Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.
Michel Talon, dans le message <bmlj36$2lq0$, a écrit :
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais c'est tout le point de l'affaire SCO contre IBM et SGI. SCO prétend que XFS, JFS, etc. sont des produits dérivés de Unix, bien qu'il n'y ait aucun code n'appartenant pas à IBM ou SGI dans ces logiciels, simplement parcequ'ils forment un ensemble avec le reste du logiciel Unix, leur exécution n'étant possible que dans son contexte.
Si c'est ça, SCO va se ridiculiser et couler, et puis c'est tout;
Mais un autre post dans ce thread disait au contraire qu'il y avait des bouts de code (triviaux, certes) de SCO oubliés dedans. C'est différent.
Si on l'accepte, alors, tu as beau être titulaire de tous les droits que tu veux sur ton oeuvre, tu es obligée de la laisser sous GPL.
Jamais. Il y a la loi, il y a ce qu'on essaie de lui faire dire, mais ce qui compte, c'est la loi.
Michel Talon, dans le message <bmlj36$2lq0$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais c'est tout le point de l'affaire
SCO contre IBM et SGI. SCO prétend que XFS, JFS, etc. sont des produits
dérivés de Unix, bien qu'il n'y ait aucun code n'appartenant pas à IBM
ou SGI dans ces logiciels, simplement parcequ'ils forment un ensemble
avec le reste du logiciel Unix, leur exécution n'étant possible que dans
son contexte.
Si c'est ça, SCO va se ridiculiser et couler, et puis c'est tout;
Mais un autre post dans ce thread disait au contraire qu'il y avait des
bouts de code (triviaux, certes) de SCO oubliés dedans. C'est différent.
Si on l'accepte, alors, tu as beau être titulaire de tous les
droits que tu veux sur ton oeuvre, tu es obligée de la laisser sous GPL.
Jamais. Il y a la loi, il y a ce qu'on essaie de lui faire dire, mais ce
qui compte, c'est la loi.
Michel Talon, dans le message <bmlj36$2lq0$, a écrit :
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais c'est tout le point de l'affaire SCO contre IBM et SGI. SCO prétend que XFS, JFS, etc. sont des produits dérivés de Unix, bien qu'il n'y ait aucun code n'appartenant pas à IBM ou SGI dans ces logiciels, simplement parcequ'ils forment un ensemble avec le reste du logiciel Unix, leur exécution n'étant possible que dans son contexte.
Si c'est ça, SCO va se ridiculiser et couler, et puis c'est tout;
Mais un autre post dans ce thread disait au contraire qu'il y avait des bouts de code (triviaux, certes) de SCO oubliés dedans. C'est différent.
Si on l'accepte, alors, tu as beau être titulaire de tous les droits que tu veux sur ton oeuvre, tu es obligée de la laisser sous GPL.
Jamais. Il y a la loi, il y a ce qu'on essaie de lui faire dire, mais ce qui compte, c'est la loi.
Emmanuel Florac
Le Thu, 16 Oct 2003 09:12:00 +0000, Michel Talon écrivait:
Dans ce cas, quoi que tu en dises, la FSF devrait refuser que des logiciels qui _peuvent_ être liés à un autre en GPL (par exemple readline) puissent avoir une autre licence que GPL. Or ce n'est pas le cas, donc où veux-tu en venir?
Si c'est le cas. Tant que readline était la seule librairie de ce genre, la FSF prétendait qu'un logiciel pouvant être lié à readline était dérivé de readline. C'est tout le point, on en a déjà parlé 50 fois dans le fil.
Oui mais puisqu'il n'y avait QUE readline, ils avaient entièrement raison. La grosse différence avec SCO c'est qu'il y a Linux et *BSD. Et même BeOS et Windows.
-- on passe la moitié de son temps à refaire ce que l'on n'a pas eu le temps de faire correctement. Loi de Myers.
