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Les fondamentaux... (:-o)

154 réponses
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Jacques DASSIÉ
Bonjour à tous,

Un peu las de ces discussions interminables, pseudo-philosophiques et
profondément stériles, je reviens à l'un des fondamentaux de ce forum,
la macro.

Un pauv petit papazion, plaqué sur un volet par un fort vent,se
cramponne désespérément aux écailles de peinture d'un vieux volet...

Questo è tutto !

http://archaero.com/Tampon/Vulcain-TZ101.jpg

NB Pour les puristes : Nymphalidae, Vanessa atlanta, dit "Vulcain".

--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/

10 réponses

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GhostRaider
Le 19/10/2016 à 13:57, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 19/10/2016 07:22, GhostRaider a écrit :
Impossible de choisir la plus belle.

c'est pourtant le travail essentiel d'un photographe et le plus
difficile : être devant ce qu'on a commencé à faire et *choisir*.
ne pas choisir, c'est arrêter avant la fin.

Ah non, si j'étais un prince arabe, j'aurais un super harem bien rempli.
JD pourra confirmer qu'il est souvent indispensable de garder toute une
série de photos, y compris les moches, pour pouvoir identifier l'espèce.

et bien une fois qu'elle est identifiée, c'est bon tu colles le nom en
exif dans la meilleure.

Ce sont souvent les pas bonnes qui donnent la clé de l'identification.
Couleur du 3ème tarse visible seulement en dessous, jaune et pas orange,
des trucs comme ça...
Sans cette clé, il y a doute.
Et si esthétiquement, ça n'a pas d'importance, écologiquement, ça en a une.
Des espèces proches, difficiles à distinguer, peuvent avoir un rôle bien
différent.
C'est d'ailleurs aussi à ça que sert la macro.
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Alf92
GhostRaider :
Le 19/10/2016 à 01:04, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 18/10/2016 21:32, Alf92 a écrit :
je gardais tout, y compris les photos prises en tripples "au cas où",
jusqu'au jour ou j'ai compris la bêtise de l'opération.
aujourd'hui 3 photos sur 4 finissent à la corbeille.

500 photos par an, j'en garde 20 :-)
après ça dépend, avec les sujets faciles ça peut
être 90% de bonnes... je viens de faire une série culinaire
pour le web d'une copine, rien n'est plus facile et photogénique
qu'une crêpe caramel/chantilly ! :-)

Je garde beaucoup parce que ça ne mange pas de pain

en effet ça ne coute rien.
mais pourquoi les garder sachant que seule la meilleure sera
intéressante et que les autres n'apporteront aucune information
supplémentaire ?
et Picasa les
trouve à la demande en un éclair.
Et ici, je passe surtout les moches, on comprend pourquoi.
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Alf92
Jacques DASSIÉ :
Stephane Legras-Decussy a présenté l'énoncé suivant :
Le 18/10/2016 20:10, Jacques DASSIÉ a écrit :
Ben oui... C'est bien ton problème...

la conquête de l'inutile ? oui j'ai un problème de motivation.
pouvoir dire j'ai 345 678 photos d'insectes / avion / train / fleur /
moto sur 5 To ?
pourquoi pas un portrait exhaustif des grains de sable du Touquet ?
avec conférence hein !
pourquoi pas une encyclopédie des nuages du haut-Poitou ? avec base
de données et tout le tintouin...

Ben oui ! Encore et toujours ton même problème...
C'est grave, docteur ? (:-o)

c'est vrai qu'il y a qd même un côté pathologique à tout cette
accumulation...
faire du tri et jeter ça fait un bien fou.
https://www.google.fr/search?safe=off&site=&source=hp&q=jeter+fait+du+bien
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GhostRaider
Le 19/10/2016 à 15:53, Alf92 a écrit :
GhostRaider :
Le 19/10/2016 à 01:04, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 18/10/2016 21:32, Alf92 a écrit :


je gardais tout, y compris les photos prises en tripples "au cas où",
jusqu'au jour ou j'ai compris la bêtise de l'opération.
aujourd'hui 3 photos sur 4 finissent à la corbeille.

500 photos par an, j'en garde 20 :-)
après ça dépend, avec les sujets faciles ça peut
être 90% de bonnes... je viens de faire une série culinaire
pour le web d'une copine, rien n'est plus facile et photogénique
qu'une crêpe caramel/chantilly ! :-)

Je garde beaucoup parce que ça ne mange pas de pain

en effet ça ne coute rien.
mais pourquoi les garder sachant que seule la meilleure sera
intéressante et que les autres n'apporteront aucune information
supplémentaire ?

