Un article fort intéressant, et qui défend des positions hétérodoxes
par rapport à la "pensée unique" qui règne au Monde (du coup il faut vraîment
le chercher pour le trouver ...):
Par exemple:
"
Vouloir flexibiliser en période de croissance molle tout en diminuant les
allocations-chômage, les déficits budgétaires et les prélèvements obligatoires
conduirait à un affaiblissement de la demande intérieure, qui aboutirait à une
baisse des anticipations de profit des entreprises sur lesquelles elles se
basent pour conduire leurs projets d'investissement. L'activité se
ralentirait, l'emploi avec, et le chômage augmenterait.
"
T'inquiete pas, si l'Etat n'assurait pas ce role, d'autres s'en chargerait, peut etre en moins bien, peut etre pas.
Gaffe, on va te faire le coup des anglais. Qui continuent à voter (ce qu'ils doivent être cons tout de même) pour un gouvernement ayant proné ce dispositif.
Le facteur, chez moi, se plante dans les plis mais alors du genre grave. Non seulement les voisins font une deuxième tournée à cause des erreurs, mais en plus, il parvient tout simplement à se tromper de numéro de rue à une centaine près. Et il laisse le courrier dans un coin !
Que pouvons nous faire ? Rien ! Excédé, j'ai essayé (j'avais reçu une convocation en Correctionnelle qui s'adressait en fait à un type habitant assez loin de moi...). La Poste m'a rit au nez. C'est ça que je déteste par dessus tout.
Prenons un autre cas. Le ferroutage. C'est l'essentiel du budget de la SNCF. Les passagers, ça ne représente pas grand-chose. Ils arrivent à te perdre des wagons entiers ! L'ex SERNAM était un modèle du genre. Avant d'envoyer un bien de valeur, fallait faire un pélerinage à Lourdes pour espérer que les salariés ne le perdent pas ou ne l'égarent pas dans le coffre de leur break.
J'ai vu il y a peu la RT*. Le service informatique de développement. Ainsi que celui du Conseil Ré* au passage. Ah, c'est du grand art ! Les informaticiens rigolent bien. Des milliers d'heures pour développer un truc qui ne sera jamais utilisé. Du coup, ils font tout avec WinDev : c'est sale mais c'est rapide. Et comme personne de toute façon ne s'en servira jamais. Par contre tout le monde paie...
Je me suis tapé les services de la Mairie. Ah, du grand art aussi. Tu regardes la courbe d'absentéisme pour grande maladie, c'est pire que dans un hosto : ils sont tous malades ! Faut aller voir pour le croire. Ceux qui ne sont pas chez eux, j'en ai vu dans un état assez proche du coma éthylique trôner toute la journée dans ce qui sert de cuisine. Il n'y a pas à dire, il faut désormais construire les hopitaux là où ils servent le plus. Du service de proximité comme on dit.
Les gradés militaires, c'est beau aussi. Un général avec un majordome, une suite princière et une activité proche du néant absolu.
Les grandes administrations, Ponts et Chaussées au hasard. Faut aller sur place et voir de ses yeux. Ils ont un pouvoir démentiel et une inactivité toute aussi démente. Et personne ne peut rien faire. Certains hauts fonctionnaires ont bien plus de pouvoir qu'un ministre.
Sur ce forum plein d'étudiants très savants et très collés à leurs bécanes, je ne dirais qu'une chose : allez voir sur place ! Ne croyez personne. Déplacez-vous, trouvez un prétexte quelconque, mais par pitié allez voir sur place ! Vous n'en reviendrez pas.
costaclt
stephane@unices.org wrote:
T'inquiete pas, si l'Etat n'assurait pas ce role, d'autres s'en
chargerait, peut etre en moins bien, peut etre pas.
Gaffe, on va te faire le coup des anglais. Qui continuent à voter (ce
qu'ils doivent être cons tout de même) pour un gouvernement ayant proné
ce dispositif.
Le facteur, chez moi, se plante dans les plis mais alors du genre grave.
Non seulement les voisins font une deuxième tournée à cause des erreurs,
mais en plus, il parvient tout simplement à se tromper de numéro de rue
à une centaine près. Et il laisse le courrier dans un coin !
