Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.
Michel Talon, dans le message <bmkatk$25fq$, a écrit :
Donc je réponds à la question que tu m'avais posée: suppose qu'ils sont à deux pour faire un projet GPL.
Note qu'il devait avoir compris qu'une fois le programme distribué sous GPL, n'importe qui pourrait le redistribuer ensuite. Il ne faut pas qu'il espère gagner des sous dans un modèle propriétaire sur cette version-là, c'est déjà foutu.
Une fois la chose finie, l'un des deux devient programmeur professionnel, et, comme par hasard, se trouve dans la situation de pouvoir refourguer un programme du projet, qu'il a entièrement écrit, dans un logiciel commercial.
On est bien d'accord qu'il s'agit d'une partie bien délimitée du programme, qu'il a écrite entièrement seul ?
Le peut-il sans l'accord de son pote? Réponse, Non.
Si. S'il l'a écrit entièrement seul, il est le seul titulaire des droits patrimoniaux dessus, et en fait ce que bon lui semble.
En revanche, il ne peut pas empêcher que son pote distribue le même programme pour rien : il lui en a donné le droit irrévocable.
Michel Talon, dans le message <bmkatk$25fq$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Donc je réponds à la question que tu m'avais posée: suppose qu'ils sont
à deux pour faire un projet GPL.
Note qu'il devait avoir compris qu'une fois le programme distribué sous
GPL, n'importe qui pourrait le redistribuer ensuite. Il ne faut pas
qu'il espère gagner des sous dans un modèle propriétaire sur cette
version-là, c'est déjà foutu.
Une fois la chose finie, l'un des deux
devient programmeur professionnel, et, comme par hasard, se trouve dans
la situation de pouvoir refourguer un programme du projet, qu'il a
entièrement écrit, dans un logiciel commercial.
On est bien d'accord qu'il s'agit d'une partie bien délimitée du
programme, qu'il a écrite entièrement seul ?
Le peut-il sans l'accord
de son pote? Réponse, Non.
Si. S'il l'a écrit entièrement seul, il est le seul titulaire des droits
patrimoniaux dessus, et en fait ce que bon lui semble.
En revanche, il ne peut pas empêcher que son pote distribue le même
programme pour rien : il lui en a donné le droit irrévocable.
Michel Talon, dans le message <bmkatk$25fq$, a écrit :
Donc je réponds à la question que tu m'avais posée: suppose qu'ils sont à deux pour faire un projet GPL.
Note qu'il devait avoir compris qu'une fois le programme distribué sous GPL, n'importe qui pourrait le redistribuer ensuite. Il ne faut pas qu'il espère gagner des sous dans un modèle propriétaire sur cette version-là, c'est déjà foutu.
Une fois la chose finie, l'un des deux devient programmeur professionnel, et, comme par hasard, se trouve dans la situation de pouvoir refourguer un programme du projet, qu'il a entièrement écrit, dans un logiciel commercial.
On est bien d'accord qu'il s'agit d'une partie bien délimitée du programme, qu'il a écrite entièrement seul ?
Le peut-il sans l'accord de son pote? Réponse, Non.
Si. S'il l'a écrit entièrement seul, il est le seul titulaire des droits patrimoniaux dessus, et en fait ce que bon lui semble.
En revanche, il ne peut pas empêcher que son pote distribue le même programme pour rien : il lui en a donné le droit irrévocable.
Oui, et donc? A part que ces capitalistes de droite de Forbes n'aiment pas la FSF (une bande de rouges et de communistes), qu'est ce que tu en as tiré?
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <bmkbg4$25fq$2@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
talon@lpthe.jussieu.fr disait...
Oui, et donc? A part que ces capitalistes de droite de Forbes n'aiment
pas la FSF (une bande de rouges et de communistes), qu'est ce que tu en
as tiré?
