la situation qui serait celle du brevet logiciel est la meme que celle
qui est actuellement vrai dans le monde materiel.
et n'oubliez pas qu'un brevet pour etre viable, doit correspondre a un
principe original.
le probleme des brevets logiciels reside dans la capacite a faire du
chantage juridique
la situation qui serait celle du brevet logiciel est la meme que celle
qui est actuellement vrai dans le monde materiel.
et n'oubliez pas qu'un brevet pour etre viable, doit correspondre a un
principe original.
le probleme des brevets logiciels reside dans la capacite a faire du
chantage juridique
la situation qui serait celle du brevet logiciel est la meme que celle
qui est actuellement vrai dans le monde materiel.
et n'oubliez pas qu'un brevet pour etre viable, doit correspondre a un
principe original.
le probleme des brevets logiciels reside dans la capacite a faire du
chantage juridique
Dwarfpower wrote:la situation qui serait celle du brevet logiciel est la meme que celle
qui est actuellement vrai dans le monde materiel.
Non. Rien a voir. On brevette des idées abstraites, et qui n'ont pas de
réalité physique. C'est précisément pourquoi la convention sur les
brevets avait exclu les brevets logiciels. On brevette, par exemple,
l'idée de "téléphoner par Internet", chose que n'importe quel tâcheron
d'anticipation pouvait sortir bien avant tout le monde.
et n'oubliez pas qu'un brevet pour etre viable, doit correspondre a un
principe original.
Vous vivez chez les Bisounours ? La grosse majorité des brevets
logiciels sont triviaux, et n'ont ren d'original, avec une tonne de
"previous art". Les offices sont "surchargés" et ne peuvent pas tout
vérifier (== ils préfèrent encaisser le fric et tout accepter, de toute
manière ils n'ont aucune responsabilité devant la loi, alors pourquoi se
priver ?)
le probleme des brevets logiciels reside dans la capacite a faire du
chantage juridique
Le brevet logiciel, c'est précisément du chantage juridique. C'est une
arme à feu juridique. Vous payez très cher pour pouvoir (1) attaquer vos
concurrents ou (2) vous défendre.
Dans le lot, il y a de braves entreprises qui essayent tant bien que mal
de déposer quelques munitions au cas où elles seraient attaquées, des
entreprises surarmées dont on espère qu'elles n'ouvriront pas le feu en
faisant un carnage (IBM, Microsoft), et enfin des psychopathes qui
braquent régulièrement les entreprises les plus juteuses.
Dwarfpower wrote:
la situation qui serait celle du brevet logiciel est la meme que celle
qui est actuellement vrai dans le monde materiel.
Non. Rien a voir. On brevette des idées abstraites, et qui n'ont pas de
réalité physique. C'est précisément pourquoi la convention sur les
brevets avait exclu les brevets logiciels. On brevette, par exemple,
l'idée de "téléphoner par Internet", chose que n'importe quel tâcheron
d'anticipation pouvait sortir bien avant tout le monde.
et n'oubliez pas qu'un brevet pour etre viable, doit correspondre a un
principe original.
Vous vivez chez les Bisounours ? La grosse majorité des brevets
logiciels sont triviaux, et n'ont ren d'original, avec une tonne de
"previous art". Les offices sont "surchargés" et ne peuvent pas tout
vérifier (== ils préfèrent encaisser le fric et tout accepter, de toute
manière ils n'ont aucune responsabilité devant la loi, alors pourquoi se
priver ?)
le probleme des brevets logiciels reside dans la capacite a faire du
chantage juridique
Le brevet logiciel, c'est précisément du chantage juridique. C'est une
arme à feu juridique. Vous payez très cher pour pouvoir (1) attaquer vos
concurrents ou (2) vous défendre.
Dans le lot, il y a de braves entreprises qui essayent tant bien que mal
de déposer quelques munitions au cas où elles seraient attaquées, des
entreprises surarmées dont on espère qu'elles n'ouvriront pas le feu en
faisant un carnage (IBM, Microsoft), et enfin des psychopathes qui
braquent régulièrement les entreprises les plus juteuses.
Dwarfpower wrote:la situation qui serait celle du brevet logiciel est la meme que celle
qui est actuellement vrai dans le monde materiel.
Non. Rien a voir. On brevette des idées abstraites, et qui n'ont pas de
réalité physique. C'est précisément pourquoi la convention sur les
brevets avait exclu les brevets logiciels. On brevette, par exemple,
l'idée de "téléphoner par Internet", chose que n'importe quel tâcheron
d'anticipation pouvait sortir bien avant tout le monde.
et n'oubliez pas qu'un brevet pour etre viable, doit correspondre a un
principe original.
