Manuel Leclerc wrote:Parce que ce traité est un compromis négocié, et que je ne vois
pas très bien comment un autre traité pourrait être renégocié
qui satisferait plus les tenants actuels du "non". Il me semble
meilleur que celui qu'il remplace (Nice), et je n'ai pas encore
entendu d'argument pour le non suffisamment fort quand je mets
en balance le risque d'énorme perte de temps dans la construction
politique de l'Europe.
La simple independance de la BCE est, en soit, un argument suffisant.
Manuel Leclerc wrote:
Parce que ce traité est un compromis négocié, et que je ne vois
pas très bien comment un autre traité pourrait être renégocié
qui satisferait plus les tenants actuels du "non". Il me semble
meilleur que celui qu'il remplace (Nice), et je n'ai pas encore
entendu d'argument pour le non suffisamment fort quand je mets
en balance le risque d'énorme perte de temps dans la construction
politique de l'Europe.
La simple independance de la BCE est, en soit, un argument suffisant.
Manuel Leclerc wrote:Parce que ce traité est un compromis négocié, et que je ne vois
pas très bien comment un autre traité pourrait être renégocié
qui satisferait plus les tenants actuels du "non". Il me semble
meilleur que celui qu'il remplace (Nice), et je n'ai pas encore
entendu d'argument pour le non suffisamment fort quand je mets
en balance le risque d'énorme perte de temps dans la construction
politique de l'Europe.
La simple independance de la BCE est, en soit, un argument suffisant.
Il existe sans doute un tas de bonne raison de voter non à la
constitution, mais pas celle là.
Il existe sans doute un tas de bonne raison de voter non à la
constitution, mais pas celle là.
Il existe sans doute un tas de bonne raison de voter non à la
constitution, mais pas celle là.
Non, tu ne pourrais pas, ou tu aurais tort : On ne décerne pas le point
Godwin quand on cite simplement le nom d'un chef d'état controversé pour
sa collaboration
Ben si.
Ce n'est pas parce qu'un homme a été digne de confiance une fois que
cette confiance lui est accordée à vie.
Bravo, tu viens de répéter ce que je viens de dire.
Je trouve quand même assez impressionnant que dès qu'il est vaguement
question de politique, les gens soient incapables d'un raisonnement
qui se tient.
Prenons un exemple moins chargé émotionnellement : le cinéma.
Ça marche pareil en politique : au fur et à mesure, tu peux constater que
les analyses de tel ami ou de tel journaliste sont proches de celles que tu
aurais tenues toi-même. Et progressivement, tu peux te fier à ses analyses
quand tu n'as pas toi-même le temps de réunir tous les éléments du problème.
Je répète : je ne suis pas en train de prôner de choisir son parti politique
et de suivre aveuglément les consignes de vote.
Je parle de sélectionner
quelques personnes (publiques ou privées) dont l'analyse est intelligente et
construite, et de s'appuyer sur leur analyse, avec des arguments et des
contre arguments, pour (1) prendre des décisions de vote et (2) réactualiser
la confiance qu'on leur porte.
Ça y est, c'est compris ?
Non, tu ne pourrais pas, ou tu aurais tort : On ne décerne pas le point
Godwin quand on cite simplement le nom d'un chef d'état controversé pour
sa collaboration
Ben si.
Ce n'est pas parce qu'un homme a été digne de confiance une fois que
cette confiance lui est accordée à vie.
Bravo, tu viens de répéter ce que je viens de dire.
Je trouve quand même assez impressionnant que dès qu'il est vaguement
question de politique, les gens soient incapables d'un raisonnement
qui se tient.
Prenons un exemple moins chargé émotionnellement : le cinéma.
Ça marche pareil en politique : au fur et à mesure, tu peux constater que
les analyses de tel ami ou de tel journaliste sont proches de celles que tu
aurais tenues toi-même. Et progressivement, tu peux te fier à ses analyses
quand tu n'as pas toi-même le temps de réunir tous les éléments du problème.
Je répète : je ne suis pas en train de prôner de choisir son parti politique
et de suivre aveuglément les consignes de vote.
Je parle de sélectionner
quelques personnes (publiques ou privées) dont l'analyse est intelligente et
construite, et de s'appuyer sur leur analyse, avec des arguments et des
contre arguments, pour (1) prendre des décisions de vote et (2) réactualiser
la confiance qu'on leur porte.
Ça y est, c'est compris ?
Non, tu ne pourrais pas, ou tu aurais tort : On ne décerne pas le point
Godwin quand on cite simplement le nom d'un chef d'état controversé pour
sa collaboration
Ben si.
