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De la différence entre bonne lumière et bonne exposition

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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Voilà, c'est pour GR.
Quand il m'avait demandé de montrer la différence (pour lui : photo
correctement exposée = bonne lumière) je n'avais pas d'exemple sous la
main, car je jette ce qui est moche.
Je revient des Utopiales de Nantes, où j'ai promené un SB800 d'emprunt
sous les néons et autres horreurs.
J'ai à peu près 800 photos à trier, correctement exposées dans
l'ensemble (je sousexpose un peu, c'est plus facile à traiter ensuite :
pas de bouché, pas de brûlé ) et presque toutes moches. Celles qui sont
"acceptables" n'ont pas pour autant ce que j'appellerais une belle lumière.
Ni comme qualité de répartition, ni comme couleur. Pour la couleur, je
vais travailler d'arrache pied...
Of course j'ai balancé vers le plafond (quand il y en avait un
disponible), j'ai tenté différentes proportions entre lumière d'ambiance
et flash, différentes sensibilités.
J'avais prévu le déport, mais je n'ai pas reçu mes accessoires à temps.
D'ailleurs, dans la foule....

Noëlle Adam

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Ghost-Rider
Le 11/11/2013 18:30, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Le 10/11/13 22:12, Ghost-Rider a écrit :

Donc, si je comprends bien, c'est la vitesse la lus élevée qui prime
pour figer le mouvement ?



Oui.



Whâââ !! j'ai enfin compris un truc ! Et pas simple en plus !

C'est celle de la durée de l'éclair du flash pour les vitesses
jusqu'a la synchro flash mais si la lumière ambiante est relativement
forte (en proportion BL) et si la durée d'obturation est lente, il y a
des risques de fantômes et de bougé sur l'image.



Les fantômes ne me dérangent pas. On est copains.

C'est celle de l'obturation boitier pour les vitesses plus élevées que
la vitesse synchro flash maxi si le flash comporte un mode haute vitesse
FP ( c'est une accumulation de micro-éclairs).

Pour figer les ailes des mouches par exemple, mais est-ce souhaitable ?



À toi de voir.

En figeant les ailes, on perd l’intérêt de leur mouvement, non ?



On peut aussi utiliser des vitesses où les antennes gigoteuses sont
nettes. D'autres personnes peuvent s’intéresser à d'autres types de
mouvement figés. La chute des gouttes, une pomme flottant au dessus du
crâne de Newton, l'explosion d'un ballon de flotte, les mouvements de
sport.



Que du bonheur !

On a comme qui dirait une mouche immobile suspendue en l'air.



Ton flash ne fait pas de haute vitesse, donc figer le mouvement n'est
pas interessant :)



Tu veux dire, inadapté.

À ta place j'aurais certainement choisi un flash
ayant ce mode. Je suppose que tu as un mode strobo sur ton flash et ça,
ça m'épates que tu n'aie pas eu la curiosité d'essayer sur tes bestiaux,
pour montrer les petits mouvements au décollage. Batteries chargées à
fond, iso assez élévés ça peut le faire.



Et non, je n'ai pas de mode strobo sur mon SB 400 (lis donc le manuel au
lieu de le supposer), et oui, je l'ai choisi en dépit de cela car pour
moi, c'est le poids qui importait avant tout. C'est un flash dédié aux
mouches et autres araignées.

Je ne sais pas s'il y a des appareils photos modernes qui permettent de
faire de l'open flash automatiquement (en fermant l'obtu quand le plein
de lumière est fait). le résultat était souvent assez chouette...
Je n'ai pas pratiqué mais je suis certaine que certains ici l'ont fait.



Explique STP. L'open flash désigne traditionnellement une méthode
consistant justement à ouvrir l'obturateur, à déclencher le flash à la
main une ou plusieurs fois, puis à fermer l'obturateur à la main ou au
terme d'une durée fixée sur l'appareil et non en fonction d'un
éclairement reçu.
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Ghost-Rider
Le 12/11/2013 02:29, René a écrit :

"Ghost-Rider" a écrit dans le message de groupe de discussion :

Pour figer les ailes des mouches par exemple, mais est-ce souhaitable ?



Selon les plus sérieuses études scientifiques le mouvement des ailes
chez la mouche ont un effet anti gravité. Si les ailes sont figées, la
mouche tombe, mais heureusement les blessures lors d"une telle chute
sont rares et peu sévères.



