Le 01/04/2018 22:09, Jacques L'helgoualc'h a écrit :Ce ne sont pas de vraies autoroutes --- par endroits,
l'A84 est une vraie, à 130, et gratuite.
Le 01/04/2018 22:09, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Ce ne sont pas de vraies autoroutes --- par endroits,
l'A84 est une vraie, à 130, et gratuite.
Le 01/04/2018 22:09, Jacques L'helgoualc'h a écrit :Ce ne sont pas de vraies autoroutes --- par endroits,
l'A84 est une vraie, à 130, et gratuite.
Le 02/04/2018 à 01:49, efji a écrit :Le 01/04/2018 à 18:19, GhostRaider a écrit :Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun
contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à
son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels
j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.
Le 02/04/2018 à 01:49, efji a écrit :
Le 01/04/2018 à 18:19, GhostRaider a écrit :
Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :
Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun
contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à
son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels
j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.
Le 02/04/2018 à 01:49, efji a écrit :Le 01/04/2018 à 18:19, GhostRaider a écrit :Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun
contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à
son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels
j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.
Le 01/04/2018 18:22, GhostRaider a écrit :Le 01/04/2018 à 16:12, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 01/04/2018 05:03, hic a écrit :si j'ai bien compris un fiscaliste a le même profile qu'un haker,
haha.... bien vu !
Le hacker ne respecte pas la loi, le bon fiscaliste, oui.
bah il trouve les failles juridiques sans tenir compte de l'esprit de la
loi.
ce qui n'est pas normal c'est d'avoir le droit d'étudier les failles
juridiques mais pas les failles des cartes bancaires.
on devrait creer le délit de chercher des failles juridiques :-)
Le 01/04/2018 18:22, GhostRaider a écrit :
Le 01/04/2018 à 16:12, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 05:03, hic a écrit :
si j'ai bien compris un fiscaliste a le même profile qu'un haker,
haha.... bien vu !
Le hacker ne respecte pas la loi, le bon fiscaliste, oui.
bah il trouve les failles juridiques sans tenir compte de l'esprit de la
loi.
ce qui n'est pas normal c'est d'avoir le droit d'étudier les failles
juridiques mais pas les failles des cartes bancaires.
on devrait creer le délit de chercher des failles juridiques :-)
Le 01/04/2018 18:22, GhostRaider a écrit :Le 01/04/2018 à 16:12, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 01/04/2018 05:03, hic a écrit :si j'ai bien compris un fiscaliste a le même profile qu'un haker,
haha.... bien vu !
Le hacker ne respecte pas la loi, le bon fiscaliste, oui.
bah il trouve les failles juridiques sans tenir compte de l'esprit de la
loi.
ce qui n'est pas normal c'est d'avoir le droit d'étudier les failles
juridiques mais pas les failles des cartes bancaires.
on devrait creer le délit de chercher des failles juridiques :-)
Le 01/04/2018 à 13:50, Benoit a écrit :Extrait de <http://www.ifrap.org/comparaison-des-retraites-public-prive>
« Comparaison des pensions servies pour deux hommes nés le 1er janvier
1955, mariés ayant eu deux enfants, et ayant fait toute leur carrière
l'un dans le privé, l'autre dans le public, et finissant tous deux leur
carrière à un salaire mensuel brut de 3.218 ¤. Bilan : le fonctionnaire
touchera une pension nette de 2.235 ¤ contre 1.655 ¤ pour le salarié du
privé, soit une différence mensuelle de 580 ¤.
Commentaire ?
Commentaire 1:
Un fonctionnaire partant à la retraite avec un salaire de 3218¤ est
beaucoup plus qualifié qu'un salarié du privé au même salaire. Il a
certes eu la sécurité de l'emploi toute sa vie mais il a subi un
différentiel important de salaire avec une personne de même
qualification ayant fait carrière dans le privé.
C'est encore plus vrai avec les catégories supérieures, le haut de la
grille de la fonction publique étant aux environ de 6000¤ net/mois, soit
une misère comparée aux postes de responsabilité équivalente dans le
secteur privé.