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Oui, et donc? A part que ces capitalistes de droite de Forbes n'aiment pas la FSF (une bande de rouges et de communistes), qu'est ce que tu en as tiré?
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Shmurtz
Le Wed, 15 Oct 2003 18:46:20 +0000, Nicolas George s'exprimait:
Michel Talon, dans le message <bmk31q$2534$, a écrit :
A partir du moment où il y a du Linux dedans, et que la boite est fermée, la suspiction plane.
Mais là, il y a normalement un mécanisme très général pour éviter ça : la présomption d'innocence. C'est à la FSF (enfin non, la FSF n'est pas titulaire du copyright de Linux, elle n'a pas son mot à dire, mais laissons ça de côté) d'apporter la preuve qu'il y a violation de la GPL.
A priori si, elle prend les choses en main quand même.
Le Wed, 15 Oct 2003 18:46:20 +0000, Nicolas George s'exprimait:
Michel Talon, dans le message <bmk31q$2534$4@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
A partir du moment où il y a du Linux
dedans, et que la boite est fermée, la suspiction plane.
Mais là, il y a normalement un mécanisme très général pour éviter ça :
la présomption d'innocence. C'est à la FSF (enfin non, la FSF n'est pas
titulaire du copyright de Linux, elle n'a pas son mot à dire, mais
laissons ça de côté) d'apporter la preuve qu'il y a violation de la GPL.
A priori si, elle prend les choses en main quand même.
Le Wed, 15 Oct 2003 18:46:20 +0000, Nicolas George s'exprimait:
Michel Talon, dans le message <bmk31q$2534$, a écrit :
A partir du moment où il y a du Linux dedans, et que la boite est fermée, la suspiction plane.
Mais là, il y a normalement un mécanisme très général pour éviter ça : la présomption d'innocence. C'est à la FSF (enfin non, la FSF n'est pas titulaire du copyright de Linux, elle n'a pas son mot à dire, mais laissons ça de côté) d'apporter la preuve qu'il y a violation de la GPL.
A priori si, elle prend les choses en main quand même.
On est bien d'accord qu'il s'agit d'une partie bien délimitée du programme, qu'il a écrite entièrement seul ?
Oui
Le peut-il sans l'accord de son pote? Réponse, Non.
Si. S'il l'a écrit entièrement seul, il est le seul titulaire des droits patrimoniaux dessus, et en fait ce que bon lui semble.
Je ne crois pas (note, il y a matière à discussion là dessus). Le programme en question est dérivé de l'ensemble, donc il ne peut pas changer la licence de ce bout là. Et s'il rajoute autre chose à ce programme, c'est encore dérivé donc obligatoirement GPL (si redistribué). Ca ne s'appelle pas une clause virale pour rien :-) Selon ce que j'ai lu sur le sujet, dés qu'un projet de ce genre a un nombre non négligeable de participants, il devient pratiquement impossible d'obtenir un accord unanime, et donc d'exploiter commercialement quelque partie que ce soit de l'ensemble. Note, c'est fait exprés, donc on ne va pas trop s'étonner, mais il faut en être conscient.
En revanche, il ne peut pas empêcher que son pote distribue le même programme pour rien : il lui en a donné le droit irrévocable.
Là pas de problème et c'est parfaitement normal.
--
Michel TALON
Nicolas George <george@clipper.ens.fr> wrote:
On est bien d'accord qu'il s'agit d'une partie bien délimitée du
programme, qu'il a écrite entièrement seul ?
Oui
Le peut-il sans l'accord
de son pote? Réponse, Non.
Si. S'il l'a écrit entièrement seul, il est le seul titulaire des droits
patrimoniaux dessus, et en fait ce que bon lui semble.
