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format Windows Media Photo

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simon
Bonjour

Attention c'est une info zdnet, troll en perspective ...

Informatique
--> Microsoft s'attaque au format JPeg
Technologie - L'éditeur américain a mis au point le format Windows Media
Photo, pour détrôner le populaire JPeg. Pris en charge dans Vista, il sera
d'ici là disponible pour Windows XP et des systèmes d'exploitation tiers.
http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39352039,00.htm

Ce qui m'inquiète c'est "systèmes d'exploitation tiers". Ils en parle mais
aucune précision. Quelqu'un en aurait ?

Je ne suis pas technicien pointu, mais si m$ parvient à multiplier le taux
de conversion et qu'il partage, c'est bien non ? Ça cache quoi ?

10 réponses

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stephane
On 2006-06-15, Nicolas George <nicolas$ wrote:
En toutes consideration, si j'avais un cancer, je commencerai tres
certainement par tester des voies moins dangereuses que les traitements
lourds de la medecine conventionelle.


Y compris si le délai occasionné réduit significativement les chances de
succès d'une thérapie « conventionnelle » lourde ?


Je ne suis pas face a la situation et il est dur d'affirmer "et si".

Mais, il y a de fortes chances, de par mes convictions, que je cherche
le salut dans des therapies autres que la chimio. Ce qui est certain,
c'est que je rencontrerai des gens qui sont contres, que j'ecouterai
leurs arguments et que ma decision pourra changer en fonction de cela.




--
http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
http://www.pbase.com/stougard/ Pfff, encore des photos


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Nicolas George
Patrice Karatchentzeff , dans le message
, a écrit :
C'est évident : tu ne le fais pas. Tu ne remets pas une épaule en
place avec une fracture ouverte de l'humérus... c'est pareil.


C'est bien ce que je pensais. Cependant, j'aimerais que tu précises ce qui
se passe si on le fait quand même.

Question suivante : comment distingues-tu à coup sûr, sans appareillage, une
entorse/luxation d'une fracture ?

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Khanh-Dang
"" wrote:
Tes critiques ne vont donc pas à l'encontre de la médecine en ce
qu'elle a de scientifique, mais à un phénomène social.


Mes propos vont simplement a l'encontre d'un systeme corrompu, qui l'a
globalement toujours ete et qui a de fortes chances de l'etre encore
un certain temps.


Bah, tu as certainement raison. Il n'empêche que ce n'est pas une raison
d'essayer de dénigrer la médecine *en tant que* discipline
scientifique. Et j'ai déjà bien assez insisté dans mes messages
précédents que mon propos n'incluait aucune considération sociale ni
économique.


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Patrice Karatchentzeff
Nicolas George <nicolas$ writes:

Patrice Karatchentzeff , dans le message
, a écrit :
C'est évident : tu ne le fais pas. Tu ne remets pas une épaule en
place avec une fracture ouverte de l'humérus... c'est pareil.


C'est bien ce que je pensais. Cependant, j'aimerais que tu précises ce qui
se passe si on le fait quand même.


Cela dépend de la fracture et de son emplacement. Comme toutes les
fractures, il y a un risque d'aggravation sensible si on la manipule
sans précaution (hors douleur insupportable pour le patient
évidemment).

À partir de là, tous les cas de figures sont possibles bien sûr.

Question suivante : comment distingues-tu à coup sûr, sans
appareillage, une entorse/luxation d'une fracture ?


Je te vois arriver avec tes gros sabots...

1) Je n'ai *jamais* dit qu'il fallait jeter le système à la poubelle.
Tout ce qui permet un diagnostique précis (sans massacrer le
client) est bon à prendre évidemment.

2) Relis ce que j'ai dit sur la radio : c'est a priori une bonne chose
(à condition de ne pas aller en faire une deux fois par jour, cf.
les rayons X)

3) Enfin, pour répondre précisément à ta question, *même* avec
appareillage, on ne sait pas. À part ouvrir pour aller voir...
généralement, le patient n'est pas trop chaud...

Par exemple, la fracture du scaphoïde (l'os du poignet) est invisible
à la radio la première semaine. Tous les radiologues le savent. Ce
n'est pas pour autant qu'il ne vont pas te diagnostiquer une
*suspicion* de fracture, à faire confirmer ultérieurement par une
radio de contrôle. Et on te mets un plâtre en attendant (fort
justement).

Tout cela pour dire que le contexte joue pour juger (c'est comme pour
la justice, enfin, quand ils font leur boulot). Un gars qui s'est
tordu la cheville en marchant (ou en courant) a, sans antécédent
notoire (encore une recherche à faire), une probabilité (tiens, cela
va faire plaisir à Michel) infime d'avoir une fracture (au moins sur
la cheville... sur le poignet qui a servi à réceptionner la chute,
c'est moins évident). De plus, passées les premières minutes, certains
symptômes sont plus caractéristiques d'une fracture (maux de c½ur,
envie de vomir, vertige) même si ce n'est pas forcément une règle.

