Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats d'association, la
loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le candidat à
l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet (donc, des
statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas d'adhésion.
Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats d'association, la
loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le candidat à
l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet (donc, des
statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas d'adhésion.
Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats d'association, la
loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le candidat à
l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet (donc, des
statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas d'adhésion.
Le 24/06/2013 09:01, jr a écrit :"homme
d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le pays bigouden ni
à faire avec les lesbiennes".
Comme je l'ai déjà indiqué, autant je comprends la pertinence du sexe ou
du lieu de résidence au regard de l'objet de l'association choisie en
exemple, autant la pertinence de l'ascendance non européenne au regard
de la question discutée m'échappe. Pourriez-vous développer votre
raisonnement sur ce point ?
Le 24/06/2013 09:01, jr a écrit :
"homme
d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le pays bigouden ni
à faire avec les lesbiennes".
Comme je l'ai déjà indiqué, autant je comprends la pertinence du sexe ou
du lieu de résidence au regard de l'objet de l'association choisie en
exemple, autant la pertinence de l'ascendance non européenne au regard
de la question discutée m'échappe. Pourriez-vous développer votre
raisonnement sur ce point ?
Le 24/06/2013 09:01, jr a écrit :"homme
d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le pays bigouden ni
à faire avec les lesbiennes".
Comme je l'ai déjà indiqué, autant je comprends la pertinence du sexe ou
du lieu de résidence au regard de l'objet de l'association choisie en
exemple, autant la pertinence de l'ascendance non européenne au regard
de la question discutée m'échappe. Pourriez-vous développer votre
raisonnement sur ce point ?
Je vais vous dire un secret: je ne connais pas de Mohamed à Lyon
voulant adhérer à une telle association. C'est une façon imagée de
dire "homme d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le
pays bigouden ni à faire avec les lesbiennes".
C'est pour meubler la conversation, d'une certaine façon... ;-)
Cela dit, si il existe un Mohamed à Lyon qui veut adhérer à une telle
association, son identité exacte n'a à être connue que de lui et de
l'association en question. Que vous connaissiez ou non cette personne
n'a franchement aucune incidence...
Je vais vous dire un secret: je ne connais pas de Mohamed à Lyon
voulant adhérer à une telle association. C'est une façon imagée de
dire "homme d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le
pays bigouden ni à faire avec les lesbiennes".
C'est pour meubler la conversation, d'une certaine façon... ;-)
Cela dit, si il existe un Mohamed à Lyon qui veut adhérer à une telle
association, son identité exacte n'a à être connue que de lui et de
l'association en question. Que vous connaissiez ou non cette personne
n'a franchement aucune incidence...
Je vais vous dire un secret: je ne connais pas de Mohamed à Lyon
voulant adhérer à une telle association. C'est une façon imagée de
dire "homme d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le
pays bigouden ni à faire avec les lesbiennes".
C'est pour meubler la conversation, d'une certaine façon... ;-)
Cela dit, si il existe un Mohamed à Lyon qui veut adhérer à une telle
association, son identité exacte n'a à être connue que de lui et de
l'association en question. Que vous connaissiez ou non cette personne
n'a franchement aucune incidence...
Le 24/06/2013 12:18, nosferatus a écrit :Albert ARIBAUD wrote:Le 23/06/2013 12:40, nosferatus a écrit :Mais un exemple de motif de refus - L'association adresse ses statuts
(on peut rêver) à la personne qui demande d'adhérer, avec un
document à
lui retourner, précisant formellement l'adhésion à son objet, ses
objectifs. Tant que ce document n'est pas retourné, l'adhésion ne peut
avoir lieu. Bien entend, c'est indiqué dans les statuts sinon cela ne
sert à rien.
Euh... Je ne vois pas ce que cet exemple est censé démontrer ou
infirmer.
Amicalement,
Simplement que la personne qui a demandé à adhérer a bien pris
connaissance des statuts de l'association, de son objet et de ses
objectifs, et tant que ce document rempli n'est pas reçu par l'asso,
elle peut refuser l'adhésion de la personne. Et cela préserve
l'avenir...