Le Thu, 16 Oct 2003 09:12:00 +0000, Michel Talon écrivait:
Dans ce cas, quoi que tu en dises, la FSF devrait refuser que des
logiciels qui _peuvent_ être liés à un autre en GPL (par exemple
readline) puissent avoir une autre licence que GPL. Or ce n'est pas le
cas, donc où veux-tu en venir?
Si c'est le cas. Tant que readline était la seule librairie de ce genre,
la FSF prétendait qu'un logiciel pouvant être lié à readline était
dérivé de readline. C'est tout le point, on en a déjà parlé 50 fois
dans le fil.
Oui mais puisqu'il n'y avait QUE readline, ils avaient entièrement
raison. La grosse différence avec SCO c'est qu'il y a Linux et *BSD. Et
même BeOS et Windows.
--
on passe la moitié de son temps à refaire ce que l'on n'a pas eu le
temps de faire correctement. Loi de Myers.
Le Thu, 16 Oct 2003 09:12:00 +0000, Michel Talon écrivait:
Dans ce cas, quoi que tu en dises, la FSF devrait refuser que des logiciels qui _peuvent_ être liés à un autre en GPL (par exemple readline) puissent avoir une autre licence que GPL. Or ce n'est pas le cas, donc où veux-tu en venir?
Si c'est le cas. Tant que readline était la seule librairie de ce genre, la FSF prétendait qu'un logiciel pouvant être lié à readline était dérivé de readline. C'est tout le point, on en a déjà parlé 50 fois dans le fil.
Oui mais puisqu'il n'y avait QUE readline, ils avaient entièrement raison. La grosse différence avec SCO c'est qu'il y a Linux et *BSD. Et même BeOS et Windows.
-- on passe la moitié de son temps à refaire ce que l'on n'a pas eu le temps de faire correctement. Loi de Myers.
george
Emmanuel Florac , dans le message , a écrit :
Oui mais puisqu'il n'y avait QUE readline, ils avaient entièrement raison.
Non. On a parfaitement le droit de faire un programme qui ne marche pas.
Emmanuel Florac , dans le message
<pan.2003.10.16.10.48.21.175183@ezglkhzglihzrhg.com>, a écrit :
Oui mais puisqu'il n'y avait QUE readline, ils avaient entièrement
raison.
Non. On a parfaitement le droit de faire un programme qui ne marche pas.
Oui mais puisqu'il n'y avait QUE readline, ils avaient entièrement raison.
Non. On a parfaitement le droit de faire un programme qui ne marche pas.
talon
Nicolas George wrote:
Michel Talon, dans le message <bmlj36$2lq0$, a écrit :
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais c'est tout le point de l'affaire SCO contre IBM et SGI. SCO prétend que XFS, JFS, etc. sont des produits dérivés de Unix, bien qu'il n'y ait aucun code n'appartenant pas à IBM ou SGI dans ces logiciels, simplement parcequ'ils forment un ensemble avec le reste du logiciel Unix, leur exécution n'étant possible que dans son contexte.
Si c'est ça, SCO va se ridiculiser et couler, et puis c'est tout;
Mais un autre post dans ce thread disait au contraire qu'il y avait des bouts de code (triviaux, certes) de SCO oubliés dedans. C'est différent.
Oui, je l'ai vu. L'autre post parlait de bouts de code Unix recopiés par SGI dans Linux. C'est exact, mais il ne s'agit pas de XFS, c'est à d'autres endroits de Linux, dans des choses complètement générales, genre support de malloc. De toutes façons ce genre de bouts de code représente au grand total quelques centaines de ligne, or SCO parle de milliers de lignes de code détournées de Unix vers Linux, et trés spécifiquement des systèmes de fichiers journalisés, du support NUMA, et quelques autres choses du même genre qui ont été contribuées par IBM et SGI à Unix, puis à Linux. C'est pour ça que j'avais cité le texte de SCO qui disait trés clairement que le code avait été *contribué* à Unix par SGI, était de ce fait devenu produit dérivé, et qu'ensuite SGI avait donné à Linux au mépris de ses engagements de licencié UNIX. Tu peux dire que cette assertion est complètement ridicule (je le pense aussi) pourtant il y a des juristes en Amérique pour dire que l'affaire n'est pas désepérée pour SCO, et en fait ce genre de raisonnement a été tenu systématiquement par la FSF depuis des années.