Que pouvons nous faire ? Rien ! Excédé, j'ai essayé (j'avais reçu une
convocation en Correctionnelle qui s'adressait en fait à un type
habitant assez loin de moi...). La Poste m'a rit au nez. C'est ça que je
déteste par dessus tout.
Prenons un autre cas. Le ferroutage. C'est l'essentiel du budget de la
SNCF. Les passagers, ça ne représente pas grand-chose. Ils arrivent à te
perdre des wagons entiers ! L'ex SERNAM était un modèle du genre. Avant
d'envoyer un bien de valeur, fallait faire un pélerinage à Lourdes pour
espérer que les salariés ne le perdent pas ou ne l'égarent pas dans le
coffre de leur break.
J'ai vu il y a peu la RT*. Le service informatique de développement.
Ainsi que celui du Conseil Ré* au passage. Ah, c'est du grand art ! Les
informaticiens rigolent bien. Des milliers d'heures pour développer un
truc qui ne sera jamais utilisé. Du coup, ils font tout avec WinDev :
c'est sale mais c'est rapide. Et comme personne de toute façon ne s'en
servira jamais. Par contre tout le monde paie...
Je me suis tapé les services de la Mairie. Ah, du grand art aussi. Tu
regardes la courbe d'absentéisme pour grande maladie, c'est pire que
dans un hosto : ils sont tous malades ! Faut aller voir pour le croire.
Ceux qui ne sont pas chez eux, j'en ai vu dans un état assez proche du
coma éthylique trôner toute la journée dans ce qui sert de cuisine. Il
n'y a pas à dire, il faut désormais construire les hopitaux là où ils
servent le plus. Du service de proximité comme on dit.
Les gradés militaires, c'est beau aussi. Un général avec un majordome,
une suite princière et une activité proche du néant absolu.
Les grandes administrations, Ponts et Chaussées au hasard. Faut aller
sur place et voir de ses yeux. Ils ont un pouvoir démentiel et une
inactivité toute aussi démente. Et personne ne peut rien faire. Certains
hauts fonctionnaires ont bien plus de pouvoir qu'un ministre.
Sur ce forum plein d'étudiants très savants et très collés à leurs
bécanes, je ne dirais qu'une chose : allez voir sur place ! Ne croyez
personne. Déplacez-vous, trouvez un prétexte quelconque, mais par pitié
allez voir sur place ! Vous n'en reviendrez pas.
T'inquiete pas, si l'Etat n'assurait pas ce role, d'autres s'en chargerait, peut etre en moins bien, peut etre pas.
Gaffe, on va te faire le coup des anglais. Qui continuent à voter (ce qu'ils doivent être cons tout de même) pour un gouvernement ayant proné ce dispositif.
Le facteur, chez moi, se plante dans les plis mais alors du genre grave. Non seulement les voisins font une deuxième tournée à cause des erreurs, mais en plus, il parvient tout simplement à se tromper de numéro de rue à une centaine près. Et il laisse le courrier dans un coin !
Que pouvons nous faire ? Rien ! Excédé, j'ai essayé (j'avais reçu une convocation en Correctionnelle qui s'adressait en fait à un type habitant assez loin de moi...). La Poste m'a rit au nez. C'est ça que je déteste par dessus tout.
Prenons un autre cas. Le ferroutage. C'est l'essentiel du budget de la SNCF. Les passagers, ça ne représente pas grand-chose. Ils arrivent à te perdre des wagons entiers ! L'ex SERNAM était un modèle du genre. Avant d'envoyer un bien de valeur, fallait faire un pélerinage à Lourdes pour espérer que les salariés ne le perdent pas ou ne l'égarent pas dans le coffre de leur break.
J'ai vu il y a peu la RT*. Le service informatique de développement. Ainsi que celui du Conseil Ré* au passage. Ah, c'est du grand art ! Les informaticiens rigolent bien. Des milliers d'heures pour développer un truc qui ne sera jamais utilisé. Du coup, ils font tout avec WinDev : c'est sale mais c'est rapide. Et comme personne de toute façon ne s'en servira jamais. Par contre tout le monde paie...