Euh... certes, mais ça ne dit rien de plus que votre formulation
précédente, à savoir qu'il faudrait que l'adhésion soit conditionnée à
la preuve que le candidat a bien lu les statuts et y souscrit, au sens
le plus strict.
Or... c'est déjà le cas. En effet, comme l'indique la page de la cour
de Cassation que j'ai donnée en référence il y a peu, l'adhésion à une
association s'analyse comme un contrat :
« le contrat d'association est un contrat de droit privé soumis, sauf
restriction prévue par la loi ou fixée par les statuts eux-mêmes, au
principe de la liberté contractuelle »
Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats d'association,
la loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le
candidat à l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet
(donc, des statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas
d'adhésion.
Ou bien ai-je raté quelque chose ?Cordialement,
Amicalement,
Le 24/06/2013 12:18, nosferatus a écrit :
Albert ARIBAUD wrote:
Le 23/06/2013 12:40, nosferatus a écrit :
Mais un exemple de motif de refus - L'association adresse ses statuts
(on peut rêver) à la personne qui demande d'adhérer, avec un
document à
lui retourner, précisant formellement l'adhésion à son objet, ses
objectifs. Tant que ce document n'est pas retourné, l'adhésion ne peut
avoir lieu. Bien entend, c'est indiqué dans les statuts sinon cela ne
sert à rien.
Euh... Je ne vois pas ce que cet exemple est censé démontrer ou
infirmer.
Amicalement,
Simplement que la personne qui a demandé à adhérer a bien pris
connaissance des statuts de l'association, de son objet et de ses
objectifs, et tant que ce document rempli n'est pas reçu par l'asso,
elle peut refuser l'adhésion de la personne. Et cela préserve
l'avenir...
Euh... certes, mais ça ne dit rien de plus que votre formulation
précédente, à savoir qu'il faudrait que l'adhésion soit conditionnée à
la preuve que le candidat a bien lu les statuts et y souscrit, au sens
le plus strict.
Or... c'est déjà le cas. En effet, comme l'indique la page de la cour
de Cassation que j'ai donnée en référence il y a peu, l'adhésion à une
association s'analyse comme un contrat :
« le contrat d'association est un contrat de droit privé soumis, sauf
restriction prévue par la loi ou fixée par les statuts eux-mêmes, au
principe de la liberté contractuelle »
Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats d'association,
la loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le
candidat à l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet
(donc, des statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas
d'adhésion.
Ou bien ai-je raté quelque chose ?
Cordialement,
Amicalement,
Le 24/06/2013 12:18, nosferatus a écrit :Albert ARIBAUD wrote:Le 23/06/2013 12:40, nosferatus a écrit :Mais un exemple de motif de refus - L'association adresse ses statuts
(on peut rêver) à la personne qui demande d'adhérer, avec un
document à
lui retourner, précisant formellement l'adhésion à son objet, ses
objectifs. Tant que ce document n'est pas retourné, l'adhésion ne peut
avoir lieu. Bien entend, c'est indiqué dans les statuts sinon cela ne
sert à rien.
Euh... Je ne vois pas ce que cet exemple est censé démontrer ou
infirmer.
Amicalement,
Simplement que la personne qui a demandé à adhérer a bien pris
connaissance des statuts de l'association, de son objet et de ses
objectifs, et tant que ce document rempli n'est pas reçu par l'asso,
elle peut refuser l'adhésion de la personne. Et cela préserve
l'avenir...
Euh... certes, mais ça ne dit rien de plus que votre formulation
précédente, à savoir qu'il faudrait que l'adhésion soit conditionnée à
la preuve que le candidat a bien lu les statuts et y souscrit, au sens
le plus strict.
Or... c'est déjà le cas. En effet, comme l'indique la page de la cour
de Cassation que j'ai donnée en référence il y a peu, l'adhésion à une
association s'analyse comme un contrat :
« le contrat d'association est un contrat de droit privé soumis, sauf
restriction prévue par la loi ou fixée par les statuts eux-mêmes, au
principe de la liberté contractuelle »
Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats d'association,
la loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le
candidat à l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet
(donc, des statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas
d'adhésion.
