Donc selon vous, il y a 80 ans, 80% de la population avait un niveau
meilleur, dès le certif, que le niveau des bacheliers d'aujourd'hui ?
Donc selon vous, il y a 80 ans, 80% de la population avait un niveau
meilleur, dès le certif, que le niveau des bacheliers d'aujourd'hui ?
Donc selon vous, il y a 80 ans, 80% de la population avait un niveau
meilleur, dès le certif, que le niveau des bacheliers d'aujourd'hui ?
En tout cas le problème était au départ la question de l'objectif de
faire parvenir toute une classe d'age au bac. Je continue à penser que
c'est un bon objectif, non seulement possible mais même nécessaire
d'un point de vue économique.
En tout cas le problème était au départ la question de l'objectif de
faire parvenir toute une classe d'age au bac. Je continue à penser que
c'est un bon objectif, non seulement possible mais même nécessaire
d'un point de vue économique.
En tout cas le problème était au départ la question de l'objectif de
faire parvenir toute une classe d'age au bac. Je continue à penser que
c'est un bon objectif, non seulement possible mais même nécessaire
d'un point de vue économique.
Je te rappelle que l'orthographe et la grammaire sont en grande partie
enseignées à l'école primaire.
Je te rappelle que l'orthographe et la grammaire sont en grande partie
enseignées à l'école primaire.
Je te rappelle que l'orthographe et la grammaire sont en grande partie
enseignées à l'école primaire.
Si, elles ont prouvé qu'il faut au moins être docteur en sociologie comme
toi pour contester le fait qu'un bachelier actuel, pour ne pas dire un
licencié, fait une faute par mot, là où un certificat d'études
d'autrefois,
disons ma grand mère n'en faisait aucune.
mais qu'est ce que tu as avec l'orthographe
Si, elles ont prouvé qu'il faut au moins être docteur en sociologie comme
toi pour contester le fait qu'un bachelier actuel, pour ne pas dire un
licencié, fait une faute par mot, là où un certificat d'études
d'autrefois,
disons ma grand mère n'en faisait aucune.
mais qu'est ce que tu as avec l'orthographe
Si, elles ont prouvé qu'il faut au moins être docteur en sociologie comme
toi pour contester le fait qu'un bachelier actuel, pour ne pas dire un
licencié, fait une faute par mot, là où un certificat d'études
d'autrefois,
disons ma grand mère n'en faisait aucune.
mais qu'est ce que tu as avec l'orthographe
SL writes:
[...]Donc selon vous, il y a 80 ans, 80% de la population avait un
niveau meilleur, dès le certif, que le niveau des bacheliers
d'aujourd'hui ?
assurément, oui.
Un certificat d'étude d'il y a 40 ans est infiniment supérieur au
bachot d'aujourd'hui.
SL <nospam@nospam.com> writes:
[...]
Donc selon vous, il y a 80 ans, 80% de la population avait un
niveau meilleur, dès le certif, que le niveau des bacheliers
d'aujourd'hui ?
assurément, oui.
Un certificat d'étude d'il y a 40 ans est infiniment supérieur au
bachot d'aujourd'hui.
SL writes:
[...]Donc selon vous, il y a 80 ans, 80% de la population avait un
niveau meilleur, dès le certif, que le niveau des bacheliers
d'aujourd'hui ?
assurément, oui.
Un certificat d'étude d'il y a 40 ans est infiniment supérieur au
bachot d'aujourd'hui.
SL writes:
[...]Donc selon vous, il y a 80 ans, 80% de la population avait un
niveau meilleur, dès le certif, que le niveau des bacheliers
d'aujourd'hui ?
assurément, oui.
Un certificat d'étude d'il y a 40 ans est infiniment supérieur au
bachot d'aujourd'hui.
Ce n'est pas vraisemblable.
Le certificat d'étude d'il y a 40 ans est postérieur de quelques
années à celui que mes parents ont passé. Pourtant, ils semblent
penser que le niveau du bac qu'ont passé leurs enfants ets du niveau
de leur bac.