Pour finir, le contexte final joue : si t'es avec un pote en montagne
et que tu as dix heures de marche pour finir, alors je tente de lui
remettre sa cheville pour qu'il finisse à pince plutôt que sur mon dos
(ou là, tu as la garantie de te l'abîmer).

Ceci dit, je ne me la ferai pas remettre par quelqu'un qui n'a aucune
notion de secourisme...

Voilà, il n'y rien d'absolu.

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
ZZZzz /,`.-'`'    -.  ;-;;,_   mailto:
     |,4-  ) )-,_. , (  `'-'  http://p.karatchentzeff.free.fr
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Nicolas George
Patrice Karatchentzeff , dans le message
, a écrit :
Je te vois arriver avec tes gros sabots...
<snip>


Oui, c'est bien joli tout ce que tu dis, mais au final, quel est ton
argument ? Que les médecins font parfois des erreurs de diagnostique sur
certaines entorses ? Que ces erreurs de diagnostique sont liées à une
certaine faiblesse de leur formation initiale sur un cas particulier ? Tout
ceci est absolument anecdotique. C'est problématique quand on y est
confronté, et il est clair qu'il faut essayer d'y remédier, mais ça ne remet
en cause aucun principe.

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Jérémy JUST
On Thu, 15 Jun 2006 12:05:07 +0200
Patrice Karatchentzeff wrote:

Voilà, encore une fois, une belle démonstration de l'ineptie qui
consiste à faire des stats avec des hommes...


OK, tu ne veux pas de stats? Ça implique que tu ne t'intéresses pas à
l'issue du traitement, puisque tu t'interdis de dire « il a de bonnes
chances de s'en tirer ».
Vu comme ça, ta démarche est cohérente: tu refuses les méthodes qui
ont le plus de chances de fonctionner puisque tu ne t'intéresses pas à la
guérison.
Ton paragraphe suivant va aussi dans ce sens: on ne cible pas la
maladie.

À ce compte, il suffit de traiter tout patient pas des doses massives de
Prozac et d'analgésiques. Ça ne changera généralement rien à la maladie;
par contre le patient sera heureux.


Ta démonstration, c'est : la maladie se soigne par la statistique.


Non, c'est: le choix d'une thérapie se base sur des statistiques pour
maximiser la santé et le confort du patient.


Ton exemple sur le cancer est d'ailleurs pathologique : c'est le
meilleur contre-exemple. On tente de soigner avec le raisonnement
suivant (faute de mieux) : on va flinguer un maximum de cellules. Dans
ces cellules, on espère que statistiquement, on en tuera plus de
malades que de saines.


Oui, sur le fond, c'est vrai, mais on utilise des traitements qui
ciblent autant que possible les cellules malades selon certaines
spécificités (on vise notamment les cellules en division active).

Note que certains cancers sont maintenant soignés avec un taux de
rémission de presque 100%, sans effets secondaires durables (notamment le
cancer du testicule, grâce à l'étoposide et au cisplatine), par cette
approche.


--
Jérémy JUST

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Patrice Karatchentzeff
Nicolas George <nicolas$ writes:

Patrice Karatchentzeff , dans le message
, a écrit :
Je te vois arriver avec tes gros sabots...
<snip>


Oui, c'est bien joli tout ce que tu dis, mais au final, quel est ton
argument ? Que les médecins font parfois des erreurs de diagnostique sur
certaines entorses ? Que ces erreurs de diagnostique sont liées à une
certaine faiblesse de leur formation initiale sur un cas particulier ? Tout
ceci est absolument anecdotique. C'est problématique quand on y est
confronté, et il est clair qu'il faut essayer d'y remédier, mais ça ne remet
en cause aucun principe.


Si, cela remet en cause beaucoup de choses...

Si, pour un cas simple comme une entorse, un toubib n'a pas la volonté
de faire changer les choses (ce sont eux qui sont aux premières loges
tout de même) alors imagine ce que cela peut donner pour des choses
moins évidentes (et là-dessus, j'ai des exemples sur des trucs comme
la cardio avec des méthodes on ne peut plus scientifiquement prouvé
mais qui remet en cause une centaine d'années d'école de la
cardiologie... tant pis pour la gueule du patient)...

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
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Patrice Karatchentzeff
Jérémy JUST writes:

On Thu, 15 Jun 2006 12:05:07 +0200
Patrice Karatchentzeff wrote:

Voilà, encore une fois, une belle démonstration de l'ineptie qui
consiste à faire des stats avec des hommes...