Ou bien ai-je raté quelque chose ?Cordialement,
Amicalement,
Le 24/06/2013 12:56, Albert ARIBAUD a écrit :Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats
d'association, la
loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le
candidat à
l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet (donc, des
statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas d'adhésion.
Curieux que la loi n'impose pas la présentation et la signature du
contrat!
Le plus souvent, on (l'adhérent ou son représentant légal) signe la
demande de carte ou de licence, sans même voir les statuts.
Chaque fois que j'ai demandé, pour moi ou mes enfants, à prendre
connaissance des statuts (et du RI) d'une association ("Les statuts ?
Ouh là là, je ne sais pas qui les a..." "Le règlement intérieur ? Je
ne sais pas si on en a un..."), je suis apparu comme un empêcheur de
tourner en rond, comme un espion, en tout cas toujours comme quelqu'un
qui n'avait pas confiance en la bonne volonté des bénévoles !
Test fait récemment : sur 38 clubs de mon comité sportif, 25 ont un
site internet en activité, mais aucun n'a mis en ligne ses statuts.
Le 24/06/2013 12:56, Albert ARIBAUD a écrit :
Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats
d'association, la
loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le
candidat à
l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet (donc, des
statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas d'adhésion.
Curieux que la loi n'impose pas la présentation et la signature du
contrat!
Le plus souvent, on (l'adhérent ou son représentant légal) signe la
demande de carte ou de licence, sans même voir les statuts.
Chaque fois que j'ai demandé, pour moi ou mes enfants, à prendre
connaissance des statuts (et du RI) d'une association ("Les statuts ?
Ouh là là, je ne sais pas qui les a..." "Le règlement intérieur ? Je
ne sais pas si on en a un..."), je suis apparu comme un empêcheur de
tourner en rond, comme un espion, en tout cas toujours comme quelqu'un
qui n'avait pas confiance en la bonne volonté des bénévoles !
Test fait récemment : sur 38 clubs de mon comité sportif, 25 ont un
site internet en activité, mais aucun n'a mis en ligne ses statuts.
Le 24/06/2013 12:56, Albert ARIBAUD a écrit :Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats
d'association, la
loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le
candidat à
l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet (donc, des
statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas d'adhésion.
Curieux que la loi n'impose pas la présentation et la signature du
contrat!
Le plus souvent, on (l'adhérent ou son représentant légal) signe la
demande de carte ou de licence, sans même voir les statuts.
Chaque fois que j'ai demandé, pour moi ou mes enfants, à prendre
connaissance des statuts (et du RI) d'une association ("Les statuts ?
Ouh là là, je ne sais pas qui les a..." "Le règlement intérieur ? Je
ne sais pas si on en a un..."), je suis apparu comme un empêcheur de
tourner en rond, comme un espion, en tout cas toujours comme quelqu'un
qui n'avait pas confiance en la bonne volonté des bénévoles !
Test fait récemment : sur 38 clubs de mon comité sportif, 25 ont un
site internet en activité, mais aucun n'a mis en ligne ses statuts.
Le 24/06/2013 12:24, nosferatus a écrit :Je vais vous dire un secret: je ne connais pas de Mohamed à Lyon
voulant adhérer à une telle association. C'est une façon imagée de
dire "homme d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le
pays bigouden ni à faire avec les lesbiennes".
C'est pour meubler la conversation, d'une certaine façon... ;-)
Cela dit, si il existe un Mohamed à Lyon qui veut adhérer à une telle
association, son identité exacte n'a à être connue que de lui et de
l'association en question. Que vous connaissiez ou non cette personne
n'a franchement aucune incidence...
Il s'appelle Mohamed Paradigme.
Le 24/06/2013 12:24, nosferatus a écrit :
Je vais vous dire un secret: je ne connais pas de Mohamed à Lyon
voulant adhérer à une telle association. C'est une façon imagée de
dire "homme d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le
pays bigouden ni à faire avec les lesbiennes".
C'est pour meubler la conversation, d'une certaine façon... ;-)
Cela dit, si il existe un Mohamed à Lyon qui veut adhérer à une telle
association, son identité exacte n'a à être connue que de lui et de
l'association en question. Que vous connaissiez ou non cette personne
n'a franchement aucune incidence...
