Seulement, j'ai fait la remarque aux nombreux élèves me réclamant
cette chanson, qu'ils se contentaient de la consommer mais que, sauf
erreur de ma part, je ne voyais pas leur souscription....
Ils ont vécu en direct mon travail avec les élèves, ils savent à
quel point c'est fastidieux, long, usant pour les nerfs, mais donner
10€ pour soutenir cette action créatrices et créative
On nous montre aussi des stars richissimes qui se payent des choses
insensées comme Céline Dion et son "Re"-mariage en Cléopatre etc.
Oui, la musique devrait être GRATUITE, mais dans ce cas, il faut que
l'essence , la nourriture, le logement, les vêtements, le soient aussi
! ! !
Les Majors n'investissent plus sur du long terme, n'aident plus la
création, n'aident plus à perte comme elles le faisaient avant parce
qu'elles n'ont plus d'argent d'avance pour ça, l'investissement est
trop risqué puisque les ventes ont baissé de 25% en 2004 après avoir
baissé de 15% en 2003... Combien cette année?
L'offre diminue inexorablement au profit des plus grandes Stars et des
rééditions, remixages, recyclages de tubes au succès assuré...
Le message que j'essaie de faire passer ici, c'est qu'avec le piratage
internet, nous sommes en train de casser un système qui pouvait
permettre l'émergence de nouveaux talents, de nouveaux artistes, de
Dire qu'une chanson à 1€ c'est trop cher, c'est forcément parce
qu'on a perdu l'habitude même de payer pour elle
Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas plus cons que les anciens
jeunes... ils ne sont pas dans le même système et on les appelle les
"tout m'est dû"... Le piratage internet répond bien à leur exigence
première : tout, tout de suite, sans effort, gratuitement, normal.
Ce qui me semble grave, c'est l'inconsistance du langage des majors qui
entraîne une absence de repères sérieux pour les éducateurs qui ne
peuvent pas se limiter au "c'est illégal" ou "c'est interdit"
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout...
Seulement, j'ai fait la remarque aux nombreux élèves me réclamant
cette chanson, qu'ils se contentaient de la consommer mais que, sauf
erreur de ma part, je ne voyais pas leur souscription....
Ils ont vécu en direct mon travail avec les élèves, ils savent à
quel point c'est fastidieux, long, usant pour les nerfs, mais donner
10€ pour soutenir cette action créatrices et créative
On nous montre aussi des stars richissimes qui se payent des choses
insensées comme Céline Dion et son "Re"-mariage en Cléopatre etc.
Oui, la musique devrait être GRATUITE, mais dans ce cas, il faut que
l'essence , la nourriture, le logement, les vêtements, le soient aussi
! ! !
Les Majors n'investissent plus sur du long terme, n'aident plus la
création, n'aident plus à perte comme elles le faisaient avant parce
qu'elles n'ont plus d'argent d'avance pour ça, l'investissement est
trop risqué puisque les ventes ont baissé de 25% en 2004 après avoir
baissé de 15% en 2003... Combien cette année?
L'offre diminue inexorablement au profit des plus grandes Stars et des
rééditions, remixages, recyclages de tubes au succès assuré...
Le message que j'essaie de faire passer ici, c'est qu'avec le piratage
internet, nous sommes en train de casser un système qui pouvait
permettre l'émergence de nouveaux talents, de nouveaux artistes, de
Dire qu'une chanson à 1€ c'est trop cher, c'est forcément parce
qu'on a perdu l'habitude même de payer pour elle
Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas plus cons que les anciens
jeunes... ils ne sont pas dans le même système et on les appelle les
"tout m'est dû"... Le piratage internet répond bien à leur exigence
première : tout, tout de suite, sans effort, gratuitement, normal.
Ce qui me semble grave, c'est l'inconsistance du langage des majors qui
entraîne une absence de repères sérieux pour les éducateurs qui ne
peuvent pas se limiter au "c'est illégal" ou "c'est interdit"
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout...
Seulement, j'ai fait la remarque aux nombreux élèves me réclamant
cette chanson, qu'ils se contentaient de la consommer mais que, sauf
erreur de ma part, je ne voyais pas leur souscription....
Ils ont vécu en direct mon travail avec les élèves, ils savent à
quel point c'est fastidieux, long, usant pour les nerfs, mais donner
10€ pour soutenir cette action créatrices et créative
On nous montre aussi des stars richissimes qui se payent des choses
insensées comme Céline Dion et son "Re"-mariage en Cléopatre etc.
