Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.
-escroquerie: c'est prétendre que "Logiciel libre"="Logiciel sous GPL".
Bien sur, c'est une escroquerie et c'est pour cela que la FSF donne une definition de la notion de Libre et une liste non exhaustive des licences Libre, qu'elles soient compatibles ou non avec la GPL.
Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de newsgroups, revues Linux, etc. En vérité, la licence GPL n'est stricto sensu *pas* une licence libre, mais on peut se laisser convaincre qu'elle abdique la liberté pour un plus grand bien. Encore qu'à mon avis ce genre de position n'a jamais rien valu historiquement.
C'est ton avis et je suis sur qu'en bon partageur tu es d'accord a ce que nous l'adoptions, ... ou pas. Le fait est que la notion de Libre a une definition precise et que la GPL rentre dans cette definition (tout comme la BSD, X, ...).
-vol: le fait de prétendre qu'un logiciel "dérivé" doit être placé sous GPL en cas de redistribution quand la matérialité de la dérivation est on ne peut plus ténue. J'y vois une appropriation illégitime par la force du travail d'autrui.
Negatif, puisque personne n'oblige personne a utiliser un travail sous GPL a l'origine et si les fonctionnalite de la readline t'interessent mais que tu ne veux pas que ton soft passe en GPL, ben tu re-ecris une librairie et on en parle plus.
-fasciste: le fait d'imposer l'obligation de liberté et non pas de la laisser être un libre choix. Chose tout à fait typique des régimes de terreur, comme précisément la Terreur sous la révolution française.
Ils n'imposent rien et tout a chacun est libre d'utiliser ou de ne pas utiliser un logiciel sous GPL. Si il le fait, il doit necessairement se plier aux desiratas de l'auteur comme on ne doit pas photocopier un livre, pirater un logiciel proprietaire, diffuser une video en seances publiques, ...
Le systeme de retraite par repartition est une escroquerie car il ne laisse aucune liberte a chacun d'en choisir un par capitalisation, EDF est une escroquerie, mon fournisseur d'eau, ...
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Michel Talon wrote:
-escroquerie: c'est prétendre que "Logiciel libre"="Logiciel sous GPL".
Bien sur, c'est une escroquerie et c'est pour cela que la FSF donne une
definition de la notion de Libre et une liste non exhaustive des
licences Libre, qu'elles soient compatibles ou non avec la GPL.
Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de
newsgroups, revues Linux, etc. En vérité, la licence GPL n'est stricto
sensu *pas* une licence libre, mais on peut se laisser convaincre
qu'elle abdique la liberté pour un plus grand bien. Encore qu'à mon avis
ce genre de position n'a jamais rien valu historiquement.
C'est ton avis et je suis sur qu'en bon partageur tu es d'accord a ce
que nous l'adoptions, ... ou pas. Le fait est que la notion de Libre a
une definition precise et que la GPL rentre dans cette definition (tout
comme la BSD, X, ...).
-vol: le fait de prétendre qu'un logiciel "dérivé" doit être placé sous
GPL en cas de redistribution quand la matérialité de la dérivation est
on ne peut plus ténue. J'y vois une appropriation illégitime par la
force du travail d'autrui.
Negatif, puisque personne n'oblige personne a utiliser un travail sous
GPL a l'origine et si les fonctionnalite de la readline t'interessent
mais que tu ne veux pas que ton soft passe en GPL, ben tu re-ecris une
librairie et on en parle plus.
-fasciste: le fait d'imposer l'obligation de liberté et non pas de la
laisser être un libre choix. Chose tout à fait typique des régimes de
terreur, comme précisément la Terreur sous la révolution française.
Ils n'imposent rien et tout a chacun est libre d'utiliser ou de ne pas
utiliser un logiciel sous GPL. Si il le fait, il doit necessairement se
plier aux desiratas de l'auteur comme on ne doit pas photocopier un
livre, pirater un logiciel proprietaire, diffuser une video en seances
publiques, ...
Le systeme de retraite par repartition est une escroquerie car il ne
laisse aucune liberte a chacun d'en choisir un par capitalisation,
EDF est une escroquerie, mon fournisseur d'eau, ...
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
-escroquerie: c'est prétendre que "Logiciel libre"="Logiciel sous GPL".
Bien sur, c'est une escroquerie et c'est pour cela que la FSF donne une definition de la notion de Libre et une liste non exhaustive des licences Libre, qu'elles soient compatibles ou non avec la GPL.
Ce n'est pas vraiment la FSF qui le fait mais les commentateurs de newsgroups, revues Linux, etc. En vérité, la licence GPL n'est stricto sensu *pas* une licence libre, mais on peut se laisser convaincre qu'elle abdique la liberté pour un plus grand bien. Encore qu'à mon avis ce genre de position n'a jamais rien valu historiquement.