Si on l'accepte, alors, tu as beau être titulaire de tous les droits que tu veux sur ton oeuvre, tu es obligée de la laisser sous GPL.
Jamais. Il y a la loi, il y a ce qu'on essaie de lui faire dire, mais ce qui compte, c'est la loi.
Comme tu sais, il y a la loi, et puis il y a l'interprétation jurisprudencielle de la loi, qui peut aller trés au delà de la loi. Ce n'est pas la FSF qui a inventé cette histoire que la protection du copyright s'étendait aux produits dérivés, c'est la jurisprudence qui a créé cette extension. La FSF n'a fait que surfer sur cette jurisprudence.
--
Michel TALON
Nicolas George <george@clipper.ens.fr> wrote:
Michel Talon, dans le message <bmlj36$2lq0$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais c'est tout le point de l'affaire
SCO contre IBM et SGI. SCO prétend que XFS, JFS, etc. sont des produits
dérivés de Unix, bien qu'il n'y ait aucun code n'appartenant pas à IBM
ou SGI dans ces logiciels, simplement parcequ'ils forment un ensemble
avec le reste du logiciel Unix, leur exécution n'étant possible que dans
son contexte.
Si c'est ça, SCO va se ridiculiser et couler, et puis c'est tout;
Mais un autre post dans ce thread disait au contraire qu'il y avait des
bouts de code (triviaux, certes) de SCO oubliés dedans. C'est différent.
Oui, je l'ai vu. L'autre post parlait de bouts de code Unix recopiés par
SGI dans Linux. C'est exact, mais il ne s'agit pas de XFS, c'est à
d'autres endroits de Linux, dans des choses complètement générales,
genre support de malloc. De toutes façons ce genre de bouts de code
représente au grand total quelques centaines de ligne, or SCO parle de
milliers de lignes de code détournées de Unix vers Linux, et trés
spécifiquement des systèmes de fichiers journalisés, du support NUMA,
et quelques autres choses du même genre qui ont été contribuées par IBM
et SGI à Unix, puis à Linux. C'est pour ça que j'avais cité le texte de
SCO qui disait trés clairement que le code avait été *contribué* à Unix
par SGI, était de ce fait devenu produit dérivé, et qu'ensuite SGI
avait donné à Linux au mépris de ses engagements de licencié UNIX. Tu
peux dire que cette assertion est complètement ridicule (je le pense
aussi) pourtant il y a des juristes en Amérique pour dire que l'affaire
n'est pas désepérée pour SCO, et en fait ce genre de raisonnement a été
tenu systématiquement par la FSF depuis des années.
Si on l'accepte, alors, tu as beau être titulaire de tous les
droits que tu veux sur ton oeuvre, tu es obligée de la laisser sous GPL.
Jamais. Il y a la loi, il y a ce qu'on essaie de lui faire dire, mais ce
qui compte, c'est la loi.
Comme tu sais, il y a la loi, et puis il y a l'interprétation
jurisprudencielle de la loi, qui peut aller trés au delà de la loi. Ce
n'est pas la FSF qui a inventé cette histoire que la protection du
copyright s'étendait aux produits dérivés, c'est la jurisprudence qui a
créé cette extension. La FSF n'a fait que surfer sur cette
jurisprudence.