Il s'appelle Mohamed Paradigme.
Le 24/06/2013 12:24, nosferatus a écrit :Je vais vous dire un secret: je ne connais pas de Mohamed à Lyon
voulant adhérer à une telle association. C'est une façon imagée de
dire "homme d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le
pays bigouden ni à faire avec les lesbiennes".
C'est pour meubler la conversation, d'une certaine façon... ;-)
Cela dit, si il existe un Mohamed à Lyon qui veut adhérer à une telle
association, son identité exacte n'a à être connue que de lui et de
l'association en question. Que vous connaissiez ou non cette personne
n'a franchement aucune incidence...
Il s'appelle Mohamed Paradigme.
Le 24/06/2013 12:56, Albert ARIBAUD a écrit :
> Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats d'association, la
> loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le candidat à
> l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet (donc, des
> statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas d'adhésion.
Curieux que la loi n'impose pas la présentation et la signature du contrat!
Le plus souvent, on (l'adhérent ou son représentant légal) signe la demande
de carte ou de licence, sans même voir les statuts.
Chaque fois que j'ai demandé, pour moi ou mes enfants, à prendre
connaissance des statuts (et du RI) d'une association ("Les statuts ? Ouh
là là, je ne sais pas qui les a..." "Le règlement intérieur ? Je ne sais
pas si on en a un..."), je suis apparu comme un empêcheur de tourner en
rond, comme un espion, en tout cas toujours comme quelqu'un qui n'avait pas
confiance en la bonne volonté des bénévoles !
Test fait récemment : sur 38 clubs de mon comité sportif, 25 ont un site
internet en activité, mais aucun n'a mis en ligne ses statuts.
Le 24/06/2013 12:56, Albert ARIBAUD a écrit :
> Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats d'association, la
> loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le candidat à
> l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet (donc, des
> statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas d'adhésion.
Curieux que la loi n'impose pas la présentation et la signature du contrat!
Le plus souvent, on (l'adhérent ou son représentant légal) signe la demande
de carte ou de licence, sans même voir les statuts.
Chaque fois que j'ai demandé, pour moi ou mes enfants, à prendre
connaissance des statuts (et du RI) d'une association ("Les statuts ? Ouh
là là, je ne sais pas qui les a..." "Le règlement intérieur ? Je ne sais
pas si on en a un..."), je suis apparu comme un empêcheur de tourner en
rond, comme un espion, en tout cas toujours comme quelqu'un qui n'avait pas
confiance en la bonne volonté des bénévoles !
Test fait récemment : sur 38 clubs de mon comité sportif, 25 ont un site
internet en activité, mais aucun n'a mis en ligne ses statuts.
Le 24/06/2013 12:56, Albert ARIBAUD a écrit :
> Et pour tous les contrats, donc aussi pour les contrats d'association, la
> loi dispose que les parties s'engagent sur un objet. Tant que le candidat à
> l'adhésion à une association n'est pas informé de l'objet (donc, des
> statuts) et n'a pas signé, il n'y a pas de contrat et pas d'adhésion.
Curieux que la loi n'impose pas la présentation et la signature du contrat!
Le plus souvent, on (l'adhérent ou son représentant légal) signe la demande
de carte ou de licence, sans même voir les statuts.
Chaque fois que j'ai demandé, pour moi ou mes enfants, à prendre
connaissance des statuts (et du RI) d'une association ("Les statuts ? Ouh
là là, je ne sais pas qui les a..." "Le règlement intérieur ? Je ne sais
pas si on en a un..."), je suis apparu comme un empêcheur de tourner en
rond, comme un espion, en tout cas toujours comme quelqu'un qui n'avait pas
confiance en la bonne volonté des bénévoles !
Test fait récemment : sur 38 clubs de mon comité sportif, 25 ont un site
internet en activité, mais aucun n'a mis en ligne ses statuts.
Le 24/06/2013 08:40, Dominique a écrit :
> Albert ARIBAUD wrote:
>
>> Le 22/06/2013 18:57, jr a écrit :
>
>>>>>>>>> Ça a une base légale, ça? L'association des lesbiennes
>>>>>>>>> bigoudènes doit accepter Mohamed de Lyon?
