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Ca y est=2c j'ai photographi=c3=a9 des pies en RAW !

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GhostRaider
https://www.cjoint.com/doc/18_10/HJooTqNIxfe_Pies-Nef.jpg

Le JPG précède le RAW.
Il ne reste plus qu'à en développer une.
Oui, mais, laquelle choisir ?

10 réponses

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Alf92
Stéphan Peccini :
Le 15/10/2018 à 22:50, jdd a écrit :
Le 15/10/2018 à 20:47, Stéphan Peccini a écrit :
Non, ils ne sont pas continus puisqu'une mire pour être utilisée et
visualisée le sera sur un support qui ne permet d'avoir que 10IL alors
que l’œil peut aller bien au-delà.

une mire peut être sur n'importe quel support, même des plumes de pie,
mais les traits sont calibrée et permettent la mesure

Comment veux-tu mesurer un capteur à 14IL avec le support d'une mire
(publiée sur ce que tu veux : diapo, papier, écran) qui ne pourra pas
dépasser 10IL ? Donc la pie est supérieure à la mire.

je ne vois pas pourquoi une pie en plein soleil aurait une "dynamique"
plus importante qu'un carton noir et blanc dans les mêmes conditions
d'éclairage.
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Alf92
jdd :
Le 16/10/2018 à 10:58, Den a écrit :
Alf92 wrote:
tu parles du codage de l'image d'un A
il parle du codage d'un A

<https://www.google.fr/imgres?imgurl=http://jetudielacom.com/wp-content/uploads/magritte_trahison.jpg&imgrefurl=https://jetudielacom.com/semiologie-la-trahison-des-images/&hq4&w00&tbnid=QvjuhLUv2DbAZM:&q=la+trahison+des+images+de+ren%C3%A9+magritte&tbnh0&tbnw"4&usg=AI4_-kSh4gXH0p0OJTZrpvbd7oRmgyDe0w&vet=1&docidaAHihXKmM1g3M&itg=1&sa=X&ved*hUKEwjzq6ndy4reAhWGesAKHRK4DWIQ_B0wEXoECAYQFA>

excellent, et excellente analyse, court extrait:
"Que nous dit la sémiologie : « Qu’il s’agisse d’une pipe, d’un soleil
couchant ou de mon beau visage, l’image n’est jamais le « réel ». On ne
peut même pas dire qu’elle reflète « le » réel, puisqu’elle ne peut
chaque fois qu’en refléter un reflet, à un moment donné.
Aussi « réaliste » que prétende être l’image d’un objet, aussi
spectaculaire que puisse nous sembler l’aspect phénoménal des choses
qu’on croit « saisir » en le photographiant, nous n’appréhendons chaque
fois qu’une apparence parmi une infinité d’autres, et ceci à un instant
précis parmi une infinité d’autres instants…
Même au pur plan visuel, même en n’en visant que la plus plate
reproduction, l’image ment toujours dans la mesure où elle sélectionne
une très infime partie du visible, où elle l’amplifie par ce simple
choix, et où elle cache du même coup tout ce qu’elle ne montre pas. »

chutttt chutttt !
si GR lit ça il va devenir dingue
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GhostRaider
Le 16/10/2018 à 11:27, Alf92 a écrit :
Stéphan Peccini :
Le 15/10/2018 à 22:50, jdd a écrit :
Le 15/10/2018 à 20:47, Stéphan Peccini a écrit :


Non, ils ne sont pas continus puisqu'une mire pour être utilisée et
visualisée le sera sur un support qui ne permet d'avoir que 10IL alors
que l’œil peut aller bien au-delà.

une mire peut être sur n'importe quel support, même des plumes de pie,
mais les traits sont calibrée et permettent la mesure

Comment veux-tu mesurer un capteur à 14IL avec le support d'une mire
(publiée sur ce que tu veux : diapo, papier, écran) qui ne pourra pas
dépasser 10IL ? Donc la pie est supérieure à la mire.

je ne vois pas pourquoi une pie en plein soleil aurait une "dynamique"
plus importante qu'un carton noir et blanc dans les mêmes conditions
d'éclairage.

Peut-être, mais ce n'est qu'une supposition que je vais m'empresser de
vérifier cet après-midi si le soleil se maintient, parce que le plumage
de la pie réfléchit la lumière et donne des reflets de couleurs,
particulièrement le "noir".
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GhostRaider
Le 16/10/2018 à 11:22, jdd a écrit :
Le 16/10/2018 à 11:09, GhostRaider a écrit :
Toutes ces analogies qui n'en sont pas entre une image et des codes
ascii n'ont strictement aucun sens et ne font absolument pas avancer la
compréhension de la dynamique d'un RAW vis-à-vis d'un JPG.

pas d'accord.