Commentaire 2:
Le privé n'avait qu'a faire des grèves plus dures et plus efficaces
lorsque Juppé/Balladur et toute la suite de la clique, y compris
certains "socialistes", ont peu à peu rogné les régimes de retraites.
Le 01/04/2018 à 13:50, Benoit a écrit :
Extrait de <http://www.ifrap.org/comparaison-des-retraites-public-prive>
« Comparaison des pensions servies pour deux hommes nés le 1er janvier
1955, mariés ayant eu deux enfants, et ayant fait toute leur carrière
l'un dans le privé, l'autre dans le public, et finissant tous deux leur
carrière à un salaire mensuel brut de 3.218 ¤. Bilan : le fonctionnaire
touchera une pension nette de 2.235 ¤ contre 1.655 ¤ pour le salarié du
privé, soit une différence mensuelle de 580 ¤.
Commentaire ?
Commentaire 1:
Un fonctionnaire partant à la retraite avec un salaire de 3218¤ est
beaucoup plus qualifié qu'un salarié du privé au même salaire. Il a
certes eu la sécurité de l'emploi toute sa vie mais il a subi un
différentiel important de salaire avec une personne de même
qualification ayant fait carrière dans le privé.
C'est encore plus vrai avec les catégories supérieures, le haut de la
grille de la fonction publique étant aux environ de 6000¤ net/mois, soit
une misère comparée aux postes de responsabilité équivalente dans le
secteur privé.
Commentaire 2:
Le privé n'avait qu'a faire des grèves plus dures et plus efficaces
lorsque Juppé/Balladur et toute la suite de la clique, y compris
certains "socialistes", ont peu à peu rogné les régimes de retraites.
Le 01/04/2018 à 13:50, Benoit a écrit :Extrait de <http://www.ifrap.org/comparaison-des-retraites-public-prive>
« Comparaison des pensions servies pour deux hommes nés le 1er janvier
1955, mariés ayant eu deux enfants, et ayant fait toute leur carrière
l'un dans le privé, l'autre dans le public, et finissant tous deux leur
carrière à un salaire mensuel brut de 3.218 ¤. Bilan : le fonctionnaire
touchera une pension nette de 2.235 ¤ contre 1.655 ¤ pour le salarié du
privé, soit une différence mensuelle de 580 ¤.
Commentaire ?
Commentaire 1:
Un fonctionnaire partant à la retraite avec un salaire de 3218¤ est
beaucoup plus qualifié qu'un salarié du privé au même salaire. Il a
certes eu la sécurité de l'emploi toute sa vie mais il a subi un
différentiel important de salaire avec une personne de même
qualification ayant fait carrière dans le privé.
C'est encore plus vrai avec les catégories supérieures, le haut de la
grille de la fonction publique étant aux environ de 6000¤ net/mois, soit
une misère comparée aux postes de responsabilité équivalente dans le
secteur privé.
Commentaire 2:
Le privé n'avait qu'a faire des grèves plus dures et plus efficaces
lorsque Juppé/Balladur et toute la suite de la clique, y compris
certains "socialistes", ont peu à peu rogné les régimes de retraites.
On est dans une situation de crise qui nécessite un peu de solidarité.
Commençons à la demander aux classes aisées. Le patron de ma boîte
vient de partir avec une enveloppe de plusieurs millions d'euros,
alors que dans son mandat il a pris plusieurs décisions stratégiques
qui se sont révélées calamiteuses et qui ont mené la boîte à la limite
de la faillite. Il doit rigoler et il a bien raison.
Ça, c'est aussi une précaution que le conseil d'administration prend
pour les suivants, y compris pour eux-mêmes éventuellement, pour
l'antériorité. Réflexe de classe.
Il est très difficile de faire revenir les choses à plus de raison. Un
patron ne voit pas pourquoi il gagnerait moins que son prédécesseur.
On est dans une situation de crise qui nécessite un peu de solidarité.
Commençons à la demander aux classes aisées. Le patron de ma boîte
vient de partir avec une enveloppe de plusieurs millions d'euros,
alors que dans son mandat il a pris plusieurs décisions stratégiques
qui se sont révélées calamiteuses et qui ont mené la boîte à la limite
de la faillite. Il doit rigoler et il a bien raison.
