Il y a-t-il des gens qui ont choisi d'utiliser Linux par idéologie, mais
non pas par choix technique? Je demande ça parceque moi je sens que c'est
plus par idéologie. Et justement de ce fait, il nait en moi un genre
d'ideologie anti-microsoft...
Est-ce fondamentalement mauvais?
Dans la mesure ou je ne souhaite pas non plus "precher" le logiciel libre,
mais seulement le pratiquer pour moi et chez moi et laisser leur liberté
aux autres qui ont fait d'autres choix, est ce que ce genre d'attitude
peut être vue comme potentiellement sectaire et extremiste à long terme?
Pourquoi fait-on rimer "anti-micsrosoftisme" et "primaire"? Tout comme on
a le droit d'iamer quelquechose, on peut aussi accorder le droit au gens
de ne _PAS_ aimer non? Et aussi le dorit de l'exprimer, sans qu'on se
fasse taxer de primaire...
Bref... le reflexion du vendredi...
--
Les serveurs avec 10Mb/s se louent maintenant pour 50 ou 60 Euros par mois!
La preuve http://www.google.fr/search?q=serveur+dedie
Infogerance de serveur dedie http://aspo.rktmb.org/activites/infogerance
(En louant les services de l'ASPO vous luttez contre la fracture numerique)
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier ultérieurement ?
-- <Jayce> GIF, JPG etc -> DIA <Jayce> DIA = Dessins assistés par Intelligence Artificielle <Jayce> et les vidéos c'est VIA -- Jayce - Logique --
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni
moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé
constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier
ultérieurement ?
--
<Jayce> GIF, JPG etc -> DIA
<Jayce> DIA = Dessins assistés par Intelligence Artificielle
<Jayce> et les vidéos c'est VIA
-- Jayce - Logique --
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier ultérieurement ?
-- <Jayce> GIF, JPG etc -> DIA <Jayce> DIA = Dessins assistés par Intelligence Artificielle <Jayce> et les vidéos c'est VIA -- Jayce - Logique --
Irvin Probst
On 2005-03-31, Benjamin FRANCOIS wrote:
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier
D'ici 2009 on sera au moins 27.
-- Irvin
On 2005-03-31, Benjamin FRANCOIS <kwyxz@kwyxz.org> wrote:
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni
moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé
constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier
D'ici 2009 on sera au moins 27.
-- Irvin
Guillaume L.
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier ultérieurement ?
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
Guillaume Leconte.
-- You're not a beautiful and unique snowflake.
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni
moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé
constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier
ultérieurement ?
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier ultérieurement ?
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
Guillaume Leconte.
-- You're not a beautiful and unique snowflake.
Benjamin FRANCOIS
Guillaume L. s'est exprimé en ces termes:
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
Et on va se mettre à 1 pour le retoquer, z'allez voir.
-- <Jayce> GIF, JPG etc -> DIA <Jayce> DIA = Dessins assistés par Intelligence Artificielle <Jayce> et les vidéos c'est VIA -- Jayce - Logique --
Guillaume L. s'est exprimé en ces termes:
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
Et on va se mettre à 1 pour le retoquer, z'allez voir.
--
<Jayce> GIF, JPG etc -> DIA
<Jayce> DIA = Dessins assistés par Intelligence Artificielle
<Jayce> et les vidéos c'est VIA
-- Jayce - Logique --
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
Et on va se mettre à 1 pour le retoquer, z'allez voir.
-- <Jayce> GIF, JPG etc -> DIA <Jayce> DIA = Dessins assistés par Intelligence Artificielle <Jayce> et les vidéos c'est VIA -- Jayce - Logique --
Irvin Probst
On 2005-03-31, Guillaume L. <vect+ wrote:
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier ultérieurement ?
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
Non-argument. Le débat actuel prouve bien la difficulté qu'il y a à faire accepter ce texte. Et encore, là on parle du débat dans un seul pays parmis seulement 25. On fait comment demain pour, par exemple, donner au parlement un pouvoir législatif dans l'Europe des 42 ?
-- Irvin
On 2005-03-31, Guillaume L. <vect+news@nerim.net> wrote:
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier
ultérieurement ?
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
Non-argument. Le débat actuel prouve bien la difficulté qu'il y a à
faire accepter ce texte. Et encore, là on parle du débat dans un seul
pays parmis seulement 25.
On fait comment demain pour, par exemple, donner au parlement un pouvoir
législatif dans l'Europe des 42 ?
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier ultérieurement ?
