OVH Cloud OVH Cloud

L'art a horreur du vide

645 réponses
Avatar
benoit
Bonjour,


Juste pour vous dire que c'est fait : J'ai déposé les statuts de
l'association Breizh Art Squat à la préfecture.

Quel est son objectif : occuper les locaux commerciaux vides pour que
des artistes puissent montrer leur travail, et que le public ait accès
aux artistes contenporains.

Foctionnement :

- Le propriétaire nous donne le local (réduction fiscale à la clef) le
temps qu'il trouve un autre locataire.
- L'artiste participe aux frais de fonctionnement du local (assurance et
électricité)
- Tous les deux/trois mois un vernissage de toutes les galeries aura
lieu, le même jour.

Pour l'instant j'ai contacté cinq propriétaires de local vide (certains
depuis plusieurs années) sur les onze que l'on trouve dans un rayon de
100m. Tous sont a priori d'accord et regardent les différents types de
contrat et bail que je leur ai soumis.


--
Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.

10 réponses

Avatar
GhostRaider
Le 02/04/2018 à 17:54, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 02/04/2018 17:46, GhostRaider a écrit :
En cas d'intempéries, tu restes chez toi et ton stock de pain va à la
poubelle.
Il y en a pas mal à Londres, à New York, c'est vrai, mais ce sont des
esclaves et on n'y mange pas comme en France, c'est dans les moeurs.

totalement d'accord, metier cauchemar pour moi... mais n'empêche ça fait
rêver les gens...

Et ils truandent les touristes, ces salauds d'exploités.
L'autre jour, à New York, on achète de la bouffe dans la rue à une
carriole.
On parlait français entre nous, donc touristes, donc poulets à plumer.
Il y en avait pour 18 $.
Le gars à la carriole, à la nationalité et à l'accent indéterminé, me
dit eighty, pas eighteen, eighty avec un regard franc comme un âne qui
recule.
Je le fais répéter 4 fois jusqu'à ce qu'il me dise, enfin, eighteen.
Comme l'a dit Lanza del Vasto, l'exploitation des colonies a été un
grand crime, mais individuellement, c'est souvent le colonisateur qui se
fait voler par son domestique.
Avatar
GhostRaider
Le 02/04/2018 à 17:51, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 02/04/2018 17:43, jdd a écrit :
oui, mais en cas de coup dur, celui qui ne travaille pas est dans la
m... j'en ai hélas plein d'exemples

tu veux dire séparation ?
mauvaise cantine. Dans les (4) écoles que mes enfants ont successivement
fréquenté, on mangeais très bien

ah mais on mange très bien, c'est les mômes qui mangent rien.
je vois les livraisons à la cantine, du frais local bio tous les
jours... ils feraient mieux de livrer chez moi, pour moi  :-)

Les enfants, ils veulent des frites, c'est pourtant pas compliqué à
comprendre.
Avatar
GhostRaider
Le 02/04/2018 à 18:16, pehache a écrit :
Le 02/04/2018 à 14:43, GhostRaider a écrit :
Le 02/04/2018 à 11:36, pehache a écrit :
Le 01/04/2018 à 14:40, jdd a écrit :
Le 01/04/2018 à 13:52, Alf92 a écrit :
jdd :
le système français actuel est dépendant de la pyramide des âges.
Il a
été mis à mal par le baby boom dont je suis l'exemple (né en 1946)
mais ce baby boom a aussi entraîné une augmentation des enfants nés
20 ans après,

ce qui est mon cas
le problème est donc temporaire.

la génération la plus impactée sera la mienne  :-(

ben non, tu auras  une retraite correcte si ta génération fait des
enfants.

Vaudrait mieux éviter de trop en faire, on est déjà trop nombreux sur
Terre.

Pas trop nombreux, mal répartis.
La France, vue d'avion, est immense, verte, vide, sauf quelques
grandes agglomérations.

Ce n'est pas tant une question d'espace pour habiter, mais de ressources
disponibles.