Ça, c'est aussi une précaution que le conseil d'administration prend
pour les suivants, y compris pour eux-mêmes éventuellement, pour
l'antériorité. Réflexe de classe.
Il est très difficile de faire revenir les choses à plus de raison. Un
patron ne voit pas pourquoi il gagnerait moins que son prédécesseur.
On est dans une situation de crise qui nécessite un peu de solidarité.
Commençons à la demander aux classes aisées. Le patron de ma boîte
vient de partir avec une enveloppe de plusieurs millions d'euros,
alors que dans son mandat il a pris plusieurs décisions stratégiques
qui se sont révélées calamiteuses et qui ont mené la boîte à la limite
de la faillite. Il doit rigoler et il a bien raison.
Ça, c'est aussi une précaution que le conseil d'administration prend
pour les suivants, y compris pour eux-mêmes éventuellement, pour
l'antériorité. Réflexe de classe.
Il est très difficile de faire revenir les choses à plus de raison. Un
patron ne voit pas pourquoi il gagnerait moins que son prédécesseur.
Le 01-04-2018, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 01/04/2018 22:09, Jacques L'helgoualc'h a écrit :Ce ne sont pas de vraies autoroutes --- par endroits,
l'A84 est une vraie, à 130, et gratuite.
Il y a une portion dangereuse limitée à 110...
Je parlais du réseau breton à 110 reliant Rennes, Brest, Lorient et Nantes.
Le 01-04-2018, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 22:09, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Ce ne sont pas de vraies autoroutes --- par endroits,
l'A84 est une vraie, à 130, et gratuite.
Il y a une portion dangereuse limitée à 110...
Je parlais du réseau breton à 110 reliant Rennes, Brest, Lorient et Nantes.
Le 01-04-2018, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 01/04/2018 22:09, Jacques L'helgoualc'h a écrit :Ce ne sont pas de vraies autoroutes --- par endroits,
l'A84 est une vraie, à 130, et gratuite.
Il y a une portion dangereuse limitée à 110...
Je parlais du réseau breton à 110 reliant Rennes, Brest, Lorient et Nantes.
Le 02/04/2018 à 08:02, GhostRaider a écrit :Le 02/04/2018 à 01:49, efji a écrit :Le 01/04/2018 à 18:19, GhostRaider a écrit :Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun
contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à
son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la
dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels
j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.
J'ai une toute autre expérience... Beaucoup de choses sont passées
dedans et qui ne devraient absolument pas. Et la sévérité des contrôles
dépend beaucoup des relations entretenues entre les dirigeants des
entreprises et les cabinets ministériels.
Le 02/04/2018 à 08:02, GhostRaider a écrit :
Le 02/04/2018 à 01:49, efji a écrit :
Le 01/04/2018 à 18:19, GhostRaider a écrit :
Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :
Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun
contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à
son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la
dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels
j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.
J'ai une toute autre expérience... Beaucoup de choses sont passées
dedans et qui ne devraient absolument pas. Et la sévérité des contrôles
dépend beaucoup des relations entretenues entre les dirigeants des
entreprises et les cabinets ministériels.
Le 02/04/2018 à 08:02, GhostRaider a écrit :Le 02/04/2018 à 01:49, efji a écrit :Le 01/04/2018 à 18:19, GhostRaider a écrit :Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun
contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à
son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la
dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels
j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.
J'ai une toute autre expérience... Beaucoup de choses sont passées
dedans et qui ne devraient absolument pas. Et la sévérité des contrôles
dépend beaucoup des relations entretenues entre les dirigeants des
entreprises et les cabinets ministériels.
Le 01/04/2018 à 19:17, GhostRaider a écrit :On est dans une situation de crise qui nécessite un peu de solidarité.
Commençons à la demander aux classes aisées. Le patron de ma boîte
vient de partir avec une enveloppe de plusieurs millions d'euros,
alors que dans son mandat il a pris plusieurs décisions stratégiques
qui se sont révélées calamiteuses et qui ont mené la boîte à la
limite de la faillite. Il doit rigoler et il a bien raison.