Tu sais, j'ai des centaines de livres chez moi, que je ne lirai jamais
et que je garde néanmoins, et pourtant ils prennent de la place. Alors
les photos...
J'ai répondu à SLD : les photos superflues apportent souvent un détail
qui permet l'identification, il faut donc les garder.
Et puis, avoir en photo la même bestiole sous toutes les coutures permet
de la reconnaître au premier coup d'oeil.
Enfin, il y a tellement d'espèces différentes qu'une vie n'y suffirait
pas. Rien que les mouches: il y en a 134000 espèces. Y'a du travail pour
photographier tout ça.
Les historiens sont d'ailleurs férus de ce genre de matière première.
Les entomologistes aussi : les variations géographiques sont
intéressantes, ils se battent pour savoir si telle bestiole est une
espèce à part ou une sous-espèce. Ça occupe les longues soirées d'hiver
et ça maintient les neurones en état.
Mon approche de la photo est fondamentalement iconographique.
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GhostRaider
Le 19/10/2016 à 15:56, Alf92 a écrit :
Jacques DASSIÉ :
Stephane Legras-Decussy a présenté l'énoncé suivant :
Le 18/10/2016 20:10, Jacques DASSIÉ a écrit :


Ben oui... C'est bien ton problème...

la conquête de l'inutile ? oui j'ai un problème de motivation.
pouvoir dire j'ai 345 678 photos d'insectes / avion / train / fleur /
moto sur 5 To ?
pourquoi pas un portrait exhaustif des grains de sable du Touquet ?
avec conférence hein !
pourquoi pas une encyclopédie des nuages du haut-Poitou ? avec base
de données et tout le tintouin...

Ben oui ! Encore et toujours ton même problème...
C'est grave, docteur ? (:-o)

c'est vrai qu'il y a qd même un côté pathologique à tout cette
accumulation...
faire du tri et jeter ça fait un bien fou.
https://www.google.fr/search?safe=off&site=&source=hp&q=jeter+fait+du+bien

C'est quand on a une trop petite tête qu'il faut la désencombrer.
Prend un type comme Arthur Rimbaud : à 16 ans il avait écrit des
chefs-d'oeuvre mondialement reconnus depuis, avait obtenu un prix de
versification en latin, plus tard il voyagera partout, apprendra
l'anglais, l'allemand, l'espagnol, l'italien, le russe, le néerlandais,
l'arabe, l'amharique...
Un génie que le monde nous envie.
La question qu'on pose toujours, c'est "à quoi ça sert ?"
En voilà une question !
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Alf92
GhostRaider :
Le 19/10/2016 à 15:53, Alf92 a écrit :
GhostRaider :
Le 19/10/2016 à 01:04, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 18/10/2016 21:32, Alf92 a écrit :
je gardais tout, y compris les photos prises en tripples "au cas où",
jusqu'au jour ou j'ai compris la bêtise de l'opération.
aujourd'hui 3 photos sur 4 finissent à la corbeille.

500 photos par an, j'en garde 20 :-)
après ça dépend, avec les sujets faciles ça peut
être 90% de bonnes... je viens de faire une série culinaire
pour le web d'une copine, rien n'est plus facile et photogénique
qu'une crêpe caramel/chantilly ! :-)

Je garde beaucoup parce que ça ne mange pas de pain

en effet ça ne coute rien.
mais pourquoi les garder sachant que seule la meilleure sera
intéressante et que les autres n'apporteront aucune information
supplémentaire ?

Tu sais, j'ai des centaines de livres chez moi, que je ne lirai jamais
et que je garde néanmoins, et pourtant ils prennent de la place. Alors
les photos...
J'ai répondu à SLD : les photos superflues apportent souvent un détail
qui permet l'identification, il faut donc les garder.
Et puis, avoir en photo la même bestiole sous toutes les coutures permet
de la reconnaître au premier coup d'oeil.
Enfin, il y a tellement d'espèces différentes qu'une vie n'y suffirait
pas. Rien que les mouches: il y en a 134000 espèces. Y'a du travail pour
photographier tout ça.
Les historiens sont d'ailleurs férus de ce genre de matière première.
Les entomologistes aussi : les variations géographiques sont
intéressantes, ils se battent pour savoir si telle bestiole est une
espèce à part ou une sous-espèce.

dans ce ca cas ce n'est pas de la photo, c'est de la science.
et encore, en science il faut à un moment savoir synthétiser.
Ça occupe les longues soirées d'hiver
et ça maintient les neurones en état.

si la multiplication/collection d'images ad nauseam a cette double
fonction, alors il faut continuer.
Mon approche de la photo est fondamentalement iconographique.

tu connais l'expression : trop d'info...
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Markorki
GhostRaider a écrit :
Le 18/10/2016 à 23:05, René a écrit :
Il existe pourtant plusieurs façons de modifier l'éclairage macro.
Comme le système Nikon R1, ou l'extension Manfrotto 330B Macro Flash Bracket (pas chère et pas facile à manipuler)

Oui, tous ces systèmes circulaires ou approchants sont destinés à ne justement pas faire d'ombres.

