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Eh oui, l'argentique existe toujours !

135 réponses
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LeLapin
Lors de la manif d'hier, un photographe (amateur) pr=C3=A9c=C3=A9dait la ma=
nif
avec les journalistes et les autres photographes. Je lui vois autour du
cou un superbe, tr=C3=A8s design, bo=C3=AEtier =C3=A0 vis=C3=A9e reflex mai=
s objectif
non amovible (a bisto de nas un truc genre 35-135).

Mais de temps en temps, il levait une main avec un smartphone pour,
semblait-il, filmer un peu. Je lui demande si son appareil n'avait pas
de vid=C3=A9o, et il me r=C3=A9pond que c'est un argentique. :D

Je n'ai pas eu le r=C3=A9flex(e) de voir marque et mod=C3=A8le (on =C3=A9ta=
it un peu
speed=C3=A9s, surtout sous le cagnard) mais comme je risque de le revoir
r=C3=A9guli=C3=A8rement, je vous ferai un petit topo sur un jeune (=C3=A0 l=
'aune du ng
frc ainsi qu'=C3=A0 la mienne en tous cas) qui a choisi l'argentique pour
s'exprimer.

Et vous, vous l'utilisez encore ? Pour faire quoi ?

10 réponses

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Solanar
palmer avait écrit le 22/07/2013 :
Le 22/07/2013 11:18, Ferdinand Marechal a écrit :

"palmer" a écrit dans le message de
news:ksinov$t0u$
Le 21/07/2013 18:21, Marshal Here We Come a écrit :

"Jean-Pierre Roche" a écrit dans le message de
news:ksh1c8$l1v$
Le 21/07/2013 17:54, LeLapin a écrit :

Que la courbe de réponse des halogénures d'argent est continue déjà.
S'il y a une subtilité supplémentaire, elle m'avait échappé il y a 30
ans ! :D



Ben... Continue peut-être mais droite pas du tout.



Même que ça s'appelle effet Schwarzschild ou écart à la loi de
réciprocité.


http://p5.storage.canalblog.com/56/97/806369/62109545.jpg

La page entière, bien faite et interessante.

http://rayonsdecoulhdr.canalblog.com/archives/2011/02/05/20312208.html



N'importe quoi : faire semblant de savoir de quoi on parle avec des
morts savants.



Des morts savants, les cimetières en sont plein.


Le schwartchild servait uniquement à compenser un diaphragme fermé par
un diaph. plus ouvert en cas de grand tirage du soufflet sur une
chambre par exemple. Rien à voir avec une variation de courbe juste
trop basse en cas de sous-exposition.



On sait pas trop vers qui est dirigée cette attaque, pourriez vous
préciser ?




Pas d'attaques de ma part en tout cas, juste l'affirmation d'une longue
pratique en analogique en studio, lorsque les temps de pose étaient trop
long, les soufflets trop tirés ou en macro ou parfois en extérieur avec de
longues focales et faible éclairage .
Maintenant plus facile en raw avec des post corrections, des stabilisateurs
optiques et récemment des capacités de sensibilité très élevées en ISO.
l'informatique fait les corrections toute seule. En studio, c'était la règle
Graphoplex à portée de la main...




Ca me rappelle ma belle règle à calcul en bambou de mes débuts en BE...
Détrônée par le plastique de graphoplex... mais elle avait un
glissement inégalé..

--



Etre libre c'est n'avoir rien à perdre
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palmer
Le 22/07/2013 11:18, Ferdinand Marechal a écrit :

"palmer" a écrit dans le message de
news:ksinov$t0u$
Le 21/07/2013 18:21, Marshal Here We Come a écrit :

"Jean-Pierre Roche" a écrit dans le messag e de
news:ksh1c8$l1v$
Le 21/07/2013 17:54, LeLapin a écrit :

Que la courbe de réponse des halogénures d'argent est continue d éjà.
S'il y a une subtilité supplémentaire, elle m'avait échappé il y a 30
ans ! :D



Ben... Continue peut-être mais droite pas du tout.