Les ailes ont un effet anti-gravitationnel ? N'importe quoi ! Einstein
doit se retourner dans sa tombe.
Sources ?
Et si les éléphants sont incapables de se relever après une chute de
quelques mètres, il est absolument évident que ce sera encore pire pour
les mouches qui sont beaucoup moins costaudes.

En figeant les ailes, on perd l’intérêt de leur mouvement, non ?



Oui, mais si les ailes se figent alors que la mouche est dans votre
assiette, votre intérêt augmente brusquement provocant chez vous un
geste instinctif et rapide de la main qui risque de renverser votre
verre de vin et de tacher la nappe.



Que la mouche vibre des ailes ou pas, c'est strictement la même chose
puisque l'effet anti-gravitationnel n'est qu'une légende de certaines
provinces reculées du nouveau monde.

On a comme qui dirait une mouche immobile suspendue en l'air.



C'est la situation recherchée par les moins bons tireurs du far west;
les autres savent couper les ailes d’une mouche en vol sans la toucher
au corps.



Je n'ai pas d’exemple de mouche figée en l'air mais j'ai un exemple de
coccinelle dans la même situation et mutatis mutandis, on peut en tirer
les mêmes conclusions.
http://cjoint.com/13nv/CKmlrmKGDZn_d7000_08476_1.jpg
Et on voit bien qu'il est absolument impossible de couper les ailes de
la coccinelle sans toucher son corps.
On voit là l'intérêt de la photo scientifique pour démolir les légendes
urbaines du far-west profond.
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Ghost-Rider
Le 12/11/2013 02:45, René a écrit :

"Ghost-Rider" a écrit dans le message de groupe de discussion :

Très bien, mais que nous enseignent ces photos ?



Qu'il n'avait pas remarqué que son robinet fuit. Maintenant il veut
savoir quoi faire. ;-)





Oui, mais il fuit à l'horizontale, c'est moins grave, le voisin du
dessous n'aura pas de dégâts à son plafond.



Remarque très pertinente. Je te félicite.



Merci, mais c'est dangereux d'être trop lucide, parfois ou de le montrer.
Je regrette d'avoir répondu, je suis coincé maintenant.

Afin d'être aussi pertinent (mais je pense : "plus pertinent que toi")
je m'interroge sur la vitesse du fluide qui dans ce déplacement
horizontal ne subit plus l'effet de la gravité pour s'accélérer. Sa
vitesse d'écoulement est donc moindre et ainsi la vitesse de l'éclair
pour en figer le mouvement peut aussi être moindre.
Au final rien ne s'oppose à ce que nous nous trouvions en face d'un
phénomène de gouttes statiques et de supercherie photographique. Sans
vouloir accuser personne, moi je n'y étais pas, je n'ai rien vu. Penser
en ce que vous voulez... mais ...



Attention, tu vas très loin dans tes allusions, trop loin même en
parlant d'éventuelle supercherie. Souviens-toi de Galilée, obligé de se
rétracter. N'oublie pas que le publicateur de ces photos est un
Maréchal qui a le bras long.
On va donc mettre tes élucubrations sur le compte d'un cerveau malade.
Il vaut mieux passer le reste de sa vie en hôpital psychiatrique que
dans un camp en Sibérie trans-équatoriale.
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Ghost-Rider
Le 12/11/2013 05:41, René a écrit :

Évidemment parce qu'il n'y a pas de logique, seulement une série de
faits (mesurés et choisis?) illustrés par un abaque bien illustré page
426 du manuel du D700. En haut l'intensité lumineuse en IL, en bas la
vitesse et en ordonnée l'ouverture; dans tout cela la courbe qui
détermine les choix prévisibles que fera l'apn en mode P.



Voilà l’abaque :
http://cjoint.com/13nv/CKml0PATZih_capture_plein_ecran_12112013_114959.jpg
Il est parfaitement clair.

Pour
s'apercevoir des changements de vitesses, qui parfois varie du 1/60, il
faut changer de luminosité. Cet abaque décrit pourtant bien l'algo de
Nikon mais personne jusqu'ici ne s'est intéressé à cette variable
fondamentale à la question. Les tests de chacun sont restés dans un
univers clos où la luminosité varie peu ou pas.