Oui, la musique devrait être GRATUITE, mais dans ce cas, il faut que
l'essence , la nourriture, le logement, les vêtements, le soient aussi
! ! !
Les Majors n'investissent plus sur du long terme, n'aident plus la
création, n'aident plus à perte comme elles le faisaient avant parce
qu'elles n'ont plus d'argent d'avance pour ça, l'investissement est
trop risqué puisque les ventes ont baissé de 25% en 2004 après avoir
baissé de 15% en 2003... Combien cette année?
L'offre diminue inexorablement au profit des plus grandes Stars et des
rééditions, remixages, recyclages de tubes au succès assuré...
Le message que j'essaie de faire passer ici, c'est qu'avec le piratage
internet, nous sommes en train de casser un système qui pouvait
permettre l'émergence de nouveaux talents, de nouveaux artistes, de
Dire qu'une chanson à 1€ c'est trop cher, c'est forcément parce
qu'on a perdu l'habitude même de payer pour elle
Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas plus cons que les anciens
jeunes... ils ne sont pas dans le même système et on les appelle les
"tout m'est dû"... Le piratage internet répond bien à leur exigence
première : tout, tout de suite, sans effort, gratuitement, normal.
Ce qui me semble grave, c'est l'inconsistance du langage des majors qui
entraîne une absence de repères sérieux pour les éducateurs qui ne
peuvent pas se limiter au "c'est illégal" ou "c'est interdit"
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout...
LaDoRéCréation wrote:
Ya pas de mal. Mais je pense que vous êtes trop focalisés sur le dicours
type des maisons de disque. Essayez de penser au mode de ditribution,
relativisez le piratage, positiver la diffusion (même partiellement
rémunérée). Les gens achèteront (même aprtiellement) si ils aiment, j'en
suis persuadé.
LaDoRéCréation wrote:
Ya pas de mal. Mais je pense que vous êtes trop focalisés sur le dicours
type des maisons de disque. Essayez de penser au mode de ditribution,
relativisez le piratage, positiver la diffusion (même partiellement
rémunérée). Les gens achèteront (même aprtiellement) si ils aiment, j'en
suis persuadé.
LaDoRéCréation wrote:
Ya pas de mal. Mais je pense que vous êtes trop focalisés sur le dicours
type des maisons de disque. Essayez de penser au mode de ditribution,
relativisez le piratage, positiver la diffusion (même partiellement
rémunérée). Les gens achèteront (même aprtiellement) si ils aiment, j'en
suis persuadé.
C'est humain. D'une part, la copie et l'imitation ont toujours été le
moteur naturel de la création. Copier, c'est avant tout partager de la
culture. Qu'on protège les créateurs, en leur assurant un revenu
correct, en instaurant des royalties pour la copie de leurs oeuvres,
c'est parfaitement normal. Mais ne soyons pas naïfs: la copie a toujours
existé, que ce soit les K7 copiées depuis les stations de radio, par
exemple.
Ah. Vous savez, il y a beaucoup d'indépendents qui placent leurs
créations sur Internet. En téléchargement direct, de bonne qualit é,
gratuit, sans DRM. Et ça marche. Beaucoup (la plupart) téléchargent sans
payer, mais peu importe: une très large diffusion permet de conquérir de
nouveaux auditeurs.
> On nous montre aussi des stars richissimes qui se payent des choses
> insensées comme Céline Dion et son "Re"-mariage en Cléopatre etc.
Ces stars sont effectivement minoritaires. La plupart des artistes
crèvent la dalle, ou cummulent deux métiers. Enfin, les vrais artiste s,
pas les producteurs de soupe. Le problème provient aussi du mode de
distribution, des risques non pris par les majors en position dominante
(et qui sont hélas favorisés par le ministère de la culture, en Fra nce),
le monopole de la SACEM, etc.
> Oui, la musique devrait être GRATUITE, mais dans ce cas, il faut que
> l'essence , la nourriture, le logement, les vêtements, le soient aussi
> ! ! !
Vous comparez deux choses non comparables: la création intellectuelle,
et les biens matériels. On peut obtenir une création intellectuelle s ans
impact sur la possession de l'auteur original (copie), ce qui n'est pas
le cas pour un bien matériel (vol). Après, il faut évaluer la perte
réelle entrainée par les copies non rénumérées. C'est très di fficile,
dans la mesure où - peut être - beaucoup d'élèves n'auraient pas acheté
le CD 10, si ils n'avait pas pu le pirater.