SL <nospam@nospam.com> writes:
[...]
Donc selon vous, il y a 80 ans, 80% de la population avait un
niveau meilleur, dès le certif, que le niveau des bacheliers
d'aujourd'hui ?
assurément, oui.
Un certificat d'étude d'il y a 40 ans est infiniment supérieur au
bachot d'aujourd'hui.
Ce n'est pas vraisemblable.
Le certificat d'étude d'il y a 40 ans est postérieur de quelques
années à celui que mes parents ont passé. Pourtant, ils semblent
penser que le niveau du bac qu'ont passé leurs enfants ets du niveau
de leur bac.
SL writes:
[...]Donc selon vous, il y a 80 ans, 80% de la population avait un
niveau meilleur, dès le certif, que le niveau des bacheliers
d'aujourd'hui ?
assurément, oui.
Un certificat d'étude d'il y a 40 ans est infiniment supérieur au
bachot d'aujourd'hui.
Ce n'est pas vraisemblable.
Le certificat d'étude d'il y a 40 ans est postérieur de quelques
années à celui que mes parents ont passé. Pourtant, ils semblent
penser que le niveau du bac qu'ont passé leurs enfants ets du niveau
de leur bac.
SL wrote:En tout cas le problème était au départ la question de l'objectif
de faire parvenir toute une classe d'age au bac. Je continue à
penser que c'est un bon objectif, non seulement possible mais même
nécessaire d'un point de vue économique.
Que ce soit un bon objectif, dans l'idéal, je suis
d'accord. Maintenant il faut faire face à la réalité. Il n'est pas
vrai que 100% des jeunes soient capables de faire des études
générales de qualité.
Parmi ceux qui sont capables, il y en a encore
un certain nombre qui ne veulent pas. Je te rappelle qu'en ce
moment, en dépit de toutes les pressions pour pousser tout le monde
jusqu'au bac, il n'y a que 62% d'une classe d'age qui y arrive. Se
fixer des objectifs utopiques c'est bien gentil, mais il ne faut pas
divaguer. Ensuite, pour ne pas tourner autour du pot, les bons
profs font souvent les bons élèves. Or il n'y a pas tellement de
bons profs pour massifier l'enseignement comme on l'a fait. On a
aussi considérablement dégradé le niveau des profs.
Ou si tu préfères regroupé les bons profs dans des établissements
triés sur le volet ou des villes balnéaires recherchées. Tu peux
vouloir amener 100% des gens au bac, tu ne trouveras simplement pas
les profs de qualité qu'il faudrait, la ressource n'existe pas. Et
enfin la nécessité économique, je ne suis pas sûr d'y croire. Il
reste une grosse classe sociale ouvrière en France, contrairement à
ce qu'on a dit, et il faut une grande quantité d'emplois à basse
qualification.
Les emplois à forte valeur ajoutée intellectuelle
sont en train de nous fuir, en Europe de l'Est, en Inde, en Chine,
où on peut trouver des gens trés bien formés intellectuellement et
trés bon marché. Rien de plus facile que de délocaliser les emplois
intellectuels, rien de plus difficile que de délocaliser le
coiffeur, le boulanger, le maçon ou le charpentier.
SL <nospam@nospam.com> wrote:
En tout cas le problème était au départ la question de l'objectif
de faire parvenir toute une classe d'age au bac. Je continue à
penser que c'est un bon objectif, non seulement possible mais même
nécessaire d'un point de vue économique.
Que ce soit un bon objectif, dans l'idéal, je suis
d'accord. Maintenant il faut faire face à la réalité. Il n'est pas
vrai que 100% des jeunes soient capables de faire des études
générales de qualité.
Parmi ceux qui sont capables, il y en a encore
un certain nombre qui ne veulent pas. Je te rappelle qu'en ce
moment, en dépit de toutes les pressions pour pousser tout le monde
jusqu'au bac, il n'y a que 62% d'une classe d'age qui y arrive. Se
fixer des objectifs utopiques c'est bien gentil, mais il ne faut pas
divaguer. Ensuite, pour ne pas tourner autour du pot, les bons
profs font souvent les bons élèves. Or il n'y a pas tellement de
bons profs pour massifier l'enseignement comme on l'a fait. On a
aussi considérablement dégradé le niveau des profs.
