Corrections de perspectives int
Le
Jacques DASSI

Correction de perspective incorporée dans l'appareil de prise de vue
(Appareils photographiques ou caméras vidéo)
La convergence des verticales est un mal devenu totalement habituel
dans notre société moderne. A un point tel que, si l'on s'étonne de
voir ces fuyantes se rassembler haut dans le ciel et que l'on souhaite
corriger, on se fait critiquer, voir moquer…
Et pourtant, dès le début de la photographie, les vieilles chambres à
bascule savaient garantir la parfaite orthogonalité des immeubles…
(Oui, je sais qu'aujourd'hui des architectes "visionnaires" en
construisent des tout de guingois…)
La correction de perspective est maintenant intégrée dans les bons
logiciels de post-traitement et tout le monde paraît satisfait.
En ce 1er Décembre 2017, j'ai une autre vision du problème :
- Dans les appareils modernes existe souvent un senseur permettant
de matérialiser une ligne d'horizon artificielle. Cela peut être utile
pour éviter d'avoir "une image qui penche", surtout avec les très
petits appareils, genre compacts. Il est donc facile d'effectuer à la
prise de vue une correction de rotation permettant d'éviter que la mer
ne penche trop dangereusement .
- Prenons un second senseur, du même type, et orientons-le à 90° du
premier : nous voici équipés d'un senseur d'inclinaison !
Couplé au calculateur de l'appareil, il permettra la photographie
d'objets verticaux (photographiés en relevant l'axe optique vers le
haut, pour réussir à cadrer) avec une parfaite orthogonalité de
l'image.
Y compris dans celle observée dans le viseur numérique. Bien entendu
ces informations devraient figurer dans les EXIF's.
C'est tout. Une idée simple. Quel constructeur aura l'audace de
l'adopter en premier (et de griller ainsi ses chers collègues…) ?
Moi, je verrai bien un Lumix TZ100 Ça ferait des ravages
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
(Appareils photographiques ou caméras vidéo)
La convergence des verticales est un mal devenu totalement habituel
dans notre société moderne. A un point tel que, si l'on s'étonne de
voir ces fuyantes se rassembler haut dans le ciel et que l'on souhaite
corriger, on se fait critiquer, voir moquer…
Et pourtant, dès le début de la photographie, les vieilles chambres à
bascule savaient garantir la parfaite orthogonalité des immeubles…
(Oui, je sais qu'aujourd'hui des architectes "visionnaires" en
construisent des tout de guingois…)
La correction de perspective est maintenant intégrée dans les bons
logiciels de post-traitement et tout le monde paraît satisfait.
En ce 1er Décembre 2017, j'ai une autre vision du problème :
- Dans les appareils modernes existe souvent un senseur permettant
de matérialiser une ligne d'horizon artificielle. Cela peut être utile
pour éviter d'avoir "une image qui penche", surtout avec les très
petits appareils, genre compacts. Il est donc facile d'effectuer à la
prise de vue une correction de rotation permettant d'éviter que la mer
ne penche trop dangereusement .
- Prenons un second senseur, du même type, et orientons-le à 90° du
premier : nous voici équipés d'un senseur d'inclinaison !
Couplé au calculateur de l'appareil, il permettra la photographie
d'objets verticaux (photographiés en relevant l'axe optique vers le
haut, pour réussir à cadrer) avec une parfaite orthogonalité de
l'image.
Y compris dans celle observée dans le viseur numérique. Bien entendu
ces informations devraient figurer dans les EXIF's.
C'est tout. Une idée simple. Quel constructeur aura l'audace de
l'adopter en premier (et de griller ainsi ses chers collègues…) ?
Moi, je verrai bien un Lumix TZ100 Ça ferait des ravages
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
Oui, mais, autant, en respectant l'horizontalité, on ne tronque pas les
parties intéressantes de la photo, autant, si on respecte la
verticalité, on encombre le premier plan d'éléments inintéressants :
macadam, trottoir, voitures etc..
Et c'est bien pour ça qu'on oriente l'appareil vers le ciel, autant pour
photographier les objets verticaux dans; leur totalité (immeubles,
champions de basket...) que pour éliminer autant que faire se peut les
objets parasites des plans inférieurs.
Tu ne sembles pas avoir remarqué que c'est l'appareil lui-même qui
effectue la correction de perspective. Donc on obtient une immage avec
des immeubles orthogonaux, même si l'axe de prise de vue était déplacé
vers le haut, pour raisons de cadrage.
Me serais-je mal fait comprendre ?