C'est un point essentiel: les gamins qui piratent 1000 albums, ils
n'auraient de toute manière pas acheté ces 1000 albums si ils n'avaie nt
pas eu accès à des copies illicites. Et de toute manière, ils
n'écouteront probablement pas les 1000 albums en question.
..............................................................Après, la
vrai question est: comment faire pour assurer un revenu aux auteurs ?
Comment évaluer le coût de tout cela ?
Les forfaits "illimités" ; par exemple pour quelques dizaines d' par
mois, permettraient peut être de régler le problème. Le principe: u ne
license mensuelle d'écoute pour toute musique, avec reversements en
fonction de l'écoute. La mise en place, par contre, serait plus que
problématique (compatibilité avec des systèmes très différents, accords
internationaux..)
> Les Majors n'investissent plus sur du long terme, n'aident plus la
> création, n'aident plus à perte comme elles le faisaient avant parce
> qu'elles n'ont plus d'argent d'avance pour ça, l'investissement est
> trop risqué puisque les ventes ont baissé de 25% en 2004 après av oir
> baissé de 15% en 2003... Combien cette année?
Foutaises.
- 2003 a vu l'augmentation du CA de pas mal de maisons de disque
"Selon les chiffres du SNEP rendus publics à Cannes, deux majors, Warner
Music et BMG, ainsi que nombre d'indépendants, ont vu leur chiffre
d'affaires et parts de marché augmenter en 2003" (source SNEP)
- 2004 est aussi une bonne année:
<http://www.ratiatum.com/p2p.php?article94&affcomm=1>
Et les majors n'ont jamais eu autant de moyens.
- La baisse n'est pas si importante
- Le baisse d'explique par l'augmentation phénoménale des dépenses type
"portable" et DVD
- Pourquoi investir dans la qualité quand les gens acceptent d'acheter
de la daube ?
C'est ce qui ressort de toute les études sérieuses réalisées. Qui
confirment un autre fait: le piratage n'a que peu ou pas d'impact sur
les ventes.
<http://www.smh.com.au/articles/2003/12/30/1072546532286.html?oneclick= true>
<http://www.bucheron.net/weblogs/index.php?2004/06/11/369-une-nouvelle-et ude-de-la-fnac-blanchit-le-p2p>
> Dire qu'une chanson à 1 c'est trop cher, c'est forcément parce
> qu'on a perdu l'habitude même de payer pour elle
On a surtout perdu l'habitude de payer le prix fort pour les maisons de
disque ? 51% pour la maison de production, et moins de 10% pour
l'artiste (cela frise parfois 1-2% pour les petits artistes qui
n'atteignent pas un certain niveau de ventes)
> Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas plus cons que les anciens
> jeunes... ils ne sont pas dans le même système et on les appelle les
> "tout m'est dû"... Le piratage internet répond bien à leur exigen ce
> première : tout, tout de suite, sans effort, gratuitement, normal.
Non. Tout, tout de suite, sans effort, en payant un prix raisonnable,
normal.
> Ce qui me semble grave, c'est l'inconsistance du langage des majors qui
> entraîne une absence de repères sérieux pour les éducateurs qui ne
> peuvent pas se limiter au "c'est illégal" ou "c'est interdit"
Déja, il va falloir essayer de convaincre les gens que le piratage a un
impact nagatif sur quoi que ce soit (voir les deux études citées plus
haut). Il fait baisser les ventes de la soupe produite par Vivendi &
cie, c'est vrai. Mais aucun impact n'a jamais été prouvé pour la mu sique
"normale" (je met des guillemets, hein). Aucun.
> Merci de m'avoir lu jusqu'au bout...
Ya pas de mal. Mais je pense que vous êtes trop focalisés sur le dico urs
type des maisons de disque. Essayez de penser au mode de ditribution,
relativisez le piratage, positiver la diffusion (même partiellement
rémunérée). Les gens achèteront (même aprtiellement) si ils aim ent, j'en
suis persuadé.
C'est humain. D'une part, la copie et l'imitation ont toujours été le
moteur naturel de la création. Copier, c'est avant tout partager de la
culture. Qu'on protège les créateurs, en leur assurant un revenu
correct, en instaurant des royalties pour la copie de leurs oeuvres,
c'est parfaitement normal. Mais ne soyons pas naïfs: la copie a toujours
existé, que ce soit les K7 copiées depuis les stations de radio, par
exemple.