Ou si tu préfères regroupé les bons profs dans des établissements
triés sur le volet ou des villes balnéaires recherchées. Tu peux
vouloir amener 100% des gens au bac, tu ne trouveras simplement pas
les profs de qualité qu'il faudrait, la ressource n'existe pas. Et
enfin la nécessité économique, je ne suis pas sûr d'y croire. Il
reste une grosse classe sociale ouvrière en France, contrairement à
ce qu'on a dit, et il faut une grande quantité d'emplois à basse
qualification.
Les emplois à forte valeur ajoutée intellectuelle
sont en train de nous fuir, en Europe de l'Est, en Inde, en Chine,
où on peut trouver des gens trés bien formés intellectuellement et
trés bon marché. Rien de plus facile que de délocaliser les emplois
intellectuels, rien de plus difficile que de délocaliser le
coiffeur, le boulanger, le maçon ou le charpentier.
SL wrote:En tout cas le problème était au départ la question de l'objectif
de faire parvenir toute une classe d'age au bac. Je continue à
penser que c'est un bon objectif, non seulement possible mais même
nécessaire d'un point de vue économique.
Que ce soit un bon objectif, dans l'idéal, je suis
d'accord. Maintenant il faut faire face à la réalité. Il n'est pas
vrai que 100% des jeunes soient capables de faire des études
générales de qualité.
Parmi ceux qui sont capables, il y en a encore
un certain nombre qui ne veulent pas. Je te rappelle qu'en ce
moment, en dépit de toutes les pressions pour pousser tout le monde
jusqu'au bac, il n'y a que 62% d'une classe d'age qui y arrive. Se
fixer des objectifs utopiques c'est bien gentil, mais il ne faut pas
divaguer. Ensuite, pour ne pas tourner autour du pot, les bons
profs font souvent les bons élèves. Or il n'y a pas tellement de
bons profs pour massifier l'enseignement comme on l'a fait. On a
aussi considérablement dégradé le niveau des profs.
Ou si tu préfères regroupé les bons profs dans des établissements
triés sur le volet ou des villes balnéaires recherchées. Tu peux
vouloir amener 100% des gens au bac, tu ne trouveras simplement pas
les profs de qualité qu'il faudrait, la ressource n'existe pas. Et
enfin la nécessité économique, je ne suis pas sûr d'y croire. Il
reste une grosse classe sociale ouvrière en France, contrairement à
ce qu'on a dit, et il faut une grande quantité d'emplois à basse
qualification.
Les emplois à forte valeur ajoutée intellectuelle
sont en train de nous fuir, en Europe de l'Est, en Inde, en Chine,
où on peut trouver des gens trés bien formés intellectuellement et
trés bon marché. Rien de plus facile que de délocaliser les emplois
intellectuels, rien de plus difficile que de délocaliser le
coiffeur, le boulanger, le maçon ou le charpentier.
Les emplois à forte valeur ajoutée intellectuelle
sont en train de nous fuir, en Europe de l'Est, en Inde, en Chine,
où on peut trouver des gens trés bien formés intellectuellement et
trés bon marché. Rien de plus facile que de délocaliser les emplois
intellectuels, rien de plus difficile que de délocaliser le
coiffeur, le boulanger, le maçon ou le charpentier.
C'est paradoxal comme idée. On peut dire aussi qu'il est plus facile
de délocaliser une usine qu'un centre de recherche qui est dépendant
aussi du niveau de formation globale de la population (pour recruter,
former, notamment).
Les emplois à forte valeur ajoutée intellectuelle
sont en train de nous fuir, en Europe de l'Est, en Inde, en Chine,
où on peut trouver des gens trés bien formés intellectuellement et
trés bon marché. Rien de plus facile que de délocaliser les emplois
intellectuels, rien de plus difficile que de délocaliser le
coiffeur, le boulanger, le maçon ou le charpentier.
