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Est-ce ue violation de la GPL?

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Patrice
Bonjour tout le monde,

un quidam distribue depuis l'an 2000 un logiciel open-source sous licence
GPL et gratuite. Ce logiciel est pas mal, mais souffre de quelques bugs,
d'un certain manque de fonctionnalités et surtout d'un sérieux manque de
stabilité. Puis le quidam décide, un jour, de fonder une société et de
développer la suite de ce logiciel sous la forme d'une version "pro";
celle-ci , beaucoup plus aboutie et beaucoup plus stable que la précédente,
n'est plus distribuée sous licence GPL (seuls les binaires sont distribués
pour différentes plateformes, dont linux) et devient payante. Est-ce une
violation de la licence GPL?

Corollaire à ma question: est-ce que le quidam (ou la société) peut diffuser
les codes source du logiciel à titre gratuit et sous licence GPL, alors
qu'il distribue les binaires à titre payant (et donc pas GPL)?

Merci d'avance de vos réponses et bonne soirée,

PC

--
"Avec internet, on peut faire n'importe quoi. On peut empêcher ces sites
d'être utilisables en France. Ils le font bien en Chine". (Benoît, Kyo)

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Nicolas S.

Il y a eu du logiciel "libre" bien avant RMS.


Et ? L'un et l'autre ne sont pas incompatibles.

Si les sources sont disponibles et utilisables le logiciel est libre, si
seuls des binaires sont disponibles il n'est pas libre


C'est précisément ce qui fait que la licence BSD n'est pas
satisfaisante. Rien ne dit que le code modifié qui fait l'intérêt d'un
contributeur soit accessible.

Où est le problème, tu utilises ce qui est libre et tu n'utilises pas ce
qui n'est pas libre


Donc tu peux potentiellement faire une croix sur toutes les
modifications que tu voudrais intégrer, lire, améliorer, etc.

toute ton objection se résume à cette lapalissade.


Évidemment. Quand on ne peut pas, on ne fait pas. Il faudrait fermer les
yeux et faire comme si tout était rose dans le meilleur des mondes...

Trouves moi beaucoup de *développeurs*
qui
vivient du logiciel libre à la sauce GPL, et on en reparlera.


C'est faux. Restons en France :
http://www.maarch.org/
http://biblibre.com/node/9
http://www.talend.com/ (http://www.lesechos.fr/info/innovation/4685548.htm)
http://antesis.com/
http://www.actirone.fr/
http://www.informatique-utile.com/cgi-bin/index.cgi?Rub=3


--
Nicolas S.

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Nicolas George
Michel Talon, dans le message <g26min$23d7$,
a écrit :
Point du tout. Il y a eu du logiciel "libre" bien avant RMS.


Et il y avait des groupes avant Cayley.

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talon
Nicolas S. wrote:

C'est précisément ce qui fait que la licence BSD n'est pas
satisfaisante. Rien ne dit que le code modifié qui fait l'intérêt d'un
contributeur soit accessible.



Mais si celui qui a fait cette modification ne veut pas qu'elle soit
libre, il n'y a aucune raison qu'elle le soit. C'est du totalitarisme
d'obliger ce développeur à faire ce qu'il ne veut pas. C'est justement
pour celà que lalicence GPL n'est pas une licence libre satisfaisante,
tandis que les licences MIT, BSD etc. le sont.

--

Michel TALON

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Nicolas George
Michel Talon, dans le message <g29mmq$2vki$,
a écrit :
C'est du totalitarisme
d'obliger ce développeur à faire ce qu'il ne veut pas.


Non, ce n'est pas du totalitarisme, parce que rien ne l'oblige à se baser
sur du code GPL en premier lieu.

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remy
Michel Talon, dans le message <g26min$23d7$,
Point du tout. Il y a eu du logiciel "libre" bien avant RMS.


Et il y avait des groupes avant Cayley.


oh là comment que je me la pète ....
et l'on dit Cayley Hamilton de mémoire

cela commence fort pour un vendredi


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talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Michel Talon, dans le message <g29mmq$2vki$,
a écrit :
C'est du totalitarisme
d'obliger ce développeur à faire ce qu'il ne veut pas.


Non, ce n'est pas du totalitarisme, parce que rien ne l'oblige à se baser
sur du code GPL en premier lieu.


Si, le but de la GPL c'est bien de crééer une base tellement vaste de
logiciel "libre" qu'elle *oblige* les contributeurs éventuels à s'en
servir et donc se faire contaminer. Heureusement que ce projet de
contamination universelle est contrecarré par l'existence d'une base
suffisante de logiciels rééllement libres.


--

Michel TALON


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talon
remy wrote:
Michel Talon, dans le message <g26min$23d7$,
Point du tout. Il y a eu du logiciel "libre" bien avant RMS.