Ah. Vous savez, il y a beaucoup d'indépendents qui placent leurs
créations sur Internet. En téléchargement direct, de bonne qualit é,
gratuit, sans DRM. Et ça marche. Beaucoup (la plupart) téléchargent sans
payer, mais peu importe: une très large diffusion permet de conquérir de
nouveaux auditeurs.
> On nous montre aussi des stars richissimes qui se payent des choses
> insensées comme Céline Dion et son "Re"-mariage en Cléopatre etc.
Ces stars sont effectivement minoritaires. La plupart des artistes
crèvent la dalle, ou cummulent deux métiers. Enfin, les vrais artiste s,
pas les producteurs de soupe. Le problème provient aussi du mode de
distribution, des risques non pris par les majors en position dominante
(et qui sont hélas favorisés par le ministère de la culture, en Fra nce),
le monopole de la SACEM, etc.
> Oui, la musique devrait être GRATUITE, mais dans ce cas, il faut que
> l'essence , la nourriture, le logement, les vêtements, le soient aussi
> ! ! !
Vous comparez deux choses non comparables: la création intellectuelle,
et les biens matériels. On peut obtenir une création intellectuelle s ans
impact sur la possession de l'auteur original (copie), ce qui n'est pas
le cas pour un bien matériel (vol). Après, il faut évaluer la perte
réelle entrainée par les copies non rénumérées. C'est très di fficile,
dans la mesure où - peut être - beaucoup d'élèves n'auraient pas acheté
le CD 10, si ils n'avait pas pu le pirater.
C'est un point essentiel: les gamins qui piratent 1000 albums, ils
n'auraient de toute manière pas acheté ces 1000 albums si ils n'avaie nt
pas eu accès à des copies illicites. Et de toute manière, ils
n'écouteront probablement pas les 1000 albums en question.
..............................................................Après, la
vrai question est: comment faire pour assurer un revenu aux auteurs ?
Comment évaluer le coût de tout cela ?
Les forfaits "illimités" ; par exemple pour quelques dizaines d' par
mois, permettraient peut être de régler le problème. Le principe: u ne
license mensuelle d'écoute pour toute musique, avec reversements en
fonction de l'écoute. La mise en place, par contre, serait plus que
problématique (compatibilité avec des systèmes très différents, accords
internationaux..)
> Les Majors n'investissent plus sur du long terme, n'aident plus la
> création, n'aident plus à perte comme elles le faisaient avant parce
> qu'elles n'ont plus d'argent d'avance pour ça, l'investissement est
> trop risqué puisque les ventes ont baissé de 25% en 2004 après av oir
> baissé de 15% en 2003... Combien cette année?
Foutaises.
- 2003 a vu l'augmentation du CA de pas mal de maisons de disque
"Selon les chiffres du SNEP rendus publics à Cannes, deux majors, Warner
Music et BMG, ainsi que nombre d'indépendants, ont vu leur chiffre
d'affaires et parts de marché augmenter en 2003" (source SNEP)
- 2004 est aussi une bonne année:
<http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1694&affcomm=1>
Et les majors n'ont jamais eu autant de moyens.
- La baisse n'est pas si importante
- Le baisse d'explique par l'augmentation phénoménale des dépenses type
"portable" et DVD
- Pourquoi investir dans la qualité quand les gens acceptent d'acheter
de la daube ?
C'est ce qui ressort de toute les études sérieuses réalisées. Qui
confirment un autre fait: le piratage n'a que peu ou pas d'impact sur
les ventes.
<http://www.smh.com.au/articles/2003/12/30/1072546532286.html?oneclick= true>
<http://www.bucheron.net/weblogs/index.php?2004/06/11/369-une-nouvelle-et ude-de-la-fnac-blanchit-le-p2p>
> Dire qu'une chanson à 1 c'est trop cher, c'est forcément parce
> qu'on a perdu l'habitude même de payer pour elle
On a surtout perdu l'habitude de payer le prix fort pour les maisons de
disque ? 51% pour la maison de production, et moins de 10% pour
l'artiste (cela frise parfois 1-2% pour les petits artistes qui
n'atteignent pas un certain niveau de ventes)
> Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas plus cons que les anciens
> jeunes... ils ne sont pas dans le même système et on les appelle les
> "tout m'est dû"... Le piratage internet répond bien à leur exigen ce
> première : tout, tout de suite, sans effort, gratuitement, normal.