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
Non-argument. Le débat actuel prouve bien la difficulté qu'il y a à faire accepter ce texte. Et encore, là on parle du débat dans un seul pays parmis seulement 25. On fait comment demain pour, par exemple, donner au parlement un pouvoir législatif dans l'Europe des 42 ?
-- Irvin
Guillaume L.
Guillaume L. s'est exprimé en ces termes:
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
Et on va se mettre à 1 pour le retoquer, z'allez voir.
Même pas sûr, si le "Non" l'emporte. Regarde les Royaumes Unis, c'est un acteur majeur de l'Europe (bon, un peu derrière la France et l'Allemagne, mais quand même), et l'euro s'est fait sans eux, quand ils ont dit "non".
Ce que je prédis, si le non l'emporte, c'est que ce n'est pas la voix d'ATTAC qui se fera entendre, mais plutôt celle des souveranistes à la De Villiers. De plus, à mon avis, on est arrivé au bout de pas mal de temps à un consensus difficile à obtenir, je doute que cela remette tout à plat. En effet, rappelons quels sont les pays pro-non (comprendre : les plus difficiles à convaincre) : l'Angleterre, la Pologne et la Tchéquie.
L'Angleterre parce qu'elle ne voulait qu'un traité libéral de plus, et les chapitres sociaux et environnementaux les gènent aux entournures.
La Pologne et la Tchéquie, parce que le mot Dieu n'était pas dans le texte.
Tu parles d'alliés, pour remanier le texte :) Tout seul on n'arrivera à rien, il faut bien se rappeler cela. On est 25 en Europe maintenant, je pense qu'elle peut se faire sans nous (comprendre, appli- quer le TCE aux 24 autres, et conserver un statut bâtard basé sur Nice, pour la France).
Bon, sinon j'ai pas envie de développer les arguments pro-oui et pro-non, j'en ai suffisament soupé. Et je sais surtout que fcold aidant, les gens ne change- ront jamais d'avis, préférant tourner le débat en dérision, ou changer de sujet si ca les dérange (oui je sais, c'est pessimiste).
Guillaume Leconte.
-- You're not a beautiful and unique snowflake.
Guillaume L. s'est exprimé en ces termes:
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
Et on va se mettre à 1 pour le retoquer, z'allez voir.
Même pas sûr, si le "Non" l'emporte. Regarde les Royaumes Unis, c'est un
acteur majeur de l'Europe (bon, un peu derrière la France et l'Allemagne,
mais quand même), et l'euro s'est fait sans eux, quand ils ont dit "non".
Ce que je prédis, si le non l'emporte, c'est que ce n'est pas la voix d'ATTAC
qui se fera entendre, mais plutôt celle des souveranistes à la De Villiers.
De plus, à mon avis, on est arrivé au bout de pas mal de temps à un consensus
difficile à obtenir, je doute que cela remette tout à plat. En effet, rappelons
quels sont les pays pro-non (comprendre : les plus difficiles à convaincre) :
l'Angleterre, la Pologne et la Tchéquie.
L'Angleterre parce qu'elle ne voulait qu'un traité libéral de plus, et les
chapitres sociaux et environnementaux les gènent aux entournures.
La Pologne et la Tchéquie, parce que le mot Dieu n'était pas dans le texte.
Tu parles d'alliés, pour remanier le texte :)
Tout seul on n'arrivera à rien, il faut bien se rappeler cela. On est 25 en
Europe maintenant, je pense qu'elle peut se faire sans nous (comprendre, appli-
quer le TCE aux 24 autres, et conserver un statut bâtard basé sur Nice, pour la
France).
Bon, sinon j'ai pas envie de développer les arguments pro-oui et pro-non, j'en
ai suffisament soupé. Et je sais surtout que fcold aidant, les gens ne change-
ront jamais d'avis, préférant tourner le débat en dérision, ou changer de sujet
si ca les dérange (oui je sais, c'est pessimiste).
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
Et on va se mettre à 1 pour le retoquer, z'allez voir.
Même pas sûr, si le "Non" l'emporte. Regarde les Royaumes Unis, c'est un acteur majeur de l'Europe (bon, un peu derrière la France et l'Allemagne, mais quand même), et l'euro s'est fait sans eux, quand ils ont dit "non".
Ce que je prédis, si le non l'emporte, c'est que ce n'est pas la voix d'ATTAC qui se fera entendre, mais plutôt celle des souveranistes à la De Villiers. De plus, à mon avis, on est arrivé au bout de pas mal de temps à un consensus difficile à obtenir, je doute que cela remette tout à plat. En effet, rappelons quels sont les pays pro-non (comprendre : les plus difficiles à convaincre) : l'Angleterre, la Pologne et la Tchéquie.