Même que ça s'appelle effet Schwarzschild ou écart à la loi de
réciprocité.


http://p5.storage.canalblog.com/56/97/806369/62109545.jpg

La page entière, bien faite et interessante.

http://rayonsdecoulhdr.canalblog.com/archives/2011/02/05/20312208.html



N'importe quoi : faire semblant de savoir de quoi on parle avec des
morts savants.



Des morts savants, les cimetières en sont plein.


Le schwartchild servait uniquement à compenser un diaphragme fermé par
un diaph. plus ouvert en cas de grand tirage du soufflet sur une
chambre par exemple. Rien à voir avec une variation de courbe juste
trop basse en cas de sous-exposition.



On sait pas trop vers qui est dirigée cette attaque, pourriez vous
préciser ?




Pas d'attaques de ma part en tout cas, juste l'affirmation d'une longue
pratique en analogique en studio, lorsque les temps de pose étaient tro p
long, les soufflets trop tirés ou en macro ou parfois en extérieur av ec
de longues focales et faible éclairage .
Maintenant plus facile en raw avec des post corrections, des
stabilisateurs optiques et récemment des capacités de sensibilité t rès
élevées en ISO. l'informatique fait les corrections toute seule. En
studio, c'était la règle Graphoplex à portée de la main...


Faites l'amour... pas la guerre ;-)
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palmer
Le 22/07/2013 11:09, Claudio Bonavolta a écrit :
Le lundi 22 juillet 2013 09:36:54 UTC+2, palmer a écrit :
Je ne vois pas l'intérêt de ce débat. Pour autant que je me souv ienne,
le contrôle des films en NB argentique par un densitomètre Macbeth
haut de gamme, donnaient pour l'essentiel une courbe continue en S et
pas "en cloche").



J'ai l'impression qu'on mélange plusieurs courbes ici ...
LeLapin parlait de la courbe de réponse spectrale d'un film N/B (ou c ouleur), soit comment il réagit aux différentes couleurs de la lumiè re.
http://www.ilfordphoto.com/Webfiles/2010712125850702.pdf
Milieu de page 1, "Spectral sensitivity".

Ta courbe en "S" est une courbe densitométrique, soit, le lien entre la densité présente sur le film et l'exposition qui l'a provoquée ( en lumière blanche en général).
http://www.ilfordphoto.com/Webfiles/2010712125850702.pdf
Fin de page 4, "Characteristic curve".

Lorsque ce n'était pas le cas (courbes en baïonnette
par exemple à partir de négatifs ou de pellicules très anciennes et pas
développées),la progression et l'étagement de la gamme des gris devenait
anormale due paraît-il à l'évolution de certaines gélatines an imales.



Hmmm ...
Tu m'expliques comment on voit la courbe en baïonnette d'une pellicul e "pas développée" ?


Je n'ai pas dit "pellicule pas développée", mais "vieille pellicule "
passée au densito après développement qui montre ce type de courbe. ..
A l'époque des labos comme Picto. vous suggèraient d'éviter de ga rder
des images exposées et pas développée pendant des mois ou encore de
veiller pour la couleur à développer au plus vite après conservatio n au
frais...idem pour les pellicules non exposées stockées en frigo.

J'ai par contre vu des expositions de photos argentiques scannées po ur
des tirages en grand format dans mon coin avec de bons prestataires su r
jet d'encre, où certains gris se perdaient dans la nature.



En expos, j'ai vu du bon et du moins bon dans les deux technologies ...

Pour la couleur, on a de meilleurs résultats en numérique avec de bons
appareils, car si l'argentique couleur était globalement maîtrisé par
les fabricants, le développement complexe ou les irrégularités d e
coulage des couches pouvait rendre la chose aléatoire au début en tout
cas jusqu'aux années 60.



Parler des meilleurs résultats du numérique en mentionnant des prob lèmes de coulage en argentique jusque dans les ***années 60***, faut quand même le faire ...

Claudio Bonavolta
www.bonavolta.ch

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palmer
Le 22/07/2013 15:20, palmer a écrit :
Le 22/07/2013 11:09, Claudio Bonavolta a écrit :
Le lundi 22 juillet 2013 09:36:54 UTC+2, palmer a écrit :


Parler des meilleurs résultats du numérique en mentionnant des
problèmes de coulage en argentique jusque dans les ***années 60*** ,
faut quand même le faire ...