C'est paradoxal comme idée. On peut dire aussi qu'il est plus facile
de délocaliser une usine qu'un centre de recherche qui est dépendant
aussi du niveau de formation globale de la population (pour recruter,
former, notamment).
Les emplois à forte valeur ajoutée intellectuelle
sont en train de nous fuir, en Europe de l'Est, en Inde, en Chine,
où on peut trouver des gens trés bien formés intellectuellement et
trés bon marché. Rien de plus facile que de délocaliser les emplois
intellectuels, rien de plus difficile que de délocaliser le
coiffeur, le boulanger, le maçon ou le charpentier.
C'est paradoxal comme idée. On peut dire aussi qu'il est plus facile
de délocaliser une usine qu'un centre de recherche qui est dépendant
aussi du niveau de formation globale de la population (pour recruter,
former, notamment).
Et c'est pour ça que je parle de *connaissances* actuelles. On peut
bâtir des nouvelles théories scientifiques en ayant découvert
fortuitement ou empiriquement des faits et des résultats
expérimentaux nouveaux, mais une fois la théorie énoncée, on la
vérifie par une démarche scientifique et non pas une démarche
empirique.
Je crois que tu te trompes. On ne maîtrise pas grand chose en théorie
dans bien des cas ; par contre, on met en place des protocoles qui
fonctionnent de façon empirique.
le toubib savent qu'un tel médicament a tel effet contadictoire sur
la santé d'un patient : il essaie de façon relativement empirique
d'assembler un panel de médicament en les ajustant les uns aux
autres...
Et si tu penses qu'il y a le moindre calcul rigoureux dans sa
démarche, je te suggère de suivre un toubib dans sa tournée.
Et c'est pour ça que je parle de *connaissances* actuelles. On peut
bâtir des nouvelles théories scientifiques en ayant découvert
fortuitement ou empiriquement des faits et des résultats
expérimentaux nouveaux, mais une fois la théorie énoncée, on la
vérifie par une démarche scientifique et non pas une démarche
empirique.
Je crois que tu te trompes. On ne maîtrise pas grand chose en théorie
dans bien des cas ; par contre, on met en place des protocoles qui
fonctionnent de façon empirique.
le toubib savent qu'un tel médicament a tel effet contadictoire sur
la santé d'un patient : il essaie de façon relativement empirique
d'assembler un panel de médicament en les ajustant les uns aux
autres...
Et si tu penses qu'il y a le moindre calcul rigoureux dans sa
démarche, je te suggère de suivre un toubib dans sa tournée.
Et c'est pour ça que je parle de *connaissances* actuelles. On peut
bâtir des nouvelles théories scientifiques en ayant découvert
fortuitement ou empiriquement des faits et des résultats
expérimentaux nouveaux, mais une fois la théorie énoncée, on la
vérifie par une démarche scientifique et non pas une démarche
empirique.
Je crois que tu te trompes. On ne maîtrise pas grand chose en théorie
dans bien des cas ; par contre, on met en place des protocoles qui
fonctionnent de façon empirique.
le toubib savent qu'un tel médicament a tel effet contadictoire sur
la santé d'un patient : il essaie de façon relativement empirique
d'assembler un panel de médicament en les ajustant les uns aux
autres...
Et si tu penses qu'il y a le moindre calcul rigoureux dans sa
démarche, je te suggère de suivre un toubib dans sa tournée.
Je crois que tu te trompes. On ne maîtrise pas grand chose en
théorie dans bien des cas ; par contre, on met en place des
protocoles qui fonctionnent de façon empirique.