L'Angleterre parce qu'elle ne voulait qu'un traité libéral de plus, et les chapitres sociaux et environnementaux les gènent aux entournures.
La Pologne et la Tchéquie, parce que le mot Dieu n'était pas dans le texte.
Tu parles d'alliés, pour remanier le texte :) Tout seul on n'arrivera à rien, il faut bien se rappeler cela. On est 25 en Europe maintenant, je pense qu'elle peut se faire sans nous (comprendre, appli- quer le TCE aux 24 autres, et conserver un statut bâtard basé sur Nice, pour la France).
Bon, sinon j'ai pas envie de développer les arguments pro-oui et pro-non, j'en ai suffisament soupé. Et je sais surtout que fcold aidant, les gens ne change- ront jamais d'avis, préférant tourner le débat en dérision, ou changer de sujet si ca les dérange (oui je sais, c'est pessimiste).
Guillaume Leconte.
-- You're not a beautiful and unique snowflake.
Blaise Potard
Guillaume wrote:
La commission ou le Parlement Européen n'aura rien à battre des intentions avec lesquelles les gens seront allés voter, seul comptera le résultat, et ce qu'on pourra faire sur la base du texte...
'xactement. Donc, si tu votes non, tu dis adieu à toutes les modifications positives qu'il y avait (pour la première fois, on a un traité où appraissent plein de choses qui ont une portée autre qu'économique, la notion de services publics, de sécurité sociale...) puisqu'au fond, elles constituent les seules différences avec la situation actuelle (et si on vote "non", c'est forcément parce que les nouvelles choses ne nous plaisent pas, n'est-ce pas ?). Vote "non", tu peux être sûr qu'il y aura moins de social dans le futur texte (de toute manière, les Anglais voteront non parce qu'il y a trop de social dedans, donc même si le "oui" passe - et c'est mal barré -, le social va sauter, donc autant le faire sauter nous même, marre de se faire voler la vedette par ces salauds).
ou notamment surtout ce qu'on en pourra *_pas_* faire, en l'occurence modifier ce texte pour l'améliorer, parce qu'il faudra plusieurs majorités simultanées dont la conjonction sera quasi impossible à obtenir.
Tiens, c'est marrant, j'avais justement l'impression que certains trouvaient le texte trop facile à modifier, au contraire : pour les *modifications* mineures, il suffit d'une majorité au Conseil européen et au parlement. D'autres parts, avoir plusieurs majorités simultanées, c'est impossible ? Je me demande comment on fait les lois en France alors. Ah, tu parlais peut-être d'unanimité, mais là non plus, il n'y a pas besoin d'unanimités *simultanées*, en tout cas pour la partie concernant les politiques et actions internes de l'union (là où se concentre la majorité des critiques). Il suffit de l'unanimité du Conseil pour la modification, *puis* de la ratification à l'unanimité par les états membres pour que la modification soit appliquée.
En fait, ce que beaucoup de monde a du mal à comprendre, c'est qu'il sera beaucoup plus facile de modifier le traité une fois adopté que de faire adopter une nouvelle version du traité qui contienne ces modifications (parce que pour adopter le traité, il faut effectivement la conjontion simultanée de tant de choses qu'il est à peu près clair qu'il ne passera jamais).
Guillaume wrote:
La commission ou le Parlement Européen n'aura rien à battre des
intentions avec lesquelles les gens seront allés voter, seul comptera le
résultat, et ce qu'on pourra faire sur la base du texte...
'xactement. Donc, si tu votes non, tu dis adieu à toutes les
modifications positives qu'il y avait (pour la première fois, on a un
traité où appraissent plein de choses qui ont une portée autre
qu'économique, la notion de services publics, de sécurité sociale...)
puisqu'au fond, elles constituent les seules différences avec la
situation actuelle (et si on vote "non", c'est forcément parce que les
nouvelles choses ne nous plaisent pas, n'est-ce pas ?). Vote "non", tu
peux être sûr qu'il y aura moins de social dans le futur texte (de toute
manière, les Anglais voteront non parce qu'il y a trop de social dedans,
donc même si le "oui" passe - et c'est mal barré -, le social va sauter,
donc autant le faire sauter nous même, marre de se faire voler la
vedette par ces salauds).
ou notamment surtout ce qu'on en pourra *_pas_* faire, en l'occurence
modifier ce texte pour l'améliorer, parce qu'il faudra plusieurs
majorités simultanées dont la conjonction sera quasi impossible à
obtenir.