Je me suis tapé les services de la Mairie. Ah, du grand art aussi. Tu regardes la courbe d'absentéisme pour grande maladie, c'est pire que dans un hosto : ils sont tous malades ! Faut aller voir pour le croire. Ceux qui ne sont pas chez eux, j'en ai vu dans un état assez proche du coma éthylique trôner toute la journée dans ce qui sert de cuisine. Il n'y a pas à dire, il faut désormais construire les hopitaux là où ils servent le plus. Du service de proximité comme on dit.
Les gradés militaires, c'est beau aussi. Un général avec un majordome, une suite princière et une activité proche du néant absolu.
Les grandes administrations, Ponts et Chaussées au hasard. Faut aller sur place et voir de ses yeux. Ils ont un pouvoir démentiel et une inactivité toute aussi démente. Et personne ne peut rien faire. Certains hauts fonctionnaires ont bien plus de pouvoir qu'un ministre.
Sur ce forum plein d'étudiants très savants et très collés à leurs bécanes, je ne dirais qu'une chose : allez voir sur place ! Ne croyez personne. Déplacez-vous, trouvez un prétexte quelconque, mais par pitié allez voir sur place ! Vous n'en reviendrez pas.
costaclt
talon
cclt wrote:
pauvreté. Très napoléonien, il te dira que quand on veut, on peut. Et quand on peut, on doit.
costaclt
Je suis d'accord avec presque tout ce que tu dis. Mais c'est trés loin du laius que certains veulent bien tenir ici.
--
Michel TALON
cclt <cclt@wanadoo.fr> wrote:
pauvreté. Très napoléonien, il te dira que quand on veut, on peut. Et
quand on peut, on doit.
costaclt
Je suis d'accord avec presque tout ce que tu dis. Mais c'est trés loin
du laius que certains veulent bien tenir ici.
pauvreté. Très napoléonien, il te dira que quand on veut, on peut. Et quand on peut, on doit.
costaclt
Je suis d'accord avec presque tout ce que tu dis. Mais c'est trés loin du laius que certains veulent bien tenir ici.
--
Michel TALON
JKB
Le 16-04-2006, à propos de Re: Flexibilité, Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le Sun, 16 Apr 2006 09:42:20 +0000, JKB a écrit :
Montre-moi la richesse créée par la Poste (en statut fonctionnaire), la richesse créée par les universitaires (en moyenne, parce que certaines matières ne créent aucune richesse et d'autre enrichissent les autres pays !). On discutera après.
Très facile, imagine un pays sans service postal, ou sans universités. Tu est passé en mode pur délire ultra-libéral décérébré ?
Je ne suis pas passé en mode délire ultra-libéral comme tu le dis. Je suis simplement conscient de la perversité du système qui fait qu'on injecte des capitaux énormes dans des trucs qui ne servent soit à pas grand chose, soit à enrichir les étrangers. Je m'explique: la poste par exemple engloutit des sommes considérables dans le maintien de bureaux de campagne (souvent ouverts toute la journée ou avec des heures d'ouvertures baroques et changeant d'un jour sur l'autre). Très bien. Mais pourquoi ne pas avoir des horaires identiques tous les jours ? C'est idiot, mais la grand-mère de mon village ne sait pas quand ce bureau est ouvert ou non et du coup n'y va plus. Idem pour l'université : on forme en ce moment en France une partie des élites qui vont bosser à l'étranger ou une bonne partie des futurs chômeurs (je n'ai rien contre les historiens, ceux qui font des thèses de lettres modernes, mais ce n'est pas ce qui apporte de la richesse à un pays). Par ailleurs, un pays qui va aussi bien que la France et dans lequel on glorifie à tout va l'économie des loisirs, cela me semble tout au moins bizarre...
Personnellement, je ne suis ni de droite, ni de gauche, j'aurais plutôt tendance à être dans l'axe. J'ai une sainte horreur du socialisme qui est souvent le partage égalitaire de la misère, mais j'ai une aversion profonde pour le libéralisme qui est le partage inégalitaire de la richesse... Je sais, je suis mal barré...