Claudio Bonavolta
www.bonavolta.ch





Parce que tu n'as pas eu à le vivre, quand, pour des questions de
délai une agence de pub internationale attendait ton tirage papier pour
présenter un projet de campagne au client, que tu n'y arrivais pas, et
qu'en plus Kodak répondait que c'était toi qui ne savait pas tirer, m ais
que la même firme avouait un an ou deux après qu'elle mettait sur le
marché des produits inutilisables...





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Jacques DASSIÉ
Il se trouve que Solanar a formulé :

Ca me rappelle ma belle règle à calcul en bambou de mes débuts en BE...
Détrônée par le plastique de graphoplex... mais elle avait un glissement
inégalé..



Mais oui, je l'ai toujours dans ma collection, en bambou plaqué ivoire
et son étui cuir, avec les Graphoplex, les petites Rietz, juste prévues
pour dépasser un peu de la pochette de la blouse blanche...

Puis les cercles calculateurs genre Felsenthal, avec leurs innombrables
spécialisations et leur emploi d'une seule main, si pratique !...

La première Rockwell à mémoire, l'increvable Texas TI 59 avec son
imprimante et ses modules spécialisés, pour finir avec la merveilleuse
petite Casio fx-7100, scientifique qui fait tout sous un volume
minuscule (que j'ai encore et qui fonctionne toujours parfaitement).

Je ne parle pas des petits ordis qui jouaient aussi le rôle de
calculatrice de poche. Je pense au Sharp PC Computer 1261, avec, pour
le bureau, son bloc imprimante/enregistreur à micro-cassettes. Ça avait
la taille de mon téléphone et c'était un véritable ordinateur, sur
lequel on programmait en Basic des choses parfois complexes, comme des
calculs astronomiques (qui tournent toujours en 2013, sur ce même
matériel).

De bien bons souvenirs.

--
Jacques DASSIÉ
http://archaero.com/
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LeLapin
Le Mon, 22 Jul 2013 21:25:01 -0400
René a écrit :



"René" a écrit dans le message de groupe de discussion :


> D'ailleurs la pellicule n&b ne contient-elle pas des filtres pour
> corriger et équilibrer la sensibilité aux différentes lo ngueurs
> d'ondes? Charles pourrait me corriger si je me trompe.

Ah ! Si j'avais terminé la lecture du fil ... Charles avait déj à dit
la même chose.

René




Sauf que ça me semble peu probable : cf. la courbe de réponse des
Ilford (sais plus laquelle) et Tri-X Pan dans le pdf qui a été do nné
ici. Et j'avais lu quelques papiers assez pointus sur ce genre
d'émulsions dans les 70s/80s et je ne me souviens pas quoi que ce soit
à ce propos.

Mais Charles a peut-être un papier sur ce sujet sous la main.
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Jean-Pierre Roche
Le 23/07/2013 08:05, LeLapin a écrit :

Sauf que ça me semble peu probable : cf. la courbe de réponse des
Ilford (sais plus laquelle) et Tri-X Pan dans le pdf qui a été donné
ici. Et j'avais lu quelques papiers assez pointus sur ce genre
d'émulsions dans les 70s/80s et je ne me souviens pas quoi que ce soit
à ce propos.

Mais Charles a peut-être un papier sur ce sujet sous la main.




Si tu veux te battre avec tout ça trouve un Glafkidès...


--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
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LeLapin
Le Tue, 23 Jul 2013 09:07:20 +0200
Jean-Pierre Roche a écrit :

Le 23/07/2013 08:05, LeLapin a écrit :

> Sauf que ça me semble peu probable : cf. la courbe de réponse des
> Ilford (sais plus laquelle) et Tri-X Pan dans le pdf qui a étà © donné
> ici. Et j'avais lu quelques papiers assez pointus sur ce genre
> d'émulsions dans les 70s/80s et je ne me souviens pas quoi que ce
> soit à ce propos.
>
> Mais Charles a peut-être un papier sur ce sujet sous la main.