Je ne crois pas (note, il y a matière à discussion là dessus). Le
programme en question est dérivé de l'ensemble, donc il ne peut pas
changer la licence de ce bout là. Et s'il rajoute autre chose à ce
programme, c'est encore dérivé donc obligatoirement GPL (si
redistribué). Ca ne s'appelle pas une clause virale pour rien :-)
Selon ce que j'ai lu sur le sujet, dés qu'un projet de ce genre a un
nombre non négligeable de participants, il devient pratiquement
impossible d'obtenir un accord unanime, et donc d'exploiter
commercialement quelque partie que ce soit de l'ensemble. Note, c'est
fait exprés, donc on ne va pas trop s'étonner, mais il faut en être
conscient.
En revanche, il ne peut pas empêcher que son pote distribue le même
programme pour rien : il lui en a donné le droit irrévocable.
On est bien d'accord qu'il s'agit d'une partie bien délimitée du programme, qu'il a écrite entièrement seul ?
Oui
Le peut-il sans l'accord de son pote? Réponse, Non.
Si. S'il l'a écrit entièrement seul, il est le seul titulaire des droits patrimoniaux dessus, et en fait ce que bon lui semble.
Je ne crois pas (note, il y a matière à discussion là dessus). Le programme en question est dérivé de l'ensemble, donc il ne peut pas changer la licence de ce bout là. Et s'il rajoute autre chose à ce programme, c'est encore dérivé donc obligatoirement GPL (si redistribué). Ca ne s'appelle pas une clause virale pour rien :-) Selon ce que j'ai lu sur le sujet, dés qu'un projet de ce genre a un nombre non négligeable de participants, il devient pratiquement impossible d'obtenir un accord unanime, et donc d'exploiter commercialement quelque partie que ce soit de l'ensemble. Note, c'est fait exprés, donc on ne va pas trop s'étonner, mais il faut en être conscient.
En revanche, il ne peut pas empêcher que son pote distribue le même programme pour rien : il lui en a donné le droit irrévocable.
Oui, et donc? A part que ces capitalistes de droite de Forbes n'aiment pas la FSF (une bande de rouges et de communistes), qu'est ce que tu en as tiré?
Ben que la FSF engage des poursuites contre Cisco (qui a racheté Linksys) au sujet de violations de la GPL pour un routeur. Et aussi que ce genre de poursuites n'a rien d'occasionnel, que la FSF en a engagé plusieurs dizaines l'an dernier. Que toutes ces poursuites se sont soldées par des transactions ayant apporté une somme confortable dans la caisse de la FSF, ce qui lui permet de voir venir et d'engager encore plus de poursuites. Pour tout te dire je trouve que ça commence à ressembler à Saint-Just: "il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté".
--
Michel TALON
Emmanuel Florac <eflorac@verisign.com> wrote:
Dans article <bmkbg4$25fq$2@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
talon@lpthe.jussieu.fr disait...
Oui, et donc? A part que ces capitalistes de droite de Forbes n'aiment
pas la FSF (une bande de rouges et de communistes), qu'est ce que tu en
as tiré?
Ben que la FSF engage des poursuites contre Cisco (qui a racheté
Linksys) au sujet de violations de la GPL pour un routeur.
Et aussi que ce genre de poursuites n'a rien d'occasionnel, que la FSF
en a engagé plusieurs dizaines l'an dernier. Que toutes ces poursuites
se sont soldées par des transactions ayant apporté une somme confortable
dans la caisse de la FSF, ce qui lui permet de voir venir et d'engager
encore plus de poursuites. Pour tout te dire je trouve que ça commence à
ressembler à Saint-Just: "il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la
liberté".
Oui, et donc? A part que ces capitalistes de droite de Forbes n'aiment pas la FSF (une bande de rouges et de communistes), qu'est ce que tu en as tiré?
Ben que la FSF engage des poursuites contre Cisco (qui a racheté Linksys) au sujet de violations de la GPL pour un routeur. Et aussi que ce genre de poursuites n'a rien d'occasionnel, que la FSF en a engagé plusieurs dizaines l'an dernier. Que toutes ces poursuites se sont soldées par des transactions ayant apporté une somme confortable dans la caisse de la FSF, ce qui lui permet de voir venir et d'engager encore plus de poursuites. Pour tout te dire je trouve que ça commence à ressembler à Saint-Just: "il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté".