OK, tu ne veux pas de stats? Ça implique que tu ne t'intéresses pas à
l'issue du traitement, puisque tu t'interdis de dire « il a de bonnes
chances de s'en tirer ».


Non, tu n'as rien compris (ou bien je me suis mal fait comprendre, ce
qui revient au même).

Je refuse de faire du patient une statistique... cela est totalement
différent. Un client n'est pas une maladie ni une statistique. Cela
n'empêche de faire des stats sur les méthodes et les résultats.

Mais cela ne doit en faire une religion absolue comme c'est le cas.

On traite un patient. C'est l'être humain qui est au centre.

Mais c'est sûr que cela va totalement à l'encontre de la société
actuelle qui voit une masse partout.

Vu comme ça, ta démarche est cohérente: tu refuses les méthodes qui
ont le plus de chances de fonctionner puisque tu ne t'intéresses pas à la
guérison.


Non.

Ton paragraphe suivant va aussi dans ce sens: on ne cible pas la
maladie.

À ce compte, il suffit de traiter tout patient pas des doses massives de
Prozac et d'analgésiques. Ça ne changera généralement rien à la maladie;
par contre le patient sera heureux.


Voilà, le retour du balais de la sorcière... indécrottable. Il
faudrait un point Godwin sur le sujet pour éviter les dérapages....

Ta démonstration, c'est : la maladie se soigne par la statistique.


Non, c'est: le choix d'une thérapie se base sur des statistiques pour
maximiser la santé et le confort du patient.


Le confort du patient, le toubib n'en a généralement que cure... ce
qui l'intéresse, c'est qu'il puisse pratiquer son métier sans avoir
trop de contraintes (genre, les accouchements programmés).

Généralement, le confort du patient est un effet collatéral inattendu
du confort du toubib.

Ton exemple sur le cancer est d'ailleurs pathologique : c'est le
meilleur contre-exemple. On tente de soigner avec le raisonnement
suivant (faute de mieux) : on va flinguer un maximum de cellules. Dans
ces cellules, on espère que statistiquement, on en tuera plus de
malades que de saines.


Oui, sur le fond, c'est vrai, mais on utilise des traitements qui
ciblent autant que possible les cellules malades selon certaines
spécificités (on vise notamment les cellules en division active).


Oui on progresse et c'est une excellente chose. N'empêche qu'il
faudrait gratter un petit plus en amont aussi mais là encore, ce
serait remettre en cause tant de chose que c'est peine perdue...

PK

--
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Fabien Millioz
Je refuse de faire du patient une statistique... cela est totalement
différent. Un client n'est pas une maladie ni une statistique. Cela
n'empêche de faire des stats sur les méthodes et les résultats.

Mais cela ne doit en faire une religion absolue comme c'est le cas.


Je ne comprends pas cette phrase. Faire des statistiques permet de
déterminer les traitements qui ont le plus de chances de soulager le
patient, n'est-ce pas rationnel de choisir le traitement en fonction de
cette chance-là ?
Après, si être rationnel est une religion, j'avoue que je suis perdu.

On traite un patient. C'est l'être humain qui est au centre.


Je suis d'accord.

Mais c'est sûr que cela va totalement à l'encontre de la société
actuelle qui voit une masse partout.

Vu comme ça, ta démarche est cohérente: tu refuses les méthodes qui
ont le plus de chances de fonctionner puisque tu ne t'intéresses pas à la
guérison.


Non.


Pourtant le refus des méthodes « les plus probables » est bien là ?
Est-ce possible d'avoir des détails sur ce « Non. » ?

Oui, sur le fond, c'est vrai, mais on utilise des traitements qui
ciblent autant que possible les cellules malades selon certaines
spécificités (on vise notamment les cellules en division active).


Oui on progresse et c'est une excellente chose. N'empêche qu'il
faudrait gratter un petit plus en amont aussi mais là encore, ce
serait remettre en cause tant de chose que c'est peine perdue...


Globalement, j'ai quand même bien des impressions de « théorie du
complot », ça ressemble furieusement au coup du moteur à eau, ce genre
de choses.

--
- Et pour les petits gros, il y a mon régime à base de diète et de moquerie,
les résultats sont époustouflants !
Krusty le clown dans les Simpson, saison 4, épisode 1.


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talon
Patrice Karatchentzeff wrote:

Non. Chaque homme malade est *unique* même si sa maladie est commune.


Je te rappelle que cette remarque figure dans mon laius. Mais pour la
"science" le cas isolé n'a aucune valeur scientifique, vu qu'il n'y a aucune
causalité précise entre le traîtement et ses effets. Il y a uniquement
une corrélation statistique, qui est, de plus, généralement assez faible.


--

Michel TALON