Si tu veux te battre avec tout ça trouve un Glafkidès...



Je n'en ai pas sous la main. ;)

C'est pas "se battre" mais juste comprendre. Un négatif couleurs
fonctionne par un empilement de filtres et de couches d'iodure
d'argent. Là on comprend bien où se trouvent les filtres et comme nt ils
fonctionnent.

Sur un film n&b (époque 70s/80s, comme je le dis c'est l'époque o ù
j'avais lu ces infos) il s'agit d'une seule couche. Ça c'est une
certitude.

Donc je ne vois qu'une possibilité, mais je la trouve bâtarde, co ûteuse
et surtout possiblement pas très fiable : préparer trois (ou plus)
"lots" de cristaux d'iodure, y faire se déposer un colorant
quelconque, puis les mélanger avant de surfacer le substrat. Problà ¨me,
vu la taille d'un cristal (dans les 1M molécules si je sais lire), il
est hasardeux et compliqué de les surfacer correctement avec quoi que ce
soit.

Donc si comme il a été dit par deux personnes les émulsions n&b
comportent des filtres isolant les composantes, j'aimerais comprendre
comment c'est fait, ne serait-ce que pour ma culture personnelle, qui
ne se satisfait jamais des "c'est comme ça épicétou". :)
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Claudio Bonavolta
Le mardi 23 juillet 2013 08:05:32 UTC+2, LeLapin a écrit :
Et j'avais lu quelques papiers assez pointus sur ce genre
d'émulsions dans les 70s/80s et je ne me souviens pas quoi que ce soit
à ce propos.



Pas trouvé de papier complètement exhaustif mais l'extrait suivant expl ique le principe de fonctionnement des colorants de sensibilisation dans le s films N/B:
http://www.springerreference.com/docs/html/chapterdbid/310947.html
En gros, l'excitation du colorant par la lumière lui fait céder des é lectrons au cristal d'argent provoquant la création des quelques atomes d 'argent servant de "grain" de développement.
Ainsi, même si le cristal n'est pa sensible au rouge, le colorant "rouge" lui cède des électrons et provoque l'apparition d'une image latente po ur cette couleur.

Sur cet extrait Kodak:
http://www.kodak.com/US/en/corp/researchDevelopment/whatWeDo/technology/che mistry/silver.shtml
Ils précisent que les colorants sont appliqués sur la surface des crist aux d'argent.
J'imagine que cette façon de procéder est plus récente et qu'au déb ut on incorporait simplement les colorants dans la gélatine.

Un article qui explique une nouvelle voie de sensibilisation (et explique d u coup la voie traditionnelle):
http://125px.com/docs/misc/other/ja002274s.pdf
Bon, ben, on va les croire sur parole ...

Si tu es intéressé aux pellicules et à leur fabrication, le bouquin d 'un ancien de chez Kodak est très intéressant:
http://www.makingkodakfilm.com
Avec des photos des équipements et explication des processus qui devaient être classés "Secret-Défense" à l'apogée de l'ère argentique.
Et ça, par contre, c'est lisible par tout le monde.


Claudio Bonavolta
www.bonavolta.ch
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 21/07/13 13:05, LeLapin a écrit :

Ah oui, une question que je voulais poser.

En argentique, le n&b est techniquement très différent de la couleur
(les émulsions notamment). Mais en numérique, si j'ai bien compris, ce
n'est que de la couleur désaturée totalement, non ?


Non...On joue séparément sur les différentes couches comme si c'étaient
des filtres.
La liberté de traitement est bien plus grande.
En général, une simple désaturation ne donne qu'un NB sans grand interêt.


Donc, sans vraiment y avoir techniquement réfléchi, je me dis que ça ne
doit absolument pas donner les mêmes rendus !


On a le choix des rendus possibles, c'est très varié.
Il y a aussi des choix possibles en NB argentique, mais moins.

Par contre, une fois réalisé un bon fichier NB, le tirage numérique est
une autre aventure. À coté, un bon rendu couleur c'est quasiment de la
gnognotte pour débutant.

Noëlle Adam