Et il y avait des groupes avant Cayley.


oh là comment que je me la pète ....
et l'on dit Cayley Hamilton de mémoire


Au moins tu peux faire crédit à Nicolas de connaître des maths (ce qui
lui a d'ailleurs complètement déformé l'esprit - esprit de géométrie
esprit de finesse - moi aussi je me la pète) et donc il est vrai que
Cayley est l'un des grands algébristes de la fin du 19°, avec Gordan,
Sylvester, Schur et quelques autres spécialistes de la théorie des invariants.
Ce qu'il veut dire c'est qu'il y avait des groupes avant eux, mais ils
ont grandement développé le sujet, de la même façon il y avait des
logiciels libres avant Stallmann, mais il a grandement développé leur
extension. Ceci est vrai, mais ne justifie pas la volonté qu'il a eu de
définir dictatorialement ce qu'est le logiciel libre, d'une manière
contradictoire avec la pratique antérieure, qui était grosso modo,
domaine public. Stallmann a *inventé* la notion de copyleft, qui n'avait
jamais effleuré l'idée de qui que ce soit, et a eu l'habileté et la
malice de faire avaler à une armée d'andouilles que le copyleft n'est
pas contradictoire avec la notion de liberté et en est même un
accessoire. Ce qui est une argutie digne de 1984, "ministère de la
vérité" pour "ministère de la propagande", etc.


cela commence fort pour un vendredi


--

Michel TALON



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ptilou
On 5 juin, 23:43, (Michel Talon) wrote:
Nicolas S. wrote:

C'est précisément ce qui fait que la licence BSD n'est pas
satisfaisante. Rien ne dit que le code modifié qui fait l'intérêt d'un
contributeur soit accessible.


Mais si celui qui a fait cette modification ne veut pas qu'elle soit
libre, il n'y a aucune raison qu'elle le soit. C'est du totalitarisme
d'obliger ce développeur à faire ce qu'il ne veut pas. C'est justement
pour celà que lalicence GPL n'est pas une licence libre satisfaisante,
tandis que les licences MIT, BSD etc. le sont.



On sait comment la cloche raisonne, maintenant ...
( Vive BSD ! )


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Professeur M

On sait comment la cloche raisonne, maintenant ...


On sait surtout qu'elle se répète

--
C'est parce que la lumière est plus rapide que le son que certains
ont l'air brillants avant d'avoir l'air con

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remy
remy wrote:
Michel Talon, dans le message <g26min$23d7$,
Point du tout. Il y a eu du logiciel "libre" bien avant RMS.
Et il y avait des groupes avant Cayley.

oh là comment que je me la pète ....

et l'on dit Cayley Hamilton de mémoire


Au moins tu peux faire crédit à Nicolas de connaître des maths (ce qui
lui a d'ailleurs complètement déformé l'esprit - esprit de géométrie
esprit de finesse - moi aussi je me la pète) et donc il est vrai que
Cayley est l'un des grands algébristes de la fin du 19°, avec Gordan,
Sylvester, Schur et quelques autres spécialistes de la théorie des invariants.


il ne manque pas le plus connu ? Hilbert
de toute manière je ne connais pas tous leurs travaux

Ce qu'il veut dire c'est qu'il y avait des groupes avant eux, mais ils
ont grandement développé le sujet, de la même façon il y avait des
logiciels libres avant Stallmann, mais il a grandement développé leur
extension. Ceci est vrai, mais ne justifie pas la volonté qu'il a eu de
définir dictatorialement ce qu'est le logiciel libre,


je ne suis pas persuadé qu'il y ait eu volonté dictatoriale dans la
définition mais plutôt une certaine clairvoyance dans les pratiques
de l'exploitation du code

en gros je me sers et te fais payer c'était une pratique courante
la clause virale est un petit chef d'oeuvre qui a permis une
mutualisation des compétences et mis fin aux dérives


d'une manière
contradictoire avec la pratique antérieure, qui était grosso modo,
domaine public.
Stallmann a *inventé* la notion de copyleft, qui n'avait
jamais effleuré l'idée de qui que ce soit,


je te laisse la paternité de cette affirmation

et a eu l'habileté et la
malice de faire avaler à une armée d'andouilles que le copyleft n'est
pas contradictoire avec la notion de liberté



là je ne suis pas d'accord l'armée d'andouilles comme tu dis
sont là pas pour changer le monde comme d'autres andouilles veulent bien
le croire mais juste plutôt là pour s'amuser avec leur machine


et en est même un
accessoire. Ce qui est une argutie digne de 1984, "ministère de la
vérité" pour "ministère de la propagande", etc.



je suis plus enclin à une approche dite "open source" ou dit
différemment canal historique lié au noyau un peu obtus en somme

le code source n'est pas un vecteur idéologique mais mérite d'être
protégé



remy