--
Michel TALON
george
Michel Talon, dans le message <bmkg8u$25vd$, a écrit :
Je ne crois pas (note, il y a matière à discussion là dessus). Le programme en question est dérivé de l'ensemble, donc il ne peut pas changer la licence de ce bout là.
Je suis àà peu près sûr de moi : si on peut indiscutablement isoler sa contribution, il s'agit d'une oeuvre de collaboration, par opposition à une oeuvre dollective où on ne peut pas distinguer la contribution de chacun. Dans ce cas, la loi est très claire : on est le seul titulaire de tous les droits, moraux et patrimoniaux (dans les limites fixées par le contrat de collaboration s'il y en a un), de sa partie.
C'est la même loi qui fait que le compositeur de la musique d'un film peut décréter du jour au lendemain qu'il ne veut plus qu'on diffuse sa musique (droit de retrait, qui ne s'applique exceptionnellement pas aux logiciels) (mais il en paiera les frais, évidemment, et ça risque de faire cher).
Ça, c'est la loi française, bien sûr. Je ne sais pas ce qu'il en est en droit américain par exemple.
Selon ce que j'ai lu sur le sujet, dés qu'un projet de ce genre a un nombre non négligeable de participants, il devient pratiquement impossible d'obtenir un accord unanime,
Le point important, à mon avis, est que dans un gros projet, il on n'a jamais quelqu'un qui a fait une partie complètement délimitée, il y a toujours des petits bouts qui ont été retouchés par d'autres. Le fait d'avoir discuté de la manière de coder peut probablement parfois justifier qu'il s'agit d'une oeuvre collective et pas de collaboration, même si stricto sensu on est le seul à avoir tapé.
et donc d'exploiter commercialement quelque partie que ce soit de l'ensemble.
s/commercialement/propriétairement/ Juste pour mettre les points sur les i.
Michel Talon, dans le message <bmkg8u$25vd$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Je ne crois pas (note, il y a matière à discussion là dessus). Le
programme en question est dérivé de l'ensemble, donc il ne peut pas
changer la licence de ce bout là.
Je suis àà peu près sûr de moi : si on peut indiscutablement isoler sa
contribution, il s'agit d'une oeuvre de collaboration, par opposition à
une oeuvre dollective où on ne peut pas distinguer la contribution de
chacun. Dans ce cas, la loi est très claire : on est le seul titulaire
de tous les droits, moraux et patrimoniaux (dans les limites fixées par
le contrat de collaboration s'il y en a un), de sa partie.
C'est la même loi qui fait que le compositeur de la musique d'un film
peut décréter du jour au lendemain qu'il ne veut plus qu'on diffuse sa
musique (droit de retrait, qui ne s'applique exceptionnellement pas aux
logiciels) (mais il en paiera les frais, évidemment, et ça risque de
faire cher).
Ça, c'est la loi française, bien sûr. Je ne sais pas ce qu'il en est en
droit américain par exemple.
Selon ce que j'ai lu sur le sujet, dés qu'un projet de ce genre a un
nombre non négligeable de participants, il devient pratiquement
impossible d'obtenir un accord unanime,
Le point important, à mon avis, est que dans un gros projet, il on n'a
jamais quelqu'un qui a fait une partie complètement délimitée, il y a
toujours des petits bouts qui ont été retouchés par d'autres. Le fait
d'avoir discuté de la manière de coder peut probablement parfois
justifier qu'il s'agit d'une oeuvre collective et pas de collaboration,
même si stricto sensu on est le seul à avoir tapé.
et donc d'exploiter
commercialement quelque partie que ce soit de l'ensemble.
s/commercialement/propriétairement/ Juste pour mettre les points sur les
i.
