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Développement RAW ou traitement TIFF ?

139 réponses
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kryll
Bonjour,

Soit une photo quelconque prise en RAW sur un APN, puis transferée sur
mon ordi préféré.

Y'a t-il une grosse différence entre
- Enregistrer la photo telle quelle (sans traitement) en TIFF, puis la
retoucher dans photoshop ou équivalent (Niveaux, courbes, blancs...)
- Effectuer les traitements dans le logiciel livré avec l'appareil, et
enregistrer ensuite en TIFF pour d'éventuelles autres retouches plus
fines.

Autrement dit, y'a-t-il une perte d'information en passant du RAW au
TIFF sans traitement ?

Merci de vos éclairages

--
kryll

10 réponses

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anneleguennec
khedron wrote:

mais vous ! Pourquoi fréquentez vous ce forum de discussions ?
20 ans en 1968 dites vous ! vous avez donc appris le dialogue, Bd St
germain, au son de la matraque ! ceci explique cela.


Boulevard Saint Michel, plutôt, ou rue Gay Lussac.
Je n'avais pas 20 ans en 68 :=))

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Gabriel
Bonjour,

Pour ma part, je considère le raw comme un négatif, avec toute les
potentialitées du capteur. Le reste, c'est du développement, que ce soit du
tiff, du jpeg, du bmp ou tout autre format. Le tiff a pour avantage d'avoir
une compression non destructive, et qu'en le décompressant, on retrouve la
même image que lors de l'enregistrement.
En pratique, cela dépend de l'usage, pour de la publication web ou des
images souvenirs, on peut se contenter du jpeg, Si on veut travailler ses
photos avec la meilleure base possible, c'est le raw qu'il faut utiliser. Et
après, on enregistre en jpeg plus ou moins compressé et retaillé suivant le
besoin.
Le gros avantage du numérique est de pouvoir refaire exactement le même
développement si on le veux, ou pas... et de perdre son temps à déboucher
une zone sombre qui sera à peine visible sur le tirage final :) Ha, les
joies du crop 100%...

Cdlt, Gabriel.
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jpw
"Gabriel" a écrit dans le message de news:
fusknc$g6q$
Bonjour,

Pour ma part, je considère le raw comme un négatif, avec toute les
potentialitées du capteur. Le reste, c'est du développement, que ce soit
du tiff, du jpeg, du bmp ou tout autre format. Le tiff a pour avantage
d'avoir une compression non destructive, et qu'en le décompressant, on
retrouve la même image que lors de l'enregistrement.


vous avez totalement raison, et ça a été répété 1000 fois sur ce forum
ce qui a été clairement auus discuté c'est la totale inutilité du tiff
en fait ce qui est utile c'est :
1°) le format d'origine (raw ou jpeg) les systèmes permettant de
photographier en tiff
permettent de photographier en raw et il est préférable de photographoer en
raw

2°) le format final qui est le jpeg le tiff ne servant strictement à rien de
plus que le jpeg ici

3°) le format intérmédiaire dans quelques rares cas complexes de retouches
(calques multiples détourages etc....) et dans ce cas c'est le format natif
du logiciel de retouche
qui est la meilleure solution.

jpw





--
J'avais 20ans en 1968
http://20ansen68.com

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Jean-Pierre Roche

pour la Nième fois sur ce ng, tu devrais consulter.


et des références sur ce que tu avances ? on les attend
toujours...

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

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Jean-Claude Ghislain

Tout fichier enregistré sur un support informatique n'est jamais qu'un
fichier de données. Si tu demandes à un éditeur hexa d'afficher un
.tiff ou un .jpeg, il n'interprètera pas ça comme une image mais comme
une suite d'octets.


Si tu pars dans cette direction, tout fichier informatique est binaire
et donc, tout fichier, que ce soit la recette de cuisine, le MP3 à la
mode ou la photo de Titine, n'est jamais qu'une suite de 1 et de 0. Bien
que je puisse faire de l'art ASCII avec ma recette de cuisine, on ne
peut pas dire que cela donnera vraiment une photo. Il y a donc des
différences de contenu entre les fichiers, même si les bases du codage
sont communes à tous.

Rappelons un peu ce qu'est un Raw. L'écrasante majorité des APN utilise
un capteur monochrome recouvert d'une matrice de Bayer, ce qui donne ce
genre d'image :
http://cjoint.com/?ezqbuQ77Q0

Ce n'est qu'une suite de points monochromes dont l'intensité est
variable et modulée par la luminosité du sujet et les différentes
transparences de la matrice de Bayer. C'est un brut de capteur, un Raw
d'APN (à ne pas confondre avec d'autres formats Raw que l'on trouve en
musique et en imagerie). Nous avons notre Raw, mais il faut bien
admettre que ces données sont assez peu compréhensibles par un oeil
humain, même si on peut déjà un peu distinguer le sujet.

