Le 30/12/2011 10:36, svbeev a écrit :On a même connu des modifications législatives qui n'étaient que la
traduction de la résistance des juges du fond à la jurisprudence
pourtant
parfaitement constante de la Cour de Cassation.
On a même connu l'inverse. Il reste que
c'est super-niais
de prétendre se mettre à une altitude telle que la chose à juger ne
serait en rien influencée par la chose déjà jugée. Les plaideurs qui
sont devant le juges sont là en vertu de la jurisprudence bien plus
que de la loi. Et innombrables sont les arguments soulevés -et reçus-
par les juges à propos d'affaires semblables. Et heureusement.
Le 30/12/2011 10:36, svbeev a écrit :
On a même connu des modifications législatives qui n'étaient que la
traduction de la résistance des juges du fond à la jurisprudence
pourtant
parfaitement constante de la Cour de Cassation.
On a même connu l'inverse. Il reste que
c'est super-niais
de prétendre se mettre à une altitude telle que la chose à juger ne
serait en rien influencée par la chose déjà jugée. Les plaideurs qui
sont devant le juges sont là en vertu de la jurisprudence bien plus
que de la loi. Et innombrables sont les arguments soulevés -et reçus-
par les juges à propos d'affaires semblables. Et heureusement.
Le 30/12/2011 10:36, svbeev a écrit :On a même connu des modifications législatives qui n'étaient que la
traduction de la résistance des juges du fond à la jurisprudence
pourtant
parfaitement constante de la Cour de Cassation.
On a même connu l'inverse. Il reste que
c'est super-niais
de prétendre se mettre à une altitude telle que la chose à juger ne
serait en rien influencée par la chose déjà jugée. Les plaideurs qui
sont devant le juges sont là en vertu de la jurisprudence bien plus
que de la loi. Et innombrables sont les arguments soulevés -et reçus-
par les juges à propos d'affaires semblables. Et heureusement.
(d'autres charlots).
(d'autres charlots).
(d'autres charlots).
Le 30/12/2011 11:22, jr a écrit :Le 30/12/2011 10:36, svbeev a écrit :On a même connu des modifications législatives qui n'étaient que la
traduction de la résistance des juges du fond à la jurisprudence
pourtant
parfaitement constante de la Cour de Cassation.
On a même connu l'inverse. Il reste que c'est super-niais
"niais" ... l'argument est imparable ; ça c'est de la discussion ;o}
Le 30/12/2011 11:22, jr a écrit :
Le 30/12/2011 10:36, svbeev a écrit :
On a même connu des modifications législatives qui n'étaient que la
traduction de la résistance des juges du fond à la jurisprudence
pourtant
parfaitement constante de la Cour de Cassation.
On a même connu l'inverse. Il reste que c'est super-niais
"niais" ... l'argument est imparable ; ça c'est de la discussion ;o}
Le 30/12/2011 11:22, jr a écrit :Le 30/12/2011 10:36, svbeev a écrit :On a même connu des modifications législatives qui n'étaient que la
traduction de la résistance des juges du fond à la jurisprudence
pourtant
parfaitement constante de la Cour de Cassation.
On a même connu l'inverse. Il reste que c'est super-niais
"niais" ... l'argument est imparable ; ça c'est de la discussion ;o}
Le 30/12/2011 10:36, svbeev a écrit :On a même connu des modifications législatives qui n'étaient que
la traduction de la résistance des juges du fond à la jurisprudence
pourtant parfaitement constante de la Cour de Cassation.
Certes, mais pouvez-vous expliquer en quoi l'existence d'une
résistance des juges du fond en certaines matières constitue un
argument permettant d'affirmer que la jurisprudence n'est pas une
source du droit ?
Un exemple parmis d'autres : l'article L 141-4 du code de la
consommation créé par la loi du 03 janvier 2008 et qui a mis fin Ã
des décennies de censure de la Cour de Cassation des décisions qui
soulevaient d'office des moyens relevant de l'ordre public de
protection.
Dans la hiérarchie des normes la loi occupe en effet une place plus
élevée que la jurisprudence, personne ne l'a jamais contesté. Et la
nécessité d'une intervention législative pour mettre fin à une
jurisprudence constante montre bien que précisément cette
jurisprudence avait créé un droit auquel le législateur a entendu
mettre fin.