Michel Talon, dans le message <bmkg8u$25vd$, a écrit :
Je ne crois pas (note, il y a matière à discussion là dessus). Le programme en question est dérivé de l'ensemble, donc il ne peut pas changer la licence de ce bout là.
Je suis àà peu près sûr de moi : si on peut indiscutablement isoler sa contribution, il s'agit d'une oeuvre de collaboration, par opposition à une oeuvre dollective où on ne peut pas distinguer la contribution de chacun. Dans ce cas, la loi est très claire : on est le seul titulaire de tous les droits, moraux et patrimoniaux (dans les limites fixées par le contrat de collaboration s'il y en a un), de sa partie.
C'est la même loi qui fait que le compositeur de la musique d'un film peut décréter du jour au lendemain qu'il ne veut plus qu'on diffuse sa musique (droit de retrait, qui ne s'applique exceptionnellement pas aux logiciels) (mais il en paiera les frais, évidemment, et ça risque de faire cher).
Ça, c'est la loi française, bien sûr. Je ne sais pas ce qu'il en est en droit américain par exemple.
Selon ce que j'ai lu sur le sujet, dés qu'un projet de ce genre a un nombre non négligeable de participants, il devient pratiquement impossible d'obtenir un accord unanime,
Le point important, à mon avis, est que dans un gros projet, il on n'a jamais quelqu'un qui a fait une partie complètement délimitée, il y a toujours des petits bouts qui ont été retouchés par d'autres. Le fait d'avoir discuté de la manière de coder peut probablement parfois justifier qu'il s'agit d'une oeuvre collective et pas de collaboration, même si stricto sensu on est le seul à avoir tapé.
et donc d'exploiter commercialement quelque partie que ce soit de l'ensemble.
s/commercialement/propriétairement/ Juste pour mettre les points sur les i.
Bruno Desthuilliers
Michel Talon wrote: (snip)
Mais à aucun moment elles n'ont risqué des poursuites. Voilà la différence avec la conception fasciste de la FSF.
Et un Godwin, un !
Bruno http://www.faqs.org/faqs/usenet/legends/godwin/
Michel Talon wrote:
(snip)
Mais à aucun
moment elles n'ont risqué des poursuites. Voilà la différence avec la
conception fasciste de la FSF.
Et un Godwin, un !
Bruno
http://www.faqs.org/faqs/usenet/legends/godwin/
Mais à aucun moment elles n'ont risqué des poursuites. Voilà la différence avec la conception fasciste de la FSF.
Et un Godwin, un !
Bruno http://www.faqs.org/faqs/usenet/legends/godwin/
Stephane TOUGARD
Michel Talon wrote:
Le vol il est pour les gens naifs qui n'ont pas pris conscience que la clause virale est extrêmement dangereuse, ou qui se sont laissés monter le coup par des ignorants qui leur auront expliqué que la GPL c'est génial. Par exemple dans l'exemple que j'ai cité, Linksys a commis la bêtise incroyable de fabriquer un routeur sur une base Linux (le genre de routeur que tu achètes chez Surcouf à 100 euros) et se retrouve avec la FSF au cul qui lui demande de fournir la totalité du code source de son appli. Inutile de dire que le lendemain elle est clonée à Taiwan pour 20 euros de moins.
Ben oui et c'est normal, ce Monsieur aurait du utiliser un BSD si il avait voulu proprietariser du code Libre.
Proprietariser du Libre, c'est exactement ce que ne veut pas la GPL.