Ça, c'est aussi une précaution que le conseil d'administration prend
pour les suivants, y compris pour eux-mêmes éventuellement, pour
l'antériorité. Réflexe de classe.
Exactement. Mais eux on ne les emmerde pas (ou très peu).
Il est très difficile de faire revenir les choses à plus de raison. Un
patron ne voit pas pourquoi il gagnerait moins que son prédécesseur.
Le 01/04/2018 à 19:17, GhostRaider a écrit :
On est dans une situation de crise qui nécessite un peu de solidarité.
Commençons à la demander aux classes aisées. Le patron de ma boîte
vient de partir avec une enveloppe de plusieurs millions d'euros,
alors que dans son mandat il a pris plusieurs décisions stratégiques
qui se sont révélées calamiteuses et qui ont mené la boîte à la
limite de la faillite. Il doit rigoler et il a bien raison.
Ça, c'est aussi une précaution que le conseil d'administration prend
pour les suivants, y compris pour eux-mêmes éventuellement, pour
l'antériorité. Réflexe de classe.
Exactement. Mais eux on ne les emmerde pas (ou très peu).
Il est très difficile de faire revenir les choses à plus de raison. Un
patron ne voit pas pourquoi il gagnerait moins que son prédécesseur.
Le 01/04/2018 à 19:17, GhostRaider a écrit :On est dans une situation de crise qui nécessite un peu de solidarité.
Commençons à la demander aux classes aisées. Le patron de ma boîte
vient de partir avec une enveloppe de plusieurs millions d'euros,
alors que dans son mandat il a pris plusieurs décisions stratégiques
qui se sont révélées calamiteuses et qui ont mené la boîte à la
limite de la faillite. Il doit rigoler et il a bien raison.
Ça, c'est aussi une précaution que le conseil d'administration prend
pour les suivants, y compris pour eux-mêmes éventuellement, pour
l'antériorité. Réflexe de classe.
Exactement. Mais eux on ne les emmerde pas (ou très peu).
Il est très difficile de faire revenir les choses à plus de raison. Un
patron ne voit pas pourquoi il gagnerait moins que son prédécesseur.
Le 01/04/2018 à 09:53, pehache a écrit :Le 01/04/2018 à 07:06, GhostRaider a écrit :Le 31/03/2018 à 23:56, pehache a écrit :Le 31/03/2018 à 21:28, GhostRaider a écrit :Pour moi, la loi, c'est la loi, rien que la loi, mais toute la loi.
Je n'ai jamais violé la loi et j'ai même refusé de le faire.
Mais la loi est là pour être appliquée, même si elle est mal écrite
par des gens (la représentation nationale et ses commissions) qui
ne sont pas compétents.
Je n'ai pas dit le contraire, je dis qu'on amuse la galerie avec les
cheminots, alors qu'à côté de ça il existe de multiples anomalies
telles que celle tu cites, mais celles-là on n'y touche pas car ce
sont des classes aisées qui en profitent.
Oh, tout ça ce sont des amusements de fiscalistes.
Ca fait partie de ce qu'on appelle l'optimisation fiscale, et qui
profite essentiellement aux classes aisées.
Les classes populaires payent moins d'impôts sur le revenu en
proportion, puisqu'elles gagnent moins, sur la TVA car elles consomment
moins, sur les droits de succession, car les petits héritages sont
exonérés et les taux sont très progressifs, sur leur logement, qu'elles
soient simplement locataires ou propriétaires car 60 m² dans un HLM sont
moins imposé que 300 m² avenue Foch... .
Il reste c'est vrai beaucoup d'impôts indolores, comme la TIPP, mais une
Porsche consomme plus qu'une Dacia, les diverses taxes sur l'eau,
l'électricité, les ordures etc.. mais qui aussi taxent plus les riches.
Mais l'optimisation fiscale a pu aussi profiter aux classes populaires,
en arbitrant savamment sur la prime pour l'emploi par exemple.