Vous vivez chez les Bisounours ? La grosse majorité des brevets
logiciels sont triviaux, et n'ont ren d'original, avec une tonne de
"previous art". Les offices sont "surchargés" et ne peuvent pas tout
vérifier (== ils préfèrent encaisser le fric et tout accepter, de toute
manière ils n'ont aucune responsabilité devant la loi, alors pourquoi se
priver ?)
le probleme des brevets logiciels reside dans la capacite a faire du
chantage juridique
Le brevet logiciel, c'est précisément du chantage juridique. C'est une
arme à feu juridique. Vous payez très cher pour pouvoir (1) attaquer vos
concurrents ou (2) vous défendre.
Dans le lot, il y a de braves entreprises qui essayent tant bien que mal
de déposer quelques munitions au cas où elles seraient attaquées, des
entreprises surarmées dont on espère qu'elles n'ouvriront pas le feu en
faisant un carnage (IBM, Microsoft), et enfin des psychopathes qui
braquent régulièrement les entreprises les plus juteuses.
le brevet "telephoner sur internet" ne serait suivi par aucun tribunal.
Il n'entre apas dans les attributions des offices de verifier la chose
mais juste de verifier la forme et d'enregistrer
le probleme n'est pas intrinseque au brevet logiciel, mais a tous les
domaines juridiques impliquant l'entreprise
le brevet "telephoner sur internet" ne serait suivi par aucun tribunal.
Il n'entre apas dans les attributions des offices de verifier la chose
mais juste de verifier la forme et d'enregistrer
le probleme n'est pas intrinseque au brevet logiciel, mais a tous les
domaines juridiques impliquant l'entreprise
le brevet "telephoner sur internet" ne serait suivi par aucun tribunal.
Il n'entre apas dans les attributions des offices de verifier la chose
mais juste de verifier la forme et d'enregistrer
le probleme n'est pas intrinseque au brevet logiciel, mais a tous les
domaines juridiques impliquant l'entreprise
Par ailleurs, pourriez-vous donner une définition du mot "invention"
afin que l'on sache de quoi l'on parle à propos des brevets logiciels ?
Par ailleurs, pourriez-vous donner une définition du mot "invention"
afin que l'on sache de quoi l'on parle à propos des brevets logiciels ?
Par ailleurs, pourriez-vous donner une définition du mot "invention"
afin que l'on sache de quoi l'on parle à propos des brevets logiciels ?
Je reviens au sujet:
Avec le développement des créations de logiciels les juristes se so nt
retrouvés dans une situation très embarrassante.
D'un côté, le logiciel a tout d'une uvre de l'esprit et il
serait donc logique de le soumettre au même régime du droit
d'auteur que les créations artistiques, et ne pas le breveter comme
une simple invention technique.
D'un autre côté, il s'agit de quelque chose de complètement
nouveau, il est peut-être nécessaire de développer un régime
juridique particulier, propre uniquement aux logiciels.
Les juristes ont finalement choisi le régime du droit d'auteur pour
les logiciels.
Ce régime n'a pas été retenu pour protéger les auteurs ... ma is
pour éviter de se lancer dans la création d'un droit sui generis
(céation d'un droit de toutes pièces) .
Et pour cause:
lorsqu'un régime juridique complètement nouveau est créé, la
probabilité de failles est plus importante que lorsqu'on choisit un
régime juridique établi , ici en l'occurence, le droit d'auteur.
Ainsi, les logiciels se sont retrouvés soumis au même régime
juridique que les oeuvres artistiques.
Et tout cela sans avoir au préalable défini ce qu'est un brevet
logiciel ...
Je reviens au sujet:
Avec le développement des créations de logiciels les juristes se so nt
retrouvés dans une situation très embarrassante.
D'un côté, le logiciel a tout d'une uvre de l'esprit et il
serait donc logique de le soumettre au même régime du droit
d'auteur que les créations artistiques, et ne pas le breveter comme
une simple invention technique.
D'un autre côté, il s'agit de quelque chose de complètement
nouveau, il est peut-être nécessaire de développer un régime
juridique particulier, propre uniquement aux logiciels.
Les juristes ont finalement choisi le régime du droit d'auteur pour
les logiciels.
Ce régime n'a pas été retenu pour protéger les auteurs ... ma is
pour éviter de se lancer dans la création d'un droit sui generis
(céation d'un droit de toutes pièces) .
