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Flexibilité

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talon
Un article fort intéressant, et qui défend des positions hétérodoxes
par rapport à la "pensée unique" qui règne au Monde (du coup il faut vraîment
le chercher pour le trouver ...):

http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3234,55-759022,0.html

Par exemple:
"
Vouloir flexibiliser en période de croissance molle tout en diminuant les
allocations-chômage, les déficits budgétaires et les prélèvements obligatoires
conduirait à un affaiblissement de la demande intérieure, qui aboutirait à une
baisse des anticipations de profit des entreprises sur lesquelles elles se
basent pour conduire leurs projets d'investissement. L'activité se
ralentirait, l'emploi avec, et le chômage augmenterait.
"


--

Michel TALON

10 réponses

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Emmanuel Florac
Le Mon, 17 Apr 2006 09:56:02 +0800, a écrit :


T'inquiete pas, si l'Etat n'assurait pas ce role, d'autres s'en
chargerait, peut etre en moins bien, peut etre pas.


Ce débat a déjà eu lieu : il y a quelques siècles en arrière, les
états ont monté des services postaux parce que les services privés ne
fonctionnaient pas correctement.
Il y a des systèmes qui ne fonctionnent correctement que dans le mode du
monopole. Dans ce cadre, il me semble qu'un monopole privé à but
lucratif est toujours une mauvaise solution (Microsoft). Un monopole
d'état est un pis-aller acceptable.

--
Je suis riche des biens dont je sais me passer.
Louis-Jean-Baptiste Etienne Vigée.

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cclt
Patrice Karatchentzeff wrote:

Ce n'est pas compètement exact (au moins dans l'exemple
fourni). Malheureusement, on n'est pas égal devant la maladie. Tu peux
bouffer une fois dans ta vie des bonbons et perdre tous tes chicots et
d'autres peuvent sucer des glaces toutes leur vie sans connaître une
carie de leur vie...


Bien entendu, on est tous inégaux. On part de cette inégalité pour se
refaire ensuite, dans la mesure où c'est possible. J'ai une connaissance
qui a le coeur d'un enfant de 7 ans. En fait, personne ne pariait une
bille sur lui. Pourtant, il doit avoir autour des 35 à l'heure actuelle,
ben ça va. Il est rationnel avec sa santé.

La bouffe, c'est pareil. Inégalité. Personnellement, je peux bouffer
comme une vache (en fait, je ne le fais pas), sur ma ligne, rien à dire.
Un autre ressemblerait plutôt à Hardy. Si notre futur obèse veut avoir
la ligne de l'autre Hardy, Françoise, ben il se prend en main et il ne
bouffe pas. On peut ! Il suffit de ne pas ingérer les aliments, c'est
très simple en fait.

Les crocs, c'est pareil. J'ai hérité de dents pas terribles. Je suis à
plaindre ? Pas tant que ça. Au jugé, je suis responsable au bas mot à
80% de mes caries. Je fais le con, je paie.

Untel est un peu con ? Ben il travaille un peu plus que les autres.
D'ailleurs, il s'en sort souvent mieux car il a appris à travailler dur.

L'autre à une gueule qui ne plaît pas aux femmes ? Je peux lui présenter
des tas de copains, certainement des enfants cachés de M. Simon, qui
sortent avec des canons !

Une nana se trouve laide ? Elle veut se faire refaire à qui le nez,
l'autre les nichons ? Elle est scandalisée que la Sécu tique sur ce
sujet ? Elle n'a qu'à apprendre à baiser correctement. Elle verra que
les mecs sont à ses genoux ensuite.

Bien entendu, tu as toujours le coup du sort imparable. Mais au
quotidien, la responsabilité est très engagée sur tous les terrains.

Si je comptais le nombre de conneries que j'ai pu faire en sachant à
l'avance que c'était des conneries ! Si je comptais le nombre de fois où
j'ai recommencé les mêmes sottises, sans même chercher à innover dans la
bêtise...