La France est un pays de cocagne, tout pousse.
Les Français ne connaissent pas leur bonheur.
Ailleurs, c'est souvent pareil, mais les gouvernements, aidés en cela
par les religions, sabotent les progrès.
Les systèmes de retraite (tous) ont un petit côté chaîne de Ponzi.

Oui, il ne faut pas faire trop confiance aux scénarios sur lesquels
ils sont basés, il faut aussi, si on peut, l'autofinancer.

La retraite par capitalisation c'est aussi du Ponzi : les pensions
"promises" reposent sur l'hypothèse d'une croissance continuelle.

Le meilleur placement pour la retraite, c'est un bon appartement bien placé.
Le logement est l'un des 3 besoins essentiels qui devra toujours être
satisfait.
Avatar
efji
Le 02/04/2018 à 19:57, GhostRaider a écrit :
Le 02/04/2018 à 18:44, pehache a écrit :
Le 02/04/2018 à 18:30, GhostRaider a écrit :
Le 02/04/2018 à 17:41, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 02/04/2018 17:35, GhostRaider a écrit :
Du moins le croyait-elle, mais elle vient de s'apercevoir que ses
revenus seront déduits de ses indemnités. Du coup, elle bosse parce
qu'il faudra croûter, après le chômage, avoir une clientèle.

mauvais raisonnement.
dans ce cas, ça incite à arrêter et pas à travailler 2 fois plus.
avec le RU, ses revenus s'ajouteraient, c'est bon pour le moral et
elle travaillerait 2 fois plus.

Hum, j'ai bien peur que le RU ne s'ajoute pas non plus.

Dans ce cas ce n'est pas un RU.
Par définition, un RU n'est soumis à aucune condition.

Ça fait peur.

Ben non. C'est le principe.
Les congés payés et la sécu faisaient peur aussi.
De toute façon, qu'on le veuille ou non, on est à l'orée d'une
révolution technologique encore plus révolutionnaire que tout ce qu'on a
connu dans le passé (pour résumer: le feu, l'imprimerie, la machine à
vapeur, l'ordinateur), à savoir l'automatisation totale de *presque
tout*. Un exemple entre 1000 : il y a 600 millions de personnes dans le
monde dont le métier est de conduire des véhicules divers. Ces emplois
là sont morts à très court terme. Mais il n'y a pas que les emplois peu
qualifiés de ce genre. Les traders, les radiologues, les dermatologues
sont morts aussi.
Donc il va bien falloir trouver une solution à la réduction massive de
l'offre de travail. Le revenu universel est une piste, et j'en veux
beaucoup à Hamon, par ailleurs très sympathique, de l'avoir si mal
présenté pendant la campagne (en plus d'avoir piqué quelques % à mon
candidat...).
--
F.J.
Avatar
GhostRaider
Le 02/04/2018 à 18:58, Jacques DASSIÉ a écrit :
GhostRaider avait prétendu :
Le 02/04/2018 à 15:29, jdd a écrit :
Le 02/04/2018 à 15:10, GhostRaider a écrit :
Oui, mais les retraités choisissent aussi de partir à tel ou tel
âge, avec donc telle ou telle quotité de retraite. On ne part pas en
retraite à 52 ans aux USA.


on part parfois à 32 ans :-)

J'aurais bien voulu mais je n'ai rien inventé, même pas FaceBook.
Mais j'ai fait mes comptes, je suis parti à 60 ans.
Forte perte de revenu mais forte baisse d'impôt, et place aux jeunes !

Ah, ah G-R, battu !

C'est pas souvent. :-(
Je suis parti à 57 ans, en 1985, profitant du plan Barre !
115% de mon salaire pendant 3 ans et retraite normale à 60 ans.

Ah oui, là, je suis battu, sauf que, ayant découvert après son départ
que le PDG écrivait des nouvelles et des romans pornographiques sur son
PC, qu'il croyait avoir effacés, mais il n'avait effacé que les liens,
j'en ai touché un mot à la Direction du Groupe, qui l'avait embauché à
grands frais quelques années avant en se félicitant auprès des
actionnaires de l'excellence de leur choix.
Ça m'a bien aidé pour négocier mon propre départ.
Avatar
GhostRaider
Le 02/04/2018 à 18:18, pehache a écrit :
Le 02/04/2018 à 15:10, GhostRaider a écrit :
Le 02/04/2018 à 12:23, pehache a écrit :
Le 02/04/2018 à 10:43, GhostRaider a écrit :
C'est l'énorme problème que pose notre système de retraites
uniquement financé par répartition, basé sur la permanence du
ratio cotisant/retraité.