Maintenant, si un type appuie son produit phare sur un produit dont il ne connait meme pas la licence d'utilisation, c'est que de toutes facons, il n'a pas grand avenir dans le monde des affaires.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Michel Talon wrote:
Le vol il est pour les gens naifs qui n'ont pas pris conscience que la
clause virale est extrêmement dangereuse, ou qui se sont laissés monter
le coup par des ignorants qui leur auront expliqué que la GPL c'est
génial. Par exemple dans l'exemple que j'ai cité, Linksys a commis la
bêtise incroyable de fabriquer un routeur sur une base Linux (le genre
de routeur que tu achètes chez Surcouf à 100 euros) et se retrouve avec
la FSF au cul qui lui demande de fournir la totalité du code source de
son appli. Inutile de dire que le lendemain elle est clonée à Taiwan
pour 20 euros de moins.
Ben oui et c'est normal, ce Monsieur aurait du utiliser un BSD si il
avait voulu proprietariser du code Libre.
Proprietariser du Libre, c'est exactement ce que ne veut pas la GPL.
Maintenant, si un type appuie son produit phare sur un produit dont il
ne connait meme pas la licence d'utilisation, c'est que de toutes
facons, il n'a pas grand avenir dans le monde des affaires.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Le vol il est pour les gens naifs qui n'ont pas pris conscience que la clause virale est extrêmement dangereuse, ou qui se sont laissés monter le coup par des ignorants qui leur auront expliqué que la GPL c'est génial. Par exemple dans l'exemple que j'ai cité, Linksys a commis la bêtise incroyable de fabriquer un routeur sur une base Linux (le genre de routeur que tu achètes chez Surcouf à 100 euros) et se retrouve avec la FSF au cul qui lui demande de fournir la totalité du code source de son appli. Inutile de dire que le lendemain elle est clonée à Taiwan pour 20 euros de moins.
Ben oui et c'est normal, ce Monsieur aurait du utiliser un BSD si il avait voulu proprietariser du code Libre.
Proprietariser du Libre, c'est exactement ce que ne veut pas la GPL.
Maintenant, si un type appuie son produit phare sur un produit dont il ne connait meme pas la licence d'utilisation, c'est que de toutes facons, il n'a pas grand avenir dans le monde des affaires.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Stephane TOUGARD
Emmanuel Florac wrote:
Donc tu en déduis que le développeur qui fait du GPL est forcément un abruti qu'on roule facilement, et pas un type qui choisit en toute connaissance de cause de privilégier la liberté de tous plutôt que la sienne propre? T'es un marrant, toi.
Il est surtout d'une mauvaise foi incroyable. Au nom d'on ne sait quoi, il voudrait que n'importe qui puisse voler le travail des gens qui ont mis leur code sous GPL sans meme etre oblige de participer en retour alors que ce retour est le fondement de l'echange qu'accepte le programmeur de code GPL.
En fait d'escroquerie, il defend ceux qui ont escroque un code qui ne leur appartient pas et qui refusent d'en payer le prix sous pretexte de "Je savais pas M le Juge".
En fait, il voudrait bien retirer a l'auteur une liberte fondamentale de celui ci qui est la propriete exclusive d'exploitation de sa propre oeuvre. C'est une position, bien entendu, absolument indefendable et qui ne depasse pas le niveau du troll du rez de chausee sur les licences.
La FSF fait ce qu'on attend d'elle, elle reagit juridequement face aux viols de sa licence et au pillage de la propriete intellectuelle, comme le font toutes les entreprises qui un business modele equivalent et qu'on nomme : "Les Editeurs".
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Emmanuel Florac wrote:
Donc tu en déduis que le développeur qui fait du GPL est forcément un
abruti qu'on roule facilement, et pas un type qui choisit en toute
connaissance de cause de privilégier la liberté de tous plutôt que la
sienne propre? T'es un marrant, toi.
Il est surtout d'une mauvaise foi incroyable. Au nom d'on ne sait quoi,
il voudrait que n'importe qui puisse voler le travail des gens qui ont
mis leur code sous GPL sans meme etre oblige de participer en retour
alors que ce retour est le fondement de l'echange qu'accepte le
programmeur de code GPL.