Le 30/12/2011 10:36, svbeev a écrit :
On a même connu des modifications législatives qui n'étaient que
la traduction de la résistance des juges du fond à la jurisprudence
pourtant parfaitement constante de la Cour de Cassation.
Certes, mais pouvez-vous expliquer en quoi l'existence d'une
résistance des juges du fond en certaines matières constitue un
argument permettant d'affirmer que la jurisprudence n'est pas une
source du droit ?
Un exemple parmis d'autres : l'article L 141-4 du code de la
consommation créé par la loi du 03 janvier 2008 et qui a mis fin Ã
des décennies de censure de la Cour de Cassation des décisions qui
soulevaient d'office des moyens relevant de l'ordre public de
protection.
Dans la hiérarchie des normes la loi occupe en effet une place plus
élevée que la jurisprudence, personne ne l'a jamais contesté. Et la
nécessité d'une intervention législative pour mettre fin à une
jurisprudence constante montre bien que précisément cette
jurisprudence avait créé un droit auquel le législateur a entendu
mettre fin.
Le 30/12/2011 10:36, svbeev a écrit :On a même connu des modifications législatives qui n'étaient que
la traduction de la résistance des juges du fond à la jurisprudence
pourtant parfaitement constante de la Cour de Cassation.
Certes, mais pouvez-vous expliquer en quoi l'existence d'une
résistance des juges du fond en certaines matières constitue un
argument permettant d'affirmer que la jurisprudence n'est pas une
source du droit ?
Un exemple parmis d'autres : l'article L 141-4 du code de la
consommation créé par la loi du 03 janvier 2008 et qui a mis fin Ã
des décennies de censure de la Cour de Cassation des décisions qui
soulevaient d'office des moyens relevant de l'ordre public de
protection.
Dans la hiérarchie des normes la loi occupe en effet une place plus
élevée que la jurisprudence, personne ne l'a jamais contesté. Et la
nécessité d'une intervention législative pour mettre fin à une
jurisprudence constante montre bien que précisément cette
jurisprudence avait créé un droit auquel le législateur a entendu
mettre fin.
Le 30/12/2011 10:02, www.juristprudence.c.la a écrit :ceci ne fait que confirmer ce que j'essaie de faire comprendre :
l'expression "ceci fait jurisprudence" n'est qu'une "référence",
C'est un constat
et dans ce domaine comme dans tous les domaines socio-culs
l'inductivisme est la règle. Au point que la jurisprudence existante
peut conduire à décider ou pas de l'opportunité des poursuites ou des
actions, une paille.
D'ailleurs bien des principes supérieurs de la justice relèvent de la
coutume ou de la jurisprudence ne sont écrits nulle part
Et enfin la France dépend pour une très large part de ses lois d'une
construction européenne, laquelle est plutôt jurisprudentielle.
Bref vous dites n'importe quoi.
"dans tel dossier il a été décidé que... DONC j'ai droit à la même
chose" CELA EST MENSONGER !
Personne n'a jamais dit ça
Le 30/12/2011 10:02, www.juristprudence.c.la a écrit :
ceci ne fait que confirmer ce que j'essaie de faire comprendre :
l'expression "ceci fait jurisprudence" n'est qu'une "référence",
C'est un constat
et dans ce domaine comme dans tous les domaines socio-culs
l'inductivisme est la règle. Au point que la jurisprudence existante
peut conduire à décider ou pas de l'opportunité des poursuites ou des
actions, une paille.
D'ailleurs bien des principes supérieurs de la justice relèvent de la
coutume ou de la jurisprudence ne sont écrits nulle part
Et enfin la France dépend pour une très large part de ses lois d'une
construction européenne, laquelle est plutôt jurisprudentielle.
Bref vous dites n'importe quoi.
"dans tel dossier il a été décidé que... DONC j'ai droit à la même
chose" CELA EST MENSONGER !
Personne n'a jamais dit ça
Le 30/12/2011 10:02, www.juristprudence.c.la a écrit :ceci ne fait que confirmer ce que j'essaie de faire comprendre :
l'expression "ceci fait jurisprudence" n'est qu'une "référence",
C'est un constat
et dans ce domaine comme dans tous les domaines socio-culs
l'inductivisme est la règle. Au point que la jurisprudence existante
peut conduire à décider ou pas de l'opportunité des poursuites ou des
actions, une paille.