Je suis peut-être verni, mais je dois dire qu'il est très rare que je
puisse dire : "Là, sur ce coup, je n'y suis vraiment pour rien".

Forcément l'estimation de la responsabilité est difficile sur certaines
choses. Enfin, quand le mec se gave de bonbons, fûme, picole, roule
comme un damné, fait tout pour avoir le dernier gadget, s'intéresse plus
à sa tv qu'à ses mômes, ne se met pas à jour dans ses compétences
professionnelles, part chasser au lieu de baiser sa femme, forcément, il
est difficile de ne pas dire qu'il est un peu responsable de ce qui lui
arrive !

Faut aller chercher dans la lutte des classes, l'aliénation, la
réification, ou bien du côté religieux, pour estimer qu'il est manipulé
comme un pantin et qu'il fait ce qu'on lui dit de faire ! Il est libre
de faire ce qu'il fait.

Quitte à tomber dans l'exagération pour fuir ce problème de l'estimation
des responsabilités réelles, je préfère encore une société qui
surtestime le libre-arbitre qu'une société qui pense que tous ses pairs
ne sont que de grands enfants immatures.

costaclt

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Emmanuel Florac
Le Mon, 17 Apr 2006 08:01:14 +0000, cclt a écrit :

wrote:

T'inquiete pas, si l'Etat n'assurait pas ce role, d'autres s'en
chargerait, peut etre en moins bien, peut etre pas.


Le facteur, chez moi, se plante dans les plis mais alors du genre grave.
Non seulement les voisins font une deuxième tournée à cause des
erreurs, mais en plus, il parvient tout simplement à se tromper de
numéro de rue à une centaine près. Et il laisse le courrier dans un
coin !


Ce qui est embétant avec toi c'est que tu vis apparemment sur la planète
Mars (ha ha). Tu as des tas d'embêtements avec des tas de gens dont je
n'ai jamais entendu parler. j'ai toujours eu de bonnes relations avec les
facteurs, depuis qu'en 1976 celui de ma grand-mère m'a prété sa
casquette pour le spectacle de l'école.

Prenons un autre cas. Le ferroutage. C'est l'essentiel du budget de la
SNCF. Les passagers, ça ne représente pas grand-chose. Ils arrivent à
te perdre des wagons entiers ! L'ex SERNAM était un modèle du genre.


Les problèmes du trafic marchandise à la SNCF sont connus, mais il sont
sans l'ombre d'un début de rapport avec la poste... Quant au trafic
passager, il représente le gros des investissements, ça m'étonnerait
que ce soit mineur dans le chiffre d'affaire.

c'est sale mais c'est rapide. Et comme personne de toute façon ne s'en
servira jamais. Par contre tout le monde paie...


J'ai vu la même chose dans des boîtes privées anglo-saxonnes, figure
toi. Tu mélanges tout et n'importe quoi. Il est connu que 50% des
applications développées sont bennées de toute façon (mauvais cahier
des charges au départ, gabegie, les raisons sont innombrables).

Je me suis tapé les services de la Mairie. Ah, du grand art aussi. Tu
regardes la courbe d'absentéisme pour grande maladie, c'est pire que
dans un hosto : ils sont tous malades ! Faut aller voir pour le croire.


Il suffit parfois d'un indéboulonnable petit chef taré pour transformer
la vie de 100 personnes en enfer et provoquer un absentéïsme fabuleux.
Ça aussi je l'ai vu dans le privé, il a fallu quand même deux ans pour
virer la folle. la seule chose qu'on peut déplorer, c'est que dans une
mairie ça risquee d'être encore plus long.

Sur ce forum plein d'étudiants très savants et très collés à leurs
bécanes, je ne dirais qu'une chose : allez voir sur place ! Ne croyez
personne. Déplacez-vous, trouvez un prétexte quelconque, mais par
pitié allez voir sur place ! Vous n'en reviendrez pas.