Une entreprise du secteur concurrentiel n'y aurait pas résisté.Quand au régime de retraite, les 3 milliards ne sont pas une fleur
faite spécialement pour eux, c'est un système de péréquation entre
toutes les caisses de retraites pour compenser les différences de
démographie (sinon la caisse qui sert les mineurs aurait fait
faillite vu qu'il n'y a plus un seul mineur actif pour cotiser). Et
c'est totalement de l'âge de départ à la retraite.
Tu mets le doigt sur un vrai problème.
Les mines, fer ou charbon, ont toutes fermées et il était normal que
la solidarité joue puisque nous sommes dans un régime de retraites
par répartition.
Avec la SNCF, nous ne sommes pas dans le cas d'une industrie dépassée.
Si, le problème est exactement le même, pourtant, car les effectifs de
la SNCF ont fondu au cours des décennies :
420000 en 1950
300000 en 1970
200000 en 1990
160000 aujourd'hui
http://www.senat.fr/rap/r09-732/r09-73222.gif
Mécaniquement, ça fait que le ratio cotisants/pensionnés s'effondre,
puisque la diminution d'effectifs n'a d'influence sur les pensionnés
qu'avec un retard de plusieurs décennies.
C'est l'énorme problème que pose notre système de retraites uniquement
financé par répartition, basé sur la permanence du ratio
cotisant/retraité.
Quand ce ratio s'effondre, le régime est en faillite,
d'où la nécessaire péréquation dont tu parlais.L'âge très bas de la retraite, qui prive le système de cotisations
tout en augmentant les besoins de service des retraites se
justifie-t-il encore, alors que les agents ne remplissent plus les
foyers des locomotives par des pelletées de charbon ?
Ca peut se discuter, évidemment, mais les 3 milliards qui étaient
évoqués n'ont rien à voir avec l'âge de départ en retraite des
cheminots. Si les cheminots partaient en retraite au même âge que les
autres, ces 3 milliards seraient versés quand même.
Comment cela pourrait-il être le cas si le ratio cotisant/pensionné
était alors plus élevé, pas seulement à la SNCF, mais dans toutes les
branches en difficulté ?
Pour tordre le cou aux idées reçues, un extrait d'un rapport du Sénat :
"Le contenu de cet article 30 montre que les cheminots se paient leurs
acquis spécifiques au travers des taux T2 (et T3) et donc que la
contribution de l'Etat ne prend en charge que les coûts du
différentiel démographique entre les cheminots et les salariés du
transport privé... après intervention des mécanismes de compensation
inter-régimes !"
http://www.senat.fr/rap/r09-732/r09-73210.html
Ces courbes sont effrayantes. Il y a presque deux pensionnés pour un
cotisant.
Quel régime pourrait y résister ? Seule solution interne : repousser
l'âge de la retraite.
Et la réalité, c'est que malgré les incroyables privilèges des
cheminots, la SNCF peine à recruter des conducteurs de trains.
J'ai vu, par hasard, "C'est dans l'air". Il y a été dit que le
différentiel de coût de transport ferroviaire entre la France et
l'Allemagne est de 27%, et que la part du "coût du statut" est de 7%,
ce qui ne serait au fond "pas grand-chose".
Ces chiffres sont à prendre avec de longues pincettes bien sûr, mais 7%
de coût supplémentaire en régime concurrentiel, c'est la faillite assurée.
Le 01/04/2018 à 09:53, pehache a écrit :
Le 01/04/2018 à 07:06, GhostRaider a écrit :
Le 31/03/2018 à 23:56, pehache a écrit :
Le 31/03/2018 à 21:28, GhostRaider a écrit :
Pour moi, la loi, c'est la loi, rien que la loi, mais toute la loi.
Je n'ai jamais violé la loi et j'ai même refusé de le faire.
Mais la loi est là pour être appliquée, même si elle est mal écrite
par des gens (la représentation nationale et ses commissions) qui
ne sont pas compétents.
Je n'ai pas dit le contraire, je dis qu'on amuse la galerie avec les
cheminots, alors qu'à côté de ça il existe de multiples anomalies
telles que celle tu cites, mais celles-là on n'y touche pas car ce
sont des classes aisées qui en profitent.