C'est ton avis et je suis sur qu'en bon partageur tu es d'accord a ce que nous l'adoptions, ... ou pas. Le fait est que la notion de Libre a une definition precise et que la GPL rentre dans cette definition (tout comme la BSD, X, ...).
-vol: le fait de prétendre qu'un logiciel "dérivé" doit être placé sous GPL en cas de redistribution quand la matérialité de la dérivation est on ne peut plus ténue. J'y vois une appropriation illégitime par la force du travail d'autrui.
Negatif, puisque personne n'oblige personne a utiliser un travail sous GPL a l'origine et si les fonctionnalite de la readline t'interessent mais que tu ne veux pas que ton soft passe en GPL, ben tu re-ecris une librairie et on en parle plus.
-fasciste: le fait d'imposer l'obligation de liberté et non pas de la laisser être un libre choix. Chose tout à fait typique des régimes de terreur, comme précisément la Terreur sous la révolution française.
Ils n'imposent rien et tout a chacun est libre d'utiliser ou de ne pas utiliser un logiciel sous GPL. Si il le fait, il doit necessairement se plier aux desiratas de l'auteur comme on ne doit pas photocopier un livre, pirater un logiciel proprietaire, diffuser une video en seances publiques, ...
Le systeme de retraite par repartition est une escroquerie car il ne laisse aucune liberte a chacun d'en choisir un par capitalisation, EDF est une escroquerie, mon fournisseur d'eau, ...
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
talon
Barnabe wrote:
Michel Talon a écrit :
Bien entendu, ce modèle que tu es en train de défendre, bec et ongles, tu l'appelles "libre" sans la moindre hésitation ...
Je crois que vous êtes parvenu à démontrer que la GPL tend à priver les développeurs d'une liberté : celle de violer la GPL.
Je ne parviens pas à comprendre ce que vous lui reprochez d'autre.
Rien. Il s'agit bien de la formule célèbre: "Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté", formule qui a justifié la Terreur.
--
Michel TALON
Barnabe <moi@monsite.org> wrote:
Michel Talon a écrit :
Bien entendu, ce modèle que tu es en train de défendre, bec et ongles,
tu l'appelles "libre" sans la moindre hésitation ...
Je crois que vous êtes parvenu à démontrer que la GPL tend à priver
les développeurs d'une liberté : celle de violer la GPL.
Je ne parviens pas à comprendre ce que vous lui reprochez d'autre.
Rien. Il s'agit bien de la formule célèbre: "Il n'y a pas de liberté
pour les ennemis de la liberté", formule qui a justifié la Terreur.
Bien entendu, ce modèle que tu es en train de défendre, bec et ongles, tu l'appelles "libre" sans la moindre hésitation ...
Je crois que vous êtes parvenu à démontrer que la GPL tend à priver les développeurs d'une liberté : celle de violer la GPL.
Je ne parviens pas à comprendre ce que vous lui reprochez d'autre.
Rien. Il s'agit bien de la formule célèbre: "Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté", formule qui a justifié la Terreur.
--
Michel TALON
Emmanuel Florac
Dans article , disait...
Quelle idée aussi de ne pas utiliser un véritable éditeur ;-)
Qu'est ce qu'il a mon éditeur, il te plait pas mon éditeur? Mais j'ai tricoté à la main des montagnes de macros pour mon éditeur, et ça fait des années que je l'utilise...
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <87y8vlil7x.fsf@belledonne.chartreuse.fr>,
p.karatchentzeff@free.fr disait...
Quelle idée aussi de ne pas utiliser un véritable éditeur ;-)
Qu'est ce qu'il a mon éditeur, il te plait pas mon éditeur? Mais j'ai
tricoté à la main des montagnes de macros pour mon éditeur, et ça fait
des années que je l'utilise...
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Quelle idée aussi de ne pas utiliser un véritable éditeur ;-)
Qu'est ce qu'il a mon éditeur, il te plait pas mon éditeur? Mais j'ai tricoté à la main des montagnes de macros pour mon éditeur, et ça fait des années que je l'utilise...
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Emmanuel Florac
Dans article <bmn0ij$94l$, disait...
[...] Et bien la GPL, plus modestement, sans prendre trop de risque, c'est un peu la même chose.
C'est ce que tu crois.
Non, c'est même la différence essentielle entre la GPL et la X/BSD.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <bmn0ij$94l$1@news-reader3.wanadoo.fr>,
manuel.leclerc@alussinan.org disait...
[...] Et bien la GPL, plus modestement, sans prendre trop de
risque, c'est un peu la même chose.
C'est ce que tu crois.
Non, c'est même la différence essentielle entre la GPL et la X/BSD.
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Non. On a parfaitement le droit de faire un programme qui ne marche pas.