Mouais. Je te conseille quand même d'aller visiter la BNP, Total, IBM...
J'ai vu un bâtiment entier de Paribas occupé par des quinquagénaires
bourrés et des secrétaires bavardes. La productivité de l'immeuble
devait confiner au zéro absolu, pourtant on était bien dans une banque
privée. La seule chose qui sortait de là c'était de la paperasse que
personne ne lisait et de la communication interne (papier, audiovisuel,
etc) que personne ne regardait.

Les plaisanteries courtelinesques sur les services publics c'est rigolo au
bar du coin un jaune à la main, mais ça ne fait pas de bonnes réalités
pour baser une politique, selon moi.

--
Les défauts n'apparaissent qu'après que le programme a passé (avec
succès) la phase d'intégration.
Loi de Klipstein.


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Emmanuel Florac
Le Mon, 17 Apr 2006 08:14:06 +0000, JKB a écrit :

Je m'explique: la poste par
exemple engloutit des sommes considérables dans le maintien de bureaux
de campagne (souvent ouverts toute la journée ou avec des heures
d'ouvertures baroques et changeant d'un jour sur l'autre). Très bien.
Mais pourquoi ne pas avoir des horaires identiques tous les jours ?


Pourquoi pas en effet. ton intervention précédente était quand même de
l'ordre du "jetons le bébé avec l'eau du bain".

--
Si ça a l'air facile, c'est difficile. Si ça a l'air difficile, c'est
carrément impossible. Si ça a l'air impossible, c'est un compilateur
Ada.
Théorème de Stockmayer.

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Emmanuel Florac
Le Sun, 16 Apr 2006 22:31:06 +0000, Michel Talon a écrit :


Pour ma part, pauvre troll rouge de confusion, je retourne sous ma roche
où je fais acte de contrition en espérant le pardon de mes fautes.


Profitons en pour l'affirmer en coeur : la science économique n'en est
pas une, la plupart des théories ne valent pas un clou, si on comprend
passablement les marchés restreint et l'économie d'une PME, les
théories sur les mécanismes globaux restent pour la plupart de pures
suppositions, voire du verbiage; et Keynes était grand, contrairement à
la plupart des nains dont on nous ressert ad nauseam la mauvaise soupe.

--
Ne pas savoir de quoi on parle est un avantage dont il ne faut pas
abuser.
R.Debray

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Patrice Karatchentzeff
cclt writes:

[...]

Quitte à tomber dans l'exagération pour fuir ce problème de
l'estimation des responsabilités réelles, je préfère encore une
société qui surtestime le libre-arbitre qu'une société qui pense que
tous ses pairs ne sont que de grands enfants immatures.


Là, on est d'accord... mais tu es en contradiction avec ton propos
précédent : à savoir, seule la répression (financière) amène les gens
à faire quelque chose...

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
ZZZzz /,`.-'`'    -.  ;-;;,_   mailto:
     |,4-  ) )-,_. , (  `'-'  http://p.karatchentzeff.free.fr
    '---''(_/--'  `-'_)       

Avatar
Patrice Karatchentzeff
Emmanuel Florac writes:

[...]

Disons surtout que toi comme moi n'avons pas de boule de cristal, et qu'on
ne peut pas faire de plan sur la comète. SI le système financier
international s'écroule (ce qui est loin d'être impossible vu que c'est
un tas de merde) ton capital, pfuit...


Ça dépend où tu l'as mis, ton capital...

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
ZZZzz /,`.-'`'    -.  ;-;;,_   mailto:
     |,4-  ) )-,_. , (  `'-'  http://p.karatchentzeff.free.fr
    '---''(_/--'  `-'_)       

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cclt
SL wrote:

Putain merde, quel ramassis de conneries !


Bah faut argumenter alors :)

Ouais, quand on mange du sucrée on a des caries. Faut expliquer ça aux
enfants en effet.


Eh oui ! Et tout le reste à l'avenant. On est libre !

Pas content => changer.

Pas chercher excuses pour refuser le plus dur : le changement.

costaclt

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SL

Les plaisanteries courtelinesques sur les services publics c'est
rigolo au bar du coin un jaune à la main, mais ça ne fait pas de
bonnes réalités pour baser une politique, selon moi.