Michel Talon, dans le message <bmlj36$2lq0$, a écrit :
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais c'est tout le point de l'affaire SCO contre IBM et SGI. SCO prétend que XFS, JFS, etc. sont des produits dérivés de Unix, bien qu'il n'y ait aucun code n'appartenant pas à IBM ou SGI dans ces logiciels, simplement parcequ'ils forment un ensemble avec le reste du logiciel Unix, leur exécution n'étant possible que dans son contexte.
Si c'est ça, SCO va se ridiculiser et couler, et puis c'est tout;
Mais un autre post dans ce thread disait au contraire qu'il y avait des bouts de code (triviaux, certes) de SCO oubliés dedans. C'est différent.
Oui, je l'ai vu. L'autre post parlait de bouts de code Unix recopiés par SGI dans Linux. C'est exact, mais il ne s'agit pas de XFS, c'est à d'autres endroits de Linux, dans des choses complètement générales, genre support de malloc. De toutes façons ce genre de bouts de code représente au grand total quelques centaines de ligne, or SCO parle de milliers de lignes de code détournées de Unix vers Linux, et trés spécifiquement des systèmes de fichiers journalisés, du support NUMA, et quelques autres choses du même genre qui ont été contribuées par IBM et SGI à Unix, puis à Linux. C'est pour ça que j'avais cité le texte de SCO qui disait trés clairement que le code avait été *contribué* à Unix par SGI, était de ce fait devenu produit dérivé, et qu'ensuite SGI avait donné à Linux au mépris de ses engagements de licencié UNIX. Tu peux dire que cette assertion est complètement ridicule (je le pense aussi) pourtant il y a des juristes en Amérique pour dire que l'affaire n'est pas désepérée pour SCO, et en fait ce genre de raisonnement a été tenu systématiquement par la FSF depuis des années.
Si on l'accepte, alors, tu as beau être titulaire de tous les droits que tu veux sur ton oeuvre, tu es obligée de la laisser sous GPL.
Jamais. Il y a la loi, il y a ce qu'on essaie de lui faire dire, mais ce qui compte, c'est la loi.
Comme tu sais, il y a la loi, et puis il y a l'interprétation jurisprudencielle de la loi, qui peut aller trés au delà de la loi. Ce n'est pas la FSF qui a inventé cette histoire que la protection du copyright s'étendait aux produits dérivés, c'est la jurisprudence qui a créé cette extension. La FSF n'a fait que surfer sur cette jurisprudence.
--
Michel TALON
talon
Emmanuel Florac wrote:
Le Thu, 16 Oct 2003 09:12:00 +0000, Michel Talon écrivait:
Dans ce cas, quoi que tu en dises, la FSF devrait refuser que des logiciels qui _peuvent_ être liés à un autre en GPL (par exemple readline) puissent avoir une autre licence que GPL. Or ce n'est pas le cas, donc où veux-tu en venir?
Si c'est le cas. Tant que readline était la seule librairie de ce genre, la FSF prétendait qu'un logiciel pouvant être lié à readline était dérivé de readline. C'est tout le point, on en a déjà parlé 50 fois dans le fil.
Oui mais puisqu'il n'y avait QUE readline, ils avaient entièrement raison. La grosse différence avec SCO c'est qu'il y a Linux et *BSD. Et même BeOS et Windows.
Tu vois, globalement tu es d'accord avec moi et pas avec Nicolas George.
Effectivement, je l'ai déjà mentionné dans un post antérieur, en ce qui concerne JFS et XFS, le fait qu'ils tournent sous Linux en plus de Unix détruit le caractère dérivé de Unix, si on accepte cette théorie qui est celle de la FSF. Ca n'a pas échappé aux gens de SCO qui argumentent en disant que SGI n'avait pas le droit de faire des modifications mineures à XFS (en fait de le porter sur Linux) pour le faire échapper à son statut de produit dérivé, diminuant ainsi la valeur de Unix sous toutes ses variantes. Tu noteras qu'ils mentionnent l'existence d'une perte de valeur pour justifier l'action en justice. En fait tout ce texte de SCO est extraordinairement subtil, tu devrais le relire encore un coup :-) Maintenant, ce que ça vaudra en justice, je n'en sais absolument rien.