Après ce ne sont que déductions et interprétations, la première
déduction c'est tenter de retrouver la couleur des points à partir des
différent niveaux de gris, le principe de base est le même que le
Technicolor Trichrome des années 1930, trois sources noir et blanc
captées au travers de filtres rouge, vert et bleu. Mais ici, au lieu
d'avoir trois pellicules ou trois capteurs comme dans les tri-ccd, on
n'a qu'un capteur et la matrice de Bayer, ce qui complique les calculs
et fait perdre de la définition. Voici la première étape, la mise en
concordance des niveaux d'intensité mesurés avec la matrice de Bayer
dont on connait évidemment la structure :
http://cjoint.com/?ezruksQRws

Si vous voulez vous amuser à expérimenter les différentes étapes de la
"dérawtisation" vous pouvez installer le Bayer Demonstrator :
http://www.theimagingsource.com/fr/downloads/files/bayerdemonstrator.zip

Ou un peu de technique :
http://www.theimagingsource.com/fr/resources/whitepapers/download/howcolcamswp.fr.pdf

--
JCG

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Jean-Claude Ghislain

tu ne penses quand même pas à un grapheux ??
moi je n'en connais aucun qui utilise JPG comme format de travail.


Tu oublies peut-être les imprimeurs et les photograveurs (si, si, il en
reste un ou deux) qui demandent de l'EPS ... compressé JPEG.

--
JCG

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jpw
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de
news: fusn95$s1u$

Tout fichier enregistré sur un support informatique n'est jamais qu'un
fichier de données. Si tu demandes à un éditeur hexa d'afficher un
.tiff ou un .jpeg, il n'interprètera pas ça comme une image mais comme
une suite d'octets.


Si tu pars dans cette direction, tout fichier informatique est binaire
et donc, tout fichier, que ce soit la recette de cuisine, le MP3 à la
mode ou la photo de Titine, n'est jamais qu'une suite de 1 et de 0. Bien
que je puisse faire de l'art ASCII avec ma recette de cuisine, on ne
peut pas dire que cela donnera vraiment une photo. Il y a donc des
différences de contenu entre les fichiers, même si les bases du codage
sont communes à tous.

Rappelons un peu ce qu'est un Raw. L'écrasante majorité des APN utilise
un capteur monochrome recouvert d'une matrice de Bayer, ce qui donne ce
genre d'image :
http://cjoint.com/?ezqbuQ77Q0

Ce n'est qu'une suite de points monochromes dont l'intensité est
variable et modulée par la luminosité du sujet et les différentes
transparences de la matrice de Bayer. C'est un brut de capteur, un Raw
d'APN (à ne pas confondre avec d'autres formats Raw que l'on trouve en
musique et en imagerie). Nous avons notre Raw, mais il faut bien
admettre que ces données sont assez peu compréhensibles par un oeil
humain, même si on peut déjà un peu distinguer le sujet.

Après ce ne sont que déductions et interprétations, la première
déduction c'est tenter de retrouver la couleur des points à partir des
différent niveaux de gris, le principe de base est le même que le
Technicolor Trichrome des années 1930, trois sources noir et blanc
captées au travers de filtres rouge, vert et bleu. Mais ici, au lieu
d'avoir trois pellicules ou trois capteurs comme dans les tri-ccd, on
n'a qu'un capteur et la matrice de Bayer, ce qui complique les calculs
et fait perdre de la définition. Voici la première étape, la mise en
concordance des niveaux d'intensité mesurés avec la matrice de Bayer dont
on connait évidemment la structure :
http://cjoint.com/?ezruksQRws

Si vous voulez vous amuser à expérimenter les différentes étapes de la
"dérawtisation" vous pouvez installer le Bayer Demonstrator :
http://www.theimagingsource.com/fr/downloads/files/bayerdemonstrator.zip

Ou un peu de technique :
http://www.theimagingsource.com/fr/resources/whitepapers/download/howcolcamswp.fr.pdf

bravo et merci pour ces illustrations



jpw
--
J'avais 20ans en 1968
http://20ansen68.com


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Bour-Brown
jpw a écrit
( 48116b5c$0$24589$ )

je pense que la grande majorité des photographes de ce forum en ont rien à
foutre de la recherche fondamentale


Oui, et alors ?


et que la discusion en cours tient de la recherche fondamentale
et pas du tout à des fins d'utilisation pratique


Si ça te gêne tu zappes, pas la peine de taper sur tout ce qui dépasse.

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Bour-Brown
Jean-Pierre Roche a écrit
( furstf$1n66$ )

Non.


Ah bon.


Il existe des différences marginales


Faudrait savoir, il y a des différences ou il n'y en a pas ?


Ces différences sont assez faibles pour être négligeables.


Ben voyons.


Tout dans une image jpeg est déterminé au départ


Ah, c'est sûr que si on décrète que les différences sont négligeables, on
peut très bien écrire ensuite que «tout» est parfaitement déterminé.


A part prouver que tu lis peu


Ça tu n'en sais rien, et de toute façon c'est en trop.

Tu prends une image très dégradée car très compressée et de taille réduite
et tu moulines : évidemment les variantes s'étalent sur un
spectre assez large. Ce n'est pas le cas avec une image de haute qualité.


Et je vais même te dire, si tu prends une image pas dégradée du tout, donc
sans aucune compression du tout, eh bien il n'y a plus de variantes du tout.

Bravo, il fallait que cela soit dit.

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Bour-Brown
Charles VASSALLO a écrit
( 481180f7$0$864$ )

Parce que ta culture scientifique n'est pas suffisante.


Ça doit être ça. Un peu comme la culture de l'image...