Tiens, c'est marrant, j'avais justement l'impression que certains
trouvaient le texte trop facile à modifier, au contraire : pour les
*modifications* mineures, il suffit d'une majorité au Conseil européen
et au parlement. D'autres parts, avoir plusieurs majorités simultanées,
c'est impossible ? Je me demande comment on fait les lois en France
alors. Ah, tu parlais peut-être d'unanimité, mais là non plus, il n'y a
pas besoin d'unanimités *simultanées*, en tout cas pour la partie
concernant les politiques et actions internes de l'union (là où se
concentre la majorité des critiques). Il suffit de l'unanimité du
Conseil pour la modification, *puis* de la ratification à l'unanimité
par les états membres pour que la modification soit appliquée.
En fait, ce que beaucoup de monde a du mal à comprendre, c'est qu'il
sera beaucoup plus facile de modifier le traité une fois adopté que de
faire adopter une nouvelle version du traité qui contienne ces
modifications (parce que pour adopter le traité, il faut effectivement
la conjontion simultanée de tant de choses qu'il est à peu près clair
qu'il ne passera jamais).
La commission ou le Parlement Européen n'aura rien à battre des intentions avec lesquelles les gens seront allés voter, seul comptera le résultat, et ce qu'on pourra faire sur la base du texte...
'xactement. Donc, si tu votes non, tu dis adieu à toutes les modifications positives qu'il y avait (pour la première fois, on a un traité où appraissent plein de choses qui ont une portée autre qu'économique, la notion de services publics, de sécurité sociale...) puisqu'au fond, elles constituent les seules différences avec la situation actuelle (et si on vote "non", c'est forcément parce que les nouvelles choses ne nous plaisent pas, n'est-ce pas ?). Vote "non", tu peux être sûr qu'il y aura moins de social dans le futur texte (de toute manière, les Anglais voteront non parce qu'il y a trop de social dedans, donc même si le "oui" passe - et c'est mal barré -, le social va sauter, donc autant le faire sauter nous même, marre de se faire voler la vedette par ces salauds).
ou notamment surtout ce qu'on en pourra *_pas_* faire, en l'occurence modifier ce texte pour l'améliorer, parce qu'il faudra plusieurs majorités simultanées dont la conjonction sera quasi impossible à obtenir.
Tiens, c'est marrant, j'avais justement l'impression que certains trouvaient le texte trop facile à modifier, au contraire : pour les *modifications* mineures, il suffit d'une majorité au Conseil européen et au parlement. D'autres parts, avoir plusieurs majorités simultanées, c'est impossible ? Je me demande comment on fait les lois en France alors. Ah, tu parlais peut-être d'unanimité, mais là non plus, il n'y a pas besoin d'unanimités *simultanées*, en tout cas pour la partie concernant les politiques et actions internes de l'union (là où se concentre la majorité des critiques). Il suffit de l'unanimité du Conseil pour la modification, *puis* de la ratification à l'unanimité par les états membres pour que la modification soit appliquée.
En fait, ce que beaucoup de monde a du mal à comprendre, c'est qu'il sera beaucoup plus facile de modifier le traité une fois adopté que de faire adopter une nouvelle version du traité qui contienne ces modifications (parce que pour adopter le traité, il faut effectivement la conjontion simultanée de tant de choses qu'il est à peu près clair qu'il ne passera jamais).
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Stephane TOUGARD , dans le message , a écrit :
donc de facon constitutionnelle
Tu fais une erreur assez commune là : ce traité s'appelle traité constitutionnel principalement par marketing, et secondairement pour refléter ce qu'il souhaite exprimer.
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé constitution n'y change rien.
Là je ne suis pas d'accord avec toi. Il fixe par exemple la manière dont certaines parties du titre 3 (qui ne sont évidemment pas de nature constitutionnelle) peuvent être révisées de manière simplifiée (c'est à dire que certaines dispositions pourraient échapper à l'unanimité). Il se pose donc en régulateur du système de juridiction européén, donc en constitution. Le fait même qu'on puisse dire comme toi qu'il n'est pas une constitution mais un traîté comme un autre prouve à quel point il est mauvais en tant que constitution. Or c'est justement en tant que constitution qu'il nous est vendu et c'est d'une constitution qu'on a besoin, non d'un rappel des traîtés antérieurs qui existent déjà et n'ont nul besoin de se voir sanctifiés par la caution d'un "traîté constitutionnel".