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
Tu ne sembles pas avoir remarqué que c'est l'appareil lui-même qui
effectue la correction de perspective. Donc on obtient une image avec
des immeubles orthogonaux, même si l'axe de prise de vue était déplacé
vers le haut, pour raisons de cadrage.
Me serais-je mal fait comprendre ?
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
Oui, j'ai mal compris car :
- dans les appareils à horizon artificiel, c'est l'opérateur qui
rectifie l’horizontalité
- dans ton système, ce n'est pas le même principe : la prise de vue est
inclinée et l'appareil re-parallélise les verticales en élargissant le
haut de objets et en supprimant les bords supérieurs en triangle de la
photo.
Pour l'horizon artificiel, je voulais dire que la solution existe déjà
et qu'il y a un senseur de position à bord.
Pour la perspective, c'est l'ajout d'un second senseur, positionné à
90° du premier. Le traitement de la perspective sera automatisé et
incorporé au logiciel de l'appareil photo, au lieu d'être externe, en
post-traitement.
Les idées simples sont parfois difficiles à exprimer simplement (:-(o)
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
Simples mais bizarres.
Je rappelle que les lignes de fuite sont "naturelles". Elle font partie
de la perspective que nous voyons. Pourquoi pas aussi corriger les
horizontales et transformer l'image d'une route en un joli rectangle à
côtés parallèles ?
--
F.J.
Les architectes encore plus visionnaires puisque très antérieurs
savaient faire du tordu pour que ça semble droit ;-) (on apprend ça à
l'école sur l'exemple du Parthénon)
C'est utile, ça donne une bonne base en l'absence d'horizon visible et
en cas de visée à l'écran peu lisible. En revanche, je serais étonné
que le capteur serve à redresser l'horizon, ce sera plutôt une analyse
de l'image qui sera utilisée.
Ce "second senseur" existe sur tous mes appareils, et je suppose
également sur votre Lumix. Si le premier est un capteur d'inclinaison,
le second serait un capteur d'assiette. Je pense qu'électroniquement ce
capteur est un composant unique, "3D".
J'ai regardé sur mon téléphone, en allant dans le menu on peut faire
afficher un vrai tableau de bord de Rafale: assiette, inclinaison,
compas...
Indépendamment de la prise de photos, ce truc va servir à pivoter
l'affichage, entre autres choses. Il me semble d'ailleurs qu'il manque
parfois une subtilité algorithmique, qui empêcherait de basculer
l'affichage quand l'appareil est proche (même pas très proche) de
l'horizontale.
Je crois bien que ça existe déjà, en partie et malheureusement, et
c'est assez chiant. Sur mon téléphone: vous visez au moins mal, ça
affiche l'image non corrigée. Clic, vous visualisez le JPG, c'est tout
élagué, les antennes sont coupées, l'horreur, d'autant que vous n'avez
pas la possibilité de contrôler avant d'avoir transféré ce que donne le
DNG...
Je ne pense pas qu'une correction automatique soit une bonne idée (à
moins de sauvegarder deux versions ?). Contrairement à l'inclinaison,
il n'est pas possible à une électronique de déterminer si le "défaut"
d'assiette est non voulu ou recherché.
De toutes manières, les algos de correction à partir des données de
l'image fonctionnent très bien, et sont assez peu gourmands pour être
utilisés en temps (presque) réel. Je dirais que les capteurs peuvent
indiquer à l'électronique que manifestement l'opérateur ne recherchait
pas l'horizontale.
--
Pierre Maurette
Alors là, il s'agit d'une incompréhension totale du problème.
Je ne propose que la transposition du post-traitement de correction des
verticales en l'intégrant dans le calculateur et le logiciel de
l'appareil de photo. On pourra même ajouter dans les menus un
"Correction verticales Oui/Non ?".
Il n'y a aucun besoin d'une multitude de senseurs verticaux ! Un seul
suffit et on lui demande d'indiquer la variation de l'axe optique par
rapport à l'horizontale, dans un plan vertical.
Quand je lève la tête, je ne vois pas les toits converger !
Quand je regarde une route droite, je la vois converger au fur et à
mesure de son éloignement…
(Et c'est normal, puisque l'angle α sous lequel on voit sa largeur est
de la forme tg α = largeur / distance).
Tu pourrais peut-être expliciter ton point de vue?
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
Excellente démontration.
Mais quand on regarde le bâtiment, en direct, on ne voit jamais
converger les verticales...
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
Excellente démontration.
Mais quand on regarde le bâtiment, en direct, on ne voit jamais
converger les verticales... D'où la nécessité de ces corrections.
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/