JKB
Le 16-04-2006, à propos de
Re: Flexibilité,
Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le Sun, 16 Apr 2006 09:42:20 +0000, JKB a écrit :
Montre-moi la richesse créée par la Poste (en statut fonctionnaire), la
richesse créée par les universitaires (en moyenne, parce que certaines
matières ne créent aucune richesse et d'autre enrichissent les autres
pays !). On discutera après.
Très facile, imagine un pays sans service postal, ou sans universités.
Tu est passé en mode pur délire ultra-libéral décérébré ?
Je ne suis pas passé en mode délire ultra-libéral comme tu le dis.
Je suis simplement conscient de la perversité du système qui fait
qu'on injecte des capitaux énormes dans des trucs qui ne servent
soit à pas grand chose, soit à enrichir les étrangers. Je
m'explique: la poste par exemple engloutit des sommes considérables
dans le maintien de bureaux de campagne (souvent ouverts toute la
journée ou avec des heures d'ouvertures baroques et changeant d'un
jour sur l'autre). Très bien. Mais pourquoi ne pas avoir des
horaires identiques tous les jours ? C'est idiot, mais la grand-mère
de mon village ne sait pas quand ce bureau est ouvert ou non et du
coup n'y va plus. Idem pour l'université : on forme en ce moment en
France une partie des élites qui vont bosser à l'étranger ou une
bonne partie des futurs chômeurs (je n'ai rien contre les
historiens, ceux qui font des thèses de lettres modernes, mais ce
n'est pas ce qui apporte de la richesse à un pays). Par ailleurs, un
pays qui va aussi bien que la France et dans lequel on glorifie à
tout va l'économie des loisirs, cela me semble tout au moins
bizarre...
Personnellement, je ne suis ni de droite, ni de gauche, j'aurais
plutôt tendance à être dans l'axe. J'ai une sainte horreur du
socialisme qui est souvent le partage égalitaire de la misère, mais j'ai
une aversion profonde pour le libéralisme qui est le partage
inégalitaire de la richesse... Je sais, je suis mal barré...
Le 16-04-2006, à propos de Re: Flexibilité, Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le Sun, 16 Apr 2006 09:42:20 +0000, JKB a écrit :
Montre-moi la richesse créée par la Poste (en statut fonctionnaire), la richesse créée par les universitaires (en moyenne, parce que certaines matières ne créent aucune richesse et d'autre enrichissent les autres pays !). On discutera après.
Très facile, imagine un pays sans service postal, ou sans universités. Tu est passé en mode pur délire ultra-libéral décérébré ?
Je ne suis pas passé en mode délire ultra-libéral comme tu le dis. Je suis simplement conscient de la perversité du système qui fait qu'on injecte des capitaux énormes dans des trucs qui ne servent soit à pas grand chose, soit à enrichir les étrangers. Je m'explique: la poste par exemple engloutit des sommes considérables dans le maintien de bureaux de campagne (souvent ouverts toute la journée ou avec des heures d'ouvertures baroques et changeant d'un jour sur l'autre). Très bien. Mais pourquoi ne pas avoir des horaires identiques tous les jours ? C'est idiot, mais la grand-mère de mon village ne sait pas quand ce bureau est ouvert ou non et du coup n'y va plus. Idem pour l'université : on forme en ce moment en France une partie des élites qui vont bosser à l'étranger ou une bonne partie des futurs chômeurs (je n'ai rien contre les historiens, ceux qui font des thèses de lettres modernes, mais ce n'est pas ce qui apporte de la richesse à un pays). Par ailleurs, un pays qui va aussi bien que la France et dans lequel on glorifie à tout va l'économie des loisirs, cela me semble tout au moins bizarre...
Personnellement, je ne suis ni de droite, ni de gauche, j'aurais plutôt tendance à être dans l'axe. J'ai une sainte horreur du socialisme qui est souvent le partage égalitaire de la misère, mais j'ai une aversion profonde pour le libéralisme qui est le partage inégalitaire de la richesse... Je sais, je suis mal barré...
JKB
talon
JKB wrote:
plutôt tendance à être dans l'axe. J'ai une sainte horreur du socialisme qui est souvent le partage égalitaire de la misère, mais j'ai une aversion profonde pour le libéralisme qui est le partage inégalitaire de la richesse... Je sais, je suis mal barré...