Quand j'ai fais des tests dans ma petite pièce de travail j'ai visé
parfois un coin sombre, parfois en partie l'écran de mon ordi. La
vitesse est passé de 1/60 à 1/80, ( c'est peu) l'ouverture a aussi
varié, et aussi l'intensité du flash mais je ne saurais dire de combien
(une variable dont on ne connais jamais la valeur)

Pour faire une critique plus pertinente et plus scientifique il faudrait
partir de la reproduction de cet abaque puis montrer les variations
selon des IL différents et mesurés. Je n'ai jamais vu de tels essais et
personnellement je juge inutile de s'y mettre, cet abaque me paraissant
amplement suffisant.
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Ghost-Rider
Le 12/11/2013 07:45, René a écrit :

Important : ce n'est pas le flash qui contrôle, c'est le boitier!
Le boitier "sait" quelle est la lumière ambiante et donc peut décider -
par exemple - d'ouvrir le diaphragme et de diminuer l'intensité du
flash. Comme tu aurais fais manuellement afin d'avoir un arrière plus
éclairé et l'effet du flash atténué.



Bon à rappeler car dans un autre message, Noëlle semble croire que la
cellule du flash influence la lumière qu'il émet. Ceci n'est pas vrai en
mode i-TTL ou TTL (TTL = through the lens).

Il n'y a pas de magie. Il faut seulement remarquer qu'il y a la lumière
existante d'une part et sur laquelle tu ne peux jouer et d'autre part la
source du flash que tu ajoutes. Ta seule possibilité est de balancer les
2 sources, existante et flash. En simplifié tu calcules pour le flash,
distance, GN, ouverture. Puis sachant que l'arrière est sombre tu
augmentes le temps d'exposition prévoyant que cela n'influencera pas
trop les zones "flashées". BL veut dire "balanced lighting" éclairage
balancée, c'est ce que permet de faire automatiquement le i-TTL BL



C'est bien ça. C'est la méthode manuelle qui est décrite, et que le
i-TTL ou TTL-BL automatise.

En somme nous avons 2 appareils qui ne parlent pas le même langage,
comme ton imprimante et ton logiciel de CAD, mais qui collaborent.



Et même, dans le cas du flash intégré ou du SB400, le flash est
complètement asservi à l'APN et les résultats, en i-TTL par
construction, sont impeccables (sauf mode spot, on sait pourquoi).
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jdanield
Le 12/11/2013 12:23, Ghost-Rider a écrit :

Et même, dans le cas du flash intégré ou du SB400, le flash est
complètement asservi à l'APN et les résultats, en i-TTL par
construction, sont impeccables (sauf mode spot, on sait pourquoi).




reste qu'actuellement le flash émet un (ou plusieurs) éclairs qui
répartissent la lumière dans le champ on ne sait pas trop comment
(lampe éclair longue, simili optique de Fresnel devant), mais
basiquement comme un cône dont le sommet est sur la lampe. Cet
éclairage ne permet donc pas d'éclairer le fond sans éclairer le
sujet. Ce n'est pas fatal. Outre les diodes multiples, on peut
imaginer un écran à cristaux liquides devant la lampe qui masquerait
plus ou moins le sujet

jdd
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 12/11/13 11:06, Ghost-Rider a écrit :

Explique STP. L'open flash désigne traditionnellement une méthode
consistant justement à ouvrir l'obturateur, à déclencher le flash à la
main une ou plusieurs fois, puis à fermer l'obturateur à la main ou au
terme d'une durée fixée sur l'appareil et non en fonction d'un
éclairement reçu.



Ça, c'est toujours possible actuellement.
Mais il y eu des appareils qui avaient une mesure accumulative, et ça
facilitait bien l'open flash au temps de l'argentique.
Du moins, c'est ce qu'il m'en souvient : je peux avoir mal compris la
raison qui faisait préférer un certain type d'appareil.
Dans une belle grotte (c'était les fous de spéleo qui faisaient ça)
tu ne peux pas allez te promener sur le plafond avec un flashmètre.
Et les diapos supportent mal les écarts d'exposition.
Je vais me renseigner plus en détail, je pense pouvoir retrouver la
piste d'un mordu.

Noëlle Adam
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 12/11/13 02:48, René a écrit :


"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" a écrit dans le message de groupe de
discussion : l5qvpi$jr4$


Sur les appareils historiques, la synchro flash était au 1/60 eme (et
j'ai des flashes de studio historiques aussi qui ne sont pas plus
nerveux).



Sur un flash de studio la durée de l'éclairs à plein pouvoir peut être
assez longues.

René



Oui. Et Claude Bonavolta m'a montré les références qui montrent que
l'éclair est (en général, pas sur les flashes de studio électroniques
haut de gamme modernes) plus long quand la puissance est partielle.
On a parlé ici des flashes Einstein et Alien Bees, je crois même que tu
avais les docs techniques. Ceux là sont très rapides.