Le Thu, 16 Oct 2003 09:12:00 +0000, Michel Talon écrivait:
Dans ce cas, quoi que tu en dises, la FSF devrait refuser que des
logiciels qui _peuvent_ être liés à un autre en GPL (par exemple
readline) puissent avoir une autre licence que GPL. Or ce n'est pas le
cas, donc où veux-tu en venir?
Si c'est le cas. Tant que readline était la seule librairie de ce genre,
la FSF prétendait qu'un logiciel pouvant être lié à readline était
dérivé de readline. C'est tout le point, on en a déjà parlé 50 fois
dans le fil.
Oui mais puisqu'il n'y avait QUE readline, ils avaient entièrement
raison. La grosse différence avec SCO c'est qu'il y a Linux et *BSD. Et
même BeOS et Windows.
Tu vois, globalement tu es d'accord avec moi et pas avec Nicolas George.
Effectivement, je l'ai déjà mentionné dans un post antérieur, en ce qui
concerne JFS et XFS, le fait qu'ils tournent sous Linux en plus de Unix
détruit le caractère dérivé de Unix, si on accepte cette théorie qui est
celle de la FSF. Ca n'a pas échappé aux gens de SCO qui argumentent en
disant que SGI n'avait pas le droit de faire des modifications mineures
à XFS (en fait de le porter sur Linux) pour le faire échapper à son
statut de produit dérivé, diminuant ainsi la valeur de Unix sous toutes
ses variantes. Tu noteras qu'ils mentionnent l'existence d'une perte de
valeur pour justifier l'action en justice. En fait tout ce texte de SCO
est extraordinairement subtil, tu devrais le relire encore un coup :-)
Maintenant, ce que ça vaudra en justice, je n'en sais absolument rien.
Le Thu, 16 Oct 2003 09:12:00 +0000, Michel Talon écrivait:
Dans ce cas, quoi que tu en dises, la FSF devrait refuser que des logiciels qui _peuvent_ être liés à un autre en GPL (par exemple readline) puissent avoir une autre licence que GPL. Or ce n'est pas le cas, donc où veux-tu en venir?
Si c'est le cas. Tant que readline était la seule librairie de ce genre, la FSF prétendait qu'un logiciel pouvant être lié à readline était dérivé de readline. C'est tout le point, on en a déjà parlé 50 fois dans le fil.
Oui mais puisqu'il n'y avait QUE readline, ils avaient entièrement raison. La grosse différence avec SCO c'est qu'il y a Linux et *BSD. Et même BeOS et Windows.
Tu vois, globalement tu es d'accord avec moi et pas avec Nicolas George.
Effectivement, je l'ai déjà mentionné dans un post antérieur, en ce qui concerne JFS et XFS, le fait qu'ils tournent sous Linux en plus de Unix détruit le caractère dérivé de Unix, si on accepte cette théorie qui est celle de la FSF. Ca n'a pas échappé aux gens de SCO qui argumentent en disant que SGI n'avait pas le droit de faire des modifications mineures à XFS (en fait de le porter sur Linux) pour le faire échapper à son statut de produit dérivé, diminuant ainsi la valeur de Unix sous toutes ses variantes. Tu noteras qu'ils mentionnent l'existence d'une perte de valeur pour justifier l'action en justice. En fait tout ce texte de SCO est extraordinairement subtil, tu devrais le relire encore un coup :-) Maintenant, ce que ça vaudra en justice, je n'en sais absolument rien.
--
Michel TALON
george
Michel Talon, dans le message <bmlu9i$2m8n$, a écrit :
pourtant il y a des juristes en Amérique pour dire que l'affaire n'est pas désepérée pour SCO, et en fait ce genre de raisonnement a été tenu systématiquement par la FSF depuis des années.