Clairement tu es Churchillien.
JKB
--
Michel TALON
JKB <knatschke@koenigsberg.fr> wrote:
plutôt tendance à être dans l'axe. J'ai une sainte horreur du
socialisme qui est souvent le partage égalitaire de la misère, mais j'ai
une aversion profonde pour le libéralisme qui est le partage
inégalitaire de la richesse... Je sais, je suis mal barré...
plutôt tendance à être dans l'axe. J'ai une sainte horreur du socialisme qui est souvent le partage égalitaire de la misère, mais j'ai une aversion profonde pour le libéralisme qui est le partage inégalitaire de la richesse... Je sais, je suis mal barré...
Clairement tu es Churchillien.
JKB
--
Michel TALON
Patrice Karatchentzeff
(Michel Talon) writes:
cclt wrote:
pauvreté. Très napoléonien, il te dira que quand on veut, on peut. Et quand on peut, on doit.
costaclt
Je suis d'accord avec presque tout ce que tu dis. Mais c'est trés loin du laius que certains veulent bien tenir ici.
Pas du tout : c'est en totale contradiction avec tes propos justement qui ne voient dans les patrons du privés que des assoiffés de pognon...
Tous les gens qui n'ont pas des ½illères, c'est-à-dire tous les gens confrontés à la vraie vie sont évidemment sur la même longueur d'onde que Costaclt...
(enfin, nonobstant le fait que seule la répression financière est efficace ;-) )
pauvreté. Très napoléonien, il te dira que quand on veut, on peut. Et
quand on peut, on doit.
costaclt
Je suis d'accord avec presque tout ce que tu dis. Mais c'est trés loin
du laius que certains veulent bien tenir ici.
Pas du tout : c'est en totale contradiction avec tes propos justement
qui ne voient dans les patrons du privés que des assoiffés de
pognon...
Tous les gens qui n'ont pas des ½illères, c'est-à-dire tous les gens
confrontés à la vraie vie sont évidemment sur la même longueur d'onde
que Costaclt...
(enfin, nonobstant le fait que seule la répression financière est
efficace ;-) )
pauvreté. Très napoléonien, il te dira que quand on veut, on peut. Et quand on peut, on doit.
costaclt
Je suis d'accord avec presque tout ce que tu dis. Mais c'est trés loin du laius que certains veulent bien tenir ici.
Pas du tout : c'est en totale contradiction avec tes propos justement qui ne voient dans les patrons du privés que des assoiffés de pognon...
Tous les gens qui n'ont pas des ½illères, c'est-à-dire tous les gens confrontés à la vraie vie sont évidemment sur la même longueur d'onde que Costaclt...
(enfin, nonobstant le fait que seule la répression financière est efficace ;-) )
Les soins dentaires sont presque moraux. Tu bouffes des choses dont tout le monde t'a prévenu qu'elles étaient nocives, tu ne te brosses pas les crocs. Eh bien, bien fait pour ta gueule : tu paie un maximum. Alors ensuite, chacun est libre de faire le con, mais pas sur le dos des autres.
Ce n'est pas compètement exact (au moins dans l'exemple fourni). Malheureusement, on n'est pas égal devant la maladie. Tu peux bouffer une fois dans ta vie des bonbons et perdre tous tes chicots et d'autres peuvent sucer des glaces toutes leur vie sans connaître une carie de leur vie...
C'est comme l'intelligence : il y a un tirage au sort à la naissance et seuls les blérots ont la prétention de dire que tous les être humains sont égaux là-dessus...
Les soins dentaires sont presque moraux. Tu bouffes des choses dont
tout le monde t'a prévenu qu'elles étaient nocives, tu ne te brosses
pas les crocs. Eh bien, bien fait pour ta gueule : tu paie un maximum.
Alors ensuite, chacun est libre de faire le con, mais pas sur le dos
des autres.
Ce n'est pas compètement exact (au moins dans l'exemple
fourni). Malheureusement, on n'est pas égal devant la maladie. Tu peux
bouffer une fois dans ta vie des bonbons et perdre tous tes chicots et
d'autres peuvent sucer des glaces toutes leur vie sans connaître une
carie de leur vie...