Ce n'est pas parce qu'un homme a été digne de confiance une fois que
cette confiance lui est accordée à vie.
Bravo, tu viens de répéter ce que je viens de dire.
Je trouve quand même assez impressionnant que dès qu'il est vaguement
question de politique, les gens soient incapables d'un raisonnement
qui se tient.
Prenons un exemple moins chargé émotionnellement : le cinéma.
Ça marche pareil en politique : au fur et à mesure, tu peux constater que
les analyses de tel ami ou de tel journaliste sont proches de celles que tu
aurais tenues toi-même. Et progressivement, tu peux te fier à ses analyses
quand tu n'as pas toi-même le temps de réunir tous les éléments du problème.
Je répète : je ne suis pas en train de prôner de choisir son parti politique
et de suivre aveuglément les consignes de vote.
Je parle de sélectionner
quelques personnes (publiques ou privées) dont l'analyse est intelligente et
construite, et de s'appuyer sur leur analyse, avec des arguments et des
contre arguments, pour (1) prendre des décisions de vote et (2) réactualiser
la confiance qu'on leur porte.
Ça y est, c'est compris ?
La simple independance de la BCE est, en soit, un argument suffisant.
C'est un mauvais argument, la BCE existe déjà et est déjà indépendante.
...
Il existe sans doute un tas de bonne raison de voter non à la
constitution, mais pas celle là.
La simple independance de la BCE est, en soit, un argument suffisant.
C'est un mauvais argument, la BCE existe déjà et est déjà indépendante.
...
Il existe sans doute un tas de bonne raison de voter non à la
constitution, mais pas celle là.
La simple independance de la BCE est, en soit, un argument suffisant.
C'est un mauvais argument, la BCE existe déjà et est déjà indépendante.
...
Il existe sans doute un tas de bonne raison de voter non à la
constitution, mais pas celle là.
Non, tu ne pourrais pas, ou tu aurais tort : On ne décerne pas le point
Godwin quand on cite simplement le nom d'un chef d'état controversé pour
sa collaboration
Ben si.
Ce n'est pas parce qu'un homme a été digne de confiance une fois que
cette confiance lui est accordée à vie.
Bravo, tu viens de répéter ce que je viens de dire.
Je trouve quand même assez impressionnant que dès qu'il est vaguement
question de politique, les gens soient incapables d'un raisonnement
qui se tient.
Prenons un exemple moins chargé émotionnellement : le cinéma.
Ça marche pareil en politique : au fur et à mesure, tu peux constater que
les analyses de tel ami ou de tel journaliste sont proches de celles que tu
aurais tenues toi-même. Et progressivement, tu peux te fier à ses analyses
quand tu n'as pas toi-même le temps de réunir tous les éléments du problème.
Je répète : je ne suis pas en train de prôner de choisir son parti politique
et de suivre aveuglément les consignes de vote.
Je parle de sélectionner
quelques personnes (publiques ou privées) dont l'analyse est intelligente et
construite, et de s'appuyer sur leur analyse, avec des arguments et des
contre arguments, pour (1) prendre des décisions de vote et (2) réactualiser
la confiance qu'on leur porte.
Ça y est, c'est compris ?
Non, tu ne pourrais pas, ou tu aurais tort : On ne décerne pas le point
Godwin quand on cite simplement le nom d'un chef d'état controversé pour
sa collaboration
Ben si.
Ce n'est pas parce qu'un homme a été digne de confiance une fois que
cette confiance lui est accordée à vie.
Bravo, tu viens de répéter ce que je viens de dire.
Je trouve quand même assez impressionnant que dès qu'il est vaguement
question de politique, les gens soient incapables d'un raisonnement
qui se tient.
Prenons un exemple moins chargé émotionnellement : le cinéma.
Ça marche pareil en politique : au fur et à mesure, tu peux constater que
les analyses de tel ami ou de tel journaliste sont proches de celles que tu
aurais tenues toi-même. Et progressivement, tu peux te fier à ses analyses
quand tu n'as pas toi-même le temps de réunir tous les éléments du problème.
Je répète : je ne suis pas en train de prôner de choisir son parti politique
et de suivre aveuglément les consignes de vote.
Je parle de sélectionner
quelques personnes (publiques ou privées) dont l'analyse est intelligente et
construite, et de s'appuyer sur leur analyse, avec des arguments et des
contre arguments, pour (1) prendre des décisions de vote et (2) réactualiser
la confiance qu'on leur porte.
Ça y est, c'est compris ?
Non, tu ne pourrais pas, ou tu aurais tort : On ne décerne pas le point
Godwin quand on cite simplement le nom d'un chef d'état controversé pour
sa collaboration
Ben si.