Il y a une différence fondamentale entre:
- je donne une infusion de digitale à une personne malade, et
j'observe que si elle survit et qu'elle était malade du coeur, son état
s'améliore temporairement (jusqu'à ce que la dose devienne trop
importante et qu'elle meure), donc j'essaierai sur une autre personne,
et
- j'observe que la digitale a un effet sur le coeur (généralement
mortel), donc je cherche à étudier cet effet, à extraire le principe
actif, à corréler les effets et les doses, puis à comprendre par quels
mécanismes se fait l'action, au niveau cellulaire puis moléculaire,
puis je me dis que l'effet majeur de la digitaline permettrait de
remédier à certains défauts de fonctionnement du coeur, donc je cherche
de quelle façon je pourrais m'en servir, puis j'essaie d'imaginer quels
effets secondaires il peut y avoir, puis à les corriger, puis je mets
au point une formulation qui maximise la sécurité d'administration et
j'écris un protocole d'emploi pour que les médecins puissent s'en
servir au mieux et faire les bonnes observations sur le patient.
La seconde démarche vise à *comprendre* ce qui se passe, et pas
seulement à observer. Un médicament ne peut actuellement plus être mis
sur le marché si on ne vient pas avec des éléments concret
d'explication sur le mécanisme moléculaire.
OK, la découverte est empirique, mais on suit la méthode scientifique
canonique pour comprendre.
Je crois que tu te trompes. On ne maîtrise pas grand chose en
théorie dans bien des cas ; par contre, on met en place des
protocoles qui fonctionnent de façon empirique.
Il y a une différence fondamentale entre:
- je donne une infusion de digitale à une personne malade, et
j'observe que si elle survit et qu'elle était malade du coeur, son état
s'améliore temporairement (jusqu'à ce que la dose devienne trop
importante et qu'elle meure), donc j'essaierai sur une autre personne,
et
- j'observe que la digitale a un effet sur le coeur (généralement
mortel), donc je cherche à étudier cet effet, à extraire le principe
actif, à corréler les effets et les doses, puis à comprendre par quels
mécanismes se fait l'action, au niveau cellulaire puis moléculaire,
puis je me dis que l'effet majeur de la digitaline permettrait de
remédier à certains défauts de fonctionnement du coeur, donc je cherche
de quelle façon je pourrais m'en servir, puis j'essaie d'imaginer quels
effets secondaires il peut y avoir, puis à les corriger, puis je mets
au point une formulation qui maximise la sécurité d'administration et
j'écris un protocole d'emploi pour que les médecins puissent s'en
servir au mieux et faire les bonnes observations sur le patient.
La seconde démarche vise à *comprendre* ce qui se passe, et pas
seulement à observer. Un médicament ne peut actuellement plus être mis
sur le marché si on ne vient pas avec des éléments concret
d'explication sur le mécanisme moléculaire.
OK, la découverte est empirique, mais on suit la méthode scientifique
canonique pour comprendre.
Je crois que tu te trompes. On ne maîtrise pas grand chose en
théorie dans bien des cas ; par contre, on met en place des
protocoles qui fonctionnent de façon empirique.
Il y a une différence fondamentale entre:
- je donne une infusion de digitale à une personne malade, et
j'observe que si elle survit et qu'elle était malade du coeur, son état
s'améliore temporairement (jusqu'à ce que la dose devienne trop
importante et qu'elle meure), donc j'essaierai sur une autre personne,
et
- j'observe que la digitale a un effet sur le coeur (généralement
mortel), donc je cherche à étudier cet effet, à extraire le principe
actif, à corréler les effets et les doses, puis à comprendre par quels
mécanismes se fait l'action, au niveau cellulaire puis moléculaire,
puis je me dis que l'effet majeur de la digitaline permettrait de
remédier à certains défauts de fonctionnement du coeur, donc je cherche
de quelle façon je pourrais m'en servir, puis j'essaie d'imaginer quels
effets secondaires il peut y avoir, puis à les corriger, puis je mets
au point une formulation qui maximise la sécurité d'administration et
j'écris un protocole d'emploi pour que les médecins puissent s'en
servir au mieux et faire les bonnes observations sur le patient.
La seconde démarche vise à *comprendre* ce qui se passe, et pas
seulement à observer. Un médicament ne peut actuellement plus être mis
sur le marché si on ne vient pas avec des éléments concret
d'explication sur le mécanisme moléculaire.
OK, la découverte est empirique, mais on suit la méthode scientifique
canonique pour comprendre.