D'ailleurs bien des principes supérieurs de la justice relèvent de la
coutume ou de la jurisprudence ne sont écrits nulle part
Et enfin la France dépend pour une très large part de ses lois d'une
construction européenne, laquelle est plutôt jurisprudentielle.
Bref vous dites n'importe quoi.
"dans tel dossier il a été décidé que... DONC j'ai droit à la même
chose" CELA EST MENSONGER !
Personne n'a jamais dit ça
Le 30/12/2011 10:02, www.juristprudence.c.la a écrit :ah bon ! une "source de droit" n'est pas "obligatoire" ?
Bien sûr que non. C'est le juge qui juge "obligatoirement", pas la
source de droit.
Le 30/12/2011 10:02, www.juristprudence.c.la a écrit :
ah bon ! une "source de droit" n'est pas "obligatoire" ?
Bien sûr que non. C'est le juge qui juge "obligatoirement", pas la
source de droit.
Le 30/12/2011 10:02, www.juristprudence.c.la a écrit :ah bon ! une "source de droit" n'est pas "obligatoire" ?
Bien sûr que non. C'est le juge qui juge "obligatoirement", pas la
source de droit.
Ce n'est pas un argument, c'est un jugement. Hors jurisprudence, je
vous rassure, je suis chaque fois étonné de votre niaiserie suffisante.
Ce n'est pas un argument, c'est un jugement. Hors jurisprudence, je
vous rassure, je suis chaque fois étonné de votre niaiserie suffisante.
Ce n'est pas un argument, c'est un jugement. Hors jurisprudence, je
vous rassure, je suis chaque fois étonné de votre niaiserie suffisante.
Le 30/12/2011 07:47, Odilon Crocq a écrit :Google est notre ami.
http://www.fda.ccip.fr/documents/melopee/sources_du_droit.pdf
qui cite la jurisprudence parmi les sources du droit.
http://www.cerpeg.ac-versailles.fr/ressdiscipl/droit/sources.htm
qui en fait de même.
http://www.les-infostrateges.com/article/0511128/les-sources-classiques-du-droit-francais
idem
http://www.smeno.com/lyceens/2602_les-sources-du-droit.html
idem
http://www.enpc.fr/fr/formations/ecole_virt/cours/alonso/cours/intro.pdf
idem
http://www.aix-mrs.iufm.fr/formations/filieres/ecjs/productionsaix/droit.htm
idem
http://fdv.univ-lyon3.fr/joomdle/index.php?option=com_content&view=article&id3&Itemid`
où on lit :
"A l’inverse, aujourd'hui, il est reconnu de manière traditionnelle à la
jurisprudence un rôle créateur de droit. Il est en effet admis que les
juridictions (principalement la Cour de cassation et le Conseil d'Etat)
produisent une jurisprudence cohérente et unifiée. Or, cette
jurisprudence ne se fonde pas toujours directement sur la loi, mais
parfois aussi sur des principes généraux, ou sur la coutume. Elle peut
aussi rendre des solutions contraires au texte légal, sous le prétexte
de l'interpréter. Elle peut enfin inciter le législateur à adopter telle
ou telle loi, en adoptant une solution qu'elle sait inacceptable
socialement. Le pouvoir des juges est donc important et contribue à
perfectionner notre système juridique, puisqu'il est de toute façon
impossible pour le législateur de tout prévoir"
etc.
Continuons :
"L’observation de la réalité juridique permet de répondre avec certitude
que la jurisprudence française crée du droit, par un travail dont on a
même pu dire qu’il est à la fois « infini dans le détail, et d’une
plénitude royale de composition » (P.Claudel)". Marty et Raynaud (des
charlots à côté de notre jurisprudence national) in "Droit civil" T.I n°
119
"La jurisprudence a une valeur normative croissante mais qui demeure
imparfaite" Malaurie et Aynès (d'autres charlots) in "Droit civil" T.I
n° 870 et s.
"D’ordinaire, c’est la loi qui détermine l’infraction et ses éléments
constitutifs particuliers ; mais quand la loi n’a pas précisé les
éléments d’une infraction qu’elle a prévu, les tribunaux peuvent les
dégager à sa place" Stéfani, Levasseur et Bouloc (toujours des
charlots), in "Droit pénal général" n° 104.