C'est exactement comme ça que je l'entends aussi.

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sansflotusspam
Michel Talon wrote:

sansflotusspam wrote:
Michel Talon wrote:
à vous relire, Cher Michel ACHILLE Talon


Je ne saurais contredire un éminent professeur d'économie, je me
contenterais donc de faire mon miel de toutes ces savoureuses remarques.

Quelques commentaires cependant:

Vu de Sirius, mon lieu de naissance, la différence entre Metz sous
administration allemande, et Nancy sous administration française n'est pas
si fondamentale que pour un natif de Pont à Mousson, et je suis désolé de
le dire, les péquenods habitant le reste de la France ont eu le mauvais
goût de parler vulgairement de l'Alsace-Lorraine, et de chanter "vous
n'aurez pas l'Alsace-Lorraine". Le même éloignement profond des contrées
germaniques fait que, comme la plupart des commentateurs
http://ecorev.org/article.php3?id_article'3
j'ai attribué à Bismarck ce qui revenait à un autrichien, j'en suis
confondu.

Evidemment je suis encore plus confondu d'avoir innocemment mélangé les
notions si importantes de valeur et de valeur ajoutée dans ma critique de
l'argument prétendant que "toute valeur est produite par le privé". Il va
de soi que n'étant pas un spécialiste de la sodomisation en plein vol des
diptères, je ne pouvais apprécier à sa juste "valeur" le fait que
l'adjonction modifiait de fond en comble l'argument. Je dois battre ma
coulpe plutôt trois fois qu'une parceque si mon esprit n'avait été
corrompu par mon insondable bêtise, j'aurais du être parfaitement éclairé
par la lecture du profond traîté du "plus grand économiste de France",
l'éminent professeur Raymond Barre, que non seulement je possède dans ma
bibliothèque, mais que de plus j'ai lu 3 ou 4 fois. C'est dire à quel
point j'étais passionné dans ma jeunesse par les questions d'économie, ce
qui m'a permis de venir à bout de ce redoutable traîté qui a même réussi à
endormir son auteur de manière quasi permanente. Le zèle du néophite a
fait que j'ai même complété cette lecture par celle des ouvrages de
Samuelson, qui ont achevé de faire régner le chaos dans mon misérable
esprit. Arrivé à ce point de confusion, j'ai suivi les conseils du
vénérable maître Barre et j'ai lu une bonne dizaine de fois le Schumpeter
pour tenter de redresser ce qui menaçait ruine. Rien n'y a fait je suis
retourné à mes mathématiques, et de loin en loin à l'étude des conditions
de convexité dans le petit livre de Debreu. Mais les ravages de l'âge et
du gâtisme aidant, j'ai fini par commettre un ouvrage qui porte sur de
pures mathématiques au lieu de m'en tenir à une étude sérieuse et posée du
concret.

Bien sûr l'attention au concret aurait du m'avertir que quelques milliers
de gens avisés avaient cotisé à des caisses de prévoyance depuis au moins
le moyen age. Bien sûr on peut trouver des traces de cette noble
activité dans les registres des Lombards. Les Médicis ont cotisé, et déjà
les administrations royales, donnant un exemple funeste, dilapidaient
l'argent de ces nobles caisses. Baignant dans la bouse et les durs travaux
des champs et des pierres, comment des millions de paysans et d'artisans
n'ont-ils pas vu la lumière douce et dorée émanant de ces caisses,
pourquoi ont ils négligé leur devoir de cotisation pendant si longtemps?
Dieu seul le sait.