Oh, tout ça ce sont des amusements de fiscalistes.
Ca fait partie de ce qu'on appelle l'optimisation fiscale, et qui
profite essentiellement aux classes aisées.
Les classes populaires payent moins d'impôts sur le revenu en
proportion, puisqu'elles gagnent moins, sur la TVA car elles consomment
moins, sur les droits de succession, car les petits héritages sont
exonérés et les taux sont très progressifs, sur leur logement, qu'elles
soient simplement locataires ou propriétaires car 60 m² dans un HLM sont
moins imposé que 300 m² avenue Foch... .
Il reste c'est vrai beaucoup d'impôts indolores, comme la TIPP, mais une
Porsche consomme plus qu'une Dacia, les diverses taxes sur l'eau,
l'électricité, les ordures etc.. mais qui aussi taxent plus les riches.
Mais l'optimisation fiscale a pu aussi profiter aux classes populaires,
en arbitrant savamment sur la prime pour l'emploi par exemple.
Une entreprise du secteur concurrentiel n'y aurait pas résisté.
Quand au régime de retraite, les 3 milliards ne sont pas une fleur
faite spécialement pour eux, c'est un système de péréquation entre
toutes les caisses de retraites pour compenser les différences de
démographie (sinon la caisse qui sert les mineurs aurait fait
faillite vu qu'il n'y a plus un seul mineur actif pour cotiser). Et
c'est totalement de l'âge de départ à la retraite.
Tu mets le doigt sur un vrai problème.
Les mines, fer ou charbon, ont toutes fermées et il était normal que
la solidarité joue puisque nous sommes dans un régime de retraites
par répartition.
Avec la SNCF, nous ne sommes pas dans le cas d'une industrie dépassée.
Si, le problème est exactement le même, pourtant, car les effectifs de
la SNCF ont fondu au cours des décennies :
420000 en 1950
300000 en 1970
200000 en 1990
160000 aujourd'hui
http://www.senat.fr/rap/r09-732/r09-73222.gif
Mécaniquement, ça fait que le ratio cotisants/pensionnés s'effondre,
puisque la diminution d'effectifs n'a d'influence sur les pensionnés
qu'avec un retard de plusieurs décennies.
C'est l'énorme problème que pose notre système de retraites uniquement
financé par répartition, basé sur la permanence du ratio
cotisant/retraité.
Quand ce ratio s'effondre, le régime est en faillite,
d'où la nécessaire péréquation dont tu parlais.
L'âge très bas de la retraite, qui prive le système de cotisations
tout en augmentant les besoins de service des retraites se
justifie-t-il encore, alors que les agents ne remplissent plus les
foyers des locomotives par des pelletées de charbon ?
Ca peut se discuter, évidemment, mais les 3 milliards qui étaient
évoqués n'ont rien à voir avec l'âge de départ en retraite des
cheminots. Si les cheminots partaient en retraite au même âge que les
autres, ces 3 milliards seraient versés quand même.
Comment cela pourrait-il être le cas si le ratio cotisant/pensionné
était alors plus élevé, pas seulement à la SNCF, mais dans toutes les
branches en difficulté ?
Pour tordre le cou aux idées reçues, un extrait d'un rapport du Sénat :
"Le contenu de cet article 30 montre que les cheminots se paient leurs
acquis spécifiques au travers des taux T2 (et T3) et donc que la
contribution de l'Etat ne prend en charge que les coûts du
différentiel démographique entre les cheminots et les salariés du
transport privé... après intervention des mécanismes de compensation
inter-régimes !"
http://www.senat.fr/rap/r09-732/r09-73210.html
Ces courbes sont effrayantes. Il y a presque deux pensionnés pour un
cotisant.
Quel régime pourrait y résister ? Seule solution interne : repousser
l'âge de la retraite.
Et la réalité, c'est que malgré les incroyables privilèges des
cheminots, la SNCF peine à recruter des conducteurs de trains.