Ce n'est pas parce qu'un homme a été digne de confiance une fois que
cette confiance lui est accordée à vie.
Bravo, tu viens de répéter ce que je viens de dire.
Je trouve quand même assez impressionnant que dès qu'il est vaguement
question de politique, les gens soient incapables d'un raisonnement
qui se tient.
Prenons un exemple moins chargé émotionnellement : le cinéma.
Ça marche pareil en politique : au fur et à mesure, tu peux constater que
les analyses de tel ami ou de tel journaliste sont proches de celles que tu
aurais tenues toi-même. Et progressivement, tu peux te fier à ses analyses
quand tu n'as pas toi-même le temps de réunir tous les éléments du problème.
Je répète : je ne suis pas en train de prôner de choisir son parti politique
et de suivre aveuglément les consignes de vote.
Je parle de sélectionner
quelques personnes (publiques ou privées) dont l'analyse est intelligente et
construite, et de s'appuyer sur leur analyse, avec des arguments et des
contre arguments, pour (1) prendre des décisions de vote et (2) réactualiser
la confiance qu'on leur porte.
Ça y est, c'est compris ?
donc de facon constitutionnelle
donc de facon constitutionnelle
donc de facon constitutionnelle
D'un parlement européen *fort* ? Dans ce cas, voter oui à la
constitution est sans doute un permier pas vers la création d'un
gouvernement ou d'un parlement européen fort
D'un parlement européen *fort* ? Dans ce cas, voter oui à la
constitution est sans doute un permier pas vers la création d'un
gouvernement ou d'un parlement européen fort
D'un parlement européen *fort* ? Dans ce cas, voter oui à la
constitution est sans doute un permier pas vers la création d'un
gouvernement ou d'un parlement européen fort
Mais non.
Qui se tient quoi ?
Ce que je constate généralement, c'est que les analyses de tel ou tel
{journaliste|politicien|personnalité} sont proches de celles que
j'aurais tenues moi-même _sur_ _certains_ _points_ bien précis, mais pas
forcément sur d'autres. C'est comme ça pour tout le monde, et surtout
pour ceux pour lesquels on vote. Dans la mesure ou l'on aborde un thème
nouveau, comment peut-on être assuré que sur ce thème, la position
d'untel (avec qui l'on a été souvent d'accord, mais pas toujours) va
servir au mieux mes intérêts et ceux de mon pays ?
j'ai bien saisi, mais même dans ce cas de figure, prenons l'exemple
d'une personne à la sensibilité plutôt vers la droite conservatrice.
S'il se fie à l'avis des politiciens dont il partage assez souvent
l'avis, va-t-il plutôt écouter De Villiers qui voudra le faire voter
Non, ou Séguin qui le poussera à voter Oui ? Et s'il est socialiste,
idem, s'il ne se forge pas sa propre opinion, devra-t-il se fier à
l'analyse de Fabius, ou plutôt à celle de Hollande, tous deux
respectables, dignes de confiance, et avec qui il pourra avoir été
d'accord par le passé ?
Oui, d'ailleurs dans les faits, la plupart des gens se forgent une
opinion de cette façon.
ou notamment surtout ce qu'on en pourra *_pas_* faire, en l'occurence
modifier ce texte pour l'améliorer, parce qu'il faudra plusieurs
majorités simultanées dont la conjonction sera quasi impossible à
obtenir. Rien que pour ça, je voterai NON, bien que les autres raisons
ne me manquent pas : je ne vais pas m'enchaîner à vie à un texte sujet
à une telle polémique, et à toutes les interprétations plus ou moins
fiables.
Mais non.
Qui se tient quoi ?
Ce que je constate généralement, c'est que les analyses de tel ou tel
{journaliste|politicien|personnalité} sont proches de celles que
j'aurais tenues moi-même _sur_ _certains_ _points_ bien précis, mais pas
forcément sur d'autres. C'est comme ça pour tout le monde, et surtout
pour ceux pour lesquels on vote. Dans la mesure ou l'on aborde un thème
nouveau, comment peut-on être assuré que sur ce thème, la position
d'untel (avec qui l'on a été souvent d'accord, mais pas toujours) va
servir au mieux mes intérêts et ceux de mon pays ?
j'ai bien saisi, mais même dans ce cas de figure, prenons l'exemple
d'une personne à la sensibilité plutôt vers la droite conservatrice.