Et pour cause:
lorsqu'un régime juridique complètement nouveau est créé, la
probabilité de failles est plus importante que lorsqu'on choisit un
régime juridique établi , ici en l'occurence, le droit d'auteur.
Ainsi, les logiciels se sont retrouvés soumis au même régime
juridique que les oeuvres artistiques.
Et tout cela sans avoir au préalable défini ce qu'est un brevet
logiciel ...
Je reviens au sujet:
Avec le développement des créations de logiciels les juristes se so nt
retrouvés dans une situation très embarrassante.
D'un côté, le logiciel a tout d'une uvre de l'esprit et il
serait donc logique de le soumettre au même régime du droit
d'auteur que les créations artistiques, et ne pas le breveter comme
une simple invention technique.
D'un autre côté, il s'agit de quelque chose de complètement
nouveau, il est peut-être nécessaire de développer un régime
juridique particulier, propre uniquement aux logiciels.
Les juristes ont finalement choisi le régime du droit d'auteur pour
les logiciels.
Ce régime n'a pas été retenu pour protéger les auteurs ... ma is
pour éviter de se lancer dans la création d'un droit sui generis
(céation d'un droit de toutes pièces) .
Et pour cause:
lorsqu'un régime juridique complètement nouveau est créé, la
probabilité de failles est plus importante que lorsqu'on choisit un
régime juridique établi , ici en l'occurence, le droit d'auteur.
Ainsi, les logiciels se sont retrouvés soumis au même régime
juridique que les oeuvres artistiques.
Et tout cela sans avoir au préalable défini ce qu'est un brevet
logiciel ...
La gestion du logiciel par le droit d'auteur qui protege le source qui
n'a pas de "réalité" dans l'experience logiciel n'a pas su capturer ce
La gestion du logiciel par le droit d'auteur qui protege le source qui
n'a pas de "réalité" dans l'experience logiciel n'a pas su capturer ce
La gestion du logiciel par le droit d'auteur qui protege le source qui
n'a pas de "réalité" dans l'experience logiciel n'a pas su capturer ce
La Convention de Berne repris dans l'argumentaire de Michel Rocard au Par lement
Européen nécessite une intervention directe sur les forces de la nature
Comparer la brevetabilité d'une précédure technique ou d'une invent ion
qui intervient directement sur de la matière avec une oeuvre de
l'esprit ne permet pas de raisonner autrement que par analogie ou
par métaphore.
Dans ce cas il faudrait également breveter la formule d'Einstein
E=MC2 ou la célèbre formule de Descartes "décomposer chaque diffi culté
jusqu'au plus simple élément", etc...
Ce serait aussi absurde que l'ouvrage d'un informaticien décrivant
à ses pairs des procédures logiques permettant de résoudre par une
suite d'opérations et/ou de calcul toute classe de problèmes spéci fiques.
Pardonnez-moi, mais je ne comprends pas "ce régime n'a pas été rete nu
pour protéger les auteurs"... Que voulez-vous dire ?
Et si l'on considère que tout programme est, avant d'être compilé.. ....
on est bien là dans la forme d'une oeuvre de l'esprit.
Protéger les idées sous-jacentes reviendrait à accepter de les bre veter...
C'est quoi un brevet logiciel ?
Le dépôt d'une procédure comme ce fut le cas avec le célèbre on e clic
de la société Amazon ?
Dans ce cas là, à mon humble avis, ce qui est breveté
c'est le droit d'usage d'une idée
dont on n'est pas forcément, loin de là, le premier
à l'avoir exprimée et/ou utilisée, mais le premier à l'avoir d éposée.
La Convention de Berne repris dans l'argumentaire de Michel Rocard au Par lement
Européen nécessite une intervention directe sur les forces de la nature
Comparer la brevetabilité d'une précédure technique ou d'une invent ion
qui intervient directement sur de la matière avec une oeuvre de
l'esprit ne permet pas de raisonner autrement que par analogie ou
par métaphore.
Dans ce cas il faudrait également breveter la formule d'Einstein
E=MC2 ou la célèbre formule de Descartes "décomposer chaque diffi culté
jusqu'au plus simple élément", etc...
Ce serait aussi absurde que l'ouvrage d'un informaticien décrivant
à ses pairs des procédures logiques permettant de résoudre par une
suite d'opérations et/ou de calcul toute classe de problèmes spéci fiques.
Pardonnez-moi, mais je ne comprends pas "ce régime n'a pas été rete nu
pour protéger les auteurs"... Que voulez-vous dire ?