Mais aujourd'hui, la lumière pascale a enfin éclairé mon esprit. Pauvre
troll que j'étais, perdu au royaume de Mordor, j'ai enfin compris que je
faisais
fausse route. Ainsi JKB, ayant découvert l'erreur de sa voie a fait voeu
de pauvreté et d'abstinence, et, renonçant aux viles séductions de la
fonction publique obtient enfin l'honneur suprême de se parer du titre
prestigieux de chef d'entreprise. Ainsi, aéré par l'humour doux comme un
léger zéphyr de "sansflotus", mon âme retrouve enfin le sens de la vérité,
et la révérence qu'elle doit à la grandeur du PRIVE. Peut être la charité
infinie du vrai Dieu pardonnera t'elle mes hérésies, dés à présent je
confesse ma repentance, je reconnais que seul le privé ajoute de la
valeur, tandis que la fonction publique ne saurait qu'en retrancher. Je
maudis pour 20 générations Keynes et
tous ses prestiges, je maudis ces pseudo économistes, Allais, Stoleru qui
ont l'outrecuidance de sortir de polytechnique et encore 10 fois plus
Debreu qui sort de l'école normale supérieure, autant de relaps ayant
forniqué avec les mathématiques au lieu de suivre l'enseignement de la
sainte faculté de sciences économiques. Je voue à une malédiction
éternelle le comité Nobel qui a honteusement décerné le prix Nobel
d'économie à ces suppôts de Satan Allais et Debreu au lieu de couronner le
plus grand économiste de France. Les mathématiques, cette école d'erreurs
et d'illusions ose prétendre qu'une proposition est vraie ou fausse. Bien
loin de là, l'éminent professeur
nous a appris qu'on doit discuter sur 300 pages tous les degrés
intermédiaires à raison de 4 citations par ligne, et qu'il en résulte la
vérité divine que le Franc doit être fort, que le travailleur doit
travailler et le capital rapporter. Tel Saint Michel terrassant le dragon,
il combat victorieusement l'hérésie Keynesienne et renvoie ses disciples
dans les ténèbres extérieures, car "asinus asinum fricat".

Qu'il me soit enfin permis de remercier encore "sansflotus", ce
merveilleux professeur d'économie, qui allant droit au but, éclairé par la
lumière infaillible de son maître, a su immédiatement discerner le germe
de corruption contenu dans l'article qui sert de base à ce fil
http://www.lemonde.fr/web/chat/0,,55-759022,0.html
fruit des oeuvres sataniques d'un économiste de l'OFCE, et le caractériser
en ces termes d'une lumineuse simplicité:

"""
À cette lecture, on ne peut que citer Audiard :
"les cons osent tout, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnaît"
qu'on (?) complétera utilement avec Edgar Faure :
"L'immobilisme est en marche et rien ne l'arrêtera"
"""

C'est d'ailleurs à la fréquentation des grands auteurs, puits de science,
exemples d'intégrité, parangons de réussites formidables qu'on reconnaît
le vrai professeur, riche d'un enseignement vrai et clair.

Pour ma part, pauvre troll rouge de confusion, je retourne sous ma roche
où je fais acte de contrition en espérant le pardon de mes fautes.



Wouaouh ! pas mal, il faut le dire ! bravo pour le style.
convenons que les mathématiques ne gâchent pas tout l'esprit ...

rassurez_vous, je ne suis qu'un humble et modeste élève, attaché
(attardé ?? ) au regard critique porté sur les "choses" appelées "faits".
que retient-on d'ailleurs comme "fait" et comme "opinion" ? vaste
programme ...

comme le dit ci-après un éminent contributeur, l'économie politique n'est
évidemment pas une "science", mais un effort de compréhension.
toute théorie cohérente est possible en la matière, mais jusqu'à la limite
de réalités très primaires, du genre :
on ne peut pas acheter de bien qui n'existe pas,
comment dépenser plus que ce qu'on a ou peut avoir ,
comment reverser 10 000 gloutchs de pensions avec 1 000 gloutchs de
ressource,
et plein d'autres tout aussi primates ...

dernier détail :
non, je ne suis pas un suppôt fanatique de Monsieur BARRE,
bien qu'ayant entendu ses cours (rares, mais forts brillants) sur les bancs
de la Faculté des Sciences Économiques de NANCY (en Lorraine, pas en
Alsace ...) dans les années 1966,67 et 68.
nous avons tous nos péchés originels ...

allez en paix, mon fils, et que dieu vous pardonne