"Mais je me suis sans hésitation dispensé du débat classique, savoir si
la jurisprudence était une source du droit. Du moment que les arrêts de
la Cour énoncent clairement la règle qu’ils appliquent, ils font du
droit, ce qui constitue l’épanouissement du pouvoir juridictionnel,
source certaine du droit, bien qu’inférieure à la loi. Etant le sommet
du pouvoir juridictionnel, la Cour de cassation est la source principale
du droit jurisprudentiel dont le XXème siècle a constamment accru
l’importance et l’autorité, sans aucune crise de conscience". Philippe
Malaurie, professeur émérite à l’université de Panthéon-Assas Paris II
(encore un charlot donc) dans le rapport annuel de 1999 de la Cour de
cassation (d'autres charlots).
Etc.
Le 30/12/2011 07:47, Odilon Crocq a écrit :
Google est notre ami.
http://www.fda.ccip.fr/documents/melopee/sources_du_droit.pdf
qui cite la jurisprudence parmi les sources du droit.
http://www.cerpeg.ac-versailles.fr/ressdiscipl/droit/sources.htm
qui en fait de même.
http://www.les-infostrateges.com/article/0511128/les-sources-classiques-du-droit-francais
idem
http://www.smeno.com/lyceens/2602_les-sources-du-droit.html
idem
http://www.enpc.fr/fr/formations/ecole_virt/cours/alonso/cours/intro.pdf
idem
http://www.aix-mrs.iufm.fr/formations/filieres/ecjs/productionsaix/droit.htm
idem
http://fdv.univ-lyon3.fr/joomdle/index.php?option=com_content&view=article&id3&Itemid`
où on lit :
"A l’inverse, aujourd'hui, il est reconnu de manière traditionnelle à la
jurisprudence un rôle créateur de droit. Il est en effet admis que les
juridictions (principalement la Cour de cassation et le Conseil d'Etat)
produisent une jurisprudence cohérente et unifiée. Or, cette
jurisprudence ne se fonde pas toujours directement sur la loi, mais
parfois aussi sur des principes généraux, ou sur la coutume. Elle peut
aussi rendre des solutions contraires au texte légal, sous le prétexte
de l'interpréter. Elle peut enfin inciter le législateur à adopter telle
ou telle loi, en adoptant une solution qu'elle sait inacceptable
socialement. Le pouvoir des juges est donc important et contribue à
perfectionner notre système juridique, puisqu'il est de toute façon
impossible pour le législateur de tout prévoir"
etc.
Continuons :
"L’observation de la réalité juridique permet de répondre avec certitude
que la jurisprudence française crée du droit, par un travail dont on a
même pu dire qu’il est à la fois « infini dans le détail, et d’une
plénitude royale de composition » (P.Claudel)". Marty et Raynaud (des
charlots à côté de notre jurisprudence national) in "Droit civil" T.I n°
119
"La jurisprudence a une valeur normative croissante mais qui demeure
imparfaite" Malaurie et Aynès (d'autres charlots) in "Droit civil" T.I
n° 870 et s.
"D’ordinaire, c’est la loi qui détermine l’infraction et ses éléments
constitutifs particuliers ; mais quand la loi n’a pas précisé les
éléments d’une infraction qu’elle a prévu, les tribunaux peuvent les
dégager à sa place" Stéfani, Levasseur et Bouloc (toujours des
charlots), in "Droit pénal général" n° 104.
"Mais je me suis sans hésitation dispensé du débat classique, savoir si
la jurisprudence était une source du droit. Du moment que les arrêts de
la Cour énoncent clairement la règle qu’ils appliquent, ils font du
droit, ce qui constitue l’épanouissement du pouvoir juridictionnel,
source certaine du droit, bien qu’inférieure à la loi. Etant le sommet
du pouvoir juridictionnel, la Cour de cassation est la source principale
du droit jurisprudentiel dont le XXème siècle a constamment accru
l’importance et l’autorité, sans aucune crise de conscience". Philippe
Malaurie, professeur émérite à l’université de Panthéon-Assas Paris II
(encore un charlot donc) dans le rapport annuel de 1999 de la Cour de
cassation (d'autres charlots).
Etc.