... ce qui est affreux, un sujet suffisamment éclairé mais de façon uniforme n'a rien de naturel. Heureusement, beaucoup de ces
systèmes sont basés sur 4 ou plus sources réparties sur le tour de l'objectif, sources commutables séparément ou masquables/dosables
par volets, ce qui permet d'introduire une dissymétrie dans l'éclairage et donc de récupéréer une ombre diffuse.
Enn ce qui me concerne, j'ai en permanence un flash (couplé sans fil) sur le même macroèstand que mon K50, et pour les forts
grossissement, qui exigent à la fois un fort tirage (bagues ou doubleur à rampe) et un diaphragme fermé (j'attends toujours de voir
les effets de la diffraction à 22 et plus, alors que je vois bien leur apport en PDC), mettre le flash hors champ mais très près de
la cible fait de ce flash une source non-ponctuelle, donc produit une ombre diffuse sans besoin de Picard, la surface de la source
lumineuse proche étant des dizaines de fois plus importante que celle de la cible.
http://www.adorama.com/searchsite/default.aspx?SearchInfo=macro+flash&Page=1
Le plus simple avec ton pot de yogourt serait de masquer à un certain degré la moitié de ton réflecteur. La lumière sera inégale
entre la gauche et la droite.
René

Ça, c'est pas idiot, je vais voir à voir à tâcher moyen...

--
En marge de "nuit debout" :
On signale un collectif de gastéropodes réclamant le droit au pouce opposable.
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Markorki
Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 18/10/2016 20:10, Jacques DASSIÉ a écrit :
Ben oui... C'est bien ton problème...

la conquête de l'inutile ? oui j'ai un problème de motivation.
pouvoir dire j'ai 345 678 photos d'insectes / avion / train / fleur / moto sur 5 To ?
pourquoi pas un portrait exhaustif des grains de sable du Touquet ?
avec conférence hein !
pourquoi pas une encyclopédie des nuages du haut-Poitou ? avec base de données et tout le tintouin...

tsssss , je te sens jaloux, là ;-)
--
En marge de "nuit debout" :
On signale un collectif de gastéropodes réclamant le droit au pouce opposable.
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Markorki
GhostRaider a écrit :
Le 19/10/2016 à 13:47, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 19/10/2016 07:09, GhostRaider a écrit :
Avant cela, il y a le MPE-65 de Canon.
Ceux qui en ont un font des merveilles.
Mais surtout font 99% de ratées, alors avec un microscope électronique,
je n'ose y penser.
http://blog.darth.ch/2012/01/31/test-terrain-canon-mp-e-65mm-f2-8-1-5x/

interessant mais c'est un objectif pour en faire des belles, tu vas
effectivement remplir 10 To très très vite si tu gardes les moches ou
même les moyennes :-)

Oui, mais je ne garde pas les ratées, donc je risque bien d'en garder beaucoup moins qu'actuellement.
Dans cet article, l'auteur écrit qu'en macro, on n'utilise que très rarement l'autofocus, mais qu'on met au point en se déplaçant.
Je suis absolument mort de rire.
C'est avec un principe idiot comme ça qu'on a 99% de déchets.
La profondeur de champ est infime, comment mettre au point en se déplaçant ?
A main levée, même si on est un sniper champion du monde, c'est quasiment hors de question, car même la parallaxe de temps entre
l'appui sur le déclencheur et la prise de la photo suffit à flouter la photo si on déclenche quand le sujet devient net dans le viseur.
Sur pied, il faut utiliser un rail de mise au point, installation qui fait fuir les bestioles.
Toutes mes photos sont faites à l'autofocus et j'ai très peu de déchet.
C'est quand il y a du vent que ça déchette : le moindre souffle de vent perturbe la MAP entre le moment où l'autofocus libère le
déclenchement et la prise de vue elle-même.
Les facettes des yeux des mouches ne sont plus piquées, hop, direction poubelle.
Le MPE 65 ne possède pas d'autofocus, il n'est donc absolument pas adapté à la macro de sujets vivants, sauf si ça grouille
tellement qu'il y en aura un ou deux nets dans le tas, fourmis et pucerons pas exemple.

+1
Ce truc est sans doute très bien sur le végétal... les jours sans vent, ou sous tente à lumière en guise de coupe-vent.
Pour la MAP, quand on est sur un fort grandissement, on peut juste changer légèrement l'angle d'une articulation, on joue sous le mm
(perso, je tiens l'objectif à la main, appuyé par ex sur le gras de la paume ( en fait sur la frontière poignet/paume), et je
"roule" un peu l'avant-bras, ce qui monte ou descend **très_peu** l'objectif que je tiens par l'avant.
Avec une bestiole, il faut tomber sur une qui cabotine sans bouger...
--
En marge de "nuit debout" :
On signale un collectif de gastéropodes réclamant le droit au pouce opposable.
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Stephane Legras-Decussy
Le 19/10/2016 14:25, GhostRaider a écrit :
Dans cet article, l'auteur écrit qu'en macro, on n'utilise que très
rarement l'autofocus, mais qu'on met au point en se déplaçant.
Je suis absolument mort de rire.
C'est avec un principe idiot comme ça qu'on a 99% de déchets.

il n'y a pas d'AF... mais il a réussi
sa mouche.
par contre il ne dit pas comment... probablement rafale, tu en auras
une de bonne, le temps que le tac-tac-tac-tac fasse fuir la bête.
c'est bien simple, vu la qualité de ce que présentent les
passionnés d'insectes sur le net, on peut déja poubelliser toutes celles
avec éclairage frontal.