Et si l'on considère que tout programme est, avant d'être compilé.. ....
on est bien là dans la forme d'une oeuvre de l'esprit.
Protéger les idées sous-jacentes reviendrait à accepter de les bre veter...
C'est quoi un brevet logiciel ?
Le dépôt d'une procédure comme ce fut le cas avec le célèbre on e clic
de la société Amazon ?
Dans ce cas là, à mon humble avis, ce qui est breveté
c'est le droit d'usage d'une idée
dont on n'est pas forcément, loin de là, le premier
à l'avoir exprimée et/ou utilisée, mais le premier à l'avoir d éposée.
La Convention de Berne repris dans l'argumentaire de Michel Rocard au Par lement
Européen nécessite une intervention directe sur les forces de la nature
Comparer la brevetabilité d'une précédure technique ou d'une invent ion
qui intervient directement sur de la matière avec une oeuvre de
l'esprit ne permet pas de raisonner autrement que par analogie ou
par métaphore.
Dans ce cas il faudrait également breveter la formule d'Einstein
E=MC2 ou la célèbre formule de Descartes "décomposer chaque diffi culté
jusqu'au plus simple élément", etc...
Ce serait aussi absurde que l'ouvrage d'un informaticien décrivant
à ses pairs des procédures logiques permettant de résoudre par une
suite d'opérations et/ou de calcul toute classe de problèmes spéci fiques.
Pardonnez-moi, mais je ne comprends pas "ce régime n'a pas été rete nu
pour protéger les auteurs"... Que voulez-vous dire ?
Et si l'on considère que tout programme est, avant d'être compilé.. ....
on est bien là dans la forme d'une oeuvre de l'esprit.
Protéger les idées sous-jacentes reviendrait à accepter de les bre veter...
C'est quoi un brevet logiciel ?
Le dépôt d'une procédure comme ce fut le cas avec le célèbre on e clic
de la société Amazon ?
Dans ce cas là, à mon humble avis, ce qui est breveté
c'est le droit d'usage d'une idée
dont on n'est pas forcément, loin de là, le premier
à l'avoir exprimée et/ou utilisée, mais le premier à l'avoir d éposée.
La seule existance du logiciel est dans l'experience que les
utilisateurs en ont.
Les utilisateurs ne voient pas le code source,
d'ailleurs comment voir les millions de ligne de code, auxuqle ont
participe des centaine de developpeur ?
La gestion du logiciel par le droit d'auteur qui protege le source qui
n'a pas de "réalité" dans l'experience logiciel n'a pas su capturer ce
phenomene qui a vraiment pris toute son empleur dans les années 90 av ec
la generalisation des interfaces utilisateur graphique et l'acces pour
le grand public a l'informatique.
En effet dans ce contexte la source
n'ayant plus un lien directe a la realité percue, et plusieur source
different pouvant avoir une realite percue identique, il n'y a plus de
protection sauf en cas de recopie du code source, chose ayant
finallement assez peu d'interet.
La seule existance du logiciel est dans l'experience que les
utilisateurs en ont.
Les utilisateurs ne voient pas le code source,
d'ailleurs comment voir les millions de ligne de code, auxuqle ont
participe des centaine de developpeur ?
La gestion du logiciel par le droit d'auteur qui protege le source qui
n'a pas de "réalité" dans l'experience logiciel n'a pas su capturer ce
phenomene qui a vraiment pris toute son empleur dans les années 90 av ec
la generalisation des interfaces utilisateur graphique et l'acces pour
le grand public a l'informatique.
En effet dans ce contexte la source
n'ayant plus un lien directe a la realité percue, et plusieur source
different pouvant avoir une realite percue identique, il n'y a plus de
protection sauf en cas de recopie du code source, chose ayant
finallement assez peu d'interet.
La seule existance du logiciel est dans l'experience que les
utilisateurs en ont.
Les utilisateurs ne voient pas le code source,
d'ailleurs comment voir les millions de ligne de code, auxuqle ont
participe des centaine de developpeur ?
La gestion du logiciel par le droit d'auteur qui protege le source qui
n'a pas de "réalité" dans l'experience logiciel n'a pas su capturer ce
phenomene qui a vraiment pris toute son empleur dans les années 90 av ec
la generalisation des interfaces utilisateur graphique et l'acces pour
le grand public a l'informatique.
En effet dans ce contexte la source
n'ayant plus un lien directe a la realité percue, et plusieur source
different pouvant avoir une realite percue identique, il n'y a plus de
protection sauf en cas de recopie du code source, chose ayant
finallement assez peu d'interet.