C'est comme l'intelligence : il y a un tirage au sort à la naissance
et seuls les blérots ont la prétention de dire que tous les être
humains sont égaux là-dessus...
Les soins dentaires sont presque moraux. Tu bouffes des choses dont tout le monde t'a prévenu qu'elles étaient nocives, tu ne te brosses pas les crocs. Eh bien, bien fait pour ta gueule : tu paie un maximum. Alors ensuite, chacun est libre de faire le con, mais pas sur le dos des autres.
Ce n'est pas compètement exact (au moins dans l'exemple fourni). Malheureusement, on n'est pas égal devant la maladie. Tu peux bouffer une fois dans ta vie des bonbons et perdre tous tes chicots et d'autres peuvent sucer des glaces toutes leur vie sans connaître une carie de leur vie...
C'est comme l'intelligence : il y a un tirage au sort à la naissance et seuls les blérots ont la prétention de dire que tous les être humains sont égaux là-dessus...
Euh, les conditions dites "d'intempéries", ça te dit quelque chose? En gros, en cas de neige, de gelée voire de pluie, le maçon reste au chaud chez lui tout en étant payé.
Par qui ?
En fait, c'est un lissage sur l'année...
Les maçons - ceux qui coulent ciment et béton - ne pouvaient travailler pendant les périodes de gel (l'eau dans le ciment ou béton gelant avant la prise du mortier).
Du coup, ils étaient convenus qu'ils ne travaillent pas pendant ces périodes EN CONTREPARTIE d'un surcroîts de travail pendant la belle saison.
Donc, en été, un maçon travaillait souvent 6 jour par semaine (et parfois 12 heures par jour) avec des semaines très allégées l'hiver.
Les nouvelles techniques de coulage du béton (ajout d'eau chaude notamment) ont rendu presque caduques ces règles (au moins pour les grosses entreprises).
On 2006-04-16, Jerome Lambert <jerome.lambert@swing.be> wrote:
Euh, les conditions dites "d'intempéries", ça te dit quelque chose?
En gros, en cas de neige, de gelée voire de pluie, le maçon reste au
chaud chez lui tout en étant payé.
Par qui ?
En fait, c'est un lissage sur l'année...
Les maçons - ceux qui coulent ciment et béton - ne pouvaient
travailler pendant les périodes de gel (l'eau dans le ciment ou béton
gelant avant la prise du mortier).
Du coup, ils étaient convenus qu'ils ne travaillent pas pendant ces
périodes EN CONTREPARTIE d'un surcroîts de travail pendant la belle
saison.
Donc, en été, un maçon travaillait souvent 6 jour par semaine (et
parfois 12 heures par jour) avec des semaines très allégées l'hiver.
Les nouvelles techniques de coulage du béton (ajout d'eau chaude
notamment) ont rendu presque caduques ces règles (au moins pour les
grosses entreprises).
Euh, les conditions dites "d'intempéries", ça te dit quelque chose? En gros, en cas de neige, de gelée voire de pluie, le maçon reste au chaud chez lui tout en étant payé.
Par qui ?
En fait, c'est un lissage sur l'année...
Les maçons - ceux qui coulent ciment et béton - ne pouvaient travailler pendant les périodes de gel (l'eau dans le ciment ou béton gelant avant la prise du mortier).
Du coup, ils étaient convenus qu'ils ne travaillent pas pendant ces périodes EN CONTREPARTIE d'un surcroîts de travail pendant la belle saison.
Donc, en été, un maçon travaillait souvent 6 jour par semaine (et parfois 12 heures par jour) avec des semaines très allégées l'hiver.
Les nouvelles techniques de coulage du béton (ajout d'eau chaude notamment) ont rendu presque caduques ces règles (au moins pour les grosses entreprises).
Ce n'est pas compètement exact (au moins dans l'exemple fourni). Malheureusement, on n'est pas égal devant la maladie. Tu peux bouffer une fois dans ta vie des bonbons et perdre tous tes chicots et d'autres peuvent sucer des glaces toutes leur vie sans connaître une carie de leur vie...
Bien entendu, on est tous inégaux. On part de cette inégalité pour se refaire ensuite, dans la mesure où c'est possible.