On a parfaitement le droit de prendre les gens pour des cons, aussi. Mais on ne peut pas s'attendre à ce que ça marche à chaque fois.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Emmanuel Florac
Dans article <bmlulo$2m8n$, disait...
Ca n'a pas échappé aux gens de SCO qui argumentent en disant que SGI n'avait pas le droit de faire des modifications mineures à XFS (en fait de le porter sur Linux) pour le faire échapper à son statut de produit dérivé, diminuant ainsi la valeur de Unix sous toutes ses variantes.
Je vois... Ca va néammoins nettement plus loin que le débat readline. La FSF n'attaque pas les gens qui font des alternatives propriétaires aux softs GNU.
Tu noteras qu'ils mentionnent l'existence d'une perte de valeur pour justifier l'action en justice. En fait tout ce texte de SCO est extraordinairement subtil, tu devrais le relire encore un coup :-)
Je me doute qu'ils se sont lancés avec un minimum de billes quand même. EN attendant je ne pense pas que les dirigeants de SCO pensent s'en sortir; ils ont acheté des actions au plus bas (ou se sont distribué des options, ou les deux), ont fait explosé le cours avec leurs petites histoires, ont revendu à tour de bras... Ils vont simplement continuer vaille que vaille à se faire du pognon sur le dos de SCO, jusqu'à ce que mort s'ensuive.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <bmlulo$2m8n$2@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
talon@lpthe.jussieu.fr disait...
Ca n'a pas échappé aux gens de SCO qui argumentent en
disant que SGI n'avait pas le droit de faire des modifications mineures
à XFS (en fait de le porter sur Linux) pour le faire échapper à son
statut de produit dérivé, diminuant ainsi la valeur de Unix sous toutes
ses variantes.
Je vois... Ca va néammoins nettement plus loin que le débat readline. La
FSF n'attaque pas les gens qui font des alternatives propriétaires aux
softs GNU.
Tu noteras qu'ils mentionnent l'existence d'une perte de
valeur pour justifier l'action en justice. En fait tout ce texte de SCO
est extraordinairement subtil, tu devrais le relire encore un coup :-)
Je me doute qu'ils se sont lancés avec un minimum de billes quand même.
EN attendant je ne pense pas que les dirigeants de SCO pensent s'en
sortir; ils ont acheté des actions au plus bas (ou se sont distribué des
options, ou les deux), ont fait explosé le cours avec leurs petites
histoires, ont revendu à tour de bras... Ils vont simplement continuer
vaille que vaille à se faire du pognon sur le dos de SCO, jusqu'à ce que
mort s'ensuive.
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Ca n'a pas échappé aux gens de SCO qui argumentent en disant que SGI n'avait pas le droit de faire des modifications mineures à XFS (en fait de le porter sur Linux) pour le faire échapper à son statut de produit dérivé, diminuant ainsi la valeur de Unix sous toutes ses variantes.
Je vois... Ca va néammoins nettement plus loin que le débat readline. La FSF n'attaque pas les gens qui font des alternatives propriétaires aux softs GNU.
Tu noteras qu'ils mentionnent l'existence d'une perte de valeur pour justifier l'action en justice. En fait tout ce texte de SCO est extraordinairement subtil, tu devrais le relire encore un coup :-)
Je me doute qu'ils se sont lancés avec un minimum de billes quand même. EN attendant je ne pense pas que les dirigeants de SCO pensent s'en sortir; ils ont acheté des actions au plus bas (ou se sont distribué des options, ou les deux), ont fait explosé le cours avec leurs petites histoires, ont revendu à tour de bras... Ils vont simplement continuer vaille que vaille à se faire du pognon sur le dos de SCO, jusqu'à ce que mort s'ensuive.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Patrice Karatchentzeff
Emmanuel Florac writes:
Dans article , disait...
Quelle idée aussi de ne pas utiliser un véritable éditeur ;-)
Qu'est ce qu'il a mon éditeur, il te plait pas mon éditeur? Mais j'ai tricoté à la main des montagnes de macros pour mon éditeur, et ça fait des années que je l'utilise...
Dans article <87y8vlil7x.fsf@belledonne.chartreuse.fr>,
p.karatchentzeff@free.fr disait...
Quelle idée aussi de ne pas utiliser un véritable éditeur ;-)
Qu'est ce qu'il a mon éditeur, il te plait pas mon éditeur? Mais j'ai
tricoté à la main des montagnes de macros pour mon éditeur, et ça fait
des années que je l'utilise...
Quelle idée aussi de ne pas utiliser un véritable éditeur ;-)
Qu'est ce qu'il a mon éditeur, il te plait pas mon éditeur? Mais j'ai tricoté à la main des montagnes de macros pour mon éditeur, et ça fait des années que je l'utilise...