Non. Tout, tout de suite, sans effort, en payant un prix raisonnable,
normal.
> Ce qui me semble grave, c'est l'inconsistance du langage des majors qui
> entraîne une absence de repères sérieux pour les éducateurs qui ne
> peuvent pas se limiter au "c'est illégal" ou "c'est interdit"
Déja, il va falloir essayer de convaincre les gens que le piratage a un
impact nagatif sur quoi que ce soit (voir les deux études citées plus
haut). Il fait baisser les ventes de la soupe produite par Vivendi &
cie, c'est vrai. Mais aucun impact n'a jamais été prouvé pour la mu sique
"normale" (je met des guillemets, hein). Aucun.
> Merci de m'avoir lu jusqu'au bout...
Ya pas de mal. Mais je pense que vous êtes trop focalisés sur le dico urs
type des maisons de disque. Essayez de penser au mode de ditribution,
relativisez le piratage, positiver la diffusion (même partiellement
rémunérée). Les gens achèteront (même aprtiellement) si ils aim ent, j'en
suis persuadé.
C'est humain. D'une part, la copie et l'imitation ont toujours été le
moteur naturel de la création. Copier, c'est avant tout partager de la
culture. Qu'on protège les créateurs, en leur assurant un revenu
correct, en instaurant des royalties pour la copie de leurs oeuvres,
c'est parfaitement normal. Mais ne soyons pas naïfs: la copie a toujours
existé, que ce soit les K7 copiées depuis les stations de radio, par
exemple.
Ah. Vous savez, il y a beaucoup d'indépendents qui placent leurs
créations sur Internet. En téléchargement direct, de bonne qualit é,
gratuit, sans DRM. Et ça marche. Beaucoup (la plupart) téléchargent sans
payer, mais peu importe: une très large diffusion permet de conquérir de
nouveaux auditeurs.
> On nous montre aussi des stars richissimes qui se payent des choses
> insensées comme Céline Dion et son "Re"-mariage en Cléopatre etc.
Ces stars sont effectivement minoritaires. La plupart des artistes
crèvent la dalle, ou cummulent deux métiers. Enfin, les vrais artiste s,
pas les producteurs de soupe. Le problème provient aussi du mode de
distribution, des risques non pris par les majors en position dominante
(et qui sont hélas favorisés par le ministère de la culture, en Fra nce),
le monopole de la SACEM, etc.
> Oui, la musique devrait être GRATUITE, mais dans ce cas, il faut que
> l'essence , la nourriture, le logement, les vêtements, le soient aussi
> ! ! !
Vous comparez deux choses non comparables: la création intellectuelle,
et les biens matériels. On peut obtenir une création intellectuelle s ans
impact sur la possession de l'auteur original (copie), ce qui n'est pas
le cas pour un bien matériel (vol). Après, il faut évaluer la perte
réelle entrainée par les copies non rénumérées. C'est très di fficile,
dans la mesure où - peut être - beaucoup d'élèves n'auraient pas acheté
le CD 10, si ils n'avait pas pu le pirater.
C'est un point essentiel: les gamins qui piratent 1000 albums, ils
n'auraient de toute manière pas acheté ces 1000 albums si ils n'avaie nt
pas eu accès à des copies illicites. Et de toute manière, ils
n'écouteront probablement pas les 1000 albums en question.
..............................................................Après, la
vrai question est: comment faire pour assurer un revenu aux auteurs ?
Comment évaluer le coût de tout cela ?
Les forfaits "illimités" ; par exemple pour quelques dizaines d' par
mois, permettraient peut être de régler le problème. Le principe: u ne
license mensuelle d'écoute pour toute musique, avec reversements en
fonction de l'écoute. La mise en place, par contre, serait plus que
problématique (compatibilité avec des systèmes très différents, accords
internationaux..)
> Les Majors n'investissent plus sur du long terme, n'aident plus la
> création, n'aident plus à perte comme elles le faisaient avant parce
> qu'elles n'ont plus d'argent d'avance pour ça, l'investissement est
> trop risqué puisque les ventes ont baissé de 25% en 2004 après av oir
> baissé de 15% en 2003... Combien cette année?
Foutaises.