> (...)
>>>> Cet exemple est rhétorique en ce qu'il sous-entend que l'adhésion serait
>>>> refusée à Mohamed parce qu'il est un homme.
>>>>
>>>> Un tel refus serait en effet une discrimination en raison du sexe.
>>>>
>>>> Mais le sous-entendu est faux : le refus découlerait du fait, non que
>>>> Mohamed est un homme, mais qu'il n'est ni lesbienne ni Bigoudène (1),
>>>> ces deux critères provenant de l'objet de l'association et
>>>> constituant donc un motif de refus admissible.
>>>
>>> Pourtant "m½urs" et "origine" sont aussi dans la liste des interdits.
>>
>> Votre exemple ne décrit ni les moeurs ni l'origine de Mohamed,
>> seulement son sexe et son lieu de résidence.
>
> Même pas.
> Comment savez vous que Mohamed est un homme?
Je vous le dis. C'est mon Mohamed.
Le 24/06/2013 08:40, Dominique a écrit :
> Albert ARIBAUD <albert.aribaud@free.fr> wrote:
>
>> Le 22/06/2013 18:57, jr a écrit :
>
>>>>>>>>> Ça a une base légale, ça? L'association des lesbiennes
>>>>>>>>> bigoudènes doit accepter Mohamed de Lyon?
> (...)
>>>> Cet exemple est rhétorique en ce qu'il sous-entend que l'adhésion serait
>>>> refusée à Mohamed parce qu'il est un homme.
>>>>
>>>> Un tel refus serait en effet une discrimination en raison du sexe.
>>>>
>>>> Mais le sous-entendu est faux : le refus découlerait du fait, non que
>>>> Mohamed est un homme, mais qu'il n'est ni lesbienne ni Bigoudène (1),
>>>> ces deux critères provenant de l'objet de l'association et
>>>> constituant donc un motif de refus admissible.
>>>
>>> Pourtant "m½urs" et "origine" sont aussi dans la liste des interdits.
>>
>> Votre exemple ne décrit ni les moeurs ni l'origine de Mohamed,
>> seulement son sexe et son lieu de résidence.
>
> Même pas.
> Comment savez vous que Mohamed est un homme?
Je vous le dis. C'est mon Mohamed.
Le 24/06/2013 08:40, Dominique a écrit :
> Albert ARIBAUD wrote:
>
>> Le 22/06/2013 18:57, jr a écrit :
>
>>>>>>>>> Ça a une base légale, ça? L'association des lesbiennes
>>>>>>>>> bigoudènes doit accepter Mohamed de Lyon?
> (...)
>>>> Cet exemple est rhétorique en ce qu'il sous-entend que l'adhésion serait
>>>> refusée à Mohamed parce qu'il est un homme.
>>>>
>>>> Un tel refus serait en effet une discrimination en raison du sexe.
>>>>
>>>> Mais le sous-entendu est faux : le refus découlerait du fait, non que
>>>> Mohamed est un homme, mais qu'il n'est ni lesbienne ni Bigoudène (1),
>>>> ces deux critères provenant de l'objet de l'association et
>>>> constituant donc un motif de refus admissible.
>>>
>>> Pourtant "m½urs" et "origine" sont aussi dans la liste des interdits.
>>
>> Votre exemple ne décrit ni les moeurs ni l'origine de Mohamed,
>> seulement son sexe et son lieu de résidence.
>
> Même pas.
> Comment savez vous que Mohamed est un homme?
Je vous le dis. C'est mon Mohamed.
Le 24/06/2013 08:40, Dominique a écrit :
> jr wrote:
>
>> Albert ARIBAUD wrote:
>
>
>>> Votre exemple ne décrit ni les moeurs ni l'origine de Mohamed, seulement
>>> son sexe et son lieu de résidence.
>>
>> Il me paraît difficile qu'il soit lesbienne, ou alors il y a des
>> perversions qui m'échappent. Il est également peu probable que son
>> ascendance soit bretonne, et il est lui-même Lyonnais. Donc rien qui cadre
>> avec l'objet associatif.
>
> C'est sexiste et raciste comme raisonnement.