Les systèmes par capitalisation reposent aussi implicitement sur
un ratio actifs/pensionnés : si personne ne travaille l'économie
s'effondre et les capitaux accumulés par les pensionnés ne valent
plus rien.


Et un système par répartition s'effondre quand le ratio
actifs/pensionnés s'effondre, ce qui est un risque plus grand, on le
voit bien, que celui de l'effondrement de l'économie..

C'est une illusion. Dans tous les cas ce sont les actifs qui paient
les pensionnés, même dans un système par capitalisation. Les circuits
sont juste différents.

On peut le voir comme ça, mais le circuit est beaucoup plus long et
hasardeux puisqu'il passe par les flux économiques et non par
entrée-sortie de fonds dans les organismes de retraite.

Donc du coup le système par répartition est plus lisible, c'est exact :-)

Et aussi les difficultés de trésorerie se voient immédiatement.
Dans la pratique dans un système par capitalisation quand il y a
moins d'actifs ça se traduit par une pressurisation de ceux qui
restent (les fameux 15% de rendement exigés par les fonds de pensions
US).

Oui, mais les retraités choisissent aussi de partir à tel ou tel âge,
avec donc telle ou telle quotité de retraite. On ne part pas en
retraite à 52 ans aux USA.

Le "mais" est un tout autre sujet. On peut très bien concevoir un
système par répartition avec une liberté de choix de l'âge de départ
(c'est le cas en Suède me semble-t'il).

Même en France, à partir de 60 ans. Ça coûte bonbon en retraite mais
c'est possible.
Avatar
GhostRaider
Le 02/04/2018 à 18:18, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 02-04-2018, GhostRaider a écrit :
[...]
Il aurait fallu, à la création de la SNCF et du statut, allonger la
durée de travail des cheminots pour garder un ratio correct sans avoir à
financer les retraites des nouveaux entrants trop nombreux. Maintenant,
il est trop tard.

Le statut est bien antérieur à la création de la SNCF (1938).

J'ai simplifié, mais tu m'as déjà pardonné.
Vers 1988, le doyen des cheminots (109 ans) avait pris sa retraite du
P.O. Midi à cinquante ans, en 1929. Il en a profité un peu plus
longtemps que tous ceux qui meurent entre 50 et 55 ans.

Et après on parlera de la pénibilité du métier de cheminot !
J'ai vu, par hasard, "C'est dans l'air". Il y a été dit que le
différentiel de coût de transport ferroviaire entre la France et
l'Allemagne est de 27%, et que la part du "coût du statut" est de
7%, ce qui ne serait au fond "pas grand-chose".





Si on le dit à C'est dans l'air...

J'ai dit : prendre des pincettes.
Ces chiffres sont à prendre avec de longues pincettes bien sûr, mais
7% de coût supplémentaire en régime concurrentiel, c'est la faillite
assurée.

Tout dépend du service que tu fournis et dans quelles conditions.
Orange a des coûts très supérieurs à ceux de Free, mais est loin de
faire faillite.

Oui, mais 27% de différence de "qualité" ou de "service", ça donne à
réfléchir.

La SNCF souffre de nombreux problèmes, personne ne le conteste vraiment.
Par contre croire que le statut est le premier d'entre eux est une erreur.

Pas le premier : 7% sur 27%.

Arithmétiquement, le premier peut fort bien se contenter de moins de
7/27, cf. le premier tour des présidentielles de 2017 ou 2002.
Comme 27 = 7 + 6 + 5 + 4 + 3 + 2, il suffit de regrouper ou scinder,
surestimer ou sous-estimer à son gré quelques termes pour manipuler la
statistique.