Mais bien sûr on est tous inégaux et tous également responsables quoi, hop, on est pas à un détail près.
[...]
Forcément l'estimation de la responsabilité est difficile sur certaines choses. Enfin, quand le mec se gave de bonbons, fûme, picole, roule comme un damné, fait tout pour avoir le dernier gadget, s'intéresse plus à sa tv qu'à ses mômes, ne se met pas à jour dans ses compétences professionnelles, part chasser au lieu de baiser sa femme, forcément, il est difficile de ne pas dire qu'il est un peu responsable de ce qui lui arrive !
Putain merde, quel ramassis de conneries !
Ouais, quand on mange du sucrée on a des caries. Faut expliquer ça aux enfants en effet.
Quitte à tomber dans l'exagération pour fuir ce problème de l'estimation des responsabilités réelles, je préfère encore une société qui surtestime le libre-arbitre qu'une société qui pense que tous ses pairs ne sont que de grands enfants immatures.
Qui est-ce qui vient de tenir un discours parfaitement adapté à un gosses sur deux pages ???
Patrice Karatchentzeff wrote:
Ce n'est pas compètement exact (au moins dans l'exemple
fourni). Malheureusement, on n'est pas égal devant la maladie. Tu peux
bouffer une fois dans ta vie des bonbons et perdre tous tes chicots et
d'autres peuvent sucer des glaces toutes leur vie sans connaître une
carie de leur vie...
Bien entendu, on est tous inégaux. On part de cette inégalité pour
se refaire ensuite, dans la mesure où c'est possible.
Mais bien sûr on est tous inégaux et tous également responsables quoi,
hop, on est pas à un détail près.
[...]
Forcément l'estimation de la responsabilité est difficile sur
certaines choses. Enfin, quand le mec se gave de bonbons, fûme,
picole, roule comme un damné, fait tout pour avoir le dernier
gadget, s'intéresse plus à sa tv qu'à ses mômes, ne se met pas à
jour dans ses compétences professionnelles, part chasser au lieu de
baiser sa femme, forcément, il est difficile de ne pas dire qu'il
est un peu responsable de ce qui lui arrive !
Putain merde, quel ramassis de conneries !
Ouais, quand on mange du sucrée on a des caries. Faut expliquer ça aux
enfants en effet.
Quitte à tomber dans l'exagération pour fuir ce problème de
l'estimation des responsabilités réelles, je préfère encore une
société qui surtestime le libre-arbitre qu'une société qui pense que
tous ses pairs ne sont que de grands enfants immatures.
Qui est-ce qui vient de tenir un discours parfaitement adapté à un
gosses sur deux pages ???
Ce n'est pas compètement exact (au moins dans l'exemple fourni). Malheureusement, on n'est pas égal devant la maladie. Tu peux bouffer une fois dans ta vie des bonbons et perdre tous tes chicots et d'autres peuvent sucer des glaces toutes leur vie sans connaître une carie de leur vie...
Bien entendu, on est tous inégaux. On part de cette inégalité pour se refaire ensuite, dans la mesure où c'est possible.
Mais bien sûr on est tous inégaux et tous également responsables quoi, hop, on est pas à un détail près.
[...]
Forcément l'estimation de la responsabilité est difficile sur certaines choses. Enfin, quand le mec se gave de bonbons, fûme, picole, roule comme un damné, fait tout pour avoir le dernier gadget, s'intéresse plus à sa tv qu'à ses mômes, ne se met pas à jour dans ses compétences professionnelles, part chasser au lieu de baiser sa femme, forcément, il est difficile de ne pas dire qu'il est un peu responsable de ce qui lui arrive !
Putain merde, quel ramassis de conneries !
Ouais, quand on mange du sucrée on a des caries. Faut expliquer ça aux enfants en effet.
Quitte à tomber dans l'exagération pour fuir ce problème de l'estimation des responsabilités réelles, je préfère encore une société qui surtestime le libre-arbitre qu'une société qui pense que tous ses pairs ne sont que de grands enfants immatures.
Qui est-ce qui vient de tenir un discours parfaitement adapté à un gosses sur deux pages ???
