu penses...
Le juge fiscal n'est pas du tout à la botte des pouvoirs publics, là aussi je peux te rassurer.
Je te rassure, c'est pareil dans les autres pays.
Ouais, bon...
GhostRaider
Le 02/04/2018 à 11:25, René S a écrit :
"GhostRaider" a écrit dans le message de groupe de discussion : p9sh21$js2$
Il est vrai que les labos et les universités français manquent de moyens. Ma fille candidate en ce moment à des postes de chercheuse, mais il n'y a rien en France, alors, c'est Prague, Uppsala, Singapour, le Japon, Bruxelles, Berne...
Budget CIR 2017 : 6 Mds ¤. Créations de CDI en recherche publique : 0
Oui, c'est dramatique.
Qu'attendre de pouvoirs publics où il n'y a plus de scientifiques (à part Villani) et qui ignorent totalement ce qu'est la recherche ?
Combien de Villani chez les mathématiciens ?
On est pas mal en France, question maths.
Le 02/04/2018 à 11:25, René S a écrit :
"GhostRaider" a écrit dans le message de groupe de discussion :
p9sh21$js2$1@dont-email.me...
Il est vrai que les labos et les universités français manquent de moyens.
Ma fille candidate en ce moment à des postes de chercheuse, mais il
n'y a rien en France, alors, c'est Prague, Uppsala, Singapour, le
Japon, Bruxelles, Berne...
Budget CIR 2017 : 6 Mds ¤.
Créations de CDI en recherche publique : 0
Oui, c'est dramatique.
Qu'attendre de pouvoirs publics où il n'y a plus de scientifiques (à
part Villani) et qui ignorent totalement ce qu'est la recherche ?
"GhostRaider" a écrit dans le message de groupe de discussion : p9sh21$js2$
Il est vrai que les labos et les universités français manquent de moyens. Ma fille candidate en ce moment à des postes de chercheuse, mais il n'y a rien en France, alors, c'est Prague, Uppsala, Singapour, le Japon, Bruxelles, Berne...
Budget CIR 2017 : 6 Mds ¤. Créations de CDI en recherche publique : 0
Oui, c'est dramatique.
Qu'attendre de pouvoirs publics où il n'y a plus de scientifiques (à part Villani) et qui ignorent totalement ce qu'est la recherche ?