J'ai vu, par hasard, "C'est dans l'air". Il y a été dit que le
différentiel de coût de transport ferroviaire entre la France et
l'Allemagne est de 27%, et que la part du "coût du statut" est de 7%,
ce qui ne serait au fond "pas grand-chose".
Ces chiffres sont à prendre avec de longues pincettes bien sûr, mais 7%
de coût supplémentaire en régime concurrentiel, c'est la faillite assurée.
Le 01/04/2018 à 09:53, pehache a écrit :Le 01/04/2018 à 07:06, GhostRaider a écrit :Le 31/03/2018 à 23:56, pehache a écrit :Le 31/03/2018 à 21:28, GhostRaider a écrit :Pour moi, la loi, c'est la loi, rien que la loi, mais toute la loi.
Je n'ai jamais violé la loi et j'ai même refusé de le faire.
Mais la loi est là pour être appliquée, même si elle est mal écrite
par des gens (la représentation nationale et ses commissions) qui
ne sont pas compétents.
Je n'ai pas dit le contraire, je dis qu'on amuse la galerie avec les
cheminots, alors qu'à côté de ça il existe de multiples anomalies
telles que celle tu cites, mais celles-là on n'y touche pas car ce
sont des classes aisées qui en profitent.
Oh, tout ça ce sont des amusements de fiscalistes.
Ca fait partie de ce qu'on appelle l'optimisation fiscale, et qui
profite essentiellement aux classes aisées.
Les classes populaires payent moins d'impôts sur le revenu en
proportion, puisqu'elles gagnent moins, sur la TVA car elles consomment
moins, sur les droits de succession, car les petits héritages sont
exonérés et les taux sont très progressifs, sur leur logement, qu'elles
soient simplement locataires ou propriétaires car 60 m² dans un HLM sont
moins imposé que 300 m² avenue Foch... .
Il reste c'est vrai beaucoup d'impôts indolores, comme la TIPP, mais une
Porsche consomme plus qu'une Dacia, les diverses taxes sur l'eau,
l'électricité, les ordures etc.. mais qui aussi taxent plus les riches.
Mais l'optimisation fiscale a pu aussi profiter aux classes populaires,
en arbitrant savamment sur la prime pour l'emploi par exemple.
Une entreprise du secteur concurrentiel n'y aurait pas résisté.Quand au régime de retraite, les 3 milliards ne sont pas une fleur
faite spécialement pour eux, c'est un système de péréquation entre
toutes les caisses de retraites pour compenser les différences de
démographie (sinon la caisse qui sert les mineurs aurait fait
faillite vu qu'il n'y a plus un seul mineur actif pour cotiser). Et
c'est totalement de l'âge de départ à la retraite.
Tu mets le doigt sur un vrai problème.
Les mines, fer ou charbon, ont toutes fermées et il était normal que
la solidarité joue puisque nous sommes dans un régime de retraites
par répartition.
Avec la SNCF, nous ne sommes pas dans le cas d'une industrie dépassée.
Si, le problème est exactement le même, pourtant, car les effectifs de
la SNCF ont fondu au cours des décennies :
420000 en 1950
300000 en 1970
200000 en 1990
160000 aujourd'hui
http://www.senat.fr/rap/r09-732/r09-73222.gif
Mécaniquement, ça fait que le ratio cotisants/pensionnés s'effondre,
puisque la diminution d'effectifs n'a d'influence sur les pensionnés
qu'avec un retard de plusieurs décennies.
C'est l'énorme problème que pose notre système de retraites uniquement
financé par répartition, basé sur la permanence du ratio
cotisant/retraité.
Quand ce ratio s'effondre, le régime est en faillite,
d'où la nécessaire péréquation dont tu parlais.L'âge très bas de la retraite, qui prive le système de cotisations
tout en augmentant les besoins de service des retraites se
justifie-t-il encore, alors que les agents ne remplissent plus les
foyers des locomotives par des pelletées de charbon ?
Ca peut se discuter, évidemment, mais les 3 milliards qui étaient
évoqués n'ont rien à voir avec l'âge de départ en retraite des
cheminots. Si les cheminots partaient en retraite au même âge que les
autres, ces 3 milliards seraient versés quand même.