Ce que je sais, c'est que cette position est absolument intenable _en droit français_. Après, le droit américain est tellement débile...
Michel Talon, dans le message <bmlu9i$2m8n$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
pourtant il y a des juristes en Amérique pour dire que l'affaire
n'est pas désepérée pour SCO, et en fait ce genre de raisonnement a été
tenu systématiquement par la FSF depuis des années.
Ce que je sais, c'est que cette position est absolument intenable _en
droit français_. Après, le droit américain est tellement débile...
Michel Talon, dans le message <bmlu9i$2m8n$, a écrit :
pourtant il y a des juristes en Amérique pour dire que l'affaire n'est pas désepérée pour SCO, et en fait ce genre de raisonnement a été tenu systématiquement par la FSF depuis des années.
Ce que je sais, c'est que cette position est absolument intenable _en droit français_. Après, le droit américain est tellement débile...
talon
Manuel Guesdon wrote:
Rien, je ne dis plus rien la dessus. Car que dire quand vous parlez de vol, d'escroquerie, que vous qualifiez la FSF de fasciste et... que vous lisez/citez Forbes. Je m'incline et je retourne, "developpeur lambda" et "pauvre type" à mes developpements commerciaux/propriétaires, GPL et LGPL.
Ce qui est clair, c'est que le sens de l'humour, tu ne sais pas ce que ça veut dire. Forbes je ne sais même pas ce que c'est et le texte de Forbes je suis tombé dessus en suivant un lien de slashdot. Pour les autres crimes que j'ai commis, j'ai expliqué longuement ce que voulaient dire ces mots, j'en ai marre de me répéter -escroquerie: c'est prétendre que "Logiciel libre"="Logiciel sous GPL". Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de newsgroups, revues Linux, etc. En vérité, la licence GPL n'est stricto sensu *pas* une licence libre, mais on peut se laisser convaincre qu'elle abdique la liberté pour un plus grand bien. Encore qu'à mon avis ce genre de position n'a jamais rien valu historiquement. -vol: le fait de prétendre qu'un logiciel "dérivé" doit être placé sous GPL en cas de redistribution quand la matérialité de la dérivation est on ne peut plus ténue. J'y vois une appropriation illégitime par la force du travail d'autrui. -fasciste: le fait d'imposer l'obligation de liberté et non pas de la laisser être un libre choix. Chose tout à fait typique des régimes de terreur, comme précisément la Terreur sous la révolution française.
Et bon courage à vos étudiants.
Manuel
--
Michel TALON
Manuel Guesdon <mguesdon.nntp@oxymium.net> wrote:
Rien, je ne dis plus rien la dessus. Car que dire quand vous parlez de vol,
d'escroquerie, que vous qualifiez la FSF de fasciste et... que vous
lisez/citez Forbes. Je m'incline et je retourne, "developpeur lambda"
et "pauvre type" à mes developpements commerciaux/propriétaires, GPL et
LGPL.
Ce qui est clair, c'est que le sens de l'humour, tu ne sais pas ce que
ça veut dire. Forbes je ne sais même pas ce que c'est et le texte de
Forbes je suis tombé dessus en suivant un lien de slashdot.
Pour les autres crimes que j'ai commis, j'ai expliqué longuement ce que
voulaient dire ces mots, j'en ai marre de me répéter
-escroquerie: c'est prétendre que "Logiciel libre"="Logiciel sous GPL".
Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de
newsgroups, revues Linux, etc. En vérité, la licence GPL n'est stricto
sensu *pas* une licence libre, mais on peut se laisser convaincre
qu'elle abdique la liberté pour un plus grand bien. Encore qu'à mon avis
ce genre de position n'a jamais rien valu historiquement.
-vol: le fait de prétendre qu'un logiciel "dérivé" doit être placé sous
GPL en cas de redistribution quand la matérialité de la dérivation est
on ne peut plus ténue. J'y vois une appropriation illégitime par la
force du travail d'autrui.