En fait d'escroquerie, il defend ceux qui ont escroque un code qui ne
leur appartient pas et qui refusent d'en payer le prix sous pretexte de
"Je savais pas M le Juge".
En fait, il voudrait bien retirer a l'auteur une liberte fondamentale de
celui ci qui est la propriete exclusive d'exploitation de sa propre
oeuvre. C'est une position, bien entendu, absolument indefendable et qui
ne depasse pas le niveau du troll du rez de chausee sur les licences.
La FSF fait ce qu'on attend d'elle, elle reagit juridequement face aux
viols de sa licence et au pillage de la propriete intellectuelle, comme
le font toutes les entreprises qui un business modele equivalent et
qu'on nomme : "Les Editeurs".
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Donc tu en déduis que le développeur qui fait du GPL est forcément un abruti qu'on roule facilement, et pas un type qui choisit en toute connaissance de cause de privilégier la liberté de tous plutôt que la sienne propre? T'es un marrant, toi.
Il est surtout d'une mauvaise foi incroyable. Au nom d'on ne sait quoi, il voudrait que n'importe qui puisse voler le travail des gens qui ont mis leur code sous GPL sans meme etre oblige de participer en retour alors que ce retour est le fondement de l'echange qu'accepte le programmeur de code GPL.
En fait d'escroquerie, il defend ceux qui ont escroque un code qui ne leur appartient pas et qui refusent d'en payer le prix sous pretexte de "Je savais pas M le Juge".
En fait, il voudrait bien retirer a l'auteur une liberte fondamentale de celui ci qui est la propriete exclusive d'exploitation de sa propre oeuvre. C'est une position, bien entendu, absolument indefendable et qui ne depasse pas le niveau du troll du rez de chausee sur les licences.
La FSF fait ce qu'on attend d'elle, elle reagit juridequement face aux viols de sa licence et au pillage de la propriete intellectuelle, comme le font toutes les entreprises qui un business modele equivalent et qu'on nomme : "Les Editeurs".
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Emmanuel Florac
Dans article <bmkgji$25vd$, disait...
Et aussi que ce genre de poursuites n'a rien d'occasionnel, que la FSF en a engagé plusieurs dizaines l'an dernier. Que toutes ces poursuites se sont soldées par des transactions ayant apporté une somme confortable dans la caisse de la FSF, ce qui lui permet de voir venir et d'engager encore plus de poursuites. Pour tout te dire je trouve que ça commence à ressembler à Saint-Just: "il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté".
Et je ne vois toujours pas où est le problème. La FSF a toujours fait valoir ses droits, ça signifie qu'elle n'a jamais été mise en tort, n'est ce pas?
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <bmkgji$25vd$2@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
talon@lpthe.jussieu.fr disait...
Et aussi que ce genre de poursuites n'a rien d'occasionnel, que la FSF
en a engagé plusieurs dizaines l'an dernier. Que toutes ces poursuites
se sont soldées par des transactions ayant apporté une somme confortable
dans la caisse de la FSF, ce qui lui permet de voir venir et d'engager
encore plus de poursuites. Pour tout te dire je trouve que ça commence à
ressembler à Saint-Just: "il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la
liberté".
Et je ne vois toujours pas où est le problème. La FSF a toujours fait
valoir ses droits, ça signifie qu'elle n'a jamais été mise en tort, n'est
ce pas?
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Et aussi que ce genre de poursuites n'a rien d'occasionnel, que la FSF en a engagé plusieurs dizaines l'an dernier. Que toutes ces poursuites se sont soldées par des transactions ayant apporté une somme confortable dans la caisse de la FSF, ce qui lui permet de voir venir et d'engager encore plus de poursuites. Pour tout te dire je trouve que ça commence à ressembler à Saint-Just: "il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté".
Et je ne vois toujours pas où est le problème. La FSF a toujours fait valoir ses droits, ça signifie qu'elle n'a jamais été mise en tort, n'est ce pas?
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?