- 2003 a vu l'augmentation du CA de pas mal de maisons de disque
"Selon les chiffres du SNEP rendus publics à Cannes, deux majors, Warner
Music et BMG, ainsi que nombre d'indépendants, ont vu leur chiffre
d'affaires et parts de marché augmenter en 2003" (source SNEP)
- 2004 est aussi une bonne année:
<http://www.ratiatum.com/p2p.php?article94&affcomm=1>
Et les majors n'ont jamais eu autant de moyens.
- La baisse n'est pas si importante
- Le baisse d'explique par l'augmentation phénoménale des dépenses type
"portable" et DVD
- Pourquoi investir dans la qualité quand les gens acceptent d'acheter
de la daube ?
C'est ce qui ressort de toute les études sérieuses réalisées. Qui
confirment un autre fait: le piratage n'a que peu ou pas d'impact sur
les ventes.
<http://www.smh.com.au/articles/2003/12/30/1072546532286.html?oneclick= true>
<http://www.bucheron.net/weblogs/index.php?2004/06/11/369-une-nouvelle-et ude-de-la-fnac-blanchit-le-p2p>
> Dire qu'une chanson à 1 c'est trop cher, c'est forcément parce
> qu'on a perdu l'habitude même de payer pour elle
On a surtout perdu l'habitude de payer le prix fort pour les maisons de
disque ? 51% pour la maison de production, et moins de 10% pour
l'artiste (cela frise parfois 1-2% pour les petits artistes qui
n'atteignent pas un certain niveau de ventes)
> Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas plus cons que les anciens
> jeunes... ils ne sont pas dans le même système et on les appelle les
> "tout m'est dû"... Le piratage internet répond bien à leur exigen ce
> première : tout, tout de suite, sans effort, gratuitement, normal.
Non. Tout, tout de suite, sans effort, en payant un prix raisonnable,
normal.
> Ce qui me semble grave, c'est l'inconsistance du langage des majors qui
> entraîne une absence de repères sérieux pour les éducateurs qui ne
> peuvent pas se limiter au "c'est illégal" ou "c'est interdit"
Déja, il va falloir essayer de convaincre les gens que le piratage a un
impact nagatif sur quoi que ce soit (voir les deux études citées plus
haut). Il fait baisser les ventes de la soupe produite par Vivendi &
cie, c'est vrai. Mais aucun impact n'a jamais été prouvé pour la mu sique
"normale" (je met des guillemets, hein). Aucun.
> Merci de m'avoir lu jusqu'au bout...
Ya pas de mal. Mais je pense que vous êtes trop focalisés sur le dico urs
type des maisons de disque. Essayez de penser au mode de ditribution,
relativisez le piratage, positiver la diffusion (même partiellement
rémunérée). Les gens achèteront (même aprtiellement) si ils aim ent, j'en
suis persuadé.
N'est il pas un peu bizarre de mettre dans le même message :"Qu'on
protège les créateurs, en leur assurant un revenu correct, en
instaurant des royalties pour la copie de leurs oeuvres, c'est
parfaitement normal.
Conquérir des nouveaux auditeurs, ça ne nourrit pas un artiste...
spectacle et non sans bosser, mais en bossant pour rien parce qu'ils
n'ont pas le choix...
Cette vision des choses me fait bondir... Une création intellectuelle,
c'est une idée... (..) alors que pour la produire, ça a pris du temps,
coûté de l'argent, etc., il s'agit bien de vol
Qu'ils écoutent ces albums ou pas, je m'en contre fiche, ce que je
trouve grave, c'est la banalisation de l'accès direct sans
contre-partie
Là aussi, ce n'est un système qui ne profite qu'aux majors et aux
plus grands comme Goldman et les autres, puisque la SACEM, seul
interlocuteur sérieux en France pour défendre les droits d'auteurs va
se baser sur des sondages pour rémunérer les auteurs, autant dire que
les petits nouveaux n'auront jamais rien mais les gros encore plus...
Effectivement, je me suis trompé, il s'agit des droits d'auteurs qui
ont baissé... et c'est bien là le problème...
<http://www.smh.com.au/articles/2003/12/30/1072546532286.html?oneclick=true>
<http://www.bucheron.net/weblogs/index.php?2004/06/11/369-une-nouvelle-etude-de-la-fnac-blanchit-le-p2p>
Tout ça, c'est de la propagande, rien de plus.
Pour être précis, il s'agit de 7% à se partager entre les
auteurs-compositeurs-arrangeurs-éditeurs....
un prix raisonnable, ça ne veut rien dire pour eux, puisque pour les
sonneries de téléphone, ils paient le prix très fort pour un truc
qui va sonner d'une manière pitoyable et qui dure 15 secondes, 2 à
3€ ! ! !