Emmanuel Florac
Le Mon, 17 Apr 2006 09:55:13 +0800, a écrit :
J'ai peut etre une vision un peu pessimiste de la chose, mais je prefere pas prendre de risque et m'eloigner de cette mascarade.
Disons surtout que toi comme moi n'avons pas de boule de cristal, et qu'on ne peut pas faire de plan sur la comète. SI le système financier international s'écroule (ce qui est loin d'être impossible vu que c'est un tas de merde) ton capital, pfuit...
-- L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on a. Jean-Baptiste Louis Grisset.
Le Mon, 17 Apr 2006 09:55:13 +0800, stephane@unices.org a écrit :
J'ai peut etre une vision un peu pessimiste de la chose, mais je prefere
pas prendre de risque et m'eloigner de cette mascarade.
Disons surtout que toi comme moi n'avons pas de boule de cristal, et qu'on
ne peut pas faire de plan sur la comète. SI le système financier
international s'écroule (ce qui est loin d'être impossible vu que c'est
un tas de merde) ton capital, pfuit...
--
L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on a.
Jean-Baptiste Louis Grisset.
J'ai peut etre une vision un peu pessimiste de la chose, mais je prefere pas prendre de risque et m'eloigner de cette mascarade.
Disons surtout que toi comme moi n'avons pas de boule de cristal, et qu'on ne peut pas faire de plan sur la comète. SI le système financier international s'écroule (ce qui est loin d'être impossible vu que c'est un tas de merde) ton capital, pfuit...
-- L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on a. Jean-Baptiste Louis Grisset.
stephane
On 2006-04-17, Emmanuel Florac wrote:
Disons surtout que toi comme moi n'avons pas de boule de cristal, et qu'on ne peut pas faire de plan sur la comète. SI le système financier international s'écroule (ce qui est loin d'être impossible vu que c'est un tas de merde) ton capital, pfuit...
L'argent n'existe pas. Si tu comprends ca, tu comprends que ca ne sert a rien de s'appuyer sur l'argent pour se construire une retraite. Tu as tout interet a utiliser la capacite a faire de l'argent, ce qui est tres different.
Le probleme du systeme par repartition est qu'il ne considere pas cela comme possible. Meme a Singapour ou la retraite est geree par l'Etat sur un modele de compte bloque, on reconnait aux citoyens le droit d'utiliser cet argent avant pour certains investissements qui leur seront utiles au moment de la retraite : leur residence principale par exemple.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
On 2006-04-17, Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> wrote:
Disons surtout que toi comme moi n'avons pas de boule de cristal, et qu'on
ne peut pas faire de plan sur la comète. SI le système financier
international s'écroule (ce qui est loin d'être impossible vu que c'est
un tas de merde) ton capital, pfuit...
L'argent n'existe pas. Si tu comprends ca, tu comprends que ca ne sert a
rien de s'appuyer sur l'argent pour se construire une retraite. Tu as
tout interet a utiliser la capacite a faire de l'argent, ce qui est tres
different.
Le probleme du systeme par repartition est qu'il ne considere pas cela
comme possible. Meme a Singapour ou la retraite est geree par l'Etat sur
un modele de compte bloque, on reconnait aux citoyens le droit
d'utiliser cet argent avant pour certains investissements qui leur
seront utiles au moment de la retraite : leur residence principale par
exemple.
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Disons surtout que toi comme moi n'avons pas de boule de cristal, et qu'on ne peut pas faire de plan sur la comète. SI le système financier international s'écroule (ce qui est loin d'être impossible vu que c'est un tas de merde) ton capital, pfuit...
L'argent n'existe pas. Si tu comprends ca, tu comprends que ca ne sert a rien de s'appuyer sur l'argent pour se construire une retraite. Tu as tout interet a utiliser la capacite a faire de l'argent, ce qui est tres different.
Le probleme du systeme par repartition est qu'il ne considere pas cela comme possible. Meme a Singapour ou la retraite est geree par l'Etat sur un modele de compte bloque, on reconnait aux citoyens le droit d'utiliser cet argent avant pour certains investissements qui leur seront utiles au moment de la retraite : leur residence principale par exemple.
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