Ah ah !! Voyons voyons...
*toutes* nos images actuelles sont des assemblages informatiques, donc
numérisées et discrètes (formées d'informations binaires). Elles
entraînent donc une perte d'information liée à la transformation
analogique->numérique dont la quantité est parfaitement connue.

D'accord.
Mais perte d'information due au codage ne veut pas dire perte apparente
d'information pour le lecteur, principe du JPG.
toute réduction du nombre de bits entraîne par définition une perte
d'information, qu'il s'agisse d'une image ou d'un texte.

Pour une image, d'accord, pour un texte, non à partir d'un certain
niveau de codification, et voici pourquoi.
Par perte d'information pour un texte, tu veux évidemment dire, pertes
dues au codage des lettres qui ne sont plus représentées avec des
détails qui distinguent certaines des autres.
Par exemple, un É ou un À ou un Ç qui deviennent E, A ou C du fait
qu'ils ne sont codés qu'en 7 bits ce qui est insuffisant pour coder
toutes les lettres à signe diacritique.
Dans ce cas, si on parle d'un hôpital psychiatrique, on ne fait plus la
différence entre un INTERNE et un INTERNÉ, ce qui est gênant.
Mais si on codifie en 8, 9, 10 etc. bits, plus le bit de contrôle, on
peut codifier toutes les lettres de l'alphabet, y compris celles qui
comportent des signes diacritiques.
Et dans ce cas, il n'y aura aucune perte d'information, donc de
signification entre des textes codifiés au delà de 7 bits.
cette perte est-elle significative pour celui qui regarde (la lettre ou
l'image) est un tout autre problème.
on a là une autre transformation, du numérique vers la représentation
intellectuelle, donc du concret à l'abstrait.

Oui, d'ailleurs, lorsque je scanne un texte en 150 dpi au lieu de 300
dpi, j'ai une différence d'aspect des lettres, mais toutes sont bien là.
Il faut descendre bien en dessous de 150 dpi pour avoir des lettre mal
formées et ambiguës, comme les s anciens qui ressemblent beaucoup à des
f, ou des doublets r n qui deviennent des m, comme ceci :rn
Les méthodes de compression destructives (jpg, mp3, mp4) essaient de
réduire le poids des informations en jetant les informations considérées
comme superflues, ce qui reste parfaitement subjectif (ce qui ne veut
pas dire faux)
la compression sans perte substitue un mode de numérisation à un autre
supposé moins efficace, mais, pas exemple, il est facile de vérifier
qu'une vidéo de neige en train de tomber, qui est très proche d'images
aléatoires ne se compresse à peu près pas.

Oui.
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jdd
Le 16/10/2018 à 11:44, Alf92 a écrit :
chutttt chutttt !
si GR lit ça il va devenir dingue

oui, c'est pourquoi je l'ai supprimé de la citation :-)))
jdd
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GhostRaider
Le 16/10/2018 à 11:13, jdd a écrit :
Le 16/10/2018 à 11:03, GhostRaider a écrit :
Voilà, Jacques L'helgoualc'h a lu ce que j'ai écrit et l'a compris.
C'est apparemment le seul.


J'oubliais, et il me pardonnera j'espère, Alf92 aussi avait compris.

vues les multiples dérives de ce fil il devient difficile de comprendre
qui a dit quoi et sur quel sujet :-)

Quand on compare des choux avec des carottes, on obtient des navets.
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jdd
Le 16/10/2018 à 12:28, GhostRaider a écrit :
Par perte d'information pour un texte, tu veux évidemment dire, pertes
dues au codage des lettres qui ne sont plus représentées avec des
détails qui distinguent certaines des autres.

pas forcément, je veux juste dire perte d'information. Beaucoup de
choses sont une information
quand on passe de l'analogique au numérique, on change de mode de perte
si je peux utiliser ces termes.
Une bande magnétique beaucoup utilisé, par exemple une cassette, va
perdre de la qualité avec l'usure du support.
Un mp3 non. On peut le repasser autant de fois qu'on veut sans perte de
qualité, jusqu'au jour ou on ne peut plus lire le fichier, parce qu'une
partie du support n'est pas lisible (par exemple, et ca peut être une
toute petite partie du support comme les secteurs de la table de partition).
le numérique c'est à la base 0 ou 1, on l'a ou on l'a pas, pas de gris, là.
un codage sur 8bits, c'est juste un octet. Pour l'ordi, un octet de
programme, de musique ou de photo c'est exactement la même chose.
l'interprétation par l'utilisateur, elle, est complètement différente
selon ce qui est supposé comme contenu
le cas des lettres est spécial car le code ASCII et ses dérivés ne
considèrent pas la lettre comme une image mais comme un caractère, ce
qui est déjà une forme de numérisation. Je ne crois pas qu'on puisse
dire d'un caractère (à l'écran) qu'il est analogique, ou alors il faut
admettre que le même code décrit un caractère calligraphié ou manuscrit
une photo, au contraire, est tout à fait analogique au départ
jdd
--
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GhostRaider
Le 16/10/2018 à 11:44, Alf92 a écrit :
jdd :
Le 16/10/2018 à 10:58, Den a écrit :
Alf92 wrote:


tu parles du codage de l'image d'un A
il parle du codage d'un A

<https://www.google.fr/imgres?imgurl=http://jetudielacom.com/wp-content/uploads/magritte_trahison.jpg&imgrefurl=https://jetudielacom.com/semiologie-la-trahison-des-images/&hq4&w00&tbnid=QvjuhLUv2DbAZM:&q=la+trahison+des+images+de+ren%C3%A9+magritte&tbnh0&tbnw"4&usg=AI4_-kSh4gXH0p0OJTZrpvbd7oRmgyDe0w&vet=1&docidaAHihXKmM1g3M&itg=1&sa=X&ved*hUKEwjzq6ndy4reAhWGesAKHRK4DWIQ_B0wEXoECAYQFA>

excellent, et excellente analyse, court extrait:
"Que nous dit la sémiologie : « Qu’il s’agisse d’une pipe, d’un soleil
couchant ou de mon beau visage, l’image n’est jamais le « réel ». On ne
peut même pas dire qu’elle reflète « le » réel, puisqu’elle ne peut
chaque fois qu’en refléter un reflet, à un moment donné.
Aussi « réaliste » que prétende être l’image d’un objet, aussi
spectaculaire que puisse nous sembler l’aspect phénoménal des choses
qu’on croit « saisir » en le photographiant, nous n’appréhendons chaque
fois qu’une apparence parmi une infinité d’autres, et ceci à un instant
précis parmi une infinité d’autres instants…
Même au pur plan visuel, même en n’en visant que la plus plate
reproduction, l’image ment toujours dans la mesure où elle sélectionne
une très infime partie du visible, où elle l’amplifie par ce simple
choix, et où elle cache du même coup tout ce qu’elle ne montre pas. »