Ils paient parce qu'ils n'ont pas le choix...
1€ pour une chanson, à mon avis, c'est en dessous du raisonnable,
Ce langage me fait bondir aussi... Il va falloir faire admettre aux
gens que PIRATER, ce n'est pas grave, c'est ça?
PIRATER TUE LA CREATION ! ! !
réalité, je la vis de l'intérieur, je peux en témoigner
Je crois surtout qu'il y a de doux rêveurs qui ne connaissent pas la
réalité des jeunes artistes....
N'est il pas un peu bizarre de mettre dans le même message :"Qu'on
protège les créateurs, en leur assurant un revenu correct, en
instaurant des royalties pour la copie de leurs oeuvres, c'est
parfaitement normal.
Conquérir des nouveaux auditeurs, ça ne nourrit pas un artiste...
spectacle et non sans bosser, mais en bossant pour rien parce qu'ils
n'ont pas le choix...
Cette vision des choses me fait bondir... Une création intellectuelle,
c'est une idée... (..) alors que pour la produire, ça a pris du temps,
coûté de l'argent, etc., il s'agit bien de vol
Qu'ils écoutent ces albums ou pas, je m'en contre fiche, ce que je
trouve grave, c'est la banalisation de l'accès direct sans
contre-partie
Là aussi, ce n'est un système qui ne profite qu'aux majors et aux
plus grands comme Goldman et les autres, puisque la SACEM, seul
interlocuteur sérieux en France pour défendre les droits d'auteurs va
se baser sur des sondages pour rémunérer les auteurs, autant dire que
les petits nouveaux n'auront jamais rien mais les gros encore plus...
Effectivement, je me suis trompé, il s'agit des droits d'auteurs qui
ont baissé... et c'est bien là le problème...
<http://www.smh.com.au/articles/2003/12/30/1072546532286.html?oneclick=true>
<http://www.bucheron.net/weblogs/index.php?2004/06/11/369-une-nouvelle-etude-de-la-fnac-blanchit-le-p2p>
Tout ça, c'est de la propagande, rien de plus.
Pour être précis, il s'agit de 7% à se partager entre les
auteurs-compositeurs-arrangeurs-éditeurs....
un prix raisonnable, ça ne veut rien dire pour eux, puisque pour les
sonneries de téléphone, ils paient le prix très fort pour un truc
qui va sonner d'une manière pitoyable et qui dure 15 secondes, 2 à
3€ ! ! !
Ils paient parce qu'ils n'ont pas le choix...
1€ pour une chanson, à mon avis, c'est en dessous du raisonnable,
Ce langage me fait bondir aussi... Il va falloir faire admettre aux
gens que PIRATER, ce n'est pas grave, c'est ça?
PIRATER TUE LA CREATION ! ! !
réalité, je la vis de l'intérieur, je peux en témoigner
Je crois surtout qu'il y a de doux rêveurs qui ne connaissent pas la
réalité des jeunes artistes....
N'est il pas un peu bizarre de mettre dans le même message :"Qu'on
protège les créateurs, en leur assurant un revenu correct, en
instaurant des royalties pour la copie de leurs oeuvres, c'est
parfaitement normal.
Conquérir des nouveaux auditeurs, ça ne nourrit pas un artiste...
spectacle et non sans bosser, mais en bossant pour rien parce qu'ils
n'ont pas le choix...
Cette vision des choses me fait bondir... Une création intellectuelle,
c'est une idée... (..) alors que pour la produire, ça a pris du temps,
coûté de l'argent, etc., il s'agit bien de vol
Qu'ils écoutent ces albums ou pas, je m'en contre fiche, ce que je
trouve grave, c'est la banalisation de l'accès direct sans
contre-partie
Là aussi, ce n'est un système qui ne profite qu'aux majors et aux
plus grands comme Goldman et les autres, puisque la SACEM, seul
interlocuteur sérieux en France pour défendre les droits d'auteurs va
se baser sur des sondages pour rémunérer les auteurs, autant dire que
les petits nouveaux n'auront jamais rien mais les gros encore plus...
Effectivement, je me suis trompé, il s'agit des droits d'auteurs qui
ont baissé... et c'est bien là le problème...
<http://www.smh.com.au/articles/2003/12/30/1072546532286.html?oneclick=true>
<http://www.bucheron.net/weblogs/index.php?2004/06/11/369-une-nouvelle-etude-de-la-fnac-blanchit-le-p2p>
Tout ça, c'est de la propagande, rien de plus.