Alors que les flashes cobras, c'est le contraire. Les éclairs faibles
sont plus courts.
En ne les utilisant pas à pleine puissance, on améliore le temps de
rech arge entre éclairs et on augmente le nombre d'éclairs possibles.

Seul Ken Rockwell fait la comparaison brute entre SB800 et SB600 avec le
nombre d'éclairs possibles à pleine puissance.
Il arrive a donner l'impression que le flash le plus puissant de deux
(SB800) l'est moins, puisque le nombre d'éclairs à sa puissance maximale
est plus faible que le nombre d'éclair à la puissance maximale de
l'autre (SB600). Sa façon de présenter les choses est carrément drôle
sur ce coup là.

Le prix et l'encombrement sont des critères objectifs.
Les caractéristiques utiles sont variables selon les utilisateurs.
Le poids doit tenir compte de l'usage plus ou moins intensif que l'on
fait de son flash : il faut y ajouter le poids des jeux de piles de
rechange (ou celui des batteries externes).

Noëlle Adam
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 12/11/13 07:45, René a écrit :


Ouais.. sauf qu'il semble que tu étais dans un endroit où tu n'avais pas
vraiment le temps...


Encore moins le temps d'user d'un flasmètre (que je n'ai pas emporté,
j'en ai un mais dans un fond de tiroir et même pas sure que les piles
soient bonnes)
que je n'aurais eu le temps de jouer du carton.

https://nikoneurope-fr.custhelp.com/app/answers/detail/a_id/52978/related/1



Cette fiche est intéressante ; dans l'optique d'utilisation conjointe
d'un flash sur l'appareil avec un certain degré de TTL



Il n'y a pas de degré de TTL, c'est ou ce n'est pas TTL.



Il y a des version différentes de TTL qui utilisent des méthodes
différentes. TTL, i-TTL, TTL-BL.
Le mode TTL du flash autorise l'utilisation du mode spot, ce n'est pas
le cas du mode TTL-BL.

et d'un autre
flashe quelconque qui lui serait en manuel/esclave, posé quelque part
dans le décor, le système de mesure et calcul de lumière à l'avance
par des préflashes ne semble pas utilisable.



Oui et non; certains sujets sont traitables. Le flash manuel étant fixe
et considéré comme une source continue, imaginons le éclairer un fond de
scène.. Le SB 800 sur le boitier ou déporté, le flash du D700 alors
contrôleur. L'éclair du flash manuel étant constant il faudrait alors
baisser la puissance du SB800 par le contrôle approprié sur le boitier
laissant le i-ttl s'occuper du reste. Serait-ce utile dans un tel
contexte prédéfini?


Oui, complétement. J'aimerais beaucoup ça en fait, fournir la lumière
principale avec le flash manuel, et le complément de l'autre coté
automatiquement (ou le contraire).
Celà dit en déporté le mode A est peut-être plus approprié.

Par contre, je ne vois pas d'où ça sort les différentes options et
icônes mentionnées, je n'en voit trace ni dans les menus du boitier ni
dans les options du flash SB800. (qui n'est pas à moi : je teste ).



Les gros TTL, AA, GN etc se voient sur le flash; les petites icônes
probablement dans le lot des multiples symboles affichables sur les
boitiers.



Non, c'est bien ça qui est curieux.
Peut-être que ces symboles sont présents sur d'autres boitiers.

Noëlle Adam
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 12/11/13 12:23, Ghost-Rider a écrit :
Le 12/11/2013 07:45, René a écrit :

Important : ce n'est pas le flash qui contrôle, c'est le boitier!
Le boitier "sait" quelle est la lumière ambiante et donc peut décider -
par exemple - d'ouvrir le diaphragme et de diminuer l'intensité du
flash. Comme tu aurais fais manuellement afin d'avoir un arrière plus
éclairé et l'effet du flash atténué.



Bon à rappeler car dans un autre message, Noëlle semble croire que la
cellule du flash influence la lumière qu'il émet. Ceci n'est pas vrai en
mode i-TTL ou TTL (TTL = through the lens).



Ok, valable seulement en mode A du flash.

Je renonce pour le moment à saisir pourquoi les modes programme,
priorité ouverture et priorité vitesse me bloquent tous à une vitesse
déterminée (et trop basse, en plus) quand un flash est activé sur
l'appareil.
Seul le mode M de l'appareil est utilisable avec le flash en somme.

Noëlle Adam