Oui, c'était une façon de parler, hein !
Avatar
GhostRaider
Le 02/04/2018 à 18:20, pehache a écrit :
Le 02/04/2018 à 14:49, GhostRaider a écrit :
Elles ne sont pas effrayantes, elles sont logiques. On a demandé à
la SNCF de diminuer ses effectifs au cours du temps, et
mécaniquement ça se traduit par ces courbes.

Logiques mais effrayantes. Ça montre bien que l'idée de baser un
système de retraite sur la croyance que les effectifs seront
toujours là, est fausse, quelle qu'en soit la raison.

Tu proposes quoi à la place ? Il aurait fallu que la SNCF ne diminue
pas ses effectifs d'actifs pour conserver un bon ratio, alors ?

C'est un problème inextricable maintenant.
Il aurait fallu, à la création de la SNCF et du statut, allonger la
durée de travail des cheminots pour garder un ratio correct sans avoir
à financer les retraites des nouveaux entrants trop nombreux.
Maintenant, il est trop tard.

Même avec un âge de départ à la retraite égal à celui du régime général,
le ratio actifs/pensionnés serait très mauvais à la SNCF. C'est bien la
raison pour laquelle ce régime reçoit 3 milliards d'euros.

Erreur funeste d'avoir fixé un âge de départ bien trop faible, accentuée
par la baisse continue des effectifs.
Avatar
GhostRaider
Le 02/04/2018 à 18:43, Benoit a écrit :
GhostRaider wrote:
C'est un cas typique d'abus de droit, à supposer que la Fondation
accepte de donner au cousin, ce qui ne sera certainement pas dans son
objet social. C'est là où ça va coincer.

Si elle ne veut pas, elle ne veut pas et ne touche rien. Ensuite, si ce
n'est pas ton cousin, mais la dame qui venait tous les jours te voir,
faisaient tes courses, dormait dans le canapé du salon quand tu étais
malade... elle dirait quoi la fondation ? Non, toujours non ! Pas un
kopek pour les autres, le paquet c'est pour moi. Et ça se saurait
rapidement.
Je te rappelle néanmoins le système du rescrit qui permet d'interroger
le fisc pour savoir, avant toutes choses, si tel montage est légal ou
constitue un abus.

Je connais, je viens de créer une association d'intérêt général.
(origine de la discussion)
Si la réponse est positive, tu pourras alors le faire sans aucun risque
de contestation ultérieure.

Faux. Rien ne les empêche de venir te contrôler et dire que ce qu'ils
ont vu ne correspond pas à 100% à ce que tu avais dit que tu ferais. Et
tout change dans la vie.

Le rescrit s'applique en l'état de la loi au moment où il est émis. Si
la loi change avant ton opération, il devient caduc, évidemment, et si
tu ne fais pas exactement comme tu as dit, ça veut dire que tu veux
truander en t'appuyant sur un rescrit de mauvaise foi.

Ce n'est pas obligatoirement truander, la loi a bougé est une première
chose, toi tu dois aussi évolué suivant le système dans lequel tu es, et
qui évolue lui aussi.

Oui, mais le rescrit n'est plus valable.
Un rescrit c'est très bien, mais ça n'a aucune valeur dans le cas de la
vie d'une association. Par contre pour un problème/doute et être à
l'abri, tu fais un rescrit, qui équivaud, à peu de chose près, à un
contrôle fiscal a priori et non a posteriori.

C'est bien ça.
Avatar
efji
Le 02/04/2018 à 20:22, GhostRaider a écrit :
Ah oui, là, je suis battu, sauf que, ayant découvert après son départ
que le PDG écrivait des nouvelles et des romans pornographiques sur son
PC, qu'il croyait avoir effacés, mais il n'avait effacé que les liens,
j'en ai touché un mot à la Direction du Groupe, qui l'avait embauché à
grands frais quelques années avant en se félicitant auprès des
actionnaires de l'excellence de leur choix.
Ça m'a bien aidé pour négocier mon propre départ.

Depuis quand écrire des romans pornographiques est-il un crime ?
Ce qui est peu glorieux c'est écrire de mauvais romans, pornographiques
ou pas.
--
F.J.