chutttt chutttt !
si GR lit ça il va devenir dingue

Ah mais oui, mais non, mais attends voir, il faut aller au delà de ce
commentaire simpliste pour classe de terminale, il faut lire "Le Monde
comme volonté et comme représentation", de préférence en allemand
d'ailleurs : "Die Welt als Wille und Vorstellung", de Schopenhauer.
Tiens, en voici le chapitre 1, en français pour les non-germanistes (les
pauvres).
"Le monde est ma représentation. – Cette proposition est une vérité pour
tout être vivant et pensant, bien que, chez l’homme seul, elle arrive à
se transformer en connaissance abstraite et réfléchie. Dès qu’il est
capable de l’amener à cet état, on peut dire que l’esprit philosophique
est né en lui. Il possède alors l’entière certitude de ne connaître ni
un soleil ni une terre, mais seulement un œil qui voit ce soleil, une
main qui touche cette terre ; il sait, en un mot, que le monde dont il
est entouré n’existe que comme représentation, dans son rapport avec un
être percevant, qui est l’homme lui-même. S’il est une vérité qu’on
puisse affirmer a priori, c’est bien celle-là ; car elle exprime le mode
de toute expérience possible et imaginable, concept de beaucoup plus
général que ceux même de temps, d’espace et de causalité qui
l’impliquent. Chacun de ces concepts, en effet, dans lesquels nous avons
reconnu des formes diverses du principe de raison, n’est applicable qu’à
un ordre déterminé de représentations ; la distinction du sujet et de
l’objet, au contraire, est le mode commun à toutes, le seul sous lequel
on puisse concevoir une représentation quelconque, abstraite ou
intuitive, rationnelle ou empirique. Aucune vérité n’est donc plus
certaine, plus absolue, plus évidente que celle-ci : tout ce qui existe
existe pour la pensée, c’est-à-dire, l’univers entier n’est objet qu’à
l’égard d’un sujet, perception que par rapport à un esprit percevant, en
un mot, il est pure représentation. Cette loi s’applique naturellement à
tout le présent, à tout le passé et à tout l’avenir, à ce qui est loin
comme à ce qui est près de nous ; car elle est vraie du temps et de
l’espace eux-mêmes, grâce auxquels les représentations particulières se
distinguent les unes des autres. Tout ce que le monde renferme ou peut
renfermer est dans cette dépendance nécessaire vis-à-vis du sujet et
n’existe que pour le sujet. Le monde est donc représentation.
Cette vérité est d’ailleurs loin d’être neuve. Elle fait déjà le fond
des considérations sceptiques d’où procède la philosophie de Descartes.
Mais ce fut Berkeley qui le premier la formula d’une manière catégorique
; par là il a rendu à la philosophie un immortel service, encore que le
reste de ses doctrines ne mérite guère de vivre. Le grand tort de Kant,
comme je l’expose dans l’Appendice qui lui est consacré, a été de
méconnaître ce principe fondamental.
En revanche, cette importante vérité a été de bonne heure admise par les
sages de l’Inde, puisqu’elle apparaît comme la base même de la
philosophie védanta, attribuée à Vyâsa. Nous avons sur ce point le
témoignage de W. Jones, dans sa dernière dissertation ayant pour objet
la philosophie asiatique : « Le dogme essentiel de l’école védanta
consistait, non à nier l’existence de la matière, c’est-à-dire de la
solidité, de l’impénétrabilité, de l’étendue (négation qui, en effet,
serait absurde), mais seulement à réformer sur ce point l’opinion
vulgaire, et à soutenir que cette matière n’a pas une réalité
indépendante de la perception de l’esprit, existence et perceptibilité
étant deux termes équivalents ».
Cette simple indication montre suffisamment dans le védantisme le
réalisme empirique associé à l’idéalisme transcendantal. C’est à cet
unique point de vue et comme pure représentation que le monde sera
étudié dans ce premier livre. Une telle conception, absolument vraie
d’ailleurs en elle-même, est cependant exclusive et résulte d’une
abstraction volontairement opérée par l’esprit ; la meilleure preuve en
est dans la répugnance naturelle des hommes à admettre que le monde ne
soit qu’une simple représentation, idée néanmoins incontestable. Mais
cette vue, qui ne porte que sur une face des choses, sera complétée dans
le livre suivant par une autre vérité, moins évidente, il faut l’avouer,
que la première ; la seconde demande, en effet, pour être comprise, une
recherche plus approfondie, un plus grand effort d’abstraction, enfin
une dissociation des éléments hétérogènes accompagnée d’une synthèse des
principes semblables. Cette austère vérité, bien propre à faire
réfléchir l’homme, sinon à le faire trembler, voici comment il peut et
doit l’énoncer à côté de l’autre : « Le monde est ma volonté. »
En attendant, il nous faut, dans ce premier livre, envisager le monde
sous un seul de ses aspects, celui qui sert de point de départ à notre
théorie, c’est-à-dire la propriété qu’il possède d’être pensé. Nous
devons, dès lors, considérer tous les objets présents, y compris notre
propre corps (ceci sera développé plus loin), comme autant de
représentations et ne jamais les appeler d’un autre nom. La seule chose
dont il soit fait abstraction ici (chacun, j’espère, s’en pourra
convaincre par la suite), c’est uniquement la volonté, qui constitue
l’autre côté du monde : à un premier point de vue, en effet, ce monde
n’existe absolument que comme représentation ; à un autre point de vue,
il n’existe que comme volonté. Une réalité qui ne peut se ramener ni au
premier ni au second de ces éléments, qui serait un objet en soi (et
c’est malheureusement la déplorable transformation qu’a subie, entre les
mains même de Kant, sa chose en soi), cette prétendue réalité, dis-je,
est une pure chimère, un feu follet propre seulement à égarer la
philosophie qui lui fait accueil."
Voilà, c'est quand même plus clair.
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jdd
Le 16/10/2018 à 12:48, GhostRaider a écrit :
Voilà, c'est quand même plus clair.

et ca confirme ce que j'ai publié...
jdd
--
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Stephane Legras-Decussy
Le 15/10/2018 22:56, Benoit a écrit :
L'encodage de la couleur est aussi arbiraire. Il utilise trois base RVB,
pourquoi pas CMYK ou mieux 5, 6, 7 couleurs ?

aucun rapport, c'est une *mesure* de l'intensité de RVB et c'est équiv à
cmyk car il y a une formule de conversion reciproque.
les n° des maisons dans ta rue n'ont rien d'une mesure, les numéro des
bouquins dans une bibliothèque n'ont rien d'une mesure... c'est une
numérotation de case, comme l'ascii.
Non, c'est avoir plus de détails grâce la quantité de caractères
utilisables dans la même table.

pas du tout, ça voudrait dire que le français et l'espagnol c'est de
l'anglais avec plus de détails.... ????