-fasciste: le fait d'imposer l'obligation de liberté et non pas de la
laisser être un libre choix. Chose tout à fait typique des régimes de
terreur, comme précisément la Terreur sous la révolution française.
Rien, je ne dis plus rien la dessus. Car que dire quand vous parlez de vol, d'escroquerie, que vous qualifiez la FSF de fasciste et... que vous lisez/citez Forbes. Je m'incline et je retourne, "developpeur lambda" et "pauvre type" à mes developpements commerciaux/propriétaires, GPL et LGPL.
Ce qui est clair, c'est que le sens de l'humour, tu ne sais pas ce que ça veut dire. Forbes je ne sais même pas ce que c'est et le texte de Forbes je suis tombé dessus en suivant un lien de slashdot. Pour les autres crimes que j'ai commis, j'ai expliqué longuement ce que voulaient dire ces mots, j'en ai marre de me répéter -escroquerie: c'est prétendre que "Logiciel libre"="Logiciel sous GPL". Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de newsgroups, revues Linux, etc. En vérité, la licence GPL n'est stricto sensu *pas* une licence libre, mais on peut se laisser convaincre qu'elle abdique la liberté pour un plus grand bien. Encore qu'à mon avis ce genre de position n'a jamais rien valu historiquement. -vol: le fait de prétendre qu'un logiciel "dérivé" doit être placé sous GPL en cas de redistribution quand la matérialité de la dérivation est on ne peut plus ténue. J'y vois une appropriation illégitime par la force du travail d'autrui. -fasciste: le fait d'imposer l'obligation de liberté et non pas de la laisser être un libre choix. Chose tout à fait typique des régimes de terreur, comme précisément la Terreur sous la révolution française.
Et bon courage à vos étudiants.
Manuel
--
Michel TALON
Arnaud
Je ne suis pas très au fait de ces problèmes de licences, mais qu'est-ce que la GPL a de différent de la licence BSD en ce qui concerne l'utilisateur final et *non développeur* ? Hm, rien a priori.
Donc, le choix entre la licence BSD ou la GPL n'a d'influence que pour les développeurs, si j'ai bien compris. Dans ce cas, qu'un développeur ne vienne pas se plaindre d'avoir choisi la GPL... Que cette licence soit "voleuse" ou pas n'a pas d'importance, puisqu'on a le choix entre les deux. En fait, cette possibilité de choix augmente la liberté des développeurs, n'a aucune influence sur celle du consommateur : ces deux licences, ou plutôt leur existence *simultanée*, est une bonne chose, meilleure que si'lune des deux seulement existait.
--
Tu chasses/guettes les moineaux ? ;-) non, j'utilise gnuchat (:
Cat roulaize ! $ cat miaou.wav > /dev/audio
-+- T in Guide du Fmblien Assassin : Le chat libre protège vos cerises -+-
Je ne suis pas très au fait de ces problèmes de licences, mais qu'est-ce
que la GPL a de différent de la licence BSD en ce qui concerne
l'utilisateur final et *non développeur* ?
Hm, rien a priori.
Donc, le choix entre la licence BSD ou la GPL n'a d'influence que pour
les développeurs, si j'ai bien compris.
Dans ce cas, qu'un développeur ne vienne pas se plaindre d'avoir choisi
la GPL... Que cette licence soit "voleuse" ou pas n'a pas d'importance,
puisqu'on a le choix entre les deux.
En fait, cette possibilité de choix augmente la liberté des
développeurs, n'a aucune influence sur celle du consommateur : ces deux
licences, ou plutôt leur existence *simultanée*, est une bonne chose,
meilleure que si'lune des deux seulement existait.
--
Tu chasses/guettes les moineaux ? ;-)
non, j'utilise gnuchat (:
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Je ne suis pas très au fait de ces problèmes de licences, mais qu'est-ce que la GPL a de différent de la licence BSD en ce qui concerne l'utilisateur final et *non développeur* ? Hm, rien a priori.