Pour être précis, il s'agit de 7% à se partager entre les
auteurs-compositeurs-arrangeurs-éditeurs....
un prix raisonnable, ça ne veut rien dire pour eux, puisque pour les
sonneries de téléphone, ils paient le prix très fort pour un truc
qui va sonner d'une manière pitoyable et qui dure 15 secondes, 2 à
3€ ! ! !
Ils paient parce qu'ils n'ont pas le choix...
1€ pour une chanson, à mon avis, c'est en dessous du raisonnable,
Ce langage me fait bondir aussi... Il va falloir faire admettre aux
gens que PIRATER, ce n'est pas grave, c'est ça?
PIRATER TUE LA CREATION ! ! !
réalité, je la vis de l'intérieur, je peux en témoigner
Je crois surtout qu'il y a de doux rêveurs qui ne connaissent pas la
réalité des jeunes artistes....
On ne peut pas dire "copier ou pirater, c'est pas bien" et dire qu'il
n'y a aucune conséquence, car ce n'est pas vrai, les baisses de
revenus de la SDRM sont bien réelles, or, elles dépendent directement
des ventes, donc il y a forcément quelqu'un qui ment !!!
Le manque d'argent pour investir sur de nouveaux talents est une
réalité.
La copie, c'est de la contre-façon, on pourrait le comparer aux
montres Cartier et sacs Vuiton.
Et croire qu'en figurant sur un
site d'auto-productions ça aide à se faire connaître et que par
sympathie les gens vont te donner peut-être des sous
il faut voir avec quel mépris on est traîté par les patrons de bar.
Il faut t'estimer heureux d'obtenir 50€ pour la soirée...
On ne peut pas dire "copier ou pirater, c'est pas bien" et dire qu'il
n'y a aucune conséquence, car ce n'est pas vrai, les baisses de
revenus de la SDRM sont bien réelles, or, elles dépendent directement
des ventes, donc il y a forcément quelqu'un qui ment !!!
Le manque d'argent pour investir sur de nouveaux talents est une
réalité.
La copie, c'est de la contre-façon, on pourrait le comparer aux
montres Cartier et sacs Vuiton.
Et croire qu'en figurant sur un
site d'auto-productions ça aide à se faire connaître et que par
sympathie les gens vont te donner peut-être des sous
il faut voir avec quel mépris on est traîté par les patrons de bar.
Il faut t'estimer heureux d'obtenir 50€ pour la soirée...
On ne peut pas dire "copier ou pirater, c'est pas bien" et dire qu'il
n'y a aucune conséquence, car ce n'est pas vrai, les baisses de
revenus de la SDRM sont bien réelles, or, elles dépendent directement
des ventes, donc il y a forcément quelqu'un qui ment !!!
Le manque d'argent pour investir sur de nouveaux talents est une
réalité.
La copie, c'est de la contre-façon, on pourrait le comparer aux
montres Cartier et sacs Vuiton.
Et croire qu'en figurant sur un
site d'auto-productions ça aide à se faire connaître et que par
sympathie les gens vont te donner peut-être des sous
il faut voir avec quel mépris on est traîté par les patrons de bar.
Il faut t'estimer heureux d'obtenir 50€ pour la soirée...
Je crois surtout qu'il y a de doux rêveurs qui ne connaissent pas la
réalité des jeunes artistes....
Je crois surtout qu'il y a de doux rêveurs qui ne connaissent pas la
réalité des jeunes artistes....
Je crois surtout qu'il y a de doux rêveurs qui ne connaissent pas la
réalité des jeunes artistes....
Eh bien les chiffres sont là: le CA des maisons de disque a bien
augmenté sur 2003/2004, et les études type FNAC montrent que le
piratage n'a pas fait baisser de manière significative les ventes.
Eh bien les chiffres sont là: le CA des maisons de disque a bien
augmenté sur 2003/2004, et les études type FNAC montrent que le
piratage n'a pas fait baisser de manière significative les ventes.
Eh bien les chiffres sont là: le CA des maisons de disque a bien
augmenté sur 2003/2004, et les études type FNAC montrent que le
piratage n'a pas fait baisser de manière significative les ventes.
Je suis venu témoigner et dire ce que je pense
Je suis venu témoigner et dire ce que je pense
Je suis venu témoigner et dire ce que je pense