Comment cela pourrait-il être le cas si le ratio cotisant/pensionné
était alors plus élevé, pas seulement à la SNCF, mais dans toutes les
branches en difficulté ?
Pour tordre le cou aux idées reçues, un extrait d'un rapport du Sénat :
"Le contenu de cet article 30 montre que les cheminots se paient leurs
acquis spécifiques au travers des taux T2 (et T3) et donc que la
contribution de l'Etat ne prend en charge que les coûts du
différentiel démographique entre les cheminots et les salariés du
transport privé... après intervention des mécanismes de compensation
inter-régimes !"
http://www.senat.fr/rap/r09-732/r09-73210.html
Ces courbes sont effrayantes. Il y a presque deux pensionnés pour un
cotisant.
Quel régime pourrait y résister ? Seule solution interne : repousser
l'âge de la retraite.
Et la réalité, c'est que malgré les incroyables privilèges des
cheminots, la SNCF peine à recruter des conducteurs de trains.
J'ai vu, par hasard, "C'est dans l'air". Il y a été dit que le
différentiel de coût de transport ferroviaire entre la France et
l'Allemagne est de 27%, et que la part du "coût du statut" est de 7%,
ce qui ne serait au fond "pas grand-chose".
Ces chiffres sont à prendre avec de longues pincettes bien sûr, mais 7%
de coût supplémentaire en régime concurrentiel, c'est la faillite assurée.
Le 02/04/2018 à 09:26, pehache a écrit :Le 02/04/2018 à 08:02, GhostRaider a écrit :Le 02/04/2018 à 01:49, efji a écrit :Le 01/04/2018 à 18:19, GhostRaider a écrit :Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun
contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à
son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la
dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels
j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.J'ai une toute autre expérience... Beaucoup de choses sont passées
dedans et qui ne devraient absolument pas. Et la sévérité des
contrôles dépend beaucoup des relations entretenues entre les
dirigeants des entreprises et les cabinets ministériels.
Comme toujours en droit fiscal, les règles sont claires, elles doivent
être appliquées, pas truandées :
Excuse-moi de les citer :
Le 02/04/2018 à 09:26, pehache a écrit :
Le 02/04/2018 à 08:02, GhostRaider a écrit :
Le 02/04/2018 à 01:49, efji a écrit :
Le 01/04/2018 à 18:19, GhostRaider a écrit :
Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :
Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun
contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à
son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la
dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels
j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.
J'ai une toute autre expérience... Beaucoup de choses sont passées
dedans et qui ne devraient absolument pas. Et la sévérité des
contrôles dépend beaucoup des relations entretenues entre les
dirigeants des entreprises et les cabinets ministériels.
Comme toujours en droit fiscal, les règles sont claires, elles doivent
être appliquées, pas truandées :
Excuse-moi de les citer :
Le 02/04/2018 à 09:26, pehache a écrit :Le 02/04/2018 à 08:02, GhostRaider a écrit :Le 02/04/2018 à 01:49, efji a écrit :Le 01/04/2018 à 18:19, GhostRaider a écrit :Le 01/04/2018 à 16:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 01/04/2018 09:46, GhostRaider a écrit :Économie d'assistanat qui ne résiste pas à la marche du temps.
n'importe quelle niche fiscale/ crêdit d'impot est un assistanat
Le crédit impôt recherche, que le monde entier nous envie.
Une escroquerie le CIR. Une vraie gabegie, sans presque aucun
contrôle, et qui émarge au budget de la recherche, faisant croire à
son augmentation alors que les labos et les universités crèvent la
dalle.
Il s'agit bien de recherche, du moins dans les groupes dans lesquels
j'ai travaillé et qui en bénéficiaient.J'ai une toute autre expérience... Beaucoup de choses sont passées
dedans et qui ne devraient absolument pas. Et la sévérité des
contrôles dépend beaucoup des relations entretenues entre les
dirigeants des entreprises et les cabinets ministériels.
Comme toujours en droit fiscal, les règles sont claires, elles doivent
être appliquées, pas truandées :
Excuse-moi de les citer :