Donc, le choix entre la licence BSD ou la GPL n'a d'influence que pour les développeurs, si j'ai bien compris. Dans ce cas, qu'un développeur ne vienne pas se plaindre d'avoir choisi la GPL... Que cette licence soit "voleuse" ou pas n'a pas d'importance, puisqu'on a le choix entre les deux. En fait, cette possibilité de choix augmente la liberté des développeurs, n'a aucune influence sur celle du consommateur : ces deux licences, ou plutôt leur existence *simultanée*, est une bonne chose, meilleure que si'lune des deux seulement existait.
--
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Arnaud
-escroquerie: c'est prétendre que "Logiciel libre"="Logiciel sous GPL". Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de newsgroups, revues Linux, etc.
En ce cas, on ne parle pas d'escroquerie, mais de travail de journalisme.
--
Tu chasses/guettes les moineaux ? ;-) non, j'utilise gnuchat (:
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-escroquerie: c'est prétendre que "Logiciel libre"="Logiciel sous GPL".
Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de
newsgroups, revues Linux, etc.
En ce cas, on ne parle pas d'escroquerie, mais de travail de journalisme.
--
Tu chasses/guettes les moineaux ? ;-)
non, j'utilise gnuchat (:
Cat roulaize ! $ cat miaou.wav > /dev/audio
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-escroquerie: c'est prétendre que "Logiciel libre"="Logiciel sous GPL". Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de newsgroups, revues Linux, etc.
En ce cas, on ne parle pas d'escroquerie, mais de travail de journalisme.
--
Tu chasses/guettes les moineaux ? ;-) non, j'utilise gnuchat (:
Cat roulaize ! $ cat miaou.wav > /dev/audio
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george
Michel Talon, dans le message <bmlv7u$2m8n$, a écrit :
Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de newsgroups, revues Linux, etc.
Si tu changes de chaîne, tu apprendras que c'est microsoft qui a inventé Internet. Les journalistes disent des conneries sur tout, ça aurait été dommage que le logiciel libre fasse exception.
-fasciste: le fait d'imposer l'obligation de liberté et non pas de la laisser être un libre choix. Chose tout à fait typique des régimes de terreur, comme précisément la Terreur sous la révolution française.
Ça se défend très bien, comme position, mais il y a des arguments dans l'autre sens. Je pense en particulier à l'obligation de passer dans l'isoloir lors d'une élection.
Michel Talon, dans le message <bmlv7u$2m8n$3@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de
newsgroups, revues Linux, etc.
Si tu changes de chaîne, tu apprendras que c'est microsoft qui a inventé
Internet. Les journalistes disent des conneries sur tout, ça aurait été
dommage que le logiciel libre fasse exception.
-fasciste: le fait d'imposer l'obligation de liberté et non pas de la
laisser être un libre choix. Chose tout à fait typique des régimes de
terreur, comme précisément la Terreur sous la révolution française.
Ça se défend très bien, comme position, mais il y a des arguments dans
l'autre sens. Je pense en particulier à l'obligation de passer dans
l'isoloir lors d'une élection.
Michel Talon, dans le message <bmlv7u$2m8n$, a écrit :
Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de newsgroups, revues Linux, etc.
Si tu changes de chaîne, tu apprendras que c'est microsoft qui a inventé Internet. Les journalistes disent des conneries sur tout, ça aurait été dommage que le logiciel libre fasse exception.
-fasciste: le fait d'imposer l'obligation de liberté et non pas de la laisser être un libre choix. Chose tout à fait typique des régimes de terreur, comme précisément la Terreur sous la révolution française.
Ça se défend très bien, comme position, mais il y a des arguments dans l'autre sens. Je pense en particulier à l'obligation de passer dans l'isoloir lors d'une élection.