> Vous supposez que Mohamed est un prénom masculin, que ce prénom induit
> une certaine ascendance, une certaine orientation sexuelle et que les
> Bigoudènes habitent forcément au pays Bigouden.
Je vais vous dire un secret: je ne connais pas de Mohamed à Lyon voulant
adhérer à une telle association. C'est une façon imagée de dire "homme
d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le pays bigouden ni
à faire avec les lesbiennes".
Le 24/06/2013 08:40, Dominique a écrit :
> jr <jqs@froc.net> wrote:
>
>> Albert ARIBAUD <albert.aribaud@free.fr> wrote:
>
>
>>> Votre exemple ne décrit ni les moeurs ni l'origine de Mohamed, seulement
>>> son sexe et son lieu de résidence.
>>
>> Il me paraît difficile qu'il soit lesbienne, ou alors il y a des
>> perversions qui m'échappent. Il est également peu probable que son
>> ascendance soit bretonne, et il est lui-même Lyonnais. Donc rien qui cadre
>> avec l'objet associatif.
>
> C'est sexiste et raciste comme raisonnement.
> Vous supposez que Mohamed est un prénom masculin, que ce prénom induit
> une certaine ascendance, une certaine orientation sexuelle et que les
> Bigoudènes habitent forcément au pays Bigouden.
Je vais vous dire un secret: je ne connais pas de Mohamed à Lyon voulant
adhérer à une telle association. C'est une façon imagée de dire "homme
d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le pays bigouden ni
à faire avec les lesbiennes".
Le 24/06/2013 08:40, Dominique a écrit :
> jr wrote:
>
>> Albert ARIBAUD wrote:
>
>
>>> Votre exemple ne décrit ni les moeurs ni l'origine de Mohamed, seulement
>>> son sexe et son lieu de résidence.
>>
>> Il me paraît difficile qu'il soit lesbienne, ou alors il y a des
>> perversions qui m'échappent. Il est également peu probable que son
>> ascendance soit bretonne, et il est lui-même Lyonnais. Donc rien qui cadre
>> avec l'objet associatif.
>
> C'est sexiste et raciste comme raisonnement.
> Vous supposez que Mohamed est un prénom masculin, que ce prénom induit
> une certaine ascendance, une certaine orientation sexuelle et que les
> Bigoudènes habitent forcément au pays Bigouden.
Je vais vous dire un secret: je ne connais pas de Mohamed à Lyon voulant
adhérer à une telle association. C'est une façon imagée de dire "homme
d'ascendance non européenne n'ayant rien à voir avec le pays bigouden ni
à faire avec les lesbiennes".
Dominique wrote:
>
>Même pas.
>Comment savez vous que Mohamed est un homme?
>Mohamed pouvant très bien être une lesbienne bigoudène habitant à Lyon,
>je ne vois rien qui lui interdit d'adhérer.
>
>
Peut-être (mais peut-être seulement), que l'association demandera un
autre justificatif à la personne qu'un pseudo/alias/avatar (et autres)
qui se présente comme Mohamed habitant Lyon (valable pour une autre
ville/pays, pour un autre prénom, etc.)
Dominique wrote:
>
>Même pas.
>Comment savez vous que Mohamed est un homme?
>Mohamed pouvant très bien être une lesbienne bigoudène habitant à Lyon,
>je ne vois rien qui lui interdit d'adhérer.
>
>
Peut-être (mais peut-être seulement), que l'association demandera un
autre justificatif à la personne qu'un pseudo/alias/avatar (et autres)
qui se présente comme Mohamed habitant Lyon (valable pour une autre
ville/pays, pour un autre prénom, etc.)
Dominique wrote:
>
>Même pas.
>Comment savez vous que Mohamed est un homme?
>Mohamed pouvant très bien être une lesbienne bigoudène habitant à Lyon,
>je ne vois rien qui lui interdit d'adhérer.
>
>
Peut-être (mais peut-être seulement), que l'association demandera un
autre justificatif à la personne qu'un pseudo/alias/avatar (et autres)
qui se présente comme Mohamed habitant Lyon (valable pour une autre
ville/pays, pour un autre prénom, etc.)