Le 30/12/2011 07:47, Odilon Crocq a écrit :Google est notre ami.
http://www.fda.ccip.fr/documents/melopee/sources_du_droit.pdf
qui cite la jurisprudence parmi les sources du droit.
http://www.cerpeg.ac-versailles.fr/ressdiscipl/droit/sources.htm
qui en fait de même.
http://www.les-infostrateges.com/article/0511128/les-sources-classiques-du-droit-francais
idem
http://www.smeno.com/lyceens/2602_les-sources-du-droit.html
idem
http://www.enpc.fr/fr/formations/ecole_virt/cours/alonso/cours/intro.pdf
idem
http://www.aix-mrs.iufm.fr/formations/filieres/ecjs/productionsaix/droit.htm
idem
http://fdv.univ-lyon3.fr/joomdle/index.php?option=com_content&view=article&id3&Itemid`
où on lit :
"A l’inverse, aujourd'hui, il est reconnu de manière traditionnelle à la
jurisprudence un rôle créateur de droit. Il est en effet admis que les
juridictions (principalement la Cour de cassation et le Conseil d'Etat)
produisent une jurisprudence cohérente et unifiée. Or, cette
jurisprudence ne se fonde pas toujours directement sur la loi, mais
parfois aussi sur des principes généraux, ou sur la coutume. Elle peut
aussi rendre des solutions contraires au texte légal, sous le prétexte
de l'interpréter. Elle peut enfin inciter le législateur à adopter telle
ou telle loi, en adoptant une solution qu'elle sait inacceptable
socialement. Le pouvoir des juges est donc important et contribue à
perfectionner notre système juridique, puisqu'il est de toute façon
impossible pour le législateur de tout prévoir"
etc.
Continuons :
"L’observation de la réalité juridique permet de répondre avec certitude
que la jurisprudence française crée du droit, par un travail dont on a
même pu dire qu’il est à la fois « infini dans le détail, et d’une
plénitude royale de composition » (P.Claudel)". Marty et Raynaud (des
charlots à côté de notre jurisprudence national) in "Droit civil" T.I n°
119
"La jurisprudence a une valeur normative croissante mais qui demeure
imparfaite" Malaurie et Aynès (d'autres charlots) in "Droit civil" T.I
n° 870 et s.
"D’ordinaire, c’est la loi qui détermine l’infraction et ses éléments
constitutifs particuliers ; mais quand la loi n’a pas précisé les
éléments d’une infraction qu’elle a prévu, les tribunaux peuvent les
dégager à sa place" Stéfani, Levasseur et Bouloc (toujours des
charlots), in "Droit pénal général" n° 104.
"Mais je me suis sans hésitation dispensé du débat classique, savoir si
la jurisprudence était une source du droit. Du moment que les arrêts de
la Cour énoncent clairement la règle qu’ils appliquent, ils font du
droit, ce qui constitue l’épanouissement du pouvoir juridictionnel,
source certaine du droit, bien qu’inférieure à la loi. Etant le sommet
du pouvoir juridictionnel, la Cour de cassation est la source principale
du droit jurisprudentiel dont le XXème siècle a constamment accru
l’importance et l’autorité, sans aucune crise de conscience". Philippe
Malaurie, professeur émérite à l’université de Panthéon-Assas Paris II
(encore un charlot donc) dans le rapport annuel de 1999 de la Cour de
cassation (d'autres charlots).
Etc.
Le 30/12/2011 11:33, Odilon Crocq a écrit :
> (d'autres charlots).
Faites gaffe quand même, vous répondez à l'immense juristprudence qui
maintient un site, tout un site!
Le 30/12/2011 11:33, Odilon Crocq a écrit :
> (d'autres charlots).
Faites gaffe quand même, vous répondez à l'immense juristprudence qui
maintient un site, tout un site!
Le 30/12/2011 11:33, Odilon Crocq a écrit :
> (d'autres charlots).
Faites gaffe quand même, vous répondez à l'immense juristprudence qui
maintient un site, tout un site!
Continuons :
"L’observation de la réalité juridique permet de répondre avec
certitude que la jurisprudence française crée du droit, par un travail
dont on a même pu dire qu’il est à la fois « infini dans le détail, et
d’une plénitude royale de composition » (P.Claudel)". Marty et Raynaud
(des charlots à côté de notre jurisprudence national) in "Droit civil"
T.I n° 119
"La jurisprudence a une valeur normative croissante mais qui demeure
imparfaite" Malaurie et Aynès (d'autres charlots) in "Droit civil" T.I
n° 870 et s.