S'il se fie à l'avis des politiciens dont il partage assez souvent
l'avis, va-t-il plutôt écouter De Villiers qui voudra le faire voter
Non, ou Séguin qui le poussera à voter Oui ? Et s'il est socialiste,
idem, s'il ne se forge pas sa propre opinion, devra-t-il se fier à
l'analyse de Fabius, ou plutôt à celle de Hollande, tous deux
respectables, dignes de confiance, et avec qui il pourra avoir été
d'accord par le passé ?
Oui, d'ailleurs dans les faits, la plupart des gens se forgent une
opinion de cette façon.
ou notamment surtout ce qu'on en pourra *_pas_* faire, en l'occurence
modifier ce texte pour l'améliorer, parce qu'il faudra plusieurs
majorités simultanées dont la conjonction sera quasi impossible à
obtenir. Rien que pour ça, je voterai NON, bien que les autres raisons
ne me manquent pas : je ne vais pas m'enchaîner à vie à un texte sujet
à une telle polémique, et à toutes les interprétations plus ou moins
fiables.
Mais non.
Qui se tient quoi ?
Ce que je constate généralement, c'est que les analyses de tel ou tel
{journaliste|politicien|personnalité} sont proches de celles que
j'aurais tenues moi-même _sur_ _certains_ _points_ bien précis, mais pas
forcément sur d'autres. C'est comme ça pour tout le monde, et surtout
pour ceux pour lesquels on vote. Dans la mesure ou l'on aborde un thème
nouveau, comment peut-on être assuré que sur ce thème, la position
d'untel (avec qui l'on a été souvent d'accord, mais pas toujours) va
servir au mieux mes intérêts et ceux de mon pays ?
j'ai bien saisi, mais même dans ce cas de figure, prenons l'exemple
d'une personne à la sensibilité plutôt vers la droite conservatrice.
S'il se fie à l'avis des politiciens dont il partage assez souvent
l'avis, va-t-il plutôt écouter De Villiers qui voudra le faire voter
Non, ou Séguin qui le poussera à voter Oui ? Et s'il est socialiste,
idem, s'il ne se forge pas sa propre opinion, devra-t-il se fier à
l'analyse de Fabius, ou plutôt à celle de Hollande, tous deux
respectables, dignes de confiance, et avec qui il pourra avoir été
d'accord par le passé ?
Oui, d'ailleurs dans les faits, la plupart des gens se forgent une
opinion de cette façon.
ou notamment surtout ce qu'on en pourra *_pas_* faire, en l'occurence
modifier ce texte pour l'améliorer, parce qu'il faudra plusieurs
majorités simultanées dont la conjonction sera quasi impossible à
obtenir. Rien que pour ça, je voterai NON, bien que les autres raisons
ne me manquent pas : je ne vais pas m'enchaîner à vie à un texte sujet
à une telle polémique, et à toutes les interprétations plus ou moins
fiables.
On écoute leurs *arguments* et pas seulement leurs consignes de vote.
[SNIP]
Je ne sais pas quelle manière tu as utilisé pour te forger ton opinion, mais
en tout cas ta méthode n'est pas bonne : tu te plantes complètement sur la
valeur de ce texte.
En particulier, le oui rend les institutions européennes
plus *faciles* à modifier que le non, car avec le non, on en reste à des
traités pour lesquels il faut l'unanimité.
On écoute leurs *arguments* et pas seulement leurs consignes de vote.
[SNIP]
Je ne sais pas quelle manière tu as utilisé pour te forger ton opinion, mais
en tout cas ta méthode n'est pas bonne : tu te plantes complètement sur la
valeur de ce texte.
En particulier, le oui rend les institutions européennes
plus *faciles* à modifier que le non, car avec le non, on en reste à des
traités pour lesquels il faut l'unanimité.
On écoute leurs *arguments* et pas seulement leurs consignes de vote.
[SNIP]
Je ne sais pas quelle manière tu as utilisé pour te forger ton opinion, mais
en tout cas ta méthode n'est pas bonne : tu te plantes complètement sur la
valeur de ce texte.
En particulier, le oui rend les institutions européennes
plus *faciles* à modifier que le non, car avec le non, on en reste à des
traités pour lesquels il faut l'unanimité.
C'est un mauvais argument, la BCE existe déjà et est déjà indépendante.
Il existe sans doute un tas de bonne raison de voter non à la
constitution, mais pas celle là.
C'est un mauvais argument, la BCE existe déjà et est déjà indépendante.
Il existe sans doute un tas de bonne raison de voter non à la
constitution, mais pas celle là.
C'est un mauvais argument, la BCE existe déjà et est déjà indépendante.
Il existe sans doute un tas de bonne raison de voter non à la
constitution, mais pas celle là.