--
Michel TALON
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
Stephane TOUGARD , dans le message <k1jth2-4d8.ln1@gulliver.unices.org>,
a écrit :
donc de facon constitutionnelle
Tu fais une erreur assez commune là : ce traité s'appelle traité
constitutionnel principalement par marketing, et secondairement pour
refléter ce qu'il souhaite exprimer.
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni
moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé
constitution n'y change rien.
Là je ne suis pas d'accord avec toi. Il fixe par exemple la manière dont
certaines parties du titre 3 (qui ne sont évidemment pas de nature
constitutionnelle) peuvent être révisées de manière simplifiée (c'est à dire
que certaines dispositions pourraient échapper à l'unanimité). Il se pose donc
en régulateur du système de juridiction européén, donc en constitution. Le
fait même qu'on puisse dire comme toi qu'il n'est pas une constitution mais un
traîté comme un autre prouve à quel point il est mauvais en tant que
constitution. Or c'est justement en tant que constitution qu'il nous est vendu
et c'est d'une constitution qu'on a besoin, non d'un rappel des traîtés
antérieurs qui existent déjà et n'ont nul besoin de se voir sanctifiés
par la caution d'un "traîté constitutionnel".
Tu fais une erreur assez commune là : ce traité s'appelle traité constitutionnel principalement par marketing, et secondairement pour refléter ce qu'il souhaite exprimer.
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé constitution n'y change rien.
Là je ne suis pas d'accord avec toi. Il fixe par exemple la manière dont certaines parties du titre 3 (qui ne sont évidemment pas de nature constitutionnelle) peuvent être révisées de manière simplifiée (c'est à dire que certaines dispositions pourraient échapper à l'unanimité). Il se pose donc en régulateur du système de juridiction européén, donc en constitution. Le fait même qu'on puisse dire comme toi qu'il n'est pas une constitution mais un traîté comme un autre prouve à quel point il est mauvais en tant que constitution. Or c'est justement en tant que constitution qu'il nous est vendu et c'est d'une constitution qu'on a besoin, non d'un rappel des traîtés antérieurs qui existent déjà et n'ont nul besoin de se voir sanctifiés par la caution d'un "traîté constitutionnel".
--
Michel TALON
talon
Guillaume L. <vect+ wrote:
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier ultérieurement ?
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
C'est justement pour ça qu'il n'y a rien de bon dedans.
--
Michel TALON
Guillaume L. <vect+news@nerim.net> wrote:
Nicolas George s'est exprimé en ces termes:
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni
moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé
constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier
ultérieurement ?
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
C'est justement pour ça qu'il n'y a rien de bon dedans.
En revanche, et il est important de bien comprendre ça, il n'a ni plus ni moins de force que tous les autres traités. Le fait d'être appelé constitution n'y change rien.
A part le fait qu'il va falloir se mettre d'accord à 25 pour le modifier ultérieurement ?
Non-argument. Il a déjà fallu se mettre d'accord à 25 pour obtenir ce texte.
C'est justement pour ça qu'il n'y a rien de bon dedans.
--
Michel TALON
Irvin Probst
On 2005-03-31, Blaise Potard wrote:
. D'autres parts, avoir plusieurs majorités simultanées, c'est impossible ? Je me demande comment on fait les lois en France alors.
On tient le parlement en laisse, on évite de reveiller les sénateurs et en cas de soucis on dégaine le 49.3 ou la procédure d'urgence. Tiens, ça fait un argument pour le oui ça, avec ce traité pas besoin de ce genre d'artifices vu que de toute manière la commission continuera à faire ce qui lui chante.
-- Irvin
On 2005-03-31, Blaise Potard <monnom@loria.fr> wrote:
. D'autres parts, avoir plusieurs majorités simultanées,
c'est impossible ? Je me demande comment on fait les lois en France
alors.
On tient le parlement en laisse, on évite de reveiller les sénateurs et
en cas de soucis on dégaine le 49.3 ou la procédure d'urgence.
Tiens, ça fait un argument pour le oui ça, avec ce traité pas besoin de
ce genre d'artifices vu que de toute manière la commission continuera à
faire ce qui lui chante.
. D'autres parts, avoir plusieurs majorités simultanées, c'est impossible ? Je me demande comment on fait les lois en France alors.
On tient le parlement en laisse, on évite de reveiller les sénateurs et en cas de soucis on dégaine le 49.3 ou la procédure d'urgence. Tiens, ça fait un argument pour le oui ça, avec ce traité pas besoin de ce genre d'artifices vu que de toute manière la commission continuera à faire ce qui lui chante.