"D’ordinaire, c’est la loi qui détermine l’infraction et ses éléments
constitutifs particuliers ; mais quand la loi n’a pas précisé les
éléments d’une infraction qu’elle a prévu, les tribunaux peuvent les
dégager à sa place" Stéfani, Levasseur et Bouloc (toujours des
charlots), in "Droit pénal général" n° 104.
"Mais je me suis sans hésitation dispensé du débat classique, savoir
si la jurisprudence était une source du droit. Du moment que les
arrêts de la Cour énoncent clairement la règle qu’ils appliquent, ils
font du droit
ce qui constitue l’épanouissement du pouvoir juridictionnel, source
certaine du droit, bien qu’inférieure à la loi. Etant le sommet du
pouvoir juridictionnel, la Cour de cassation est la source principale
du droit jurisprudentiel dont le XXème siècle a constamment accru
l’importance et l’autorité, sans aucune crise de conscience". Philippe
Malaurie, professeur émérite à l’université de Panthéon-Assas Paris II
(encore un charlot donc) dans le rapport annuel de 1999 de la Cour de
cassation (d'autres charlots).
Etc.
Continuons :
"L’observation de la réalité juridique permet de répondre avec
certitude que la jurisprudence française crée du droit, par un travail
dont on a même pu dire qu’il est à la fois « infini dans le détail, et
d’une plénitude royale de composition » (P.Claudel)". Marty et Raynaud
(des charlots à côté de notre jurisprudence national) in "Droit civil"
T.I n° 119
"La jurisprudence a une valeur normative croissante mais qui demeure
imparfaite" Malaurie et Aynès (d'autres charlots) in "Droit civil" T.I
n° 870 et s.
"D’ordinaire, c’est la loi qui détermine l’infraction et ses éléments
constitutifs particuliers ; mais quand la loi n’a pas précisé les
éléments d’une infraction qu’elle a prévu, les tribunaux peuvent les
dégager à sa place" Stéfani, Levasseur et Bouloc (toujours des
charlots), in "Droit pénal général" n° 104.
"Mais je me suis sans hésitation dispensé du débat classique, savoir
si la jurisprudence était une source du droit. Du moment que les
arrêts de la Cour énoncent clairement la règle qu’ils appliquent, ils
font du droit
ce qui constitue l’épanouissement du pouvoir juridictionnel, source
certaine du droit, bien qu’inférieure à la loi. Etant le sommet du
pouvoir juridictionnel, la Cour de cassation est la source principale
du droit jurisprudentiel dont le XXème siècle a constamment accru
l’importance et l’autorité, sans aucune crise de conscience". Philippe
Malaurie, professeur émérite à l’université de Panthéon-Assas Paris II
(encore un charlot donc) dans le rapport annuel de 1999 de la Cour de
cassation (d'autres charlots).
Etc.
Continuons :
"L’observation de la réalité juridique permet de répondre avec
certitude que la jurisprudence française crée du droit, par un travail
dont on a même pu dire qu’il est à la fois « infini dans le détail, et
d’une plénitude royale de composition » (P.Claudel)". Marty et Raynaud
(des charlots à côté de notre jurisprudence national) in "Droit civil"
T.I n° 119
"La jurisprudence a une valeur normative croissante mais qui demeure
imparfaite" Malaurie et Aynès (d'autres charlots) in "Droit civil" T.I
n° 870 et s.
"D’ordinaire, c’est la loi qui détermine l’infraction et ses éléments
constitutifs particuliers ; mais quand la loi n’a pas précisé les
éléments d’une infraction qu’elle a prévu, les tribunaux peuvent les
dégager à sa place" Stéfani, Levasseur et Bouloc (toujours des
charlots), in "Droit pénal général" n° 104.
"Mais je me suis sans hésitation dispensé du débat classique, savoir
si la jurisprudence était une source du droit. Du moment que les
arrêts de la Cour énoncent clairement la règle qu’ils appliquent, ils
font du droit
ce qui constitue l’épanouissement du pouvoir juridictionnel, source
certaine du droit, bien qu’inférieure à la loi. Etant le sommet du
pouvoir juridictionnel, la Cour de cassation est la source principale
du droit jurisprudentiel dont le XXème siècle a constamment accru
l’importance et l’autorité, sans aucune crise de conscience". Philippe
Malaurie, professeur émérite à l’université de Panthéon-Assas Paris II
(encore un charlot donc) dans le rapport annuel de 1999 de la